• 13 Février 2019

    Publié par El Diablo

    L'UPR et la CHASSE aux SORCIÈRES

    Parmi les réseaux auto-promus antifascistes, il est devenu courant de s'adonner à la dénonciation de tous ceux qui, de près ou de loin, pourraient avoir des sympathies avec l'extrême-droite. Pourquoi pas ? Mais encore faut-il pour le faire apporter quelques éléments qui aient un minimum de réalité.


    Parmi les cibles de ces réseaux, on trouve l'UPR dont le président a été candidat à l'élection présidentielle. Pour ce que je sais de ce parti, il est franchement pour la sortie de l'Union européenne (Frexit), de l'euro et de l'OTAN mais je ne vois rien, dans ces prises de position, qui puisse l'assimiler à l'extrême-droite. 


    Emmanuel Todd non plus qui a participé à sa dernière université (à moins que Todd soit aussi d'extrême-droite...). 


    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) non plus qui a considéré que France 5, en qualifiant l’UPR de parti d’extrême-droite, n'avait pas vérifié le bien-fondé et les sources de l’information.

     

     

    Jean-Pierre Dubois sur Facebook


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com
    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       





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    « Après “Les 12 salopards”, vous allez adorer le film “Les 86 incendiaires” ! » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, Le sens politique de nos godillots de l'Assemblée nationale, et donc de ceux qui les pilotent, me laisse totalement pantois. Alors que notre pays danse sur un volcan social, voilà que le gouvernement et le mamamouchi du Palais pensent qu'ils ont réussi à faire rentrer le dentifrice dans le tube. Je suis nettement plus réservé. Un grand débat, quelques flashball dans les yeux, des éborgnés, des gueules cassées, beaucoup de temps d'antenne...  
     
     

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    La dette américaine ? Plus de 22 000 milliards de dollars !!
     
    Ce qui arrive en France n'est pas propre à la France. Partout dans le monde, nous sommes partis dans un délire d'endettement et cela fait 40 ans que ça dure, avec, chaque année, une augmentation exponentielle. Nous sommes, pour notre pays, un peu au bout du chemin, car nous n'avons plus la maîtrise de notre monnaie. Alors, les déséquilibres se voient beaucoup plus chez nous !! Charles SANNAT

    La dette publique US franchit la barre recor...  

     
     

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    Il faudra rattraper le gel des tarifs réglementés...
     
    Le Premier ministre, Édouard Philippe, avait annoncé ce gel début décembre pour répondre à la crise des « Gilets jaunes ». Le gel du tarif réglementé de l’électricité, décidé par le gouvernement, devra être rattrapé. D'après cet article du Monde, "le gel du tarif réglementé de l’électricité durant l’hiver, décidé par le gouvernement pour répondre à la crise des «Gilets jaunes», devra finalement être rattrapé plus tard, a prévenu mardi 12 février la Commission de régulation de l’énerg...  
     
     

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    Le très risqué projet de loi anti-Opep du Congrès américain
     
    "Proposé pour la première fois en 2000, le projet de loi NOPEC réapparaît depuis par intermittence au Congrès américain malgré l'opposition de la Chambre américaine de commerce et de la fédération du secteur pétrolier API. Il n'a toutefois jamais été adopté. Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'influencer les cours de l'or noir, mais risquant aussi de provoquer de forts r...  
     
     

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    882 milliards de chiffre d'affaires pour le tourisme... en Chine !
     
    En Chine, les revenus de l'industrie touristique atteignent 5 970 milliards de yuans en 2018, soit 882 milliards de dollars. Ce chiffre est considérable et donne une idée de la profondeur même du marché chinois, car ici nous ne parlons pas uniquement des touristes étrangers à la Chine, mais de l'ensemble du tourisme, à savoir aussi du tourisme chinois en Chine ! À titre de comparaison, le budget de l'État français est de 300 milliards d'euros !! Charles SANNAT BEIJING, 13 février (Xinhu...  
     
     
     
     
     

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    13 février 2019

    Pas des charges policières bien sûr, mais des « charges » salariales. Il faut à tout prix protéger le système néo libéral et sa mondialisation heureuse et tous ses défenseurs sont mobilisés : « ils ne passeront pas ! ».

    Existe-t-il une doctrine du maintien de l’ordre ?

    Si on en juge par les résultats obtenus après treize semaines de manifestations, il est permis d’en douter. Entre le statique visant à protéger des sites qui en laisse d’autres aux mains de casseurs, le préventif qui s’est traduit par des gardes à vues massives, l’infiltration des manifestations par des journalistes et photographes de Beauvau.com, la provocation qui engendre de la violence, le confinement de manifestants dans des rues, l’usage d’armes invalidantes avec l’aval du commandement, nous en sommes toujours à compter les blessés, les vitrines brisées et les voitures brûlées.

