Dans l'océan des inconsistants qui nous dirigent, comme par enchantement, une lumière. Dans le mensonge qui devient la règle et la vérité illégale, Dominique de Villepin déboule. Il déclare: "Nous ne pouvons pas gagner la guerre contre le terrorisme". Il ne pouvait le dire que dans la seule émission, "Ce soir (ou jamais)", qui donne encore […]
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Nouvel article sur Allain Jules
Dominique de Villepin: "Nous ne pouvons pas gagner la guerre contre le terrorisme".
by Allain Jules
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Ouverture de la 19ème saison culturelle
Une soirée à l’unisson : « Le droit à la culture est plus qu’indispensable ».
C’est d’une façon pour le moins très recherchée et au cours d’une soirée enrichie par l’interprétation de trois sonates « sans frontières » par Kit Armstrong au piano et Andrej Bielow au violon que s’est ouverte jeudi soir la 19ème édition de la Saison culturelle transfrontalière.
Hôte de cette manifestation d’une traditionnelle originalité, Jean-Jacques Thomas, maire d’Hirson a d’abord accueilli très chaleureusement le nombreux public rassemblé dans l’église Sainte-Thérèse, avant de laisser place aux deux jeunes virtuoses qui ont, plus tard, repris le devant de la scène pour deux autres œuvres, l’une de Szymanovski et l’autre de Debussy.
Après Jean-Jacques Thomas, Patrick Jacques, administrateur du centre culturel belge de Sudhaina s’est à son tour appuyé sur des propos d’André Malraux pour affirmer à son tour sa volonté de faire exister cette offre culturelle.
Au milieu d’une présentation rapide du programme de cette nouvelle saison, émaillée par l’intervention plus détaillée d’incontournables : tels la Comédie de Picardie, les Jeunesses musicales de France, le Festival de Jazz ou l’Orchestre de Picardie, les notes de musiques ont encore apporté un lien d’une qualité rare avant l’intervention de Mickaël Hiraux. Le maire de Fourmies, a annoncé, à l’unisson de ses deux prédécesseurs, sa volonté de proposer : « une culture accessible à tous ».Il ne restait plus aux deux solistes que d’interpréter une troisième œuvre, avant de répondre favorablement à l’ovation du public pour lui offrir, après une Valse de Sibelius, des variations de Beethoven sur un thème de Mozart : un véritable feu d’artifices annonciateur d’une très belle et nouvelle saison culturelle.
Nul doute qu’à l’issue de cette soirée de nombreux spectateurs ont déjà retenu quelques dates, en particulier, celle du 26 juin 2015, toujours dans l’église Sainte-Thérèse, pour une nouvelle rencontre avec Kit Armstrong et l’Orchestre de Picardie, en compagnie de Bach, Mozart, Mendelssohn et Weber…
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lundi 29 septembre 2014
Grèves dans l'aviation : après Air France, voilà la Lufthansa
Alors que le principal syndicat, le SNPL, a appelé à la reprise du travail, celle-ci n'est toujours pas effective en ce lundi. Le syndicat SPAF (syndicat des pilotes d'Air France) continue la grève, semble-t-il. Et pendant ce temps, à partir de ce mardi, la grève s'étend à la Lufthansa. Le syndicat Cockpit estime qu'il a assez négocié en pure perte avec la direction. Tous les longs courriers resteront donc à terre. Voyageurs qui ne trouvez d'avion à Strasbourg, inutile de vous rendre à Francfort. C'est bouché aussi.
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Nouvel article sur les échos de la gauchosphère
dans l’enfer de l’assistanat d’une presse libre et non faussée…
by GdeCEn écho à cet article d'Acrimed, site que je ne saurais trop vous conseiller, j'attire votre attention sur le dernier bouquin de l'excellent Sébastien Fontenelle, que beaucoup ici doivent avoir déjà lu, soit sur son blog, Vive le feu, soit dans Politis. Il s'agit de donner des clés de décryptage du système complexe des aides à la Presse et d'analyser le positionnement de certains de ces journaux qui cèdent à un incroyable dédoublement de personnalité (ils ne sont jamais à une incohérence près pour défendre leurs "propres" intérêts) :
" une certaine presse qui, dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [...] se gave de subventions étatiques »
Une illustration caricaturale de ce genre de presse nous est donnée par Sébastien Fontenelle et m'a procuré une intense satisfaction de voir écrit là ce que je ne cesse de répéter ailleurs sur mon blog :
Mais la réaction la plus révélatrice est celle du Point. Le 23 janvier 2014, cet hebdomadaire publie, non loin de l’éditorial où Franz-Olivier Giesbert réclame rituellement une « réduction du nombre des fonctionnaires », un dossier consacré à ce que ses auteurs appellent « les dépenses publiques les plus délirantes », dont les bénéficiaires sont sommés de « rendre l’argent ». Il s’agit, comme toujours en de tels cas, d’une longue fulmination où des chômeurs et des intermittents du spectacle [5] sont accusés de creuser la dépense publique, et qui ne manque bien sûr pas de pointer, dans sa dénonciation d’une « gabegie » généralisée, la responsabilité de « la Sécu, cette fierté érigée en vache sacrée », qui « engloutit presque la moitié des dépenses publiques »
Sauf que. N'en déplaisent aux éditocrates dont il est question dans ce livre, la Cour des Comptes relève que « le plan d’aide à la presse 2009-2011 », mis en place à l’issue des états généraux convoqués par Nicolas Sarkozy, « a entraîné un doublement des dépenses budgétaires, passées de 165 à 324 millions d’euros, sans que sa fin conduise à un retour à la situation antérieure ».
