• mardi 31 juillet 2012

    Un pasteur blanc refuse de marier un couple noir

    Le pasteur d'une église baptiste de Crystal Springs, dans le Mississippi (sud des Etats-Unis), a refusé de marier un homme et une femme dans son église parce qu'ils étaient noirs, ont rapporté dimanche 29 juillet les médias américains. Le pasteur Stan Weatherford, qui est blanc, a expliqué à la chaîne de télévision ABC qu'il n'y avait jamais eu de mariage de Noirs dans la First Baptist Church de Crystal Springs depuis sa création en 1883. Des fidèles de l'église l'ont menacé d'être remplacé s'il acceptait d'y organiser une cérémonie pour le mariage de Charles et Te'Andrea Wilson, a-t-il assuré, soulignant qu'il avait proposé au couple de les marier dans une autre église proche et dont les fidèles sont majoritairement noirs. "Comment peut-on expliquer à une fillette de 9 ans 'On ne peut pas se marier ici, parce que, devine quoi ma chérie ? on est noirs'", a réagi Charles Wilson sur une filiale locale d'ABC, évoquant sa fille. D'après la chaîne de télévision CNN, les futurs époux ont appris que la cérémonie ne pouvait pas avoir lieu dans l'église qu'ils avaient initialement choisie la veille de leur mariage, qui devait avoir lieu le 20 juillet. Il a finalement été célébré dans une autre église le lendemain. (Lu sur le blog "Oeil d'Afrique")

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    Te'Andrea et Charles Wilson n'ont pas pu se marier à l'église baptiste de Crystal Springs, dans le Mississippi, parce qu'ils sont noirs. | ABC News

     

    Posté par jl boehler à 00:06 - - Commentaires [0]
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  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 30 juillet 2012 1 30 /07 /Juil /2012 17:59

    Justice. La syndicaliste angevine poursuivie pour diffamation est relaxée

    Une syndicaliste de la CGT avait été mise en examen pour diffamation. Elle vient d’être relaxée par le tribunal correctionnel d’Angers.

    La direction de Vendredi Media, une société de Cholet spécialisée dans la distribution de publicité et journaux gratuits, avait porté plainte à l’occasion d’un conflit social particulièrement long : 17 des 34 salariés avaient fait grève durant 140 jours.

    Manifestations

    Le conflit avait donné lieu à de nombreuses manifestations. Les tracts et les panneaux étaient particulièrement durs à l’égard de la direction. Cette dernière avait décidé de porter plainte.

    Liberté d’expression

    « Derrière ce procès d’une syndicaliste, le choix est bien d’attaquer la liberté syndicale et la liberté d’expression. Nous soutenons totalement notre collègue face à ce qui est bel et bien une tentative de criminalisation de l’action syndicale », dénonçaient les syndicats.

    La syndicaliste a été relaxée, ce lundi après-midi, par le tribunal correctionnel d’Angers.

    Source ouest-france.fr

     

  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 30 juillet 2012 1 30 /07 /Juil /2012 18:02
    Monoprix  : les grévistes regonflés

    La CGT organisait, vendredi, un rassemblement de soutien devant le magasin de la Roquette, à Paris, en grève depuis un mois. La veille, la justice avait débouté Monoprix, qui réclamait des sommes importantes aux délégués.

      « Depuis hier, je le sens, on va gagner, affirme Juliette en mordant son sandwich à pleines dents. Il faut qu’on gagne, on se bat pour une bonne cause. On veut travailler dans de meilleures conditions. » Vendredi midi, devant le Monoprix de la Roquette, métro Voltaire dans le 11e arrondissement de Paris, le moral est au beau fixe parmi les grévistes du magasin. A l’appel de la CGT, plusieurs dizaines de personnes, militants cégétistes d’autres entreprises, de la CFDT et de SUD commerce, du collectif Femmes égalité et du Front de gauche, mais aussi des habitués du magasin, sont venues apporter leur soutien aux trente salariés qui ont cessé le travail le 27 juin dernier pour réclamer des embauches, la fin de la polyvalence, la réparation de l’ascenseur et, surtout, le respect de la part de la direction.

