• Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 14:15

    http://fbcdn-sphotos-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/562143_325404300867787_1416886521_n.jpg

     
     
     

  • profencampagne

     
    Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 15:34

    http://www.sudouest.fr/2011/11/21/crise-le-ps-veut-creer-un-choc-pour-l-emploi-559246-4772.php

    A qui vont être destinés les emplois d'avenir promis par François Hollande ? Au lendemain de la publication de chiffres du chômage en forte hausse, une réunion interministérielle a eu lieu jeudi 26 juillet pour tenter de déterminer ce que seront ces 150 000 contrats aidés (100 000 prévus en 2013, 50 000 en 2014). Car selon les ministres, la vision de ce que doivent être ces "emplois jeunes" version Hollande diverge.

    Une chose est déjà acquise. Les emplois d'avenir seront l'objet du premier projet de loi examiné à la reprise des travaux parlementaires début octobre. D'ici là, Matignon devra trancher entre le projet de Michel Sapin, ministre du travail et de l'emploi, qui veut qu'ils soient avant tout réservés aux jeunes les moins qualifiés, et les besoins de Vincent Peillon, le ministre de l'éducation, qui espère les utiliser pour faire du "prérecrutement" de professeurs dès la fin de la deuxième année de licence.

    UN PÉRIMÈTRE EN DÉBAT

    Côté ministre du travail et de l'emploi, on ne veut surtout pas que les emplois d'avenir reproduisent les effets des emplois-jeunes, trop utilisés pour recruter des diplômés du supérieur. "Il y a environ 400 000 jeunes sans aucun diplôme qui sont au chômage. C'est en priorité à ces jeunes totalement exclus du système qu'ils seront destinés", avance-t-on ainsi dans l'entourage de Michel Sapin.

    Mais du côté de Vincent Peillon, on ne l'entend pas de la même façon. Et on assure qu'il y "aura deux types de contrats d'avenir : les premiers pour les jeunes sans qualification comme le souhaite Michel Sapin, les seconds pour les étudiants de licence qui veulent devenir professeur dans les académies déficitaires en candidats aux concours. Nous pourrons ainsi mener des étudiants boursiers jusqu'au concours en finançant leurs études", espère-t-on au cabinet du ministre de l'éducation, où le chiffre de 30 000 contrats destinés à cet objectif est cité.

    Si Michel Sapin est prêt à faire un geste "pour les jeunes sortis du supérieur seulement s'ils sont issus des zones urbaines sensibles", il ne compte pas "lâcher" autant de contrats à l'éducation nationale. "L'essentiel des contrats sera signé dans les collectivités locales et le secteur non lucratif, pas par l'Etat", assure-t-on dans son entourage.

    "Il y a un désaccord entre les deux ministres sur le nombre de contrats qui doit encore être arbitré, convient l'un des conseillers chargé de préparer les arbitrages. Mais s'il devrait bien y avoir des contrats pour assurer du prérecrutement de professeurs, ce ne sera sûrement pas 30 000, mais uniquement à la marge." A Matignon, on évoque le chiffre de 7 500 contrats concernés, soit 5 % du dispositif total.

    Au cabinet de Benoît Hamon, ministre délégué à l'économie sociale et solidaire, secteur qui devrait être très concerné, on plaide aussi pour faire bénéficier les jeunes des zones rurales "qui sont aussi touchés par le chômage que ceux des zones urbaines sensibles".

    La focalisation sur les jeunes non diplômés inquiète déjà l'Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale (Usgeres). "Il ne faudrait pas que tous les emplois d'avenir soient uniquement réservés à des personnes non qualifiées, sinon nous n'aurons pas la capacité d'en recruter 150 000, de les former et de les orienter vers des métiers et des secteurs porteurs", assure déjà Sébastien Darrigrand, son délégué général.

    DES CONTRATS DE TROIS ANS

    La durée des contrats est nettement moins sensible. Il est quasiment acté qu'ils dureront trois ans, décomposés en "années renouvelables pour permettre aux jeunes de sortir du dispositif s'ils trouvent un emploi ailleurs", explique-t-on au ministère du travail. Concrètement, ces contrats seraient une sous-catégorie des actuels contrats unique d'insertion (CUI). Pour compenser le manque de qualification de ces jeunes, une aide à la formation devrait être apportée aux employeurs, éventuellement par le biais d'un "chèque formation".

