• Nouvel article sur le blog : Front Syndical de Classe  
     
       
     
     

    23 juin : Rassemblement statique de Bastille à Nation!

    récupérée sur le site Commun Commune . Et M... à Cazeneuve et consorts!

    Cliquez ici pour lire la suite

     


  • NDDL : aéroport ou pas, la ZAD ne lâchera pas,

     

     

     

     car elle a "d'autres combats"


    Depuis l’été 2009, des opposants au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont implantés autour de la zone menacée pour la défendre. Véritable communauté organisée, cette ZAD compte aujourd’hui environ 200 personnes présentes toute l’année sur le site. Autant de militants qui ne sont pas prêts de bouger, que la construction de l’aéroport se fasse ou pas.

    Le référendum consultatif, validé ce lundi par le Conseil d'Etat et prévu ce dimanche, invite les votants à dire si "oui" ou "non" ils sont favorables au "projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ?". Bien que certains opposants aient invité les votants à se prononcer en faveur du "non", la ZAD n’a pas appelé au vote.
    Selon Camille, habitant de la "zone à défendre", qui doute de l’impact du résultat du vote sur le choix des élus, il s’agit avant tout d’une "mascarade" du gouvernement. Dans le bénéfice du doute, nous avons imaginé les deux cas de figure.  

    Si le "oui" l’emporte

    Si le "oui" l’emporte, le gouvernement gagnera en légitimité. Le soutien de la majorité des votants donnera alors raison à tous ceux qui encouragent la construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Bilan ? Les constructeurs ordonneront l’évacuation de la ZAD avant le début des travaux.
     
    Lorsqu’il s’agit d’évoquer la délocalisation éventuelle des "squatteurs", le gouvernement semble se diviser. D’un côté le Premier ministre Manuel Valls affirme fermement son intention d’évacuer la zone depuis début janvier. De l’autre, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal promet qu’il n’y aura "pas d'évacuation par la force". Difficile donc de prédire la politique qui sera choisie le moment venu. 
     
    Pour Hervé Kempf, auteur de "Notre-Dame-des-Landes" (Ed. du Seuil) et rédacteur en chef de Reporterre, peut-importe la méthode employée, les zadistes ne se laisseront pas faire :


    "La volonté farouche de résister est aujourd’hui aussi vive qu’il y a quatre ans. Or, nous avons vu les élans de résistance et de solidarité émerger en 2012 suite aux violences policières subies par les opposants au projet. Quoiqu’il advienne demain, il y aura toujours des milliers de gens prêts à lutter."
     
    Camille, habitant de la ZAD confirme :
    "Même si le 'oui' l’emporte, nous ne lâcherons pas !"

    Si le "non" l’emporte

    Attention, il ne suffit pas pour autant que le référendum se solde par une "victoire" aux yeux des opposants pour que la construction de l’aéroport soit annulée.
     
    En effet, le caractère consultatif, totalement inédit en France, n’oblige pas le gouvernement à suivre l’avis de la majorité. Un "non" voté à la majorité peut simplement permettre de retarder le projet. Auquel cas, la ZAD aurait des raisons évidentes de perdurer.
     
    Dans le cas où le "non" voté à la majorité serait pris en compte par le gouvernement et enterrerait ainsi le projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la ZAD ne cesserait pas d’exister non plus.
     
    Depuis 2014, les zadistes réfléchissent à leur avenir, celui qu’ils auront au lendemain de l’enterrement du projet Vinci. Projet qui n'est pas la seule menace qui pèse sur cette zone, comme l’explique Camille :


    "A Notre-Dame-des-Landes, nous ne voulons ni aéroport, ni Center Park, ni centre commercial, ni zone industriel, ni monopole agricole.

    Nous souhaitons éviter un retour vers la grande distribution. Mais pas seulement, nous voulons aussi que les agriculteurs qui travaillent aujourd’hui sur la ZAD puissent y rester. Nous voulons également pouvoir poursuivre nos activités 'illégales' : d’expérimentation, d’habitations auto-construites ou de terres redistribuées."
     
    Et ceux qui font vivre la ZAD ont bien d'autres combats. 
     
