• Ce matin en bref // 2014-04-12 // Samedi 12 avril 2014

    ce matin en brefA l’issue de sa réunion vendredi avec Manuel Valls, le président du MEDEF, Pierre Gattaz a déclaré: "Il ne faut pas qu’il y ait dans les semaines qui viennent de propositions de loi ou projets de loi qui soient toxiques, qui soient anti-pacte anti-économiques, anti-entreprises".
    Thierry Lepaon (CGT) a redit vendredi au Premier ministre son "opposition" au pacte de responsabilité, qualifié de "cadeau au patronat". "Nous sommes opposés au transfert du financement de la Sécurité sociale sur l’impôt" a t-il affirmé.
    A la sortie de son entrevue avec Manuel Valls Jean-Claude Mailly confirme l’opposition de FO au pacte de responsabilité et aux mesures d’économie: "notre inquiétude demeure". "Le plus simple, c’est d’augmenter le SMIC" plutôt que de baisser les cotisations sociales et "d’ouvrir le front de la Sécurité sociale" a t-il ajouté.
    La ville de Saint Prix (7200 habitants) dans le Val d’Oise suspend la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. "Nombre de parents trouveraient injuste de devoir payer, en tant que contribuable ou en tant que famille" a précisé le maire, Jean-Pierre Enjalbert.
    Argentine: une grève générale de 24 heures pour les salaires a largement paralysé le pays le 10 avril. La présidente Cristina Kircher a décidé d’ignorer pour l’instant les demandes salariales formulées par les grévistes.


  • Actualité

    Pouvoirs locaux Publié le jeudi 10 avril 2014

    M. Valls / Sénat

    © AFP

    Le Premier ministre est revenu le 9 avril devant les sénateurs sur le pourquoi de ses "quatre réformes" touchant les collectivités, dont la suppression des assemblées départementales. Seuls les élus s'exprimant au nom du PS et d'EELV ont affirmé souscrire au projet. Les autres en cherchent la cohérence. Ce 10 avril, Marylise Lebranchu s'est montrée prête à assumer le nouveau virage et à s'atteler aux questions qu'il soulève.

    Après les députés mardi, ce sont les sénateurs qui étaient invités mercredi à écouter la "déclaration" du nouveau Premier ministre. Et forcément, au sein de la "maison des collectivités", Manuel Valls était notamment attendu au tournant pour ses propos de la veille sur les collectivités et sur la façon dont il entend les réformer : division par deux du nombre des régions, nouvelle carte intercommunale, suppression de la clause de compétence générale... et suppression d'ici six ans des conseils départementaux.
    Le chef du gouvernement s'est d'ailleurs fait beaucoup plus prolixe sur le sujet qu'il ne l'avait été à l'Assemblée nationale. Voici, quasi in extenso, ce qu'il a déclaré aux élus du palais du Luxembourg :

    "L'efficacité des collectivités territoriales peut encore être renforcée, d'où les importantes réformes annoncées hier. Mon but n'est pas de choquer ni de surprendre. (…) L'empilement des échelons administratifs, l'enchevêtrement des compétences, les financements croisés nuisent à l'efficacité de l'action publique dans les territoires, et tout cela manque de lisibilité pour les Français. J'ai été frappé par le niveau de l'abstention lors des municipales. C'est un cri d'alarme. L'absence de clarté des missions de chaque collectivité territoriale, le poids de la fiscalité locale ont peut-être aussi joué leur rôle. Je propose donc une réforme territoriale d'ampleur, et rends hommage au travail du Sénat : états généraux de la démocratie territoriale, rapport Raffarin-Krattinger. Je propose donc quatre réformes. (…) Je souhaite d'abord des régions fortes, aux compétences stratégiques, pour soutenir la croissance et l'innovation, et accompagner la transition énergétique. Nous avons besoin de régions d'une taille critique suffisante. Je n'ignore rien des difficultés techniques ou identitaires que cela peut poser. Je fais toutefois confiance à l'intelligence des élus, qui pourront se prononcer par délibérations concordantes de plusieurs conseils régionaux. À défaut, le gouvernement prendra ses responsabilités, pour aboutir à une nouvelle carte des régions après mars 2015. Nous ferons en sorte qu'elle soit en place au 1er janvier 2017. Depuis la loi Chevènement, l'intercommunalité a trouvé sa place. (…) Je souhaite poursuivre le mouvement : une nouvelle carte intercommunale sera élaborée à l'horizon 2018. Des compétences exclusives seront désormais attribuées aux régions et départements, la clause de compétence générale supprimée. (…) J'en viens à l'avenir des conseils départementaux. Je connais la longue histoire des conseils généraux, mais aussi leurs difficultés à remplir leurs missions. (…) À terme, je pense que les conseils départementaux devront être supprimés. D'ici 2021, plusieurs élections permettront de poursuivre le débat. Ce débat doit avoir lieu ! La même idée est partagée par des élus de tous bords. Avec une dizaine de régions et des intercommunalités renforcées, la question se posera naturellement. Le rôle d'un département n'est pas le même quand il y a une métropole et dans un territoire rural."

