• Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com
    Publication CAPJPO - Europalestine

    BDS Suisse : Non aux avions de chasse et aux exportations d’armes. Non à Elbit !

    BDS Suisse interpelle le gouvernement de son pays concernant deux votes qui doivent se dérouler cet automne sur deux questions militaires : l’achat d’avions de combat et les exportations d’armes dans les pays en proie à la guerre civile. Elle l’interpelle également sur son contrat avec Elbit. Le gouvernement suisse – qui contrairement à celui […]

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    Londres : Projection contre la normalisation des Etats arabes avec Israël

    Nos amis britanniques ne sont pas inactifs : après l’action d’occupation et de blocage de la firme d’armement israélienne Elbit qui a obligé la firme basée à Manchester à fermer durant trois jours (ce qui a valu une garde à vue de 40 H à 5 de nos camarades de « Palestine Action »), c’est la normalisation […]

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    Belle action contre l’équipe de l’apartheid israélien au départ de Mantes la Jolie (Vidéo)

    Bravo aux militants et militantes qui ont dénoncé la présence scandaleuse d’une équipe qui se vante de représenter Israël, alors que la Cour Pénale Internationale est en train d’ouvrir une enquête sur les criminels de guerre israéliens !

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    « La peur du reconfinement et de la 2nde vague fait chuter les bourses ! » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, Je vous annonçais avant l'été que nous devrions avoir le début du second pic à partir du 15 août et que les marchés devraient prendre en compte cette "deuxième" vague, ainsi que les reconfinements qui vont en découler. Cela va coûter cher, très cher à notre économie. Il ne manquera pas de lecteurs pour expliquer qu'il n'y a pas de seconde vague, ou qu'ils ne reconfineront jamais. En fait, d'un point de vue analytique on s'en fiche bien. ...  
     
     

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    La fraude à 2 000 milliards de 5 grandes banques mondiales dont la JP Morgan et la Deutsche Bank
     
    Suite à la dernière enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) c'est une immense fraude au blanchiment d'argent sale qui a été dévoilé par ce groupe de journalistes. Les enjeux sont absolument considérables puisque l'on parle de plus de 2 000 milliards de dollars. L'enquête pointe en particulier cinq grandes banques dont JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank, et Bank of New York... Il y a des noms que l'on n'est pas étonné de voir dans ...  
     
     

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    Or. Les banques centrales freinent leur demande d’or mais elle n’est pas inexistante.
     
    Les banques centrales freinent leur demande d’or mais elle n’est pas inexistante. Même si l’achat d’or par les banques centrales est l’un des piliers les plus importants d’après le World Gold Council, celui-ci s’est vu ralenti dernièrement au plus bas niveau depuis décembre 2018. D’après le World Gold Council, les banques centrales ont acheté plus de 200 tonnes d’or en 2020 dont 8,2 tonnes ont été achetées collectivement au mois de Juillet selon les données du FMI. Shaokai Fan, le respo...  
     
     

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    Explosion du nombre d'appartements à louer dans les villes, à Paris, jusqu'à plus 60 % !!!
     
    Vous vous en souvenez sans doute, mais la Mairie de Paris est vent debout contre les loueurs à la journée et tous ceux qui se sont précipités sur l'occasion Airbnb et font du meublé de tourisme. La soupe y est bonne dans ce secteur et c'est nettement plus "margeux" de louer son appartement 25 fois dans le mois qu'à un locataire à l'année. Les propriétaires ne s'y étaient d'ailleurs pas trompés et avaient massivement rejoint la plateforme américaine... jusqu'à la crise du coronavirus, car là, ...  
     
     

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    Soupçon de fraude ! Démission du patron de Nikola (camion électriques/hydrogènes) !
     
    Démission fracassante du patron de Nikola, fabricant de camions électriques et à hydrogène, à la suite des accusations de fraude qui ont fait dévisser le cours de l'action de l'entreprise et déclenché une enquête réglementaire de la SEC, le gendarme de la bourse aux États-Unis Trevor Milton le fondateur et président exécutif du groupe va être remplacé à la tête du conseil d’administration par Stephen Girsky, déjà membre du CA de Nikola et ancien vice-président de General Motors (GM). Le direc...  
     
     

  • Nouveaux sur notre site http://bolivarinfos.over-blog.com

    En page d’accueil:
     
    1 ) Venezuela : Affrontements avec des groupes armés , un communiqué de la FANB du 19 septembre 2020 traduit par Françoise Lopez. Evidemment, la version donnée par la Colombie est notablement différente… Il fallait s’y attendre!
     