    Ils sont paysans, tanneurs, aubergistes ou encore ostéopathes et depuis des années, ils défendent non seulement une zone mais aussi une idéologie. Les zadistes ont une raison d’être au-delà de la question de la construction d’un aéroport. Comme l’explique l’un d’entre eux :

    "Nous avons créé avec la ZAD une forme de vie autogérée, libérée du salariat et de l’économie classique. Notre rapport au monde est différent et il ne se limite pas à la construction d’un aéroport."


    Barbara Krief
    Nouvel obs

  • L’ENA à l’habituelle médiocrité de gestion qu’on retrouve partout, dans toutes les administrations, sans la moindre originalité.

    L’ENA, l’école du camouflage comptable ?

    Stupéfaction : il semblerait que l’ENA, l’École Nationale d’Administration, la prestigieuse fabrique française de politiciens, ne soit pas exactement aussi bien gérée qu’il faudrait. Vraiment, la surprise est totale.

    Aujourd’hui chargée d’assurer la sélection et la formation initiale et continue des hauts fonctionnaires de l’administration française par petits paquets de 80 à 100 élèves, l’ENA est donc cette école qui aura fourni pléthore de préfets, de ministres et quelques présidents à la République naïvement reconnaissante. On pouvait donc raisonnablement s’attendre à ce que l’administration d’une telle institution, sa gestion notamment, soit irréprochable tant l’exemple doit être montré dès le début de la carrière des élites qu’elle forme.

    ena = ane

    Malheureusement, comme en témoigne un article paru récemment dans Acteurs Publics, il n’en est rien : grâce à la fuite (pratique ?) d’une note interne et confidentielle révélée par ce journal, on découvre que l’ENA est confronté depuis quatre ans à un important déficit d’un montant de 1,83 millions d’euros pour l’année 2015.

    Comme explication, il semble que ce sont les charges de fonctionnement liées à l’augmentation mécanique de la masse salariale qui provoquent cette difficulté, d’autant que l’État – le petit coquin – verse une subvention qui ne représente plus que 75% des charges au lieu de 83% comme jusqu’en 2006. La note estime même que le montant alloué annuellement, de 31 millions d’euros, « a été grignoté depuis 2012 alors que dans le même temps les charges grimpaient en flèche »…

    Voilà qui est particulièrement savoureux, à plusieurs titres.

    D’une part, parce que cette information illustre de manière lumineuse la façon dont fonctionnent nos administrations. L’ENA, de ce point de vue, n’est pas différente des autres et son excellence affichée pour la galerie laisse place, quand on y regarde de plus près, à l’habituelle médiocrité de gestion qu’on retrouve partout, dans toutes les administrations, sans la moindre originalité.

    D’autre part, parce que les solutions envisagées pour résoudre le problème ne sont pas différentes de ce qu’on trouve partout ailleurs : avec la même propension à prendre son temps pour noter le problème et en envisager une résolution, on retrouvera les mêmes petites pleurnicheries réclamant « plus de moyens », alpha et oméga des solutions envisagées dans les institutions publiques. L’équilibre d’un budget passe systématiquement par l’adaptation des recettes aux dépenses et non l’inverse. Et même s’il est envisagé de réduire la voilure en diminuant le nombre d’élèves (et donc, le service rendu pour l’argent dépensé), il n’est pas envisagé de débaucher du personnel surnuméraire.

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    Reconnaissons-le : déloger ou ré-allouer des fonctionnaires est toujours tâche délicate. On peut tout de même reprocher à cette institution le même défaut que toutes les autres, à savoir d’avoir embauché sans précaution lorsque c’était facile et politiquement rentable, et ne plus savoir revenir en arrière lorsque les années de vaches maigres arrivent. La prudence et la bonne gestion, c’est pour les autres, les bons pères de famille, les chefs d’entreprises du privé, et les sales capitalistes dont on se moque d’ailleurs in peto avant d’aller les voir pour renflouer les trous…

    Enfin, ces déficits de l’énarchie illustrent aussi très bien les manœuvres régulières pour camoufler la situation exacte (ici de l’institution, et plus largement, du pays) : il a fallu quatre ans pour qu’on apprenne le vilain petit secret (notez bien que les difficultés ont commencé à poindre en 2012, à l’arrivée de Hollande au pouvoir – coïncidence probablement, mais qui reste amusante). Pendant ces quatre années, on s’étonne que trop peu fut fait pour redresser la barre, et on s’étonne aussi que personne, semble-t-il, n’en ait rien su. 