     Ensemble, ils ont défilé dans le magasin, « en haut, en bas, partout et jusqu’au bout ! », et fêté la victoire de la veille qui a coupé court aux tentatives d’intimidation de la direction. Jeudi en effet, le tribunal de grande instance de Paris a débouté Monoprix, qui après un premier jugement favorable, le 10 juillet, réclamait des sommes entre 3 000 et 5 000 euros aux trois délégués CGT. « Monoprix misait sur ce jugement pour nous démoraliser, mais ils ont perdu », se félicite Christophe Rocchia, l’un des trois délégués, tandis que Jacques Daguenet, adjoint Front de gauche à la mairie du 11e arrondissement, invite Monoprix à « prendre acte  » du jugement et à « ouvrir de vraies négociations », au lieu de « manier le bâton ». Alors que la pétition de soutien au mouvement a réuni 5 000 signatures, Michel, un habitué du magasin, brandit fièrement l’e-mail qu’il vient d’envoyer au service clients de Monoprix, à qui il demande : « Que vous faudra-t-il pour admettre que le management par le mépris et la peur est aussi stupide que contre-productif ? »

     Dans ce magasin, comme dans les autres Monoprix de la capitale, le problème du sous-effectif s’est accentué à partir de 2006, date du lancement par le groupe du projet Ariane, consistant à augmenter la productivité, explique Karl Ghazi, de la CGT commerce de Paris. « Il y a de plus en plus de travail et de moins en moins de caissières, et les absences pour maladie, dépressions ou congés ne sont pas remplacées », témoignent deux adjointes de caisse, qui citent l’exemple d’une collègue qui, ayant pris sa caisse à 13 h 45, n’a pu avoir sa pause qu’à 20 h 20. « Même pour aller aux toilettes, il faut attendre deux heures, le temps qu’il y ait moins de clients. Là, on en a marre, on veut que la directrice embauche. »

    Pour soutenir la grève, envoyez vos chèques à l’ordre de l’US commerce de Paris, 67, rue de Turbigo, 75003 Paris, avec mention « Solidarité Monoprix Roquette ».

    Fanny Doumayrou
    L’Humanité du lundi 30 juillet 2012
     

  • Dossiers, permanences
    28 juillet 2012
    Attributions des subventions départementales : les dernières interventions de Jean-Luc PERAT pour le Canton de Trélon.

    Actualités du conseil général

    Les actions du Département du Nord sont nombreuses et permettent au quotidien d’améliorer les équipements du Canton de Trélon et par voie de conséquences les conditions de vie des habitants.

    Jean-Luc PERAT, en sa qualité de Conseiller Général du Canton de Trélon est particulièrement actif au sein de l’assemblée Départementale pour défendre et soutenir les nombreux projets de son territoire. Au cours des différentes commissions permanentes, Jean-Luc PERAT est intervenu en faveur de quelques dossiers importants pour le développement du Canton.

    Ces subventions départementales permettront d’apporter les financements nécessaires à la réalisation de travaux routiers, des manifestations sportives, des soutiens aux associations sportives ou culturelles, des projets touristiques et des opérations d’investissement des communes. Jean-Luc PERAT est donc intervenu pour apporter son soutien actif à ces projets que vous pouvez découvrir dans le document ci-dessous.

    On y retrouve notamment et à titre d’exemple, l’aménagement du carrefour de la rue Fontesse avec la route départementale à Trélon pour 791.000 €, la construction de l’école de Féron pour 240.000 €, des travaux au Val Joly pour 460.000 € ou bien encore le soutien à quelques manifestations sportives organisées sur le canton : les Boucles Cyclistes du Canton de Trélon, les championnats de Cyclo-cross de Fourmies ou le rallye automobile de l’Avesnois.

    Un travail régulier de Jean-Luc PERAT qui permet donc la réalisation de nombreux projets.

     

    Communiqué et détail des subventions attribuées

  • Communiqué du Parti communiste d’Israël


     Une année complète s'est écoulée depuis le début des protestations sociales – et la lutte continue. Certains soutenaient l'idée que, au vu des manifestations portées par des centaines de milliers de manifestants, le gouvernement droitier « comprendrait le message » et répondrait finalement aux aspirations des masses à la justice sociale et à un changement de priorités dans le budget de l’État. Mais une année s'est écoulée et le gouvernement n'a pas bougé : il continue à se ranger du côté des patrons. Netanyahu et ses ministres, l'opposition toute nouvelle de cette année menée par Tzipi Livni et Shaul Mofaz, l'ensemble de l'establishment politique est prêt à embrasser la cause de la protestation sociale. Mais leur embrassade était tellement forte qu'elle est transformée en étouffement et en diversion.