    2 ) Venezuela : Abstention, droits de l’homme et coronavirus ,le coup d’oeil de Jesus Rondon sur la semaine du 13  au 20 septembre 2020 traduit par Françoise Lopez. Toujours des explications pertinentes sur la situation actuelle au Venezuela. Merci à Jesus pour son travail.
     
    3 ) Venezuela : Décorticage du rapport de la Mission Indépendante de Détermination de Faits au Venezuela des Nations Unies au Venezuela , un texte transmis par l’Ambassade de la Républqiue bOlivairenne du Venezuela en France. A lire absolument et à diffuser le plus possible. Plus on démontera ce rapport de … mieux cela vaudra!
     
    4 ) Venezuela : Pompeo a échoué , un article de RHC en français du 18 septembre 2020. 
     
    Bonne lecture à tous,
     
    Françoise Lopez 

  • Le futur totalitaire que les globalistes veulent pour le monde entier est dévoilé


    Par Brandon Smith − Le 26 août 2020 − Source alt-market.com

    Depuis le 11 septembre 2001, le monde occidental a fait des pas en avant vers ce que de nombreux défenseurs des libertés appellent un « État policier », un système dans lequel les gouvernements ne sont plus limités par les frontières des libertés civiles et ont le pouvoir de faire à peu près tout ce qu’ils veulent au nom de la sécurité publique. L’utilisation de « la loi » comme outil pour injecter la tyrannie dans une culture est la première tactique de tous les totalitaires.

     

    L’idée est qu’en inscrivant simplement la criminalité gouvernementale dans les livres de droit, cette criminalité devient en quelque sorte justifiée en vertu de la reconnaissance légale. Tout cela est très circulaire. Chaque fois que le gouvernement abuse de la population, c’est toujours au nom de ce qui est « le mieux pour la société dans son ensemble ». Pour sauver la société, les individus qui la composent doivent être sublimés ou détruits. Cette mentalité est à l’opposé de ce pour quoi les Pères fondateurs en Amérique se sont battus et sont morts, mais comme Thomas Jefferson l’a dit un jour :

    La liberté légitime est une action sans entrave selon notre volonté dans les limites tracées autour de nous par l’égalité des droits des autres. Je n’ajoute pas « dans les limites de la loi » parce que la loi n’est souvent que la volonté du tyran, et toujours lorsqu’elle viole les droits de l’individu.

    Dans des pays comme l’Australie, qui prétendent valoriser les principes démocratiques occidentaux de liberté et de gouvernement par le peuple, la perception est que les droits civils sont codifiés dans le cadre juridique tout comme ils le sont aux États-Unis. Cependant, il existe des différences et des problèmes flagrants ; en particulier, les citoyens australiens – comme de nombreux citoyens européens – n’ont absolument aucun moyen de contraindre leur gouvernement ou les élites qui influencent leur gouvernement à se limiter. Ce sont ces nations, dans lesquelles les populations ont été pour la plupart désarmées et pacifiées, qui seront les premières à établir un programme de tyrannie. Mais nous y viendrons dans un instant…

    Ne vous y trompez pas, il existe un programme très ouvert et facilement identifiable de la part des globalistes visant à établir un système d’État policier fortement centralisé dans tous les pays où ils sont en mesure de le faire. Ce n’est pas une « théorie de la conspiration », c’est un fait de conspiration.

    Depuis de nombreuses années maintenant, de nombreux analystes, économistes et experts géopolitiques des médias alternatifs ont prédit et mis en garde le public contre la stratégie globaliste de l’« ordo ab chaos ». En d’autres termes, les courtiers en pouvoir ultra-riches qui exercent une influence sur la plupart des gouvernements de la planète cherchent à « remodeler » l’ordre social existant en créant des crises et des catastrophes. En provoquant le désespoir du public, ils espèrent nous inciter à accepter des restrictions à nos libertés que nous n’aurions jamais envisagées autrement.

    L’objectif d’une économie globale et d’un gouvernement unique a été évoqué à maintes reprises par les élites, mais il est encore appelé aujourd’hui « théorie du complot » ou « illusion paranoïaque ». Je pourrais citer ces élites et leurs organisations toute la journée, mais je vais citer quelques déclarations de choix pour faire valoir mon point de vue.