    Cette dernière remarque n’est pas anodine. Elle est en fait la marque de fabrique de toute une génération de décideurs politiques dont on se demande si, finalement, ils n’ont pas spécifiquement été entraînés pour ça, l’ENA ayant après tout pour but, bien avant de former des élites pointues, de produire des administrateurs sur un moule spécifique dans lequel la bonne gestion du pays devient parfaitement accessoire, « Ne Pas Faire De Vagues » devenant un leitmotiv gravé dans le marbre et expliquant très bien toutes les dérives de laxisme observées à tous les étages de la République…

    Et dans ce cadre, le camouflage de la dérive budgétaire de l’ENA trouve un écho particulièrement croustillant dans le dernier tour de passe-passe hollandesque pour diminuer artificiellement la dette française.

    C’est le Canard Enchaîné qui dévoilait l’affaire il y a quelques jours : pour amoindrir les trous du budget régulièrement en déficit, Bercy émet chaque année des OAT (obligations à termes du Trésor). Mais dans un marché où les taux négatifs font rage et la rentabilité est à peu près impossible à trouver, le Ministère a choisi de déclencher la ruée des investisseurs en proposant un taux à 5 ou 6%, ce qui amène ces derniers à acheter ces obligations au-dessus de la valeur officielle d’émission, jusqu’au double : quand l’État vend pour un milliard d’OAT en valeur officielle, il peut en encaisser deux.

    Fort bien, d’autant que la manipulation permet d’une part de réduire le déficit immédiat, et d’autre part de contenir le ratio entre la dette et le PIB qui grâce à cette opération ne dépasse pas les 100% (98% en 2015).

    Sauf que ce joli habillage de la réalité a un coût : pour chaque milliard ainsi emprunté, cette différence de taux ajoute 60 millions d’intérêts à rembourser tous les ans, au lieu des 5 millions d’une OAT à taux normal.

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    Très concrètement, les générations futures, toujours choyées lorsqu’il s’agit de taxer les voitures à essence et favoriser les énergies « vertes », se prennent un magnifique high-kick dans les gencives à chaque nouvelle émission de ces OAT dopées. 

    Ici, on a largement dépassé le point où on maquille un peu les chiffres statistiques pour camoufler une vérité douloureuse à présenter devant les Français alors que les élections approchent : à présent, on est dans le maquillage des comptes de la Nation eux-mêmes, dans le plus parfait cynisme.

    Les déboires de l’ENA montrent de façon limpide que nos dirigeants ont été à « bonne école », que la bonne gestion et la bonne administration sont une véritable Terra Incognita dès qu’il s’agit d’argent public, et que s’il est possible de camoufler quatre années de trous pour cette école, il n’y aura aucun problème ni financier, ni moral, à utiliser toutes les astuces financières les plus risquées et les plus coûteuses pour camoufler la situation économique désastreuse du pays.

    Pire encore : si on découvre que depuis plusieurs années, le cynisme des uns et le jmenfoutisme des autres a permis ces bidouilles à 60 millions d’euros pièce, quelles surprises encore plus coûteuses se cachent dans les comptes de la Nation ?

    Non, décidément, ce pays est foutu.

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    SURREALISTE: L'ENA SERA EN FAILLITE EN 2018 !
    Génial:  l'école qui a formé tous les énarques qui pilotent les rouages de l'ensemble de la France depuis 40 ans est techniquement en faillite. "Le site Acteurs publics met en lumière les déboires financiers de la célèbre ENA ... l’école est en déficit chronique depuis 4 ans. Rien qu’en 2015, la perte s’est élevée à 1,83 million d'euros. Et à ce rythme l’institution risque d’assécher sa trésorerie à horizon 2018, prévient la note interne. Selon les gestionnaires, la faute reviendrait avant tout à l’Etat qui, depuis 2012, a réduit sa subvention alors même que les charges de l’école ne cessent d’augmenter".

