• Histoire sociale: la grève, un droit constamment remis en cause

    greve-un-droit-.jpg

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

     

    Source : "Action CGT 34"


  • Armes chimiques en Syrie : Obama comme Bush en Irak

    La tension entre les États-Unis et la Russie est à son comble : en cause, les derniers événements en provenance de Syrie. Il faut dire que les informations qui parviennent des zones de conflit montrent à l’Oncle Sam et à l’Occident que le peuple syrien s’obstine à se battre pour rester maître de son propre destin. Et nombreux sont ceux qui œuvrent à la déstabilisation de Damas ! Israël, le Qatar, la Turquie, etc., ont tous été impliqués peu ou prou dans la manœuvre. Et maintenant que la déroute des rebelles se confirme d’heure en heure, voici que les États-Unis parlent d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie pour venir en aide à ces mêmes rebelles, accusés pourtant par Carla Del Ponte (commissaire de l’ONU sur les crimes en Syrie) d’avoir utilisé des armes chimiques à plusieurs reprises.

     

    Mais si les États-Unis agissent directement pour éliminer Assad, la Russie s’y oppose fermement. Le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué samedi qu’instaurer une telle zone « constituerait une violation du droit international ». Le Pentagone semble prendre très au sérieux cette affaire et a décidé de laisser des chasseurs de combat F-16 et des missiles Patriote en Jordanie, pays frontalier de la Syrie, après des manœuvres communes qui doivent s’achever à la fin du mois. Washington a également sollicité l’aide de l’Égypte, où le président Mors a officiellement pris position contre la Syrie. Les relations diplomatiques entre les deux pays ont été rompues et l’ambassade de Syrie au Caire a été fermée.

     

     

    John Kerry n’est pas en reste. Selon le secrétaire d’État, « le Hezbollah menace de rendre hors d’atteinte tour règlement politique ». Curieuse explication. Depuis 2011 et le début des événements syriens, des milliers de combattants islamiques sont venus du monde entier grossir les rangs des troupes rebelles. Des roquettes tirées depuis la Syrie touchent maintenant le Liban ; les bastions du Hezbollah sont ouvertement visés. Mais la Maison blanche a une propension inégalée à écrire l’histoire à sa manière.  

     

     

    Néanmoins, à ce stade des combats, la Russie semble être en position de force. Les troupes du président Assad sont à l’offensive dans tout le pays, et Washington cherche d’une manière grotesque à stopper cette avancée. Et sans zone d’exclusion aérienne, il n’y aura pas d’échappatoire pour les rebelles… Quant aux armes chimiques, et bien que le chef de la diplomatie russe ait affirmé « qu’il serait absurde que l’armée syrienne en utilise au moment où elle gagne du terrain contre la rébellion », les États-Unis s’en servent comme prétexte pour armer cette dernière. Mais l’art de la fabrication de fausses preuves est un art que maîtrise parfaitement l’Oncle Sam. Selon Alexeï Pouchkov, chef de la commission des affaires étrangères à la Douma, « les informations sur l’usage par Assad d’armes chimiques sont des faux du même ordre que les mensonges concernant les armes de destruction massive de Saddam Hussein ». Obama suit la même voie que Bush. Mais depuis l’épisode irakien, l’Oncle Sam connaît quelques couacs…

     

     

    Capitaine Martin

      

     

     

     

    Source : Résistance.fr


  • Publié dans : Luttes, actualités

    Repris du blog de Cyril LAZARO à partir d'un article du Parisien

    ___________________________________________

    La preuve est faite que le soit-disant dialogue social et l'accord scélérat signé par la CFDT en janvier facilite le chantage du patronat : "Soit vous acceptez les reculs sociaux, soit on investit pas, soit on ferme!".

    Un chantage sans fin si on y cède comme y sont prêt les syndicats réformistes!

    C'est ce qu'ils appellent être réaliste et raisonnable!

     

    __________________________________________________________________

    La CGT refuse de signer un accord de compétitivité dans une fonderie de Renault

    La CGT, syndicat majoritaire, a refusé de signer un accord de compétitivité à la Fonderie de Bretagne (FDB) appartenant au groupe Renault, tandis que la CFE-CGC, signataire de l'accord, juge l'avenir du site menacé, a-t-on appris vendredi.
    Environ 60% des suffrages se sont prononcés pour le "non" lors d'un vote au sein du collège ouvrier de la fonderie qui emploie quelque 450 salariés à Caudan (Morbihan), a indiqué la CGT.

     

    Cet accord prévoyait une augmentation du temps de travail et l'application dans les deux ans des 35 heures alors que le temps de travail moyen est de 32 heures.

     
    En contrepartie, Renault, selon la CFE-CGC, s'engageait à investir une centaine de millions d'euros sur le site, dont 20 ME pour les conditions de travail. Une nouvelle ligne de production était prévue à l'horizon 2015.
     