    Comme l’a écrit Strobe Talbot, ancien secrétaire d’État adjoint sous la présidence de Clinton et membre du Council on Foreign Relations, dans un article de Time Magazine en 1992 intitulé « L’Amérique à l’étranger : la naissance de la nation globale » :

    Au siècle prochain, les nations telles que nous les connaissons seront obsolètes ; tous les États reconnaîtront une autorité unique et globale. La souveraineté nationale n’était pas une si bonne idée après tout.

    Comme le souligne l’élitiste et socialiste fabien HG Wells dans son traité de non-fiction intitulé « Le nouvel ordre mondial » :

    …Lorsque la lutte semble dériver définitivement vers une social-démocratie globale, il peut encore y avoir de très grands retards et de grandes déceptions avant qu’elle ne devienne un système global efficace et bénéfique. D’innombrables personnes … haïront le nouvel ordre global … et mourront en protestant contre lui. Lorsque nous tentons d’évaluer ses promesses, nous devons garder à l’esprit la détresse d’une génération ou plus de mécontents, dont beaucoup sont des personnes assez galantes et gracieuses.

    Et que dire d’une de mes citations révélatrices préférées, celle de Richard N. Gardner, membre de la Commission trilatérale, ancien sous-secrétaire d’État adjoint aux organisations internationales sous Kennedy et Johnson ? Il a écrit dans le numéro d’avril 1974 de la revue Foreign Affairs du Council on Foreign Relation (CFR) (p. 558) un article intitulé « La route difficile vers le nouvel ordre mondial » :

    En bref, la « maison de l’ordre global » devra être construite de bas en haut plutôt que de haut en bas. Cela ressemblera à une grande « confusion bourdonnante », pour reprendre la célèbre description de la réalité de William James, mais une course contre la souveraineté nationale, l’érodant morceau par morceau, accomplira bien plus que l’assaut frontal à l’ancienne.

    Les membres de fondations et de groupes de réflexion globalistes comme le CFR ont habité presque tous les bureaux du gouvernement américain et les cabinets présidentiels au cours des dernières décennies. Cela inclut la vingtaine de membres du CFR dans le cabinet de Donald Trump. Drainage du marais ? Cela n’arrivera pas.

    Comme le magazine Harpers l’a franchement révélé dans un article de 1958 intitulé « School For Statesmen » :

    La clique la plus puissante de ces groupes (CFR) a un objectif commun, ils veulent provoquer l’abandon de la souveraineté et de l’indépendance nationale des États-Unis. Ils veulent mettre fin aux frontières nationales et aux loyautés raciales et ethniques, soi-disant pour accroître les affaires et assurer la paix globale. Ce à quoi ils aspirent conduirait inévitablement à la dictature et à la perte des libertés par le peuple. Le CFR a été fondé dans le but de promouvoir le désarmement et la submersion de la souveraineté et de l’indépendance nationale des États-Unis dans un gouvernement global unique et tout puissant.

    La méthode la plus facile pour les globalistes d’obtenir ce qu’ils disent ouvertement vouloir est soit de conjurer une crise, soit d’exploiter une crise existante afin d’« éroder la souveraineté ». La pandémie actuelle correspond parfaitement à ce plan, mais avant de pouvoir éliminer la souveraineté au niveau national, ils doivent d’abord saper la souveraineté au niveau individuel.

    Les actions menées aux États-Unis et dans les pays alliés aux États-Unis laissent penser qu’une attaque accélérée contre les libertés individuelles est à portée de main.

    Il existe des fondations sœurs du CFR dans de nombreux autres pays. En Australie, par exemple, il y a le Strategic Policy Institute, très bien implanté et très influent, qui n’a cessé de plaider en faveur d’une centralisation complète du pouvoir gouvernemental à la suite de la pandémie de coronavirus. Leur plan déclaré est de concentrer l’administration des politiques dans les mains d’une nouvelle « commission » ou « département » composé des « esprits les plus brillants ». Cette commission ne serait pas chargée de ramener l’Australie à la normale, mais de convaincre le public d’accepter la « nouvelle normalité » au-delà de la pandémie.

