• La chute probable de Netanyahou va détruire la stratégie proche orientale de Trump


    2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 14 novembre 2018

    Le bouleversement politique en Israël est un problème pour la Maison-Blanche et ses plans au Proche-Orient.

    Aujourd’hui, le ministre israélien de la Défense, Avigor Lieberman, a démissionné et a demandé à ce que de nouvelles élections soient tenues. Il n’était pas d’accord avec le Premier ministre Netanyahou au sujet dunouveau cessez-le-feu à Gaza.

    Netanyahou avait œuvré en faveur du cessez-le-feu précédent visant à séparer Gaza, sous l’égide du Hamas, de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, dirigée par Mahmoud Abbas. Cette scission s’inscrit dans la ligne idéologique de la scission moyen-orientale entre le Qatar et la Turquie d’un côté, les partisans des Frères musulmans, et les dirigeants absolutistes de l’autre, comme le prince héritier saoudien Mohammad bin Salman. Le Qatar finance maintenant le Hamas à Gaza tandis que les Saoudiens soutiennent Abbas.

     

    Cette scission entre Palestiniens est utilisée par le plan de « paix » pour le Moyen-Orient de Jared Kushner. Pour que les Palestiniens ne soient plus reconnus comme un peuple, ils doivent être divisés en petits groupes locaux sans identité commune, qui pourront alors être plus facilement supprimés.

    Lieberman ne semble pas d’accord avec ce plan. Il veut faire la guerre au Hamas et le vaincre. Toute tentative de ce genre réunifierait bien sûr les Palestiniens. Mais il y a un électorat bruyant dans la population sioniste qui soutient la méthode de Lieberman.

    Cette photo a été prise aujourd’hui, peu de temps avant la démission de Lieberman. Netanyahou ne semble pas très heureux du dilemme dans lequel il se trouve actuellement plongé.

    Il préférerait éviter des élections anticipées. Son parti, le Likoud, vient de perdre des sièges aux élections locales et il a peur d’une campagne dont l’enjeu serait Gaza et sa position « conciliante » dans le dernier conflit.

    Mais avec une majorité de seulement deux sièges et une coalition instable, Netanyahou aura du mal à s’en sortir.

    Naftali Bennett, le chef du parti de droite Jewish Home, demande à être nommé ministre de la défense. Netanyahou ne veut pas donner à Bennet un poste aussi prestigieux. Mais Bennett menace de démissionner et de briser la coalition de Netanyahou s’il n’obtient pas ce qu’il veut.

    Netanyahou est déjà premier ministre, ministre des Affaires étrangères et ministre de la Santé d’Israël. Il va maintenant y ajouter le titre de ministre de la défense, ne serait-ce que pour une courte période. Les élections auront probablement lieu en mars.

    La Knesset compte actuellement quelques 18 partis et groupes politiques. Le parti Likoud de Netanyahou détient 30 sièges sur 120, mais pourrait facilement en perdre dans une nouvelle élection. Avec une base plus petite, Netanyahou aurait des difficultés à construire une nouvelle coalition et à redevenir premier ministre.

    Jared Kushner, le gendre du président Trump, fait reposer son plan du siècle pour le Moyen-Orient sur sa relation très personnelle avec Netanyahou et Mohammad bin Salman. Si Netanyahou n’est plus premier ministre, ce plan est encore plus mort qu’il ne semble déjà l’être. L’administration de Trump n’a pas de politique alternative et Kushner n’est pas celui qui pourra en créer une et la mettre en place.

    Le mécène et principal donateur commun à Trump et Netanyahou est le milliardaire, roi du casino, Sheldon Adelson. Peut-il parvenir à acheter un nouveau poste de premier ministre à Netanyahou ? S’il ne le peut pas, et que la politique israélienne de Trump est donc morte, va-t-il quand même soutenir celui-ci pendant sa campagne pour une réélection ?

    La Maison-Blanche devra y réfléchir et élaborer un plan pour soutenir Netanyahou. Mais comment ?

    Quant à Lieberman, c’est un homme téméraire et malhonnête, ayant politiquement une courte vue. En 2016, il affirmait qu’il tuerait Ismail Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, s’il devenait ministre de la Défense. Six semaines plus tard, il est devenu ministre de la Défense.

    Lieberman a-t-il déjà tué le dirigeant du Hamas ? Un nouveau site web vous tient informé rapidement.

    Le site Web intitulé  Ismail Haniyeh est-il mort ? compte le temps depuis que Lieberman est devenu ministre de la Défense. 2 ans, 5 mois, 2 semaines et 1 jour plus tard, la réponse à cette question est toujours « Non ». C’est une des raisons pour lesquelles il est peu probable qu’il devienne un jour premier ministre.

    Lieberman est aussi une victime de la malédiction du « Assad doit partir ».

    Il appartient au groupe de ces politiciens de haut rang qui militaient pour le renversement d’Assad et qui ont perdu leur boulot alors qu’Assad a toujours le sien (vidéo).

    Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone


  • Et si le 17 il s’agissait simplement de lutte des classes …

    … dans l’unité contre le gouvernement Macron-Philippe et sa politique.