La Cour des comptes serait-elle donc un repère de dangereux gauchistes ? D'anti-sarkozystes primaires ? Pour prolonger le constat et la réflexion, sous la bonne plume de Sébastien Fontenelle, et ces capacités d'analyse que personne ne lui renie, lisez donc (conseil d 'ami) :
Éditocrates sous perfusion : les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie, Éditions Libertalia, Paris, 2014, 8 euros
(c'est pas trop cher, en plus)
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29Sep
TRAVAIL DU DIMANCHE : TRACT DE LA CGT
TRAVAIL DU DIMANCHE
UNE SPIRALE
INFERNALE
LE GOUVERNEMENT S’APPRÊTE À LÉGIFÉRER SUR LES OUVERTURES DES COMMERCES LE DIMANCHE, SANS RÉEL DÉBAT DÉMOCRATIQUE ET SANS UNE VÉRITABLE CONCERTATION SUR UN SUJET QUI TOUCHE L’ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ.
Si dans certains métiers (Santé, énergie, sécurité, culture, loisirs, transports publics, certain processus industriels…), il y a nécessité de travailler le dimanche, la nuit, en horaires décalés, cela doit rester à caractère exceptionnel.
Cela doit donner lieu à des contreparties significatives et doit se faire dans un cadre régi par des lois nationales et des conventions collectives décidées conjointement avec les salariés et leurs représentants syndicaux.
Dans le commerce, c’est parce que les salaires sont trop faibles et qu’il faut boucler les fins de mois que les salariés sont contraints de travailler de dimanche ! Ce n’est jamais avec plaisir que l’on quitte sa famille, un jour de repos, pour aller travailler. Il est inacceptable d’allonger les amplitudes horaires, d’imposer le travail de nuit avec ses conséquences néfastes sur la santé, notamment des femmes pour augmenter les bénéfices des actionnaires. Ces derniers ont augmenté de 30 % au deuxième trimestre 2014, c’est autant qui ne va ni à l’investissement, ni à l’emploi, ni aux salaires.
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CONTRE
CETTE LOGIQUE LIBÉRALE
LA CGT PROPOSE
Augmenter les salaires pour relancer la croissance, avec un Smic à 1 700 € brut à l’embauche ;
Traduire immédiatement la hausse du Smic dans tous les minima de branches ;
Obtenir une allocation d’autonomie pour les étudiants ;
Conditionner les aides, exonérations des cotisations sociales, CICE à la création d’emploi stable et à l’investissement ;
Mettre fin au temps partiels subi ;
Les contrats à temps partiels de moins de 24 h hebdomadaires seront taxés sur la base d’un temps plein.
Le patronat, en particulier de la grande distribution raconte :
que travailler le dimanche créerait de l’emploi : c’est faux ! Le danger c’est la généralisation de la précarité qui se ferait au détriment de l’emploi stable. La grande distribution alimentaire a détruit 25 000 emplois en deux ans ;
Selon l’étude récente du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Credoc), dans le secteur de l’alimentaire, une plus grande ouverture des commerces le dimanche aboutirait à la destruction de 6 800 à 16 200 emplois, essentiellement parmi les petits commerces !
que cela relancerait l’économie, c’est faux ! En période d’austérité le pouvoir d’achat n’est pas extensible. C’est par l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, c’est par la création d’emploi que la relance économique s’obtiendra ;
que les salariés seront volontaires, c’est faux ! L’objectif du patronat et du gouvernement est d’imposer demain à tous les salariés de travailler à des horaires et jours imposés. Ce ne sont pas seulement les salariés du commerce qui sont visés, ce sont les salariés dans leur ensemble.
La CGT revendique un autre choix de société recherchant en priorité le bien vivre et bien travailler ensemble !
La CGT ne se résoudra pas à voir les commerces de grande distribution ouverts 7 jours sur 7, 24h sur 24, avec des salariés contraints pour le seul bénéfice des actionnaires. Pas plus qu’elle ne se résout à voir la consommation érigée au rang de loisir !
C’est la porte ouverte à toutes les dérives. Quelles conséquences sur le transport routier et tout ce que cela engendre : avant d’arriver en rayon, les marchandises sont transportées et les stocks sont sur les routes.
Il faut rompre avec cette logique qui considère les salariés comme un coût et non comme créateurs de richesses. Le patronat avec l’aide du gouvernement tente de détruire des décennies d’acquis sociaux pour augmenter leurs bénéfices, au détriment des conditions de vie et de travail des salariés.
Ce n’est pas le soit disant « coût du travail » dont on nous rebat les oreilles à longueur de média qui pose problème à notre économie : le véritable problème aujourd’hui, c’est ce que coûte le capital pour satisfaire l’appétit sans fin des actionnaires.
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Conception et réalisation : La CGT - Département Information et Communication - SC 25/09/2014- Ne pas jeter sur la voie publique
Vous ne voulez pas en rester-là ! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus forts.
Bulletin de contact et de syndicalisation
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Vous pouvez aussi adhérer en ligne sur www.cgt.f