• Vendredi 26 septembre 2014 5 26 /09 /Sep /2014 14:56 - Communauté : Syndicalisme

     VU sur le blog UL CGT Dieppe:

    EDF-GDF-fourgonnette.jpg

    Lu dans L'Hérault du Jour/ la Marseillaise

    La CGT dresse un bilan, désastreux, de la libéralisation d'EDF et GDF en 2004. Les conséquences pour les agents comme pour les usagers sont loin des promesses de l'époque.

    "Il n'y a pas de quoi faire la fête."

    Julien Colet, le secrétaire général de l'Union locale CGT de Montpellier est amer en ce dixième anniversaire de la privatisation d'EDF-GDF. A l'initiative de la CGT Mine Energie 34, l'organisation interprofessionnelle a en effet dressé le bilan de cette décennie de lente libéralisation de l'entreprise publique créée au sortir de la Deuxième guerre mondiale selon les recommandations du programme du Conseil national de la Résistance. Et les conséquences de l'ouverture à la concurrence imposée en 2004 par la Commission européenne sont très loin des promesses faites à l'époque.

    "La concurrence fera baisser les prix et améliorera la qualité des services" avait prédit la Commission en 2006, rappelle Julien Colet.

    Résultat : en dix ans, le prix de l'électricité a augmenté de 21% et celui du gaz de 66%. Quant aux missions de service public assurées pour la plupart gratuitement avant 2004, elles ont devenues payantes : le changement de compteur est passé de 0 à 54 euros, les frais de mise en service de 11,47 à 26,17 euros.

     

    Non seulement EDF a perdu la confiance des usagers (selon Ipsos, la société est passée de 6ème entreprise préférée des Français en 2004 à 64ème en 2014),mais ses tarifs prohibitifs ont plongé plus de 8 millions de personnes dans la précarité énergétique. "Une réclamation sur cinq auprès du médiateur de l'énergie concerne un impayé contre une sur dix en 2008", souligne Julien Colet. Autre effet boomerang, la perte de compétitivité des entreprises, pourtant si chère au Médef et au gouvernemnt.

     

    "On avait l'électricité la moins chère d'Europe", rappelle Patrick Coulet, secrétaire général de la CGT Mine Energie 34. "Aujourd'hui 48% des chefs d'entreprise indiquent qu'ils répercuteront la hausse des prix par des suppressions de postes ou une augmentation du prix de vente de leurs produits. Les usagers sont doublement victimes."

     

    "Aujourd'hui, le seul intérêt est celui des actionnaires"

    Sans trop insister sur le discours "On vous avait prévenus", la CGT dresse néanmoins un constat "d'échec". Y compris pour les salariés, dont les conditions de travail et salariales se sont dégradées au fil des années dans une recherche constante d'économies. "On en est réduit à compter le nombre de tournevis dans la caisse des ouvriers qui vont sur le terrain", illustre Ludovic Coulonval (Mines Energie 34). S'ils y sont envoyés...

    • > L'externalisation et le recours à la sous-traitance sont en effet devenus la règle,
    • > les agences d'accueil ont été fermées,
    • > remplacée par des "boutiques" dont le "seul objectif est de vendre des services".

    Dans le même temps, l'entreprise ne s'est jamais aussi bien portée, "pour ses actionnaires", précise Patrick Coulet.

    • > Un chiffre d'affaires qui est passé de 46 milliards d'euros en 2004 pour EDF-GDF à 72,7 milliards pour la seule EDF en 2014,
    • > des bénéfices qui ont triplé entre 2010 et 2011
    • > et des dividendes qui ont augmenté de 37% depuis 2005.

    Un paradoxe dont la CGT espère bien faire prendre conscience aux citoyens, en créant un "électrochoc". "Nous mettons en exergue tout le discours qui avait été porté il y a 10 ans pour montrer que le système libéral nous envoie dans le mur", résume Julien Colet.

    Une exposition itinérante a été réalisée et servira de support lors de manifestations ou dans les entreprises.

    Car dix ans après la privatisation d'EDF-GDF, la CGT en est persuadée, il y a urgence à mettre en place un pôle public de l'énergie.

    Marine Desseigne


  • Nouvel article sur les échos de la gauchosphère

    Ils ont signé pour la 6ème république #M6Rep

    by GdeC
    Appel-pour-la-6e-Republique

    Déclaration pour la 6e République

    Une cinquantaine de personnalités ont signé pour la 6e République   : Christophe Alévêque, humoriste – Paul Ariès, journaliste, essayiste – Ariane Ascaride, comédienne – Marc Belissa, historien – Judith Bernard, comédienne, metteur en scène, Journaliste – Boris Bilia, économiste, statisticien – Laurent Binet, écrivain – Yannick Bosc, historien – Michel Butel, écrivain – Dominique Cabrera, réalisatrice – Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac, secrétaire général de Mémoire des Luttes – Yves Charnet, écrivain – Magyd Cherfi, auteur et chanteur, membre de Zebda – Jean-Louis Comolli, cinéaste – Pierre Crétois, philosophe – Gerald Dahan, humoriste – Jean-Numa Ducange, historien – Cédric Durand, économiste – Annie Ernaux, écrivain – Pascale Fautrier, écrivain – Yves Fravega, metteur en scène – Jean Gadrey, économiste – Alain Garrigou, professeur de sciences politiques – Florence Gauthier, historienne – Jacques Généreux, économiste – Laurence Giavarini, enseignante-chercheuse, membre de Sauvons l’Université – Charlotte Girard, maître de conférences en droit constitutionnel – Jacques Girault, historien – Laurent Grisel, écrivain – Robert Guédiguian, réalisateur – Janette Habel, universitaire, politologue – Liêm Hoang Ngoc, économiste – Razmig Keucheyan, sociologue – Mathilde Larrère, historienne – Yvan Le Bolloch, acteur, musicien – Frédéric Lebaron, sociologue – Manuel Marches, musicien – Roