• 22 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

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    En 2012, quelques mois après l’arrivée au pouvoir du « socialiste » François Hollande, un technocrate de renom nommé Louis Gallois, ex-PDG de la SNCF et d’Airbus de son état, publie un rapport qui « brise les tabous » et appelle à augmenter la « compétitivité » des entreprises françaises en baissant le « coût du travail ». Ses préconisations, saluées par le MEDEF, sont aussitôt exaucées par le gouvernement l’année suivante, et le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est mis en œuvre. Chaque année, 20 milliards d’euros sont octroyés aux entreprises françaises sous la forme de crédits d’impôts, calculés en fonction de la masse salariale : les grandes entreprises sont donc les principales bénéficiaires du dispositif. Pierre Gattaz, le président du MEDEF, se pavane avec son badge « 1 million d’emploi », la promesse des patrons si on leur donne de l’argent public et que l’on casse le Code du travail, vœux qui sera exaucé par la loi El Khomri quelques années plus tard.

    Double jackpot en 2019

    En 2018, le mouvement des gilets jaunes réclame l’abrogation du CICE, car 20 milliards d’euros par an partent en fumée sans effet notable sur l’emploi. Il y a de quoi écœurer les gens à qui l’on demande des comptes sur l’usage de leurs aides sociales de quelques centaines d’euros.

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  • 22 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

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    « On était traités comme des animaux » : la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole

    Des journées de travail de neuf heures sans pause où l’on mange en cachette, des heures supplémentaires jamais payées, des cas de harcèlement sexuel... Cinq travailleurs détachés du secteur agricole ont décidé de briser le silence et d’attaquer leurs employeurs espagnols et français bénéficiant de ses contrats.

    C’est « la rage », dit-elle, qui la fait tenir debout, malgré une sclérose en plaques qui la fait cruellement souffrir. Yasmina Tellal, 38 ans, a été employée de 2013 à 2017 par Laboral Terra, une entreprise de travail temporaire espagnole qui propose de la main d’œuvre aux exploitants et entreprises agricoles françaises. Ces dernières n’ont qu’à signer un contrat avec cette société d’intérim, qui se charge de fournir les salariés et de gérer leurs démarches administratives.

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  • 22 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

     

    Par Évariste

    « Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards, ni patience. » René Char

    « On ne pardonne jamais à un homme les injustices qu’on lui a fait subir. » Galilée

    Pourquoi la gauche a-t-elle participé au progrès social et politique pendant près de deux siècles et depuis plus de 30 ans n’y arrive-t-elle plus ? Nous vous proposons ici quelques pistes de discussion (sur lesquelles nous sommes prêts à venir débattre avec vous lors d’initiatives montées dans vos territoires).


    En effet, du siècle de la Révolution française jusque dans les années 1980, la gauche a eu une histoire mouvementée mais l’histoire n’est pas avare de dates qui ont marqué le progrès de l’humanité. Où sont alors les différences avec les dernières décennies ?

    -Hier, elle agissait pour le progrès social, aujourd’hui elle croit pouvoir être majoritaire dans le pays en ne proposant pas d’agir sur les causes des injustices sociales !

    Malgré ses divergences internes, la gauche proposait d’améliorer le sort des travailleurs les plus défavorisés, des sans-culottes de la Première République jusqu’à la classe populaire ouvrière et employée dans la deuxième moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, elle n’est plus pro-active, elle n’est que réactive, une partie de la gauche devient l’opposition de Sa Majesté, passant son temps à critiquer passivement le recul organisé par le patronat et la droite. Le 10 août 1792 a produit le suffrage universel, aujourd’hui la gauche ne dit plus rien avec une abstention de 60 à près de 80 % des ouvriers et des employés !

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  • Faut-il avoir peur de la 5G ; Santé, environnement, sécurité des données…?

    Publié par jlduret sur 21 Septembre 2020, 18:55pm

    Catégories : #5G

    Faut-il avoir peur de la 5G ; Santé, environnement, sécurité des données…?

    Lu là

    Les premières offres de 5G devraient arriver dans quelques mois, mais cette technologie suscite de nombreuses craintes et interrogations.

    Faut-il avoir peur des ondes ?

    Quel impact sur l'environnement et quels risques d'espionnage des données ?

    La cinquième génération de communication mobile (5G) doit permettre un saut de performance en matière de débit (multiplié par 10), de délai de transmission (divisé par 10) et de fiabilité de la communication. Elle promet un vaste champ d'applications et doit permettre de développer la numérisation de la société (voitures autonomestélémédecine, réseaux intelligents...).