    Wouaa  comme le pays -géré par les énarques- est en faillite, il en résulte que l'ENA va vers la faillite. C'est le serpent qui commence à se mordre la queue comme on dit. Ce serait une bonne idée de la fermer cette école, vu l'état dans lequel ces "diplômés" ont mis le pays. En 1972, la dette de la France était quasi nulle, aujourd'hui on est quasiment à 100% (rappelez-vous, Giscard d'Estaing était un énarque). Et depuis, ils se sont répandus comme des cafards. On a même un énarque qui s'est mis en tête de démonter la Tour Eiffel. C'est vous dire à quel point cette école rend dingue. Et le pire est qu'ils se prennent tous pour "l'élite de la Nation". Vu le délabrement absolu de la France et le taux de chômage, ça devrait surtout s'appeler Ecole Nationale de Destruction. Là au moins ils auraient tout bon ces gens.  Ne ratez pas la une de Acteurs Publics ici, et lire ici Challenges.

    jovanovic

     
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  • "Certains ont l'air honnêtes, mais quand ils te serrent la main, tu as interet à recompter tes doigts." Coluche

    30 ans déjà, Coluche a-t-il été assassiné ?

    coluche2



    A l'occasion des 30 ans de la mort de l'excellent Coluche, je vous propose de redécouvrir cet article paru sur Fawkes News en 2013.

    "Attention, attendez que la gauche passe, vous allez voir en en 2012...au goulag". Comment savait-t-il qu'une présidentielle aurait lieu en 2012 (alors qu'à l'époque les mandats étaient de sept ans et non de cinq) et que c'est la gauche qui prendrait le pouvoir? Grande question...


    I

    l parle des médias mensonges qui ont pris de nos jours une ampleur sans précédent. 




    Déjà à l'époque, il évoque le fait que l'humour sur les juifs n'est permis que par des juifs sous peine d'être traité d'antisémite. C'est particulièrement vrai aujourd'hui, Sebastien Thoen en a fait les frais récemmentNicolas Bedos également. Par contre Timsit lui peut faire de mauvais sketchs sur les noirs et les arabes ou sur les portugais, pas de problèmes. Pas sûr que le sketch des inconnus des chiffres et des chiffres passerait à la télé de nos jours par exemple (ou il s'en suivrait un scandale du CRIF). Peut-on rire de tout? Il faut croire que non. 




    Un message subtil adressé à la franc-maçonnerie. 




    Après la mort de Coluche, comme par hasard, c'est le juge franc-maçon Jean-Paul Renard qui assure l'instruction de l'enquête, qui gardera la version du chauffeur mis en cause et enterrera la version des deux amis de Coluche qui le suivait ce jour là, une version qui contredisait formellement la version officielle.


    La mort de Coluche, la contre-enquête


    Les médias nous ont menti depuis le début: ils n'ont rapporté que la version du chauffeur du camion, jamais la version des deux amis de Coluche (Ludovic Paris et Didier Lavergne) qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu: le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d'une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c'est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage car il n'aurait pas eu le temps de le voir.

    Didier Lavergne: " Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche ".
    France-Soir le 20 juin 1986 (comme quasiment tous les médias):  Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n'ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.


    Didier: " Ah mais, c'est complètement faux! J'ai tout vu. C'est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l'endroit précis où la tête a heurté. J'ai vu la tête, boum, elle a heurté l'angle du phare." " Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d'un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez "." À un mètre ou deux près, il aurait freiné." 
    Tous les journaux ont écrit: " Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers." 


    Didier: "Mais c'est ça qui est faux! Moi je l'ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin. "

    Coluche était un motard chevronné, et n'était ni bourré ni drogué ce jour-là d'après les analyses scientifiques officielles.

    Ses deux camarades qui étaient quelques mètres derrière lui ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s'arrêter et ne pas rentrer dans le camion. 


    Didier (trois mètres derrière Coluche): "Ce n'était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber...devant la cabine du camion. Michel, lui, n'a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d'autre réaction que celle qu'il a eue, parce que c'est un réflexe de motard. Un réflexe, c'est quand t'as pas le temps de réfléchir." Ludovic (dix mètres derrière Coluche): "C'était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n'allait pas vite, encore une fois, ON N'ALLAIT PAS VITE!"
    Didier: " il roulait vers nous, ça j'en suis sûr. Parce que ça aussi...il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manœuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c'était comme s'il avait fait exprès, pour nous foutre en l'air, tu vois."

    Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto. Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d'office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies: il a choisi (sur ordre?) de ne garder que la version du chauffeur, et d'éliminer 2 des 3 témoins, qui n'ont pas été entendus lors du procès!

    Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte: il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse. Gendarmerie de Grasse...c'est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche. Barrage alors que les secours n'étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place? Didier et Ludovic ont trouvé très étrange qu'aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l'accident et l'arrivée des secours. Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent alors qu'au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.
    Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d'une livraison anodine dans un camping...totalement inexistant en fait à cet endroit là! Encore des mensonges.

    Après "l'accident", ce chauffeur ne s'est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat! Abracadabrantesque. Encore plus abracadabrantesque quand on se souvient que dans les médias à l'époque, dans les jours qui ont suivi l'accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche! Encore des mensonges. 



    Didier: "Attends! Mais le chauffeur, c'était incroyable! Ça aussi, ça m'a choqué... Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c'est insensé! Le type qui voit un mort et qui attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c'est un truc de fou. Il ne s'est jamais approché de l'homme qui était blessé par terre, c'est ce qui m'a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça. "
    Didier s'est adressé au chauffeur:  "T'as vu qui t'a mis par terre? C'est Coluche!" Et il n'a pas fait de commentaire. Il ne s'est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain... C'était très bizarre.  

     La vidéo montrée au JT ce jour là confirme d'ailleurs une certaine nonchalance du chauffeur qui indique simplement: "c'est malheureux, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise?"


    Pourquoi Coluche a-t-il été tué (d'après 2 des 3 témoins) le 19 juin 86? 



    Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes: il s'apprêtait selon ses propres termes à << hurler sa  pourriture au monde >>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et il allait parler de Mazarine! Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,...) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. << Je vais les secouer, je vais les allumer tous! >> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n'ont encore rien vu: cette fois, ils ne vont plus rire du tout! >> (Télé-Obs, 13 juin 2002). 

    Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot: << Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j'avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte. >> (Libération, 20 juin 1986).
    Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques: << Un pour tous, tous pourris. >> 


    Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio: << Coluche avait envie d'en découdre avec les socialistes. >>
    Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l'idée que l'homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement. Et Mitterrand à l'époque faisait tout pour empêcher qu'on parle de sa fille (des centaines d'écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano...mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes). Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : << Je n'’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c’'est qu'’il était en pleine préparation d'’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’'accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes....>>

    Il allait aussi aller beaucoup plus loin que les restos du cœur et s'attaquer au chômage, à la répartition inégalitaire du travail et des richesses en France. Il allait foutre en l'air tout le théâtre politique actuel. C'était lui ou eux. Les menaces de mort des services secrets français lors de sa candidature à l'Élysée en 1981 sont devenues réalité 5 ans plus tard, après qu'il ait mis le parlement à genou en faisant voter une loi pour obtenir une réduction d'impôts pour les dons aux restos du cœur (et à d'autres associations). 


    Didier Lavergne: << Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit: "La prochaine sera pour toi". C'était clair. C'est-à-dire qu'on lui avait annoncé que s'il faisait trop chier, on allait le descendre. >> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,...Il faisait aussi chanter l'Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l'agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur. Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s'attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.
    Coluche pensait qu'ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.

    Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point? Les dépêches venaient de l'AFP, agence de presse dépendant de l'état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c'est là que l'on retrouve la gendarmerie de Grasse: c'est d'elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l'AFP. Informations? Désinformation plutôt. Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés: on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis << à une vitesse impressionnante >>, alors que, je le rappelle, l'expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h. Et manipulation psychologique: on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus...par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.


     Fondamentalement, les médias n'ont pas enquêté. Au procès, 99% des médias étaient absents! Et les seuls présents, comme l'AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l'exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l'exact contraire de la version du chauffeur: il a fait comme s'il n'y avait qu'une seule version et aucune contradiction. 

    Mentir par omission, désinformer par inaction, c'est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche. Le Canard Enchaîné a parlé de ce livre; en fait le Canard Enchaîné a fait semblant de parler de ce livre: au lieu de parler de l'élément central, les témoignages jusqu'ici secrets des deux amis de Coluche, le Canard a exclusivement parlé d'une histoire sans importance: les heures de parution des dépêches de l'AFP, pour critiquer le livre. Mais l'auteur a lui-même admis plus tard que dans une seconde édition du livre, il enlèverait cette partie qui n'apporte rien.