    Et le discours de Tulle ?

    Les échanges qui s'en sont suivis ont permis de poser les premières balises quant aux positions des différentes formations politiques présentes au Sénat. Pas inutile, dans la mesure où certaines de ces positions ont sensiblement évolué depuis, par exemple, les débats parlementaires qui avaient précédé l'adoption de la loi de 2010 instituant le conseiller territorial… Pas de doute, les cartes sont rebattues.
    Pour certains, les choses semblent assez simples. C'est le cas pour Jean-Vincent Placé, sénateur de l'Essonne qui, au nom de EELV, a été clair : "Votre réforme des collectivités territoriales bénéficiera de notre soutien vigilant, surtout la suppression des conseils généraux", a-t-il assuré au Premier ministre.
    Sur les bancs du PS, c'est Jean-Pierre Caffet, sénateur de Paris, qui était chargé d'applaudir le projet de Manuel Valls, assurant que "le groupe socialiste approuve l'esprit des mesures annoncées et se réjouit que le rapport Raffarin-Krattinger les ait inspirées". "Diminuer le nombre de régions, c'est renforcer leur rôle pour soutenir les entreprises face à la compétition mondiale", a notamment estimé ce parlementaire très actif sur le dossier de la métropole du Grand Paris et faisant entre autres partie de ceux qui demandent l'effacement des départements de la petite couronne. Sur les départements justement, il a déclaré : "Supprimer les départements ? Ceux-ci portent l'immense tâche d'assurer la solidarité entre les Français, d'autant plus important en temps de crise. Mais peut-être est-il temps d'évoluer ? Les besoins ne sont pas uniformes. Dans les territoires ruraux et enclavés, que restera-t-il si les départements disparaissent ? Une organisation propre à ces territoires peut être imaginée, au lieu de privilégier un 'jardin à la française'" (reprenant ainsi le titre d'une interview donnée au Monde début février par André Vallini, le tout nouveau secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale…).
    Toutes les autres voix qui se sont fait entendre, à droite et au centre, ont été hostiles au nouveau dessein gouvernemental. "Le travail de Jean-Pierre Raffarin et Yves Krattinger repose sur trois principes et d'abord la pérennité du département. Le groupe UMP est opposé à sa suppression", a ainsi posé Jean-Claude Gaudin, ajoutant à ce sujet : "Pour le supprimer, il faudra une révision constitutionnelle, et vous n'avez pas la majorité des trois cinquièmes ! En plus, j'ai souvenir que le président de la République, dans un discours à Tulle, s'y était opposé...". Pour mémoire, François Hollande avait déclaré le 18 janvier à Tulle, devant un parterre d'élus locaux, que les départements "gardent leur utilité" et qu'il n'était donc "pas favorable à leur suppression pure et simple car des territoires ruraux perdraient en qualité de vie".
    Pour l'UDI, François Zocchetto a surtout pointé un "calendrier qui a de quoi surprendre" : "Réintroduire en janvier la clause de compétence générale pour la supprimer en avril, ce n'est pas sérieux... Vous voulez supprimer les départements après avoir créé les binômes. C'est inviter les Français à élire ceux qui seront chargés d'éteindre la lumière en sortant... ce n'est guère motivant, ni pour eux ni pour les élus."
    "Inciter les régions à se regrouper, pourquoi pas, mais cela ne résoudra en rien l'impasse financière. Supprimer les départements ne dégagera aucune économie, car il faudra toujours payer les routes, les collèges, les Sdis, le RSA...", a pour sa part souligné Philippe Adnot, président du conseil général de l'Aube (et sénateur non-inscrit), tandis que Jacques Mézard, pour le groupe RDSE (principalement les radicaux de gauche), a tenté la synthèse : "Un département qui comporte une métropole ne saurait être confondu avec un département rural. Recherchons un compromis intelligent entre gauche et droite."

    Un projet "borné"

    Les propos conclusifs de Manuel Valls sont toutefois restés sur leur ligne initiale :
    "Sur l'organisation territoriale, nous posons les termes d'un débat. Je connais le rôle de la commune, du conseil général. Mais n'avons-nous pas l'occasion de moderniser ce pays ? Je suis très attentif à la proximité. Mais les institutions actuelles, sur le terrain - préfectures, sous-préfectures et conseils généraux - n'empêchent pas le sentiment d'abandon... Nous avons connu, en matière de décentralisation, de grandes réformes : celle de Pierre Mauroy et de Gaston Defferre, celle des intercommunalités de Jean-Pierre Chevènement, la révision constitutionnelle de Jean-Pierre Raffarin... Mais nous ne pouvons plus nous contenter du rabot permanent, de bricolage. Nous sommes arrivés au bout d'une certaine logique. Nous aurons des désaccords, c'est normal, mais nous avancerons."