    L'essentiel de ces contrats sera réservé aux collectivités locales, au secteur associatif et au secteur de l'économie sociale et solidaire, notamment les mutuelles et les coopératives qui ne pouvaient pas bénéficier des contrats aidés réservés au secteur non marchand. Des contrats d'objectifs devraient être signés avec les collectivités pour prévoir une orientation vers les secteurs les plus en besoin de recrutement, comme le sanitaire et social ou l'aide à domicile.

    UN COÛT DE 1,5 MILLIARD D'EUROS PAR AN

    Le gouvernement veut que le premier contrat puisse être signé dès le 1er janvier 2013. 75 % du salaire brut devrait être pris en charge par l'Etat. Le coût total pour les finances publiques n'est pas encore totalement bouclé, mais il devrait s'élever à environ 500 millions d'euros dès 2013, puis 1,5 milliard en rythme de croisière, affirme-t-on dans l'entourage de Michel Sapin, où l'on fait valoir que "c'est presque le doublement du budget actuel destiné aux contrats unique d'insertion".

    Ce chiffrage laisse toutefois sceptique Eric Heyer, économiste à l'OFCE et qui a travaillé sur le coût de cette proposition de campagne de François Hollande. "En comptant les exonérations de charge au niveau au niveau du smic, le coût d'un contrat aidé pour l'Etat dépasse 17 000 euros. Pour 150 000 contrats, il faut donc plutôt compter 2,5 milliards", défend-il.

    Jean-Baptiste Chastand

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/07/27/les-emplois-d-avenir-devraient-etre-reserves-aux-jeunes-non-diplomes_1739124_823448.html

     

  • samedi 28 juillet 2012

    2ème mise au point !

    Le défi secret de Najat Vallaud-Belkacem

    Les ressorts du parcours de cette ministre de 34 ans, née au Maroc.


    C'est l'histoire d'un rêve français. Mercredi 16 mai, le soleil brille sur Paris et Najat Vallaud-Belkacem est attablée à une terrasse, près du jardin du Luxembourg. Accompagnée de deux amis, elle n'a d'yeux que pour son portable. La veille, François Hollande a été investi président de la République. Des proches lui ont donc conseillé de ne pas trop s'éloigner de son smartphone, au cas où...

    Elle, ministre à 34 ans ? Elle n'y croit pas ou feint de ne pas y croire, comme pour conjurer le mauvais oeil. Certains ont fait le calcul pour elle : "Mais Najat, tu as toutes les chances d'entrer au gouvernement : tu es jeune, femme et issue de la diversité !" Le portable de l'élue lyonnaise se met à vibrer. Numéro inconnu. C'est "Iaco", l'assistante de François Hollande."Ne quittez pas, le président souhaite vous parler." Attente. Musique de Berlioz. La jeune femme ravale un fou rire. Hollande : "Bonjour Najat, comme tu le sais, je compose, avec Jean-Marc Ayrault, le gouvernement et je souhaite que tu y participes. J'ai pensé à toi pour le porte-parolat et les Droits des femmes, qu'en dis-tu ?"

    En raccrochant, elle a songé à son parcours et, d'abord, à ses parents, ouvrier et femme au foyer, qui, il y a encore quelques années,"n'avaient pas le droit de vote, car ils n'étaient pas français". Elle a, peut-être, aussi pensé à ce professeur d'amphi à qui elle avait fait part, à la fin des années 90, de son ambition d'entrer à Sciences- Po Paris et qui lui a rétorqué : "Ne nourrissez pas trop d'illusions, mademoiselle. Vous êtes trop juste." Et comment ne pas avoir une pensée pour Ségolène Royal, qui a donné à son engagement politique une dimension nationale ("Reconnaissance éternelle à Ségolène") ? Elle pousse également un ouf de soulagement : le président n'est pas "tombé dans le piège", en lui proposant un ministère de la Diversité ou de l'Égalité des chances. "Il a été malin, il a pris le contre-pied de tout le monde", relève-t-elle.