    L’ASPI annonce avec enthousiasme cette idée dans un article intitulé « La réponse au coronavirus : une chance de ré-imaginer l’avenir de l’Australie » :

    L’agenda d’un tel ministère ne consiste pas à ramener l’Australie à la normale après la pandémie. Il s’agit de ré-imaginer ce que l’Australie peut être et comment nous pouvons prospérer dans notre avenir au-delà du coronavirus et à la lumière de la sécheresse, des feux de brousse et du changement climatique. Pensez au type de nouvelle économie que nous pouvons avoir après l’adoption forcée et rapide du travail à domicile et de la scolarité grâce aux moyens numériques. Nous pouvons être la première économie numérique que le Premier ministre souhaitait avant la pandémie, non pas d’ici 2030 mais bien plus tôt.

    Cela me rappelle immédiatement les efforts déployés après le 11 septembre pour supprimer rapidement les protections constitutionnelles alors que le public était aveuglé par la peur et la confusion. Comme le dirait le globaliste américain Rahm Emanuel :

    On ne veut jamais qu’une crise grave soit gâchée. Et ce que j’entends par là, c’est une opportunité de faire des choses que vous pensiez ne pas pouvoir faire auparavant.

    L’ASPI révèle le véritable programme, qui est la fédéralisation complète et l’application unilatérale de la loi sans l’approbation du public. Le plan est de le faire en exploitant au maximum le potentiel de la pandémie et en appliquant ensuite les changements sociétaux rapides dans la structure gouvernementale. Ces changements seront ensuite poursuivis longtemps après la disparition du coronavirus au nom de l’économie, des programmes sociaux et du soi-disant « réchauffement climatique ». La réponse à la pandémie n’est qu’un moyen pour atteindre une fin, et la finalité est la domination totale de la population.

    Je me concentre sur l’Australie et les régions environnantes en particulier, car c’est là que les globalistes semblent appliquer en premier lieu des politiques technocratiques. Ou, à tout le moins, ils testent leur stratégie et utilisent les Australiens comme cobayes. Lorsque l’ASPI affirme qu’ils prévoient de maintenir les changements du fait de la pandémie en place bien après la disparition du virus, ils ne parlent pas seulement de passer à une économie numérique.

    En ce moment même, l’Australie et la Nouvelle-Zélande imposent à leurs citoyens les mesures peut-être les plus draconiennes jamais prises dans le monde occidental. Il s’agit de politiques que les élites veulent introduire partout, mais elles sont en plein essor en Australie, et la situation ne fait qu’empirer.

    Dans diverses régions d’Australie, des mesures de réponse de « niveau 4 » ont été mises en place pour au moins les six prochaines semaines, notamment des couvre-feux, des politiques strictes en matière de masques, y compris l’obligation de porter des masques à l’extérieur (contrairement à tout ce que la science et la virologie disent sur la faible possibilité de transmission en plein soleil et en plein air), les résidents ne sont pas autorisés à voyager à plus de 5 km de leur domicile et une seule personne à la fois d’un ménage est autorisée à sortir. Les citoyens qui enfreignent ces règles sont passibles d’une amende de 10 000 dollars ou d’une arrestation. Et oui, des personnes sont arrêtées simplement parce qu’elles ne portent pas de masque ou parce qu’elles sont trop loin de chez elles.

    En Nouvelle-Zélande, la situation est devenue extrêmement sinistre et je pense qu’elle devrait être traitée comme un avertissement aux Américains, en particulier en ce qui concerne notre avenir potentiel si nous permettons que le discours de la « sécurité de la santé publique » soit transformé en véhicule de tyrannie.

    Alors que l’Australie a utilisé des installations de quarantaine pour obliger les personnes considérées à haut risque à s’isoler, les camps de quarantaine de la Nouvelle-Zélande sont maintenant entièrement sous le contrôle des militaires , et tous les citoyens dont le test est positif ou qui sont soupçonnés d’avoir la Covid-19 peuvent être séparés de leur famille et placés dans les camps, qui sont des hôtels transformés en prisons.

    C’est l’effacement complet des libertés individuelles, tout cela en raison d’une augmentation des cas qui s’est élevée à seulement 525 morts en Australie et 22 morts en Nouvelle-Zélande.

    Je pense que la raison pour laquelle l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont été les premières visées par ce niveau de restrictions est que les gens ont été presque entièrement désarmées et qu’ils n’ont aucun moyen de se défendre contre les excès du gouvernement. Cela dit, je vois des signes que des mesures similaires seront également tentées aux États-Unis. Dans des États comme New York, il existe des programmes de faible envergure visant à mettre en place des points de contrôle Covid pour arrêter et contrôler les véhicules entrant dans l’État. C’est là que commencent les restrictions plus lourdes.