    Enfin, les assassinats politiques en France, ce n'est pas forcément nouveau si on se rappelle des très gros doutes sur le "suicide" de Boulin sous Giscard (la famille a demandé la réouverture de l'enquête), du "suicide" de De Grossouvre dans le bureau mitoyen de celui de Mitterrand, alors qu'il venait d'acheter des fleurs pour aller à un dîner chez des amis un peu plus tard...Et les affaires scandaleuses à reprocher aux services secrets, des irlandais de Vincennes (innocents dans l'appartement desquels les services secrets ont mis des armes pour les accuser de terrorisme), au Rainbow Warrior, on est aussi gâté.
    Et un camion a déjà été utilisé par un commando de l'armée française pour tuer (quelqu'un en voiture) sur le territoire français, en 1964. La justice, le pouvoir, les médias, ont répété la "vérité" officielle (= un simple accident de la route) pendant 30 ans.


    Quelle drôle de coïncidence que les 3 personnes ayant le plus dérangé le pouvoir en place ait périt dans "des accidents": Balavoine, Coluche, Hallier.source

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  • « L’Ether, une monnaie numérique comme le Bitcoin piratée !! Préjudice : 50 millions de dollars » L’édito de Charles SANNAT

     

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    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    L’Ether « éthereum » c’était bien nébuleux !!

    Vous savez ce que je pense des monnaies numériques… Pas du bien. Pas du bien car évidemment, malgré encore une fois la beauté technique, elles présentent bien des dangers et des inconvénients qui n’en font pour le moment en aucun cas des alternatives crédibles aux monnaies existantes (ce qui ne veut pas dire qu’elles ne le seront pas dans 10 ans).

    Or c’est un coup terrible qui vient d’être porté à ces monnaies puisque l’une d’entres elles, l’Ether, a été victime d’un vol massif avec un préjudice de 50 millions de dollars dérobés par des pirates numériques.

    L’éternel combat du bouclier et de l’épée !

    Depuis la nuit des temps, l’art de la guerre est aussi un combat technique entre le bouclier et l’épée, à savoir entre l’arme qui attaque et le système qui protège. Nous en sommes aujourd’hui aux missiles et aux batteries anti-missiles… À ce petit jeu-là, l’histoire nous enseigne que c’est toujours le glaive qui a quelques instants d’avance sur le bouclier. Ainsi les pirates réussissent-ils toujours à trouver une faille que les « boucliers » numériques viendront combler le plus souvent avec un temps de retard.

    Il n’y a aucune raison pour que les monnaies numériques et la technologie du « Blockchain » n’échappent à cette loi d’airain. D’ailleurs, le maillon faible n’est pas tant cette technologie que tout le système nécessaire autour pour son exploitation comme le stockage ou l’archivage des informations, la traçabilité des transactions et savoir qui a quoi dans des systèmes capables de gérer des compensations en temps réel.

    L’algorithme en lui-même est très tributaire d’un ensemble logistique nécessaire aux échanges… porteur inhérent de risque.

    Comme le diront mes « détracteurs » du Bitcoin, « je n’y connais rien »… Certes, mais la logique de base est la même. À un moment, pour que cette monnaie soit utile, il va falloir l’échanger, la comptabiliser, la stocker, la gérer, l’échanger. Bref, c’est dans toutes ces fonctions périphériques que se poseront d’immenses problèmes de sécurité parfaitement prévisibles.
    À noter d’ailleurs que si ces 50 millions ont été dérobés, ce qui prouve la fragilité et la vulnérabilité de ces monnaies électroniques Bitcoin inclus, il sera sans doute difficile de les utiliser et d’acheter quoi que ce soit avec… C’est donc sans doute un vol plus pour prouesse technologique que pour de l’enrichissement.

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    Clivage gauche/droite c’est fini. Le combat est entre les souverainistes et les mondialistes

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    Vous connaissez sans doute mon expression « pensée ligne Maginot ». Eh bien le clivage gauche/droite que nombreux s’évertuent à perpétuer en fait évidemment partie.

    D’ailleurs, si un très grand nombre de concitoyens est perdu actuellement dans les « idées » politiques avec une gauche faisant une politique « libérale », c’est parce qu’il y a une maldonne profonde sur la réalité du clivage politique.