    Car le défi de cette mère de deux enfants, d'origine berbère, est d'entrer dans une normalité non pas stylistique mais identitaire. Faire qu'entre Marisol Touraine et Aurélie Filippetti, deux autres ministres, elle ne soit plus "divers". Seulement, avec elle, les fantasmes vont bon train. Comme si son nom à double consonance et son minois basané disaient tout de sa vie : une enfance à la "Germinal", une famille nombreuse dans un F2, l'eau du bain qu'il a fallu partager avec la fratrie, les files d'attente devant les services sociaux et, de surcroît, un malaise identitaire."De mon enfance je ne conserve que de bons souvenirs. Je ne suis pas dans une revanche sociale", confie cette jeune musulmane non pratiquante. Être une icône de la diversité, très peu pour elle. Son antimodèle, en l'occurrence, s'appelle Rachida Dati, ex-femme de ménage devenue garde des Sceaux, qui n'a eu de cesse de narrer son parcours, jusqu'à être prise, à force de contradictions et de mondanités, pour un imposteur.

    "Avec Najat, les portraits débutent souvent par : Elle est née dans le Rif marocain et est arrivée en France à l'âge de 4 ans...", s'agace son attachée de presse. L'intéressée dit comprendre ce réflexe pavlovien. Elle regrette, en revanche, "les préjugés", toujours " tenaces". Les procès en incompétence. Les délits de faciès. Les oreilles beaucoup plus tendues quand il s'agit pour elle de prendre la parole. Dans son dernier livre (1), elle rapporte cette anecdote : candidate aux législatives à Lyon, en 2007, elle organise une réunion chez elle, pour promouvoir son programme. Sonne à la porte un homme à l'allure bourgeoise, qui tend son manteau et son écharpe à celle qu'il prend pour la domestique...

    Comme Dati ?

    Et puis, il y a ceux qui, sans malveillance, l'entraînent toujours sur le même terrain, celui de l'intégration, de la diversité, du racisme... À Rome, le 16 juillet, pour un forum international consacré aux droits des femmes, celle qui veut abolir la prostitution a vécu la situation, cette fois-ci, en version italienne. La première question que lui pose l'animatrice du Forum, Lucia Annunziata, directrice du Huffington Post Italie, concerne le regard des Français sur sa personne. Non pas sur son jeune âge ou sur son sexe, mais sur ses origines marocaines. La deuxième question concerne les nominations de Rama Yade et Rachida Dati par Nicolas Sarkozy. La ministre répond volontiers et parvient à glisser quelques idées sur la condition des femmes.

    À en croire un récent sondage, elle serait la personnalité du gouvernement qui incarne le mieux le changement. Même le Guardian, qui lui a récemment consacré un long portrait, la présente comme "the new face of France" (le nouveau visage de la France). La benjamine du gouvernement prévient : "Je ne me laisserai pas griser par la popularité. Je me dois d'être exemplaire, car je suscite de l'attente auprès de ceux qui se reconnaissent dans ce que je suis."

    Ce qu'elle est... Un sésame politique pour Ségolène Royal, qui reconnaît l'avoir promue du fait de ses origines. "J'ai toujours voulu avoir des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi", confie l'ex-candidate à la présidentielle pour qui "Najat" doit "accepter d'être là pour ça". En clair : "Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière."

    Par ailleurs, la double identité de cette " gazelle" - son surnom dans une biographie à paraître - offre à ses rivaux politiques un angle d'attaque facile. Durant la campagne présidentielle, la députée UMP Valérie Rosso-Debord ne l'avait-elle pas accusé, à tort, d'appartenir à une association franco-marocaine ? "J'étais peinée, concède-t-elle. D'autant qu'elle me semblait être une personne correcte. En tout cas, cela ne lui a pas porté chance." (Rosso-Debord a été battue aux législatives.).

    "Coachs"

    Il y a quelques semaines, elle était l'invitée vedette du gala des trentenaires de Sciences po. Elle y est arrivée sans brouhaha ministériel. En baskets, roses de surcroît. Elle déambulait au milieu des robes à dos nu et des costumes sur mesure. Combien, parmi ces invités, ex-camarades de promo, l'ont-ils naguère snobée parce qu'elle venait de Picardie et qu'elle avait découvert l'existence de Sciences po dans un centre d'orientation ? Pour le président de l'association des anciens, elle est "l'illustration de ce qu'a voulu Richard Descoings", et qu'importe si "Najat" n'a pas profité des conventions ZEP-Sciences po...