    Le lendemain matin, ce 10 avril, Marylise Lebranchu était invitée à livrer aux auditeurs de France-Inter une première explication de texte sur la nouvelle ligne du gouvernement.
    Une ligne… et des "bornes". Toujours à la tête du ministère en charge de la Décentralisation et de la Réforme de l'Etat, Marylise Lebranchu a en effet beaucoup utilisé ce terme : "On met des bornes claires", "le Premier ministre a décidé de mettre une borne, sinon on y sera encore en 2060 ou en 3000"… et "la borne, c'est le prochain mandat". Autrement dit, "à la fin du prochain mandat, il n'y aura plus de conseils départementaux". Et s'agissant des régions, pour celles qui n'auraient pas elles-mêmes élaboré de projet avec leurs voisines, il y aura bien en 2017 "une carte décidée par l'Etat".
    D'ici là, il va s'agir de faire "un travail sérieux" pour pouvoir répondre à toutes les questions qui vont nécessairement se poser. "Les départements, c'est difficile, il faudra récupérer les compétences", a ainsi souligné la ministre, rappelant par exemple que le RSA aujourd'hui, ce sont "3 milliards d'euros supportés par les départements", dont le transfert impliquerait aussi un transfert de fiscalité. "Les compétences du département – je pense aux collèges, au social – devront-elles être reprises par les régions ?", s'est interrogée Marylise Lebranchu. Et "qu'est-ce qu'on fait dans les départements ruraux ?".
    Des questions se posent aussi autour de l'intercommunalité, notamment sur "la notion de bassin de vie" sur laquelle s'est fondé Manuel Valls sans sa déclaration de politique générale. "Il faut qu'on regarde exactement comment vivent les Français, comment on répond au mieux à leurs besoins de services publics", a-t-elle indiqué.
    Sur les départements, il va visiblement y avoir un peu de pédagogie à faire, la ministre ayant été obligée de préciser que supprimer le conseil général/départemental, cela ne veut pas dire abolir la carte des départements français ni fermer les préfectures. S'agissant des services de l'Etat en région, elle a d'ailleurs indiqué que "la charte de la déconcentration, elle aussi, sera réécrite".
    Marylise Lebranchu a, enfin, tenu à insister sur le fait qu'"il y aura une garantie pour les fonctionnaires" territoriaux. Et à relever que malgré tout cela, le projet de loi "sur les compétences" des collectivités, tel que prévu depuis début janvier, demeure bien d'actualité, devant être présenté en Conseil des ministres "d'ici peu de temps".

    Claire Mallet

    Redécoupage : le syndrome Not in my region ?

    Les Français sont majoritairement favorables, en principe, à un redécoupage territorial tout en contestant les différents contours qu'il pourrait prendre, selon une étude réalisée par LH2 pour la presse régionale et France Bleu parue ce 10 avril. Ainsi, 68% des Français se déclarent favorables à la réduction du nombre de niveaux de collectivités telle qu'annoncée par le Premier ministre.
    Mais lorsque le scénario de redécoupage se précise, ils sont 54% à refuser l'agrandissement de leur région par le rattachement à la région voisine et 51% contre le rattachement de nouveaux départements. 74% des sondés sont donc défavorables au rétrécissement de leur région et 77% refusent sa disparition pure et simple, 56% y étant même "très défavorables". C'est dans les Pays de la Loire que les sondés sont les plus conciliants, 22% étant favorables à la disparition de la région.
    Ces résultats s'expliquent avant tout par un attachement des Français à leur région. 73% y sont "attachés", dont 24% "très attachés". Les Alsaciens, Bretons et Francs-Comtois se sentent plus liés à leur région que la moyenne - respectivement 84%, 83% et 83% - les Franciliens et les habitants de la Champagne-Ardenne étant eux beaucoup plus détachés. Parmi les fusions proposées, les Lorrains sont défavorables à 48% à un rattachement à l'Alsace, leurs voisins y étant eux opposés à 61%. A l'inverse, les Normands aimeraient une fusion : 50% des habitants de Basse-Normandie et 66% de ceux qui sont en Haute-Normandie souhaitent être rattachés à leurs voisins.