    La droite et la gauche, cela n’a strictement plus aucun sens.

    Le véritable débat désormais se situe entre deux grands projets incompatibles que sont le mondialisme et le souverainisme. Ceux qui pensent que l’unité de base doit être la nation, seul creuset possible de l’expression des peuples et de la démocratie, et ceux qui défendent l’idée du mondialisme heureux, qui encensent l »ouverture » et la « diversité » se souciant peu des problèmes ou conséquences engendrées, car l’idée sous-jacente, c’est évidemment l’annihilation des homogénéités nationales pour imposer le totalitarisme marchand des grandes multinationales dont tous les peuples, toutes les religions et toutes les couleurs sont déjà les victimes.

    Alors oui, ceux qui pensent que gauche et droite c’est différent sont juste des idiots utiles en retard d’une guerre et c’est l’une des raisons pour laquelle vous ne me verrez jamais prendre parti pour un camp ou l’autre, en plus du fait que je me dois, par considération pour chacun de mes lecteurs, d’être le plus pragmatique et objectif possible.

    Voici donc les dernières réflexions de Natacha Polony, l’une des journalistes françaises les plus courageuses que je partage bien volontiers.

    N’ayons pas peur des insultes, des quolibets et autres qualificatifs de « populiste » ou autre « facho » qui ne servent qu’à euthanasier la pensée et interdire de réfléchir autrement qu’à travers le prisme mondialiste et totalitaire des grandes multinationales. Au contraire, plus que jamais il est essentiel de se battre non pas pour le rejet de l’autre, mais contre ce totalitarisme « doux » incarné par des grands groupes qui se rêvent affranchis de toute règle, de toute loi, de toute contrainte, et sans contre-pouvoir.

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    La ville de Paris hostile au service Prime Now d’Amazon

     


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    Haaa… la pensée ligne Maginot encore et toujours !!  Voilà que la mairesse de Paris veut partir en guerre contre Amazon, ce qui revient à partir en guerre contre les nouvelles technologies et contre les Américains…

    Cela révèle là encore au mieux un manque de jugeote certain, au pire une grande nullité et une nouvelle fois une politique qui se réduit à des effets d’annonces et des « chocs » de communication, mais il ne se passera rien.

    « Dans un communiqué, la municipalité fait part de ses craintes que le nouveau service de livraison rapide d’Amazon vienne « déstabiliser gravement les équilibres commerciaux parisiens ».

    Amazon lance à Paris « Prime now » : son application de livraison express en une heure »…

    Évidemment que cela va totalement déstabiliser les équilibres commerciaux parisiens. En réalité, le problème est beaucoup plus vaste que cela.

    C’est l’ensemble du commerce qui est mort !!

    Hoooo Charles… tu es pessimiste… pourtant c’est juste du pragmatisme. Sortez des grandes villes et des grandes artères et partout vous avez des milliers de commerces qui ferment définitivement et les boutiques ne sont même par reprises.

    Pourquoi ? Parce qu’aucune boutique de centre-ville de petite ville ne peut rivaliser en stock, en produits proposés et en prix avec le e-commerce qui est une rupture totale dans la manière de faire du commerce depuis la nuit des temps. L’échoppe, la boutique à 80 % est devenue obsolète et inutile. Il subsistera quelques commerces de bouche, marginaux pour des poids lourds comme Amazon et qui pourront se différencier et rester compétitifs, comme les bouchers ou les boulangers.

                                                                     
     

    Babyloan, le premier site européen de financement participatif !


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    Bravo pour cette initiative et n’oublions pas non plus les besoins immenses de microfinancement proches de chez nous, les uns n’excluant pas les autres évidemment. Il y a désormais un véritable foisonnement de plateformes de financement participatif.

    Autant pour les dons elles sont parfaitement adaptées, autant pour le placement et la gestion patrimoniale je vous recommanderais la plus grande prudence.

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    Téhéran confirme un accord de principe pour l’achat de 100 Boeings

     

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    C’est la diplomatie de l’argent que joue l’Iran malgré les dénégations de son « Guide de la Révolution ». Il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas forcément tort sur la confiance « limitée » qu’il faut accorder aux USA.

    L’Iran achètera un peu de Boeing et un peu d’Airbus… C’est aussi la contrepartie plus ou moins implicite de la levée des sanctions économiques.

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