    La presse a fait état de réunions de coaching à l'Élysée à la veille de sa conférence de presse d'après conseil des ministres."C'est faux. Une réunion de travail devient une séance de coaching. Des conseillers de l'Élysée me rapportent les positions du président sur les Affaires étrangères. Pour les questions ministérielles, je traite avec Matignon." Le premier de ses "coachs" n'est autre que son mari, Boris Vallaud, collaborateur d'Arnaud Montebourg. Feu le député Olivier Ferrand comptait aussi parmi ses anges gardiens.

    Où puiser la force de continuer, et pour aller où ? "J'agis avec un sentiment d'urgence, avant que l'envie ne me quitte." De là à tout arrêter ? "Je ne l'exclus pas." Elle mesure avec humour la fulgurance de son parcours : "J'ai sauté très tôt dans le grand bain sans trop savoir nager. D'ailleurs, je sais ce que c'est, je ne sais pas nager... "

     

     

    Posté par da marseillan 34 à 14:55 - Commentaires [0] - Permalien [#]

  • profencampagne

     
    Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 10:40

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/najat-vallaud-belkacem-nous-avons-besoin-de-royal_1127836.html

    Dans les banlieues (que je connais très bien pour des raisons de vie personnelle), le sinistre débat sur l'identité nationale était, contrairement à tout ce qui a été écrit à l'époque, attendu. Car si les Dupont-Durand n'ont aucun problême d' "identité nationale", il faudrait quand même comprendre et admettre que les Tarik-Boubacar en ont et en souffrent tous les jours ! Et quand ils réussissent, ils se souviennent des humiliations passées. 

    Ils savent aussi pertinemment que leurs origines (Naissance/Famille) sont parfois utilisées AUTANT que leurs compétences. Il serait hypocrite de croire le contraire et l'occulter serait rendre un bien mauvais service à nos compatriotes "issus de l'immigration" (expression oh combien malheureuse mais c'est un autre débat...).

    C'est eux qui vivent dans les cités HLM dortoirs où pas un seul moralisateur ne voudrait déménager pour y vivre, ne serait-ce qu'un mois !

    C'est eux dont les enfants sont dans des écoles ghettos où les professeurs enseignent les symboles de la République et s'entendent répondre : "M'sieur, on s'en fout de vos symboles ! C'est pas notre République !". Ecoles et collèges-ghettos, ghettos eux-mêmes renforcés par la carte scolaire "nouvelle formule" voulue par l'ex-Président et que nos syndicats n'ont que très timidement contestée.

    C'est eux - en partie - qui sifflent (60 000 sur 80 000 spectateurs) la Marseillaise. Non d'ailleurs ! Ce n'est pas la Marseillaise qu'ils sifflaient ce soir-là au Stade de France, mais cette France qui les rejette tous les jours...

    Certains à gauche, à droite, au centre et une partie de la presse nous disent sans rire : "Mais non, il n'y a pas de problêmes d'identité nationale !" Allez dire ça dans les cités ! Vous vous faites casser la figure ! Bien sûr que si, il y a des problêmes d'identité nationale!...

    - Pourquoi les prisons françaises sont-elles remplies de jeunes immigrés ou Français issus de l'immigration alors que les universités et grandes écoles n'en accueillent que très peu ?

    - Pourquoi la Police ne contrôle-t-elle que les français d'origine immigrée à la sortie des gares de banlieue ?

    - Pourquoi les offices HLM orientent-ils systématiquement les familles d'origine immigrée vers les cités-ghettos ?

    - Pourquoi les collèges-ghettos ont-ils les résultats les plus faibles ?

    Tant d'autres questions encore qui ont des réponses et des solutions !

    La droite, concernant l'identité nationale (terme très mal choisi) a commis des erreurs monumentales ! Que la presse de droite et tous les suiveurs n'y ajoutent pas la honte du ridicule par les faux-procès qui ne cherchent qu'à déstabiliser, humilier, polémiquer, remplir du papier en période estivale !

    Merci à Ségolène Royal d'avoir été l'une des rares à gauche à dire qu'il fallait s'emparer de ce débat pour justement faire le procès d'une politique d'immigration discriminatoire, pour instruire le procès de ceux qui voudraient que l'on n'insiste que sur le mérite de telle ou tel mais à seule fin de faire oublier l'origine comme si cette origine était entâchée d'un caractère honteux.

    Christophe Chartreux

     

  • Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 09:06

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