1°)- Brigitte Bouzonnie : Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2 (022). Les soldats russes de l’an 2022 se battent avec grandeur contre le camp mondialiste pourri et mortifère. Ses reptiliens voulant notre mort de masse : “4 milliards de mangeurs inutiles” dixit le délicat Schwab. Le Grand Reset. La fin de toute propriété privée. En clair, les peuples européens vont en baver des ronds de chapeau, payer leur énergie 1000 euros le mégawatt. Basculer dans la pauvreté de masse, uniquement pour obéir craintivement à ces Messieurs-Dames de Washington.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022). Contre les rois tirant ensemble leurs épées sous la bannière de l’OTAN. Contre le piège de l’Union Européenne, qui nous a fait tant de mal, et qu’ils pulvérisent. Contre cette alliance va-t-en guerre imbécile. Obsédée de seules conquêtes impérialistes. Soumissions. Colonies. S’emparer des richesses contenues dans le sous-sol des pays conquis. Contre l’OTAN imposant aux peuples européens une explosion du prix de l’énergie, passée de 85 à 1000 euros le prix du mégawatt. Et donc des privations sévères en terme de pouvoir d’achat, rien que pour “tenir” face aux russes. Sauver la cerise de Biden aux élections intermédiaires de novembre prochain.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022). La Liberté emplit leurs têtes et leurs âmes. Régiments ennemis pris d'assaut. Frontières effacées. Libérant le peuple ukrainien pleurant de joie. Tous les jours, c'est quelque nouveau prodige. Chocs. Rencontres. Combats. Villes majeures conquises : Marioupol. Severodonetz. Lyssystchansk. Nouvelles victoires de Stalingrad, marquant le tournant décisif de la guerre en Ukraine.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022). Dans la pluie et la neige, et de l'eau jusqu'au ventre, les soldats russes vont. En avant ! Offrent la paix sincère avec le traité d’Istanbul, paraphé des deux parties (Zelensky et Poutine), mais hélas refusée de façon cynique et ignominieuse par les américains.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022). Sous leur poussée irrésistible, des trônes roulent comme des feuilles mortes. Se dispersent au vent ! L’Union Européenne agonise.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022). Oh que vous êtes grands au milieu des mêlées. Soldats russes ! L'oeil plein d'éclairs. Faces échevelées. Rayonnant, debout, ardents. Dressant la tête. Comme des lions aspirant la tempête.
Les soldats russes de la guerre en Ukraine sont les nouveaux soldats de l’an 2(022. Poutine leur dit : “mourez pour délivrer les peuples du Donbass vos frères. Et les peuples européens sous le joug de l’état profond américain”. Poutine leur dit aussi : “mourez pour le rouble, monnaie indépendante du dollar. Les américains veulent la mort de la Russie. Nous font la guerre, ne supportant pas un système financier russe non adossé aux dettes abyssales de la monnaie américaine. La Libye, l’Iran et l’Irak ont eu des guerres affreuses, vu leur pays détruit, au seul motif réel, que leurs dirigeants (Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi) voulaient une monnaie indépendante du dollar”(sic).
Contents, les soldats russes, nouveaux soldats de l’an 2(022) disent oui. Et l'on voit marcher ces va-nu-pieds superbes sur l’Europe et le monde ébloui par leur course olympique. Ils vont, sans repos ni sommeil. Coudes percés, sans vivres. L'âme sans épouvante. Et les pieds sans souliers !
2°)- Victor Hugo :
Ô soldats de l'an deux !
Ô soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées,
Prussiens, Autrichiens,
Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes,
Contre le czar du nord, contre ce chasseur d'hommes
Suivi de tous ses chiens,
Contre toute l'Europe avec ses capitaines,
Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines,
Avec ses cavaliers,
Tout entière debout comme une hydre vivante,
Ils chantaient, ils allaient, l'âme sans épouvante
Et les pieds sans souliers !
Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle,
Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule,
Passant torrents et monts,
Sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres,
Ils allaient, fiers, joyeux, et soufflant dans des cuivres
Ainsi que des démons !
La Liberté sublime emplissait leurs pensées.
Flottes prises d'assaut, frontières effacées
Sous leur pas souverain,
Ô France, tous les jours, c'était quelque prodige,
Chocs, rencontres, combats ; et Joubert sur l'Adige,
Et Marceau sur le Rhin !
On battait l'avant-garde, on culbutait le centre ;
Dans la pluie et la neige et de l'eau jusqu'au ventre,
On allait ! en avant !
Et l'un offrait la paix, et l'autre ouvrait ses portes,
Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes,
Se dispersaient au vent !
Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées,
Soldats ! L'oeil plein d'éclairs, faces échevelées
Dans le noir tourbillon,
Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête ;
Et comme les lions aspirent la tempête
Quand souffle l'aquilon,
Eux, dans l'emportement de leurs luttes épiques,
Ivres, ils savouraient tous les bruits héroïques,
Le fer heurtant le fer,
La Marseillaise ailée et volant dans les balles,
Les tambours, les obus, les bombes, les cymbales,
Et ton rire, ô Kléber !
La Révolution leur criait :
- Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères !
- Contents, ils disaient oui.
- Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes !
Et l'on voyait marcher ces va-nu-pieds superbes
Sur le monde ébloui !
La tristesse et la peur leur étaient inconnues.
Ils eussent, sans nul doute, escaladé les nues
Si ces audacieux,
En retournant les yeux dans leur course olympique,
Avaient vu derrière eux la grande République Montrant du doigt les cieux ! ...
— Victor Hugo, Les châtiments