• 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

    image d'illustration

    Les annonces de plan sociaux et de licenciements se sont multipliés ces derniers jours dans le secteur de l’industrie. La France est aujourd'hui l'un des pays les moins industrialisés d'Europe. Une situation largement due aux choix politiques de nos dirigeants depuis trente ans.

     

    C’est semble-t-il un classique des lendemains d’élection : après avoir respecté une période de réserve, visant à ne pas influencer les élections et surtout, à ne pas desservir le pouvoir en place, les annonces de suppressions d’emplois se sont multipliés dès les élections européennes passées. 

     

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  • 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Chères Amies, Chers Amis,

     

    À Cuba la question de l’emploi est importante, comme dans toute société, mais elle est considérée dans ce pays sous des aspects qui diffèrent quelque peu de ce que nous connaissons.

     

    Tout d’abord l’emploi n’est pas une variable d’ajustement pour les profits, avec son corolaire, le chômage, qui exerce une pression sur les travailleurs avec la crainte de perdre son emploi ou de ne pas en trouver.

     

    A Cuba, le taux de chômage est faible, environ 1,7%. Et avec 4,5 millions de travailleurs, dont 3,1 millions dans le secteur étatique et 1,5 millions dans le secteur non étatique, les personnes sans emploi recensées sont environ 76 500. Chiffre qui ne représente pas cependant le nombre total de personnes en âge de travailler qui n’étudient pas ou ne travaillent pas. Et sachant que parmi les personnes recensées, 18% déclarent ne pas être intéressées.

     

    Le droit au travail est défini dans l’article 64 de la constitution cubaine qui« reconnait le droit au travail et précise que la personne en mesure de travailler a le droit d’obtenir un travail décent, conformément à ses choix, qualifications, aptitudes et exigences économiques et sociales ».

     

    Donc Cuba connait plutôt une situation de plein emploi, mais, malgré tout, des améliorations sont attendues : comme l’établissement d’une relation plus cohérente entre l’offre et la demande de main-d’œuvre qualifiée, la promotion du développement professionnel, la mise à jour des savoirs, l’amélioration du système d’innovation dans la production et la répartition des revenus.

     

    Ainsi 57 mesures à mettre en œuvre immédiatement, à court et moyen terme, ont été proposées par le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale et la Faculté d’économie de l’Université de La Havane pour aller dans cette direction et viennent d’être évaluées par le Président Miguel Diaz-Canel.

     

    Conformément au principe de non-discrimination qui s’applique à Cuba, l’accès à l’emploi est garanti sans distinction de sexe, de couleur de peau, de religion ou de tout autre motif de discrimination.

     

    Dans le cadre de la politique nationale, les jeunes sont prioritaires, ce qui confirme l’importance d’une planification de la main d’œuvre qualifiée.

     

    Cependant, Cuba va être confronté, dans un avenir pas trop lointain, à l’évolution de la démographie que connait le pays.

     

    Cuba, avec 20,4% de sa population âgée de plus de 60 ans et plus, connait un processus accéléré de vieillissement démographique. Les données du dernier recensement de la population et de l’habitat montrent un nombre élevé de ménage d’une seule personne, et où il y une présence importante de personnes âgées. Ainsi 40% des ménages cubains comptent des personnes âgées.

     

    Selon les projections faites, pour la période comprise entre 2011 et 2025, la population cubaine aura diminué en valeur absolue, et près de 26% de la population aura 60 ans et plus.

     

    « On dit déjà que, faute de naissances, les travailleurs qui partiront à la retraite seront plus nombreux que ceux qui arriveront sur le marché du travail. L’impact du vieillissement de la population sur la question de l’emploi sera décisif » a souligné Jesus Ortamendiz Campos, directeur de l’emploi au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale.

     

    Dans ce contexte une importance particulière est apportée par l’Etat pour encourager la natalité, et également le traitement de l’infertilité pour les couples en âge de procréer. De même des aides financières sont prévues pour les mères de trois enfants de moins de 12 ans pour l’amélioration des conditions de logement.

     

    De même Cuba s’oriente vers des investissements qui garantissent l’introduction de technologies de mécanisation et d’automatisation des processus de production, plus connues comme industrie 4.0.

     

    « Le monde parle déjà de l’industrie 4.0. Il s’agit d’une industrie automatisée, numérisée, informatisée, en plein essor, qui utilise peu de personnel et permet d’obtenir de nombreux résultats productifs. Pour nous c’est une opportunité : faire en sorte que les investissements introduisent de plus en plus de haute technologie à Cuba » a encore déclaré Jesus Ortamendiz Campos.

     

    On le voit Cuba a des défis importants à relever, plutôt par manque de main-d’œuvre sur le marché du travail que par trop de travailleurs sans emploi.

    Je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site et vous en souhaite une bonne lecture.

     

    Et bonnes fins de vacances pour tous ceux et toutes celles qui y sont encore !