  • Ce matin en bref // 2014-04-11 // Vendredi 11 avril 2014

    ce matin en brefPacte de responsabilité: le président du Medef demandera ce vendredi au Premier ministre d’accélérer l’application du pacte de responsabilité en prenant "avant juin" par ordonnance des mesures de simplification. "Le Medef peut sortir n’importe quand de ce pacte, si en juin il n’y a pas d’ordonnances , pas de simplifications" a déclaré Gattaz dans un déplacement dans la région de Toulouse jeudi 10 avril.
    Les syndicats de salariés sont reçus ce jour par Manuel Valls pour l’application du Pacte de responsabilité. Pour la CGT "le patronat a été entendu et servi". "Pour le moment, Manuel Valls n’a pas la confiance de Force ouvrière», a conclu Jean-Claude Mailly dans une interview sur BFM-TV en renouvelant son opposition au pacte.
    Assurance maladie: le Medef a présenté mercredi ses propositions de réforme du financement du système de santé axé sur un transfert de la couverture réalisé par l’assurance maladie vers les complémentaires santé et surcomplémentaires.
    La Fédération hospitalière de France (FHF) a présenté ses propositions visant à 5 milliards d’économies: "chasse aux actes inutiles" comme certaines radios , IRM ou césariennes, poursuite des coopérations hospitalières, développement de la chirurgie ambulatoire….Les économies ne pourront pas se faire sans baisse d’effectifs estime la FHF.
    La direction de 3 Suisses France a annoncé jeudi la suppression de 198 postes soit la moitié de ses effectifs, suite à l’abandon de l’édition de son gros catalogue traditionnel.


  • Vendredi 11 avril 2014 5 11 /04 /Avr /2014 08:56 - Communauté : Les blogs républicains

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    Dans sa déclaration de politique générale, Manuel Valls annonçait que sur les 50 milliards d’euros d’économies prévus jusqu’à 2017, 10 milliards proviendraient de l’assurance maladie et 11 milliards du système de prestations.Diverses pistes ont été annoncées. D’autres sont analysées dans la presse de ce jeudi.

     

    Les économies de 10 milliards sur l’assurance-maladie seraient réalisées par le développement des génériques et un contrôle encore plus strict sur les prescriptions. Les dépenses hospitalières seraient particulièrement visées, avec un transfert vers la médecine de ville. Manuel Valls a déclaré mercredi qu’on «peut par exemple beaucoup travailler sur la question de la chirurgie ambulatoire, restructurer l’offre de soins hospitaliers».

     

    La Fédération hospitalière de France se préparerait à annoncer un plan de 5 milliards d’économies.Concernant les 11 milliards d’économies sur les prestations sociales, on s’interroge pour savoir si le gouvernement inclut dans cette somme les mesures résultant de la réforme des retraites et de la sous-indexation des pensions versées par les régimes complémentaires, déjà décidée et qu’il espère voir pérennisée.

     

    Le gouvernement prévoit aussi une baisse des coûts de gestion des caisses de sécurité sociale grâce à des réductions d’effectifs. D’autre part, il envisagerait une désindexation, voire un gel total, des allocations familiales et leur mise sous conditions de ressources.

     

    Seraient également visées les aides au logement et toutes les dépenses de solidarité, déjà victimes des baisses de dotations aux collectivités locales.

     


    source: POI

  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
     
    Publication CAPJPO - Europalestine
     

    USA : le lobby israélien se prend une bonne claque au tribunal

    jeudi 10 avril 2014
     

    Le lobby israélien, qui essaie de faire taire par tous les moyens la solidarité avec le peuple palestinien, vient de se prendre une claque magistrale devant un tribunal américain, qui a condamné les maîtres-chanteurs à payer des sommes importantes aux militants de la campagne BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions).

     

    Boycott académique : Soutien au Pr. Jake Lynch à Sydney (Australie)

    mercredi 9 avril 2014
     

    Meeting de solidarité réussi ce mardi 8 avril à l’université de Sydney où plus d’une centaine de personnes sont venues soutenir le Pr. Jake Lynch qui refuse de collaborer avec des universités israéliennes qui participent à l’oppression du peuple palestinien.

     

    Manifestation contre « l’apartheid de l’eau » à Paris (vidéo)

    mercredi 9 avril 2014
     

    Bravo à la vingtaine de militants de la campagne BDS, qui ont dénoncé mardi à Paris les agissements criminels de la compagnie israélienne Mekorot, acteur-clé du pillage des ressources en eau du peuple palestinien.

     

    Agenda Palestine

    mercredi 9 avril 2014
     
    A DOUAI, LE 16 AVRIL A PARIS LE 24 AVRIL JEUDI 24 AVRIL À 19 H 30 : MOUSA MARIA A LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES Militant et agriculteur à Beit Ommar, village palestinien qui se trouve entre Béthléem et Hébron, entouré par 6 colonies israéliennes, Mousa Marya viendra nous parler de son combat (...)