    Tout d’abord, des points de contrôle seront mis en place pour empêcher les personnes infectées d’entrer dans un État ou une ville. Ensuite, ces mêmes points de contrôle seront utilisés pour empêcher les gens de quitter un État ou une ville. Ensuite, des points de contrôle seront mis en place au hasard pour tester les personnes pour la fièvre ou les symptômes de maladie. Si on les laisse continuer, la progression naturelle des points de contrôle est de terrifier la population et de l’empêcher de voyager pour quelque raison que ce soit. Comme en Australie et en Nouvelle-Zélande, les gens seront effectivement emprisonnés chez eux. À ce stade, il sera plus facile de faire adopter des lois ou des décrets punissant les personnes qui quittent leur domicile ; de toute façon, elles se seront déjà habituées à être piégées chez elles.

    En outre, les élites et les globalistes américains réclament des mesures de confinement sévères pendant au moins six semaines, à l’instar des mesures d’enfermement de niveau 4 en Australie. Neel Kashkari, membre de la Réserve fédérale, a récemment affirmé que les Américains économisent davantage et qu’ils devraient donc être soumis à un confinement strict « parce qu’ils peuvent se le permettre ».

    La Virginie prévoit de rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19, même si les vaccins contre des virus comme le SRAS se sont avérés impossibles à mettre au point dans le passé, et que les vaccins précipités ont pour habitude de nuire ou de tuer les gens plutôt que de les protéger. Mettez de côté la question selon laquelle il est immoral de donner au gouvernement le pouvoir de forcer les citoyens à s’injecter quoi que ce soit dans leur corps.

    Quelle est la prochaine étape ? Les camps Covid ? Eh bien, oui, à moins que les Américains ne prennent une position ferme. Les grands médias suggèrent cette stratégie depuis des mois. Le Washington Post a applaudi à l’utilisation de camps d’isolement forcé dans d’autres pays et se demande pourquoi les États-Unis ne les ont pas encore utilisés au-delà des points d’entrée sur le territoire pour les voyageurs étrangers ? La raison est la suivante : beaucoup d’Américains n’accepteront pas de telles mesures et utiliseront la force nécessaire contre quiconque tentera de les enfermer à cause d’un virus qui représente une menace modérée, tout au plus pour un petit pourcentage de la population.

    Cela dit, ne supposez pas que l’establishment ne va pas finir par essayer ici. Ils le feront. Soyez prêts quand ils le feront. Regardez les actions menées dans des endroits comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande et demandez-vous si vous êtes prêt à les suivre. Et si oui, pour combien de temps ? Parce que les globalistes veulent que ces restrictions deviennent la « nouvelle normalité ». Ils veulent que ce cauchemar dure pour toujours.

    Brandon Smith

    Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone


  • La lutte pour le siège à la Cour suprême montre bien l’hypocrisie bipartisane


    Par Moon of Alabama – Le 19 septembre 2020

    Vendredi, la juge libérale de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, est décédée. La discussion sur la confirmation de son remplacement par le Sénat révèle l’hypocrisie totale de la politique et des hommes politiques américains.

     

    Les enjeux sont élevés :

    Le fait est que la possibilité de faire siéger un troisième juge représente une opportunité politique monumentale pour le président Trump. Il entrera dans l'histoire comme l'un des présidents les plus importants, qu'il remporte ou non un second mandat. Le dernier président républicain à avoir installé trois juges lors de son premier mandat a été Richard M. Nixon. Un candidat probable choisi par Trump serait Amy Coney Barrett, de Notre Dame, que Trump avait déjà envisagé auparavant.
    
    Trump aura l'occasion de sceller définitivement la défaite de l'ère libérale qui a commencé avec l'administration Roosevelt et a duré jusqu’à l'administration Obama. Un sixième juge républicain à la Cour suprème garantirait que tout programme libéral de grande envergure auquel souscrirait un président Joe Biden ou tout autre président démocrate serait condamné au cimetière de l'histoire avant même d'avoir l'occasion d’être mis en place.

    Le candidat démocrate à la présidence, Joe Biden, soutient maintenant que toute décision concernant le nouveau juge de la Cour suprême devrait être laissée au prochain président :

    Le Sénat ne devrait pas s’occuper du siège vacant à la Cour suprême ouvert par le décès de la juge Ruth Bader Ginsburg avant que les électeurs n'aient exprimé leur choix lors de l'élection, a déclaré vendredi l'ancien vice-président Joe Biden.
    