     

    Michel Humbert,
    Vice président de Cuba Coopération France

     

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  • LES BLOGS

    23/08/2019 07:00 CEST | Actualisé 23/08/2019 07:00 CEST

    Le G7 est devenu un show mondial polluant et coûteux qui finit en fiasco

    Donald Trump a montré qu’il n’avait strictement rien à faire des résolutions du G7. Cette édition sera celle de l’affrontement à peine feutré. Il n'y a rien à en attendre: il vaudrait mieux songer à supprimer le G7.

     
    HANDOUT VIA GETTY IMAGESLe sommet du G7 2018 qui s'est déroulé à Charlevoix au Canada.

    Tout a déjà été dit sur le G7 sur ses avantages et surtout sur ses inconvénients. Toutefois, aucune leçon des différents sommets internationaux de ce genre n’a jamais été tirée alors que les échecs se multiplient depuis plusieurs années, surtout depuis que Donald Trump est président des États-Unis. 

    Une dénaturation des sommets d’origine

    Ce type de sommet est né sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing. Il s’agissait à l’époque, lors du premier sommet de Rambouillet en 1975, de regrouper des pays animés par les mêmes objectifs économiques et politiques alors que la crise pétrolière de 1974 faisait connaître ses effets sur l’économie mondiale. Depuis, ces sommets ont pris une ampleur telle que le G7, puis par la suite le G20, est devenu un sommet planétaire de la gouvernance mondiale.

    La Russie a rejoint le groupe, puis en a été exclue, ce qui réduit considérablement son impact. Le problème aujourd’hui est sérieux. Nombre de pays appartenant au même club des pays libéraux et capitalistes ne sont plus d’accord sur rien. La concertation multilatérale a fait place aux égoïsmes nationaux destinés à privilégier les seuls intérêts d’un pays. Donald Trump ne défend que l’Amérique -“America first”- et ne travaille que pour la supériorité de son pays, en traitant les Européens comme de simples vassaux qui devraient lui obéir au doigt et à l’œil.

    Trump et Johnson unis contre l’Europe

    La caricature a atteint un tel degré que, réagissant en business man habitué à faire des OPA sur tout, il vient de proposer d’acheter purement et simplement le territoire du Groenland à coups de dollars sans se soucier le moins du monde des règles constitutionnelles du Danemark ni du droit des peuples à l’autodétermination. Il s’agit d’un mépris qui montre bien encore une fois que Trump ne peut s’accommoder de ce genre de sommet international. On sait déjà que Trump traite mieux Kim Jong-Un et Poutine, au nom d’une approche mercantile qui lui permettra d’assurer des contrats lorsqu’il sera redevenu simple citoyen des Etats-Unis.

    Nombre de pays appartenant au même club des pays libéraux et capitalistes ne sont plus d’accord sur rien.

    Mais cette année, Donald Trump dispose d’un atout supplémentaire de poids: il porte le nom de Boris Johnson, premier ministre britannique depuis un mois. Depuis qu’il a accédé au 10 Downing Street le 24 juin dernier, Boris Johnson n’a eu de cesse de torpiller l’Union européenne en y allant au chantage, en croyant que ses menaces feraient imploser l’Europe et que la solidarité des Etats de l’Union exploserait en vol. Au lieu de cela, la position de fermeté n’a pas changé tant à Bruxelles, que Berlin et Paris.

    Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, s’est rendu au mois d’août à Londres pour aider les nouveaux dirigeants britanniques à torpiller l’Europe en leur promettant monts et merveilles, comme un accord commercial pour les marchandises dès le 1er novembre 2019. M. Bolton a simplement oublié de dire qu’en aucun cas le congrès des États-Unis n’était décidé à accepter de ratifier un tel accord en l’absence de garantie sur la frontière irlandaise, le lobby irlandais étant fort d’un minimum de 54 parlementaires à la chambre de représentants, sans qui rien ne pourra se faire.

    L’Europe désemparée

    Toujours est-il que se profile au sommet du G7 une alliance entre Donald Trump et Boris Johnson pour mettre à mal l’unité européenne, le premier ministre ayant même osé accuser les parlementaires de la Chambre des Communes hostiles à sa politique de “collaboration terrible” avec les dirigeants de l’Union européenne, utilisant ainsi une rhétorique inadmissible de la seconde guerre mondiale, comme lorsqu’il avait comparé l’Union européenne à l’empire qu’avait voulu construire en son temps Adolf Hitler. Le premier ministre terminera sans doute de la façon dont il est arrivé au pouvoir: il va finir par tomber dans la trappe qu’il aura lui-même savamment construite pour éliminer tous ses concurrents sauf si, par extraordinaire, de nouvelles élections législatives anticipées au mois de novembre, soit juste après une sortie sèche et sans accord de l’Union européenne, lui donnait une nette majorité pour le no-deal. À supposer qu’il ne succombe pas avant, ce qui pourrait bien lui arriver dès le début du mois de septembre.