    Par Jacques Cotta • Actualités • Vendredi 16/11/2018 • 2 commentaires  • Lu 796 fois

     
    Il existe des moments historiques et des évènements particuliers qui permettent d’apprécier à sa juste valeur la nature et l’orientation politique des différentes forces qui s’expriment. N’est-ce pas ce que nous sommes en train de vivre?

    Le gouvernement d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe sont engagés depuis les élections présidentielles dans un saccage général des conquêtes sociales qui remontent à des dizaines d’années de combats, de sueur et de sang. Evidemment, ce gouvernement s’inscrit dans la continuité des précédents, de « droite » comme de « gauche ». Mais il fait mieux et plus. Il parachève l’oeuvre de ses prédécesseurs dans tous les secteurs et les domaines clés de la société. Travail, salaires, santé, éducation, services publics, fonctionnaires, etc… Aujourd’hui ce sont la sécurité sociale et les retraites qui devraient retenir l’attention de ce gouvernement qui applique à la lettre lorsqu’il ne les devance pas les directives de l’union européenne.

    Dans cette situation, le 17 novembre permet d’apprécier la nature et la politique des différentes forces en présence. A la veille de cette journée, il semble que la tentative gouvernementale de limiter les appels à la simple question du prix de l’essence et du gasoil est vaine. Alors que les médias se sont évertués à qualifier de « poujadiste » le mouvement du 17, voila des centaines de milliers, des millions peut-être prêts à se mobiliser plus largement sur la question du pouvoir d’achat, donc des salaires, des retraites, des APL, … Parmi les « gilets jaunes » se retrouvent toutes les catégories menacées dans leur existence à un titre ou un autre par le gouvernement Macron-Philippe. Perdus dans des éléments de langage aussi ridicules qu’absurdes, le président et le premier ministre, « Bibi » et « Bololo », leur gouvernement, leur politique sont directement la cible du déferlement qu’ils redoutent.

    Que la REM soit à la remorque de ce gouvernement et du président à qui les députés godillots doivent tout, rien d’étonnant. Ce qui est plus surprenant est la manifestation de soutiens apportés à ce gouvernement de la part de toute une série de groupes ou « personnalités » qui incarnent et illustrent la décomposition de la vieille « gauche ». Martinez, Jadot,… sur France Culture en sont un témoignage direct. Tout comme une série de « gauchistes » qu’on retrouve jusque dans les rangs de la France insoumise, qui mettent en avant le prétendu souci écologique ou la présence du front national, ou encore celle de petits patrons, pour minimiser la portée du 17 contre le gouvernement Macron-Philippe.

    Le 17 risque d’exprimer un moment important de la lutte des classes. Lors de la loi travail, Jean Luc Mélenchon avait espéré un déferlement populaire. Face à l’échec, il avait à juste titre exprimé que ce n’était que partie remise. Et si la date était là? Nul ne peut rien affirmer. Mais c’est un moment important qui se joue et qui pèsera pour l’avenir, dans lequel chacun est appelé à prendre ses responsabilité. De façon assez limpide apparait que le 17, c’est la france d’en bas, celle de 2005, du référendum victorieux contre l’union européenne, qui va se manifester. 

    Dans la lutte des classes, difficile d’avoir un pied dans un camp, un autre dans l’autre. Le grand écart est fatal. Fort heureusement pour la FI, Jean Luc Mélenchon a pris une position claire, a appelé sans réserve à participer à cette journée. Cette position pour sa justesse doit être celle de toute la FI. Sans exception. Il en va de la crédibilité, du sérieux, de l’utilité, de l’unité d’un mouvement qui sur le fond ne peut tolérer d’avoir une position, et son contraire. A l’épreuve du feu, n’est-ce pas la faiblesse de la FI comme mouvement gazeux qui apparaitrait, si quelques énergies faisaient défaut, lorsque la cohérence appelle un mouvement solide, ferme, unifié, structuré et déterminé?

    Jacques Cotta
    Le 16 novembre 2018
     

  • 17 Novembre 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Même la reine d'un des plus grands paradis fiscaux s'est habillé en canari pour ce 17 novembre

    Fin de semaine très politique

    A 92 ans , elle bloque ainsi l'entrée de Buckingham Palace. Du coup, son fiston, Charles et ses 70 ans bien sonnés, ne peut pas monter sur le trône."C'est  Shocking", a déclaré le petit prince à vie.

    Plus sérieusement en France, du côté de Manu 1er qui s'accommode très bien des paradis fiscaux existant au sein de l'UE du capital (bien le bonjour à l'Europe sociale), son prochain décret

    Fin de semaine très politique

  • 17 Novembre 2018

    Publié par El Diablo

    Union Européenne : LE FAUX EXEMPLE PORTUGAIS

    LE FAUX EXEMPLE PORTUGAIS

    «Il faut le marteler : le Portugal est un paradis fiscal ! On essaie de nous faire croire qu’une politique de gauche est possible sans réformer les traités, alors que les traités sont consubstantiellement libéraux» 
    Pourquoi le Portugal est-il encensé par les médias et par la commission européenne alors qu’il est censé mener une politique de gauche ? On vous explique en quoi c’est un bel enfumage que ce « miracle » portugais.





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