    Le concurrent Démocrate à la présidentielle soutenait ses collègues de la minorité sénatoriale, qui n'ont pas perdu de temps après l'annonce de la mort de Ginsburg pour affirmer leur conviction que Washington doit attendre.

    Sans surprise, le leader républicain de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, n’est pas d’accord avec Joe Biden :

    Le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré sans équivoque vendredi soir que la candidate du président Trump à la Cour suprême pour combler le poste vacant de feu la juge Ruth Bader Ginsburg "sera votée par l’assemblée du Sénat des États-Unis".

    Il y a quatre ans et demi, la situation était inverse. Le président Barack Obama avait alors nommé Merrick Garland pour remplacer le juge Antonin Scalia, décédé, à la Cour suprême. Le Sénat, dirigé par les Républicains, avait bloqué la décision :

    Le 13 février 2016, Antonin Scalia, le juge à la Cour suprême, est décédé. Plus tard dans la journée, les sénateurs républicains dirigés par le chef de la majorité Mitch McConnell ont déclaré qu'ils ne prendraient en considération aucun candidat présenté par Obama et que la nomination à la Cour suprême devrait être laissée au prochain président des États-Unis. Le président Obama a répondu qu'il avait l'intention de "remplir mon devoir constitutionnel de nommer un juge pour notre plus haute cour", et qu'il n'y avait pas de "tradition bien établie" selon laquelle un président ne pouvait pas pourvoir un poste vacant à la Cour suprême au cours de la dernière année de son mandat. ...
    Après une période de 293 jours, la nomination de Garland a expiré le 3 janvier 2017 à la fin du 114e Congrès. Le 31 janvier 2017, le président Donald Trump a nommé Neil Gorsuch au poste vacant de la Cour. Le 7 avril 2017, le Sénat confirmait la nomination de Gorsuch à la Cour suprême.

    A l’époque, l’argumentation de Mitch McConnell était à l’opposé de celle d’aujourd’hui.

    Il en va de même pour Joe Biden. Contrairement à sa position actuelle, le vice-président Joe Biden faisait valoir en 2016 que le Sénat devrait procéder à la nomination de Garland. Son problème est qu’il avait auparavant argumenté différemment :

    Le vice-président Joe Biden a critiqué jeudi les Républicains du Sénat pour avoir invoqué la "règle Biden" comme raison pour laquelle ils ne tiendront pas d'audience pour Merrick Garland, le choix du président Barack Obama pour la Cour suprême.
    
    Dans un discours prononcé jeudi, Biden a qualifié les Républicains de "franchement ridicules" pour s'être appuyés sur des commentaires qu'il avait faits en 1992 sur les dangers de tenir des audiences de confirmation de la Cour suprême en plein milieu des élections présidentielles.

    La position de Biden de 1992, qu’il a contredite en 2016, est la même que celle qu’il défend aujourd’hui :

    Dans la partie du discours de Biden de 1992 qui a été souvent citée par McConnell et d'autres Républicains, Biden déclarait que le président de l'époque, George H.W. Bush, ne devrait pas nommer un candidat si un poste devient vacant avant l'élection de novembre de cette année-là.
    
    "Si un juge démissionne cet été et que le président décide de nommer un successeur, des actions qui auront lieu quelques jours avant la Convention présidentielle Démocrate et quelques semaines avant la réunion de la Convention Républicaine, un processus qui est déjà mis en doute dans l'esprit de beaucoup de gens sera mis en doute par tous", a-t-il dit. "L'examen d'un candidat par le Sénat dans ces circonstances n'est pas juste pour le président, pour le candidat ou pour le Sénat lui-même".

    Alors que McConnell a fait volte-face sur la question, Biden a atteint les limites de l’hypocrisie en faisant volte-face pour ensuite faire volte-face à nouveau. Aucun des deux n’a de principes. Aucun d’entre eux n’est sérieux dans ses arguments. C’est parce qu’ils ne sont que deux hommes légèrement divergents au service de la même oligarchie unitaire :