    Mais cette technologie suscite aussi des craintes pour la santé et l'environnement. La Convention citoyenne pour le climat a ainsi demandé un moratoire sur le déploiement de la 5G et le 13 septembre dernier, 68 élus ont signé une tribune dans le JDD pour relancer ce moratoire jusqu'à l'été 2021. Mais quelles sont ces fameuses craintes et sont-elles justifiées ?

    La 5G est-elle dangereuse pour la santé ?

    Comme la 4G, la 5G émet des ondes électromagnétiques dans les fréquences radio. Or, selon Sophie Pelletier, présidente de PRIARTEM-Electro-sensible de France, « on sait que ces ondes ont un impact sur notre cerveau et que des personnes manifestent des troubles d'électrosensibilité ». Stephen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'environnement, estime pour sa part que la 5G « va entraîner une explosion de l'exposition des riverains ».

    Des allégations souvent relayées mais non avérées pour le moment. Selon un rapport publié le 1er septembre 2020 par le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), le Conseil général de l'économie (CGE), l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l'Inspection générale des finances (IGF), « il n'existe pas, selon le consensus des agences sanitaires nationales et internationales, d'effets néfastes avérés à court terme » concernant ces ondes électromagnétiques. Aucun effet à long terme n'a non plus été constaté.

    Le saviez-vous ?

    La 5G va utiliser deux nouvelles bandes de fréquences radio : celles des 3,5 GHz jusqu’en juillet 2026, puis celle des 26 GHz. L'objectif est d'offrir une connexion supplémentaire sans risque d'embouteillage sur les fréquences déjà occupées par la 2, la 3 et la 4G (de 700 MHz à 2,6 GHz).

    Le risque est-il plus grand qu'avec la 4G ? Pas vraiment, dans la mesure où le déploiement de la 5G en bande 3,5 GHz se fera majoritairement en zone urbaine, où elle se rajoutera aux antennes 4G existantes. En revanche, « elle peut contribuer à une augmentation du nombre de points atypiques », note le rapport.

    Autrement, dit, étant donné sa plus courte portée, il faudra peut-être établir plus d'antennes 5G dans certaines zones. Des études supplémentaires doivent être menées sur la fréquence 26 GHz, mais celle-ci est a priori moins dangereuse puisqu'elle pénètre moins les tissus humains.

    La 5G est-elle néfaste pour l’environnement ?

    « La consommation énergétique est susceptible d'augmenter de manière dramatique si la 5G est déployée de la même manière que la 4G », reconnaît lui-même l'équipementier télécom suédois Ericsson. « Un équipement 5G consomme 3 fois plus qu'un équipement 4G, et ajouter des équipements 5G aux sites existants (2G, 3G, 4G) conduira à doubler la consommation du site », met également en garde le spécialiste des énergies Jean-Marc Jancovici. « Cela revient à environ 10 TWh supplémentaires, soit une augmentation de 2 % de la consommation d'électricité du pays », poursuit le spécialiste.

    Les équipementiers promettent toutefois une 5G sobre en énergie, grâce notamment à l'intelligence artificielle est à l'optimisation des infrastructures matérielles. Nokia promet ainsi 30 % d'économie d'énergie sur ses stations 5G grâce à une technologie de refroidissement. De plus, les antennes « intelligentes » ne fonctionnent pas en permanence, mais s'activent uniquement lorsqu'elles détectent un utilisateur cherchant à se connecter. Enfin, à supposer que la 5G entraîne un surcoût énergétique, elle peut aussi réduire l'empreinte carbone de 15 % dans les autres activités, fait valoir Franck Bouétard, P.-D.G d'Ericsson France, dans L’Usine Nouvelle.

    Le véritable problème concerne les terminaux : la 5G va obliger les utilisateurs à renouveler leur téléphone portable plus vite qu'ils ne l'auraient fait normalement, ce qui va générer plus de déchets. Le 5G risque aussi de pousser à la consommation, ce qui va accroître son bilan énergétique.

    La 5G augmente-t-elle le risque de cyberattaque ?

    Les fournisseurs 5G sont-ils susceptibles de nous espionner ? C'est sur la base de cette crainte que l'équipementier chinois Huawei a été évincé de nombreux pays. En France, l'Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (Anssi) a demandé que les opérateurs démantèlent leurs installations Huawei d'ici 3,5 ou 8 ans, ce qui revient de fait à la bannir vu les coûts d'investissement.

    Le fournisseur chinois s'est pourtant dit prêt à signer des accords avec la France et tous les pays partenaires contre les « portes dérobées ». Les équipements Huawei sont par ailleurs réputés pour leur qualité et leur fiabilité. Ce qui nous amène à un autre risque possible : la cybersécurité.