    "La CGT ayant refusé (...), la direction doit maintenant statuer sur les dispositions à prendre, ce qui conduira inévitablement à un décalage des investissements envisagés", écrit la direction dans un communiqué.
     

    "La direction réaffirme sa volonté de mettre en oeuvre les mesures indispensables à la pérennité du site et à poursuivre la dynamique d'investissements engagée (22 millions d'euros investis entre 2010 et 2012) pour préserver les 450 emplois", poursuit le communiqué.

     
    "Les installations sont vieillissantes et les performances sont dégradées", a souligné le directeur, Hervé Wibaux, selon lequel le site "a perdu 100 millions d'euros au cours des dix dernières années".
    "Il faut trouver un chemin pour parvenir aux 35 heures, comme dans le reste du groupe. Sinon, on ne pourra pas mettre en oeuvre les mesures de redressement nécessaires", a-t-il estimé.

     
    L'accord prévoyait une garantie d'activité à 33.000 tonnes passant à 44.000 tonnes à l'horizon 2016, a précisé Christophe Neilz, délégué syndical CFE-CGC.
    Mais pour la CGT, l'augmentation du temps de travail a pour conséquence la réduction des temps de pause et la suppression de jours de RTT, "soit trois semaines de travail en plus alors qu'on a déjà accepté le gel des salaires", a dit Maël Le Goff, délégué CGT.

     
    Selon la CFE-CGC, tous les engagements de Renault vont être écartés en l'absence d'accord de compétitivité. Sans ligne nouvelle, "les pièces vont partir (à la fabrication) chez des concurrents. C'est donc la mort de l'entreprise dans les trois ans", a prédit M. Neilz.
     

    "C'est suicidaire de ne pas signer l'accord aujourd'hui", a-t-il estimé, affirmant qu'au sein des salariés, le +oui+ est majoritaire.

     

    Source leparisien.fr


  • Samedi 22 juin 2013 6 22 /06 /Juin /2013 09:32

    Établir un lien entre l'extinction de la télévision publique en Grèce et la réforme des retraites qui se prépare pourrait paraître une de ces distorsions de réalité dont on taxe volontiers les gauchistes obsessionnels. Et pourtant...

    Lorsqu'on examine les motifs du geste inouï perpétré par le chef du gouvernement grec, on en trouve trois principaux, dont l'importance relative varie selon les sources.

     

    Faire taire une voix : Aucun média privé, en Grèce, ne suit les sommets européens, n'y est présent pour en commenter voire en critiquer les décisions. Ce pan de l'information disparaît donc avec la fermeture de ERT. Voilà qui ne peut que faciliter les choses, lorsqu'on est un gouvernant décidé à faire appliquer les décisions de la Troïka. Mais ce n'est, pour ainsi dire, qu'un bénéfice secondaire. D'autres moyens moins radicaux auraient permis de parvenir à un résultat dans ce domaine. Une ouverture progressive aux capitaux privés suffisait à réorienter le discours, on l'a bien vu avec TF1.

     

    Récupérer les revenus publicitaires : La même stratégie pouvait s'appliquer, avec les mêmes avantages. D'autant que dans un pays où la consommation subit une telle baisse, les dépenses publicitaires perdent de leur rentabilité. La manne qu'elles représentent pour les médias tend donc à se réduire fortement. Le gâteau à partager rétrécit à vitesse grand V. Il aurait donc été plus efficace d'éviter un tel choc aux consommateurs en puissance, et de récupérer discrètement les revenus publicitaires existants. Détruire à grand bruit l'instrument qui les collectait, et espérer les récupérer entiers avec d'autres médias, l'idée vaudrait une mauvaise note en première année d'école de commerce. La stratégie du choc, si bien analysée par XXX, a pour but de rendre la population hagarde, prête à accepter sans réagir des mesures autrement impensables. Pour une relance de la consommation, c'est de l'optimisme et de l'insouciance qu'il faut instiller dans les esprits. On est ici, pour dire le moins, légèrement à côté de la plaque.

     

    Alors ? Toute la classe dirigeante grecque serait-elle composée d'ignares et de demeurés ? De masochistes cherchant à quel moment le fouet du peuple se lèvera sur eux ?