    Rien n’y fait, ni les blindés de la gendarmerie qui polluent plus qu’une centrale à charbon, ni le peloton équestre, ni les Détachements d’Action Rapide qui recrutent dans les BAC, spécialistes du « saute dessus » et à qui l’on doit bon nombre de blessés graves (cf Le Canard Enchaîné), ni les jugements à la chaîne en comparution immédiate. Les manifestants continuent de manifester et les casseurs à casser.

    A l’heure d’internet, de la reconnaissance faciale, des drones qui permettent de cibler un djihadiste au fin fond du désert irakien, il est difficile de croire que les forces de l’ordre méconnaissent les groupes de casseurs à l’œuvre et connaissent des difficultés à les appréhender sur le fait, surtout si on considère que le nombre de manifestants diminuant, nous serons bientôt dans un rapport de 2 pour 1 en faveur de la police

    Alors, incompétence, manipulation et propagande ? Sans doute un peu des deux. Les problèmes de commandement consécutifs à l’affaire Benalla ne sont pas étrangers aux errements dans la doctrine soulignés plus haut et le changement à la tête du Ministère de l’Intérieur avec une vision très politique de la situation constituent des explications à la situation actuelle, très dégradée.

     

    La technique du pourrissement et du coup de menton (la loi anti casseur avec les problèmes qu’elle pose en matière du respect des droits du citoyen) semblent constituer la doctrine actuelle.

    Décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes en faisant des amalgames avec tout ce qui se passe dans l’actualité (incendie de la propriété de R. Ferrand, tags et slogans antisémites, incendie d’un véhicule de l’opération sentinelle, plaintes des commerçants, profanations d’églises…) en l’imputant subtilement aux « gilets jaunes irresponsables qui entretiennent ce climat par leur action », telle semble être la doctrine retenue actuellement par le pouvoir, bien aidé par les médias. Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage.

    Alors, au final, point de doctrine de maintien de l’ordre comme on pourrait l’entendre mais technique politique de maintien d’un ordre établi : celui du néolibéralisme cher à M. Macron, aux patrons du CAC 40 et au système financier. Pas de place pour les sentiments. Les « Jojos » doivent plier et retourner faire ce qu’on leur dit être bon pour eux : circulez, y’a rien à voir !

    La baisse des charges

    Les charges policières baisseront lorsque nos chers dirigeants auront réglé la question des « charges » qui rendent le coût du travail « intolérable » et auront obtenu ce qu’ils veulent : casser le système de protection sociale basé sur les cotisations sociales en laissant les salariés payer des mutuelles pour se protéger (s’ils le peuvent). Chacun pour soi. Les assistés sont trop nombreux, les retraites trop élevées, la sécu coûte trop cher et les chômeurs profitent du système. Le prêt à penser néolibéral est disponible dans beaucoup de médias, et les organisations patronales, actuellement très discrètes, se félicitent chaque jour des performances du bateleur de l’Elysée et de ses assistants qui parcourent la campagne en répandant la bonne parole : le dieu économie est de retour.

    Mais au fait, toutes les entreprises bénéficieront-elle des bienfaits de ce nouvel évangile écrit par les marchands du temple ?

    Non, bien sûr. Après avoir étouffé le petit peuple râleur, il faudra bien faire le tri parmi les « entrepreneurs » étant entendu que la richesse ne se partage pas et que les milliardaires se sentiront dévalorisés si d’autres accèdent à la confrérie des plus riches, ces premiers de cordée, qui sont déjà partis sous des cieux fiscalement plus clément une fois fortune faite reniant leur nationalité, les écoles qui ont fait d’eux ce qu’ils sont devenus et les hôpitaux qui continueront tout de même à les soigner tant qu’on ne leur aura pas supprimé la carte vitale.

    Alors baisser les charges, quels effets ? Sur les entreprises qui exportent, qui sont soumises à la concurrence internationale cela peut avoir du sens, encore que sur le marché du luxe, par exemple, cela n’en a aucun et les bénéfices d’une baisse des charges iront aux actionnaires.

    Et pour les PME, les commerces, les artisans, les entreprises agricoles, les activités libérales,… qui exercent leur activités uniquement sur le marché intérieur, que se passera t-il ? Tous auront la même baisse de cotisations et se retrouveront donc dans la même situation qu’aujourd’hui, c’est-à-dire face aux mêmes concurrents avec la même baisse. Parallèlement, la baisse des cotisations se traduira pour les salariés par des dépenses contraintes nouvelles (mutuelles pour la santé, assurances privées pour la retraite ou le chômage) et ils consommeront moins parce que les salaires n’augmenteront pas (rien de changé en matière concurrence entre les entreprises).

    Bref, une belle récession en perspective, un chômage qui ne baissera pas et qui deviendra « structurel » à 5 millions (c’est-à-dire qu’on ne pourra pas descendre en dessous) et beaucoup de patrons qui hurlent aux charges trop importantes dont la situation ne s’améliorera pas s’apercevront, mais un peu tard, qu’ils se sont fait rouler dans la farine.

    Que veut-on au final ?