    Du fait de la virtualisation, les infrastructures 5G sont plus vulnérables au piratage. © metamorworks, Adobe Stock  

    « La 5G favorise de nouveaux risques en terme de cybersécurité, notamment par la multiplication des points d'entrée et une infrastructure à la fois plus décentralisée », écrit Jean-Marc Jancovici. Par la rapidité de son débit, « de grandes quantités de données peuvent être exfiltrées d'une organisation en quelques secondes », confirme William Culbert, directeur Europe du Sud de BeyondTrust, dans une tribune sur Les Echos.

    En octobre dernier, l'Union européenne a publié un rapport sur les risques de sécurité liés à la 5G, s'inquiétant notamment des nouveaux sous-traitants impliqués dans la chaîne des équipements, comme les intégrateurs ou les fournisseurs de logiciels insuffisamment familiarisés avec les enjeux de cybersécurité. Autant de nouvelles failles dans le circuit.

    Inversement : la 5G pourrait renforcer la sécurité du réseau, notamment à travers un protocole plus strict d'authentification et une détection automatique des menaces.

    Autre avantage : comme le signal se focalise sur le terminal de l'utilisateur, il est moins susceptible d'être intercepté. Il est ainsi possible de créer un réseau 5G privé, entièrement dédié à une usine ou un site distant.

    D'autres risques sont pointés par les spécialistes, comme la perturbation des prévisions météorologiques ou l'augmentation de la fracture numérique.

    En réalité, la 5G n'est pas intrinsèquement pire que la 4G ni pour la santé ni pour l'environnement. Tout dépendra de l'usage que l'on en fait et des conditions de son utilisation.

    RAPPEL ARTICLE DU 10 JUILLET 2020

    5G : des risques « très faibles » pour la santé par Nathalie Mayer

    Alors que la France se prépare à déployer son réseau 5G, des questions se posent quant aux effets sur l'environnement et sur la santé des rayonnements émis par ces antennes de nouvelle génération. Des études apportent aujourd'hui quelques réponses rassurantes.

    La cinquième génération de réseau mobile, la 5G pour les initiés, promet surtout des débits jusqu'à dix fois plus importants que ceux qui sont possibles avec la génération précédente, la fameuse 4G. De quoi faire émerger de nouveaux services et de nouveaux usages. Mais aussi, inquiéter quant aux effets possibles sur la santé des rayonnements électromagnétiques émis par les antennes 5 G. D'autant que dans son rapport intermédiaire publié en janvier 2020, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) note « un manque important, voire une absence, de données relatives aux effets biologiques et sanitaires » des réseaux sans fil de cinquième génération.

    Au mois de mars dernier, la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) -- un consortium basé en Allemagne -- a toutefois partagé des conclusions rassurantes. Selon elle, à des niveaux d'exposition qui respectent les lignes directrices établies, il n'existe aucune preuve d'effets néfastes sur la santé d’ondes dont les fréquences seraient comprises entre 100 kHz et 300 GHz. Une fourchette qui inclut justement les ondes émises par les réseaux 5G qui se situent entre 3,5 et 36 GHz.

    Il y a quelques jours, une revue d'experts du Committee on Man and Radiation (COMAR) -- des médecins, des biologistes, des épidémiologistes, des ingénieurs et des physiciens -- publiée dans le journal officiel de la Health Physics Society (États-Unis) confirme que, dans les limites d'exposition actuelles, il semble y avoir peu ou pas de risque d'effets néfastes sur la santé.

    Des chercheurs de l’université de l’État de l’Oregon (États-Unis) ont étudié les effets des ondes émises par les réseaux 5G sur les poissons-zèbres. Leurs conclusions sont rassurantes. En attendant la suite… © Université de l’État de l’Oregon  

    5G : des impacts bénins sur les poissons-zèbres

    Ces experts avancent que :

    • contrairement aux ondes de plus basses fréquences, les ondes associées à la 5G ne pénètrent pas au-delà de la couche externe de la peau,

    • il est peu probable que l'introduction de la 5G modifie les niveaux globaux d’exposition aux ondes électromagnétiques de radiofréquences -- le principe même de la technologie étant d'orienter les émissions vers les appareils qui en ont besoin, plutôt que de fonctionner en continu,

    • dans les lieux publics, les expositions resteront en dessous des limites d'exposition établies.

    Des conclusions qui n'empêchent pas les experts d'appeler à multiplier les études sur les effets biologiques d'une exposition aux ondes millimétriques -- avec des fréquences comprises entre 30 et 300 GHz que l'on étend parfois en dessous, jusqu'à 24 GHz --, notamment.