    Le processus opportuniste a déjà commencé avant même que le corps de Ginsburg ne soit refroidi, les influenceurs libéraux appelant les Démocrates à se rallier à une victoire en novembre pour "le tristement célèbre RBG" et les partisans de Trump abandonnant leur fausse attitude anti-establishment et se métamorphosant en une bande de mini-Mitch McConnells. Les Démocrates de gauche se font engueuler par les Démocrates traditionnels pour s'aligner et soutenir Biden ou ils seront tenus pour personnellement responsables de tous les droits civils qui seront retirés par le remplaçant de Ginsburg. ...
    Si vous croyez que l'Amérique a un système à deux têtes et un seul parti, conçu pour réduire le spectre des débats acceptables à des arguments sur la façon dont les programmes oligarchiques devraient être facilités plutôt que repoussés, en réalité, ce que vous voyez est une entité unique qui menace de vous retirer vos libertés civiles si vous ne la soutenez pas. Un seul et même establishment qui menace de vous frapper de la main droite si vous ne le laissez pas vous frapper de la main gauche.

    Tous les cris qui vont suivre seront vains. Hillary Clinton pourrait proposer de remplacer Ruth Ginsburg, mais le funérarium refuserait probablement. Les dés sont jetés.

    La seule question qui reste est de savoir si McConnell va faire passer le candidat de Trump par la confirmation du Sénat avant ou après l’élection du 3 novembre.

    S’il le fait maintenant, il met certains des sénateurs républicains d’États charnières dans une position difficile. Voter pour le candidat de Trump pourrait décourager les électeurs centristes dont ils ont besoin pour conserver leur siège, tandis que ne pas voter pour Trump enragerait leur base Républicaine. Si McConnell attend, il y a un risque que Biden gagne l’élection et peut-être que les Démocrates gagnent le Sénat. Il aurait encore plusieurs semaines avant que les Démocrates ne prennent le pouvoir, mais certains sénateurs Républicains pourraient être réticents à l’idée de faire passer un candidat après avoir perdu une élection.

    Quel que soit son choix, il est probable que la Cour suprême des États-Unis disposera bientôt d’une solide majorité conservatrice.

    Quelle que soit l’hagiographie concernant Ruth Ginsburg c’est sa faute et celle des Démocrates. Ginsburg aurait dû démissionner lorsqu’elle a été poussée à le faire :

    Les appels à la démission de Ginsburg ont commencé en 2011 lorsque Randall Kennedy, professeur de droit à Harvard et ancien assistant de feu Thurgood Marshall, a écrit un article dans The New Republic, exhortant gentiment Ginsburg, alors âgé de 78 ans, à prendre sa retraite pendant le mandat d'Obama. ...
    Après la réélection d'Obama en 2012, les appels pour que Ginsburg prenne sa retraite sont arrivés avec une nouvelle urgence. En décembre 2013, le National Journal publiait un article intitulé "Justice Ginsburg" : Dans cet article, l'écrivain James Oliphant faisait remarquer que l'adoption d'Obamacare risque de transférer le contrôle du Sénat aux Républicains en 2014, empêchant ainsi Obama de nommer un successeur à Ginsburg.

    En été 2013, le président Barack Obama invitait Ginsburg pour un entretien. Cette invitation a été considérée comme une demande pour qu’elle prenne sa retraite. Mais Obama n’a pas proposé de remplaçant adéquat pour son poste. Les détails ne sont pas connus, mais Ginsburg a rejeté la personne qu’Obama avait en tête :

    Se référant à la polarisation politique à Washington et à l'improbabilité qu'un autre libéral de sa trempe puisse être confirmé par le Sénat, Ginsburg, la juge libérale la plus âgée du banc de neuf membres, a demandé de façon rhétorique : "Alors dites-moi qui le président aurait pu nommer ce printemps que vous préféreriez voir à la cour plutôt que moi ?"
    
    Ginsburg, dans une large interview de 75 minutes avec Reuters dans son cabinet, tard jeudi, a également reconnu que le président Barack Obama l'avait invitée à un déjeuner privé l'été dernier à la Maison Blanche. C'était un geste inhabituel, a-t-elle concédé. ...
    
    Mme Ginsburg a déclaré jeudi que même si elle avait pris sa retraite, le président aurait été enclin à choisir un candidat de compromis plutôt qu'un libéral.

    Le candidat assez centriste qu’Obama a proposé pour remplacer la progressiste Ginsburg n’était, selon elle, pas assez parfait. En conséquence, d’importantes décisions de la Cour suprême, comme l’affaire Roe contre Wade [droit à l’avortement], sont maintenant en danger.

    Les libéraux doivent le regretter, mais il est malheureusement peu probable qu’ils en tirent la leçon.

    Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker Francophone





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