    Faire monter le nombre de milliardaires français au palmarès mondial ? Ils sont deux actuellement parmi les 26, mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs et il faudra bien que beaucoup participent à cette grande œuvre nationale d’enrichissement d’une élite.

    Les gilets jaunes, au travers des hausses des carburants ont bien compris où Macron voulait aller. Ils comportent dans leurs rangs des salariés, des personnes défavorisés mais aussi des artisans et des commerçants. Malgré toutes les tares et débordements dont on affuble de manière commode ce mouvement composite, il n’en reste pas moins qu’il participe à la compréhension du système néolibéral dans lequel les Docteurs Folamour de l’économie veulent nous faire basculer de manière définitive.

    C’est un acquis de ce mouvement et Macron aura bien du mal à sortir de son grand débat sans revoir sa copie.

     
     

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  • Pratiques néocoloniales de Paris en Afrique : l’Italie remet la France à sa place


    Par Andrew Korybko – Le 1er février 2019 – Source orientalreview.org

    andrew-korybkoLe premier ministre-adjoint italien, Luigi Di Maio, également dirigeant du mouvement cinq étoiles membre de la coalition populiste qui figure au gouvernement, s’en est pris à l’une des racines structurelles des migrations de masse illégales de l’Afrique vers l’Europe, endéclarant que c’est en partie à cause de « certains pays européens, comme la France, qui n’ont jamais mis fin à la colonisation de l’Afrique dans leurs esprits », et expliquant qu’« il y a des dizaines d’États africains qui subissent encore une monnaie imprimée par la France, le franc des colonies, et c’est avec cela qu’est financée la dette publique française ». 

    Et d’ajouter que « si la France n’avait pas les colonies en Afrique, qu’elle est en train d’appauvrir, elle serait déjà descendue au 15ème rang économique mondial ; au lieu de quoi elle continue de figurer parmi les puissances prépondérantes, en raison de ce qu’elle fait en Afrique ». La solution provocatrice et sans doute purement rhétorique de Di Maio à ce problème est que l’UE et l’ONU sanctionnent la France, chose que l’on ne verra sans doute jamais se produire, mais qui a quand même apporté à son auteur une couverture médiatique internationale.

    Les cyniques pourront arguer qu’il a parlé ainsi pour assurer sa propre publicité, avant les élection du Parlement européen au mois de mai, que son allié Salvini, membre de la même coalition, s’emploie à transformer en victoire révolutionnaire de l’euro-réalisme à l’échelle du continent. Mais le fait est que les politiques de gauche responsables – différentes des libéraux obsédés par les politiques identitaires et issus de l’establishment euro-libéral, comme Macron –  comprennent qu’il est temps de s’attaquer aux racines structurelles de la pauvreté et des migrations, d’où ses critiques du Franc CFA néocolonial français et de la politique au sens large souvent décrite sous le terme « Françafrique ». L’emploi par Paris d’une diplomatie inter-élites entre le centre impérial et sa périphérie post-impériale lui a permis d’envoyer à volonté ses soldats sur place, pour protéger des intérêts commerciaux, en matières premières et en énergie, sur tout son ancien domaine colonial continental.

    Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kabore ; le président tchadien Idriss Deby ; le président malien Ibrahim Boubacar Keita ; le président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ; le président nigérien Mahamadou Issoufou, et Macron, le 13 décembre 2017

    L’extraction des richesses de ces nombreux pays en voie de développement, qui dure depuis des décennies, les a sérieusement handicapés, au point que leur pauvreté systémique devient un facteur naturel de « poussée » ; combiné au facteur économique d’« aspiration » de l’UE, il convainc de nombreuses personnes désespérées de tenter le dangereux voyage à travers la Méditerranée, pour rejoindre le continent du nord. Il ne s’agit pas de nier que des parasites et des criminels font également partie du voyage, mais qu’on devrait simplement supposer que la plupart de ces immigrés illégaux ne sont que des gens normaux, qui ne peuvent pas subsister dans leur pays d’origine, à cause des effets accumulés de la « Françafrique » qui s’empilent sur leurs têtes. La France n’aurait jamais pu imaginer que son voisin italien pourrait mener la charge anti-impérialiste contre le traitement de ses « anciennes » possessions coloniales ; voici une preuve de plus que décidément, les politiques européennes changent très rapidement, alors que les lignes de fracture euro-réaliste contre euro-libérale se décalent d’Est en Ouest.

    Le présent article constitue une retranscription partielle de l’émission radiophonique context countdown, diffusée sur Radio Sputnik le 25 janvier 2019.

    Andrew Korybko est le commentateur politique américain qui travaille actuellement pour l’agence Sputnik. Il est en troisième cycle de l’Université MGIMO et auteur de la monographie Guerres hybrides : l’approche adaptative indirecte pour un changement de régime (2015). Le livre est disponible en PDF gratuitement et à télécharger ici.

    Traduit par Vincent pour le Saker Francophone





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