    Aujourd'hui, des travaux menés par des experts de la toxicologie environnementale de l'université de l’État de l’Oregon (États-Unis) ajoutent à la confiance des chercheurs en la matière. Ils ont exposé des poissons-zèbres -- un organisme modèle souvent utilisé pour étudier les interactions entre les facteurs de stress environnementaux et les systèmes biologiques -- au stade embryonnaire à des radiofréquences de 3,5 GHz, la fréquence la plus courante pour les smartphones compatibles 5G. Aucun impact significatif n'a pu être enregistré quant à la mortalité, au développement ou à la réponse comportementale des embryons à la lumière. Un léger impact seulement sur la réponse des embryons à un stimulus sonore soudain qui demande à être précisé.

    Dans les mois qui viennent, les chercheurs envisagent d'étudier l'impact possible sur les gènes des poissons-zèbres et sur leur développement jusqu'à l'âge adulte. Ils travailleront également sur des fréquences et des niveaux d'exposition plus élevés, pour apporter, par anticipation, des réponses aux évolutions des technologies mobiles.


  • Feux californiens : le « dérèglement climatique » a bon dos

    Publié par jlduret sur 21 Septembre 2020, 18:21pm

    Catégories : #Feu californie#Réchauffement climatique

    Feux californiens : le « dérèglement climatique » a bon dos

     par Benoît Rittaud

    Les feux de forêt de grande ampleur qui se sont déclenchés en Californie ces derniers jours évoquent d’autres feux récents et tout aussi graves, en Australie fin 2019 et en… Californie encore, en 2018.

    S’agissant d’environnement, vers les questions compliquées l’on vole souvent avec des idées simples. Le coupable, bien sûr, ne peut être que ce diable de « dérèglement climatique ». L’argument est d’une clarté aveuglante : il fait plus chaud, donc les forêts s’enflamment plus facilement.Un zeste de culpabilité plus tard, nous voilà donc enjoints une nouvelle fois 

    à la flagellation carbonique. Autre preuve : Donald Trump a explicitement nié le lien entre les feux californiens et la question climatique, or comme chacun sait, le président américain se trompe toujours sur tout.

    Ces raisonnements imparables n’ont qu’un tout petit défaut : ils ne résistent pas à l’épreuve des faits.

    Chacun conviendra qu’avant d’accuser un réchauffement d’être la cause de quelque chose, il faut qu’il y ait effectivement un réchauffement ! Certes, dira-t-on, la température globale de la planète s’est un peu élevée depuis un siècle… mais en moyenne seulement.

    Mais peu importe aux arbres et aux herbes de Mendocino, de Santa Rosa ou du Yosemite que la planète dans son ensemble soit un peu plus chaude qu’il y a cent ans. Pour savoir si la végétation californienne est davantage susceptible de brûler à cause de la chaleur, ce qui importe est l’évolution de la température chez eux. À Mendocino. À Santa Rosa. Au Yosemite.

    Surprise : les températures dans ces endroits de Californie qui ont connu des feux importants ces dernières années n’ont rien de bien remarquable à l’échelle du dernier siècle écoulé.

    Quoi que l’on pense de la réalité, de l’ampleur, de l’origine ou des conséquences du réchauffement global, celui-ci ne peut donc pas servir d’explication ici.

    En réalité, ces feux ont des causes locales 

    Et  n’ont rigoureusement rien à voir avec l’éventualité que vous preniez votre voiture le matin pour vous rendre au travail. Évidemment, les autorités tout aussi locales de Californie n’ont guère intérêt à le reconnaître : tant que les électeurs sont convaincus que « c’est la faute au climat », ils ne posent pas trop de questions sur la gestion du patrimoine forestier.

    Aujourd’hui, un grand nombre de feux sont provoqués dans une intention criminelle, ou bien le résultat d’une négligence.

    Cette dernière n’est pas toujours l’œuvre de campeurs inconscients : le terrible Camp Fire de 2018 en Californie avait pour origine une défaillance dans un fil électrique mal entretenu par la compagnie locale.

    Une autre cause importante est une politique incohérente qui consiste à laisser la forêt trop prospérer (parce que « brûler ou couper des arbres, c’est mal »), stockant ainsi de plus en plus de combustible qui, à la moindre étincelle, se révèle une bombe à retardement.

    C’est ce qui s’est passé cette fois-ci. La même politique désastreuse avait été à l’origine des feux en Australie de l’an passé.

    Les vrais professionnels ne sont donc pas surpris. Les professionnels de la récupération, eux, peuvent se contenter de leur nouvel os à ronger.





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