    Un sommet contraire aux engagements de la COP 21

    Ce G7 sera donc celui de l’affrontement à peine feutré. L’Italie est en pleine crise gouvernementale et ce pays est à ce point affaibli et décrédibilisé qu’il ne pèsera rien du tout. Berlin et Paris vont donc tenter de sauver la face. Mais le courant ne passe plus entre Angela Merkel elle-même très affaiblie et Emmanuel Macron. Il va donc être très difficile de montrer un front uni des Européens, d’autant que les résolutions du G7 ne sont pas contraignantes juridiquement et que Donald Trump a montré qu’il n’en avait strictement rien à faire. Il ne faut donc rien attendre de ce sommet.

    On sait déjà que Trump traite mieux Kim Jong-Un et Poutine, au nom d’une approche mercantile qui lui permettra d’assurer des contrats lorsqu’il sera redevenu simple citoyen des Etats-Unis.

    Par ailleurs, la tenue d’un tel sommet est désormais clairement en décalage par rapport aux engagements qu’ont pris les dirigeants de la planète de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre au moment où l’activiste écologiste Greta Thunberg se rend à New-York au siège des Nations Unies en voilier: le symbole est fort.

    Seront ainsi mobilisés des dizaines d’avions, des hélicoptères, des véhicules amphibies, des sous-marins pour sécuriser la zone, provoquant un accroissement considérable de la pollution. Les milliers d’agents des forces de sécurité et des militaires vont être mobilisés pour contrôler les accès. Les habitants vont être carrément privés de leur centre-ville, les estivants écartés, les plages proches du casino vidées de tout vacancier. Ces sommets deviennent non seulement inutiles, mais nocifs à tout point de vue et ne constituent plus qu’un show mondial d’où chacun espère tirer des bénéfices purement nationaux.

    Le G7 génère automatiquement un contre-sommet qui risque lui-même de dégénérer en scène d’affrontements violents qui seront sévèrement réprimés.

    Devant de telles perspectives, il serait grand temps de repenser ce genre de sommet. Ils pourraient être supprimés purement et simplement ou remplacés par des rencontres par visio-conférence publique et planétaire. Seuls devraient subsister les rencontres qui auraient un engagement politique obligatoire et non de telles rencontres qui, de surcroît, ont un coût important pour le contribuable et pour lequel le retour sur investissement apparaît très faible.

     

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    Didier Lalande à Les amis de CUBA (voir FB)
    21 août, 19:46 · 
     

    Venezuela : La Marine yankee attend les ordres de la Maison Blanche pour attaquer

     
    La Marine étasunienne est prête à se déployer au Venezuela si elle en reçoit l'ordre de la Maison Blanche, signale le chef du Commandement Sud des Etats-Unis.
    « Si une décision politique est prise pour déployer la Marine, je suis convaincu que nous serons capables de faire ce qui est nécessaire, » a affirmé lundi le chef du Commandement Sud, l'amiral Craig Faller, faisant clairement allusion au Venezuela.
    Faller a souligné que ce commandement est prêt à agir mais n'a pas donné plus de détails sur les plans éventuels que Washington pourrait envisager de mettre en œuvre pour atteindre son objectif : renverser le président vénézuélien, Nicolás Maduro.
    Il a fait ces déclarations à Río de Janeiro au début d'une série d'exercices militaires organisés tous les ans par les Etats-Unis dans le cadre du Traité Inter-américain d'Assistance Réciproque (TIAR), dont Caracas s'est retiré en 2013 mais dans lequel elle a été réintégrée illégalement ces derniers jours par l'Assemblée Nationale (AN) en majorité d'opposition et déclarée dans l'illégalité.
    Dimanche dernier, un rapport du site d'information digital étasunien Axios révélait que le Gouvernement de Donald Trump avait envisagé un blocus naval contre le pays pour une période d'au moins 1 an et demi.
    « La Marine des Etats-Unis est la plus puissante du monde. Si une décision politique est prise pour déployer la Marine, je suis convaincu que nous serons capables de faire ce qui est nécessaire, » affirme le chef du Commandement Sud, l'amiral Craig Faller, en parlant du Venezuela.
    Les Etats-Unis prétendent déployer des bateaux de la Marine au large de la côte vénézuélienne pour empêcher l'entrée et la sortie de biens du pays.
    Washington a recouru à diverses tactiques, y compris les embargos et un coup d'Etat manqué en plus de menaces d’une invasion pour renverser le président vénézuélien, Nicolás Maduro. Le locataire de la Maison Blanche a déclaré le 1° août qu'il envisageait un « blocus ou une quarantaine » du Venezuela.
    Faller a promis que Washington renverserait le Gouvernement vénézuélien et souligné que les officiels nord-américains se préparent pour « le jour d'après » le départ de Maduro.
    Le Gouvernement vénézuélien, qui a le soutien de la majorité des Vénézuéliens et de divers pays du monde, a dénoncé à plusieurs occasions e fait que les prétentions putschistes de Washington étaient destinées à s'approprier les énormes ressources du pays.
    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
     
     

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