     

    Après une année de protestation, il est évident que le gouvernement n'est même pas en mesure de mettre en œuvre les conclusions de la commission Tratjenberg, que le gouvernement a lui-même mis sur pied, pour apporter une réponse au moins partielle aux revendications des manifestants. Ainsi, l'illusion qu'il soit en quelque sorte possible de mener une protestation « a-politique » a été réduite en miettes. La protestation, dont le slogan « Le peuple exige la justice sociale » est intrinsèquement politique, et dirigée contre un gouvernement qui gère les affaires dans les intérêts des grands patrons.

     

    Le Parti communiste d’Israël (PCI) et ses partenaires au sein du Hadash (Front démocratique pour la paix et l'égalité) saluent la protestation sociale de masse de l'été 2011 qui a éclaté dans le sillage d'un certain nombre de luttes de classe : de longues et importantes grèves des travailleurs sociaux, des docteurs, des cheminots contre les privatisations ; la vague d'efforts pour organiser les travailleurs dans les usines et les entreprises privées, tout comme dans le secteur privé ; les campagnes contre la privatisation des services publics – éducation, santé et services sociaux – pour le logement public et pour des budgets plus importants pour les services sociaux. Le PCI félicite ses adhérents et les militants du Hadash qui jouent des rôles cruciaux dans le mouvement.

     

    Le gouvernement de la droite politique et sociale mené par Netanyahu combine le piétinement des droits des travailleurs avec son insistance à favoriser l'expansion des colonies dans les territoires occupés, lançant des provocations militaires continuelles, et son refus de la paix. De cette façon, le gouvernement coure le risque d'entraîner le peuple d’Israël dans une nouvelle guerre inutile. Quiconque soutient qu'il est possible de lutter contre ce gouvernement droitier seulement sur le « terrain social », sans lutter pour la démocratie et contre l'occupation, est coupable de la même erreur de ceux qui croient que la protestation sociale peut être « a-politique ».

     

    Le PCI souligne à nouveau qu'une paix Israélo-Palestinienne est une condition absolument nécessaire pour faire progresser la cause de la justice sociale ; une telle paix suppose : l'évacuation de toutes les colonies Israéliennes et le retrait de tous les territoires conquis en juin 1967 ; l'instauration d'un État palestinien avec comme capitale Jérusalem-Est, aux côtés d’Israël ; et une solution au problème des réfugiés en accord avec les décisions de l'ONU. L'expérience nous prouve qu'il y a des liens étroits entre la lutte pour une paix juste et une campagne populaire pour la justice sociale.

     

    Les factions droitières au sein du gouvernement exploitent le rejet des divisions sociales, les difficultés économiques d'une part et le confit national toujours non-résolu d'autre part pour exacerber les tensions racistes et anti-démocratiques et ouvrir la voie à un régime épousant certaines caractéristiques fascisantes. A cette fin, le gouvernement a recours à une législation raciste et anti-démocratique adoptée par la Knesset ; le déplacement forcé de résidents Arabes chassés de leurs terres (comme les destructions répétées dans le village bédouin d'Al-Araqib dans le Negev) ; l'usage de la force pour disperser des manifestations ; la conduite d'enquêtes cherchant à intimider des militants sociaux ; et la destruction de domiciles et les menaces de transfert de la population Arabe dans le Negev.

    Le PCI met en garde sur le fait que la poursuite de l'occupation, la perpétuation des discriminations, et l'attisement des haines raciales contre les citoyens Arabes, et la canalisation du racisme contre les travailleurs migrants et les réfugiés, dont les fruits – les attitude et comportement racistes croissants au sein de la jeunesse Israélienne – intensifient les dangers qui pèsent sur l'espace démocratique en Israel. Le PCI appelle au renforcement de la nature Juive-Arabe de la protestation sociale.

     

    La partenariat dans la lutte entre Juifs et Arabes, entre femmes et hommes est vital pour les campagnes pour la justice sociale et la défense de la démocratie, pour l'égalité des droits civiques, pour les droits nationaux pour la minorité Arabo-Palestinienne en Israël, pour l'égalité des femmes et contre toute manifestation de racisme ou de discrimination.

     

    Traduction JC

     

    Source : "Solidarité Internationale PCF"