     

    Voyons plutôt. D'ici quelque temps doit être débloquée une nouvelle tranche de cette aide européenne qui permet à la Grèce de continuer à rembourser ses banquiers alors que la population explore le fond de la misère. L'aide en question, comme il est d'usage, est assortie de conditions. Oui, c'est vrai, un individu qui se comporterait comme ces bailleurs de fonds serait aussitôt taxé de chantage, voire de racket. Mais il s'agit ici de la paternelle bienveillance d'experts non-partisans envers un peuple déraisonnable. Voyons donc les conditions. L'état grec devait, pour bénéficier de la bienveillance bruxelloise, liquider son système de distribution de gaz, et ce faisant, supprimer près de trois mille emplois publics. Or, cette liquidation n'a pas bien marché du tout. Apparemment, les titres n'auraient pas trouvé preneur, ou fort peu. Et l'échéance approchait. Que faire ? Où trouver matière à un sacrifice équivalent ? Les divinités libérales ne se contenteront pas de faux-semblants, d'autant qu'elles sont en situation de force en Grèce. Je ne vous ferai pas l'insulte de répondre à la question, les faits parlent d'eux-mêmes. ERT comptait à peu près ce nombre de salariés. La pluie d'euros pourra avoir lieu.

    Le petit plus qui tue : ERT n'était pas, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là, une charge pour l'état grec. Elle s'autofinançait, et même dégageait un léger excédent. Malgré les nombreux amis politiques qu'il y avait logés, à des postes inutiles mais grassement payés : le prix de quatre ou cinq journalistes chacun, pour des conseillers ou, ne riez pas, les conseillers des conseillers.

    Si l'on songe à la situation politique pour le moins délicate dans laquelle s'est placé ce gouvernement, on voit qu'il est prêt à beaucoup pour ne pas désobéir à Bruxelles.

     

    Et les retraites françaises, direz-vous ? Quel rapport ?

    Eh bien notre système de retraites, lui non plus, ne va pas si mal. Il se trouve actuellement dans un creux démographique, mais si la croissance et l'emploi prennent le chemin prévu par le gouvernement, les choses se redresseront d'elles-mêmes en quelques années. Après tout, chaque salarié qui trouve un emploi se met à cotiser pour la retraite, et contribue à renflouer le système, de même que l'assurance-maladie, dont on ne tardera pas à entendre parler à mon avis.

     

    Doit-on alors imaginer que ces gens ne croient pas eux-mêmes à leurs prédictions ? À vrai dire, s'ils y croyaient, ils seraient bien les seuls. Non seulement les syndicats, mais les experts indépendants, l'OCDE et même le FMI ont émis les plus extrêmes réserves sur le retour de la croissance dans le cadre de la politique actuelle. C'est donc bien sur la croissance qu'il faudrait insister pour « sauver le système ». Autrement dit, permettre aux gens de consommer en leur distribuant des revenus corrects avec une confiance raisonnable dans l'avenir. Ce qui est aux antipodes de la ligne suivie. Tous ceux d'entre nous qui ne sont pas au chômage se sentent de plus en plus précarisés, ou voient leur salaire fondre sans pouvoir imaginer ou s'arrêtera le phénomène.

     

    Ici aussi, donc, des solutions existent, le problème est délibérément grossi, et pourtant on applique des décisions a priori aberrantes.

    Ici aussi, en cherchant un peu, on trouve un récent oukase bruxellois, enjoignant de procéder à la réforme. Rappelez-vous le soulagement unanime exprimé par nos chers médias, lorsque nous avons obtenu un délai pour atteindre les fameux 3 % de déficits publics de la règle d'or. Ce délai était, lui aussi, « assorti de conditions » (voir plus haut, chantage, racket).

    Eh bien voilà la première.

    Qui se rappelle les suivantes pourra gagner de l'argent en pariant qu'elles seront bientôt exécutées.

    Mais cela ne compensera pas nos retraites.


  • A la Une :

         
      Banques : le Crédit Agricole lance le recyclage des cartes bancaires  
     
    Depuis le mois de juin, le Crédit Agricole teste sa propre filière de collecte des anciennes cartes bleues. L'enjeu : recycler les métaux rares de la puce, et réduire l'empreinte écologique du moyen de paiement. Une première mondiale, selon la Banque, qui veut aussi troquer le PVC de la carte contre du bioplastique.
     
     
    > lire la suite
     
         
      Etats-Unis : la contamination du blé par des OGM coûte très cher à l'économie américaine  
     
    Des agriculteurs ont porté plainte contre Monsanto pour négligences et préjudices économiques, suite à la découverte d'un blé génétiquement modifié dans l'Orégon, non autorisé à la commercialisation. Une contamination qui a entraîné la suspension d'importations de la part du Japon et de la Corée du Sud. Plusieurs Etats américains sont en passe d'adopter un étiquetage « non OGM ». L'analyse de Bill Freese, de l'ONG Center for food safety.
     
     
    > lire la suite
     
         
      L'Unesco demande l'annulation des permis pétroliers dans le parc Virunga  
     
    Suite à la campagne de presse internationale lancée par le WWF pour alerter sur les risques d'exploitation pétrolière au cœur du plus ancien parc national d'Afrique, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a demandé l'annulation des permis déjà donnés aux compagnies.
     
     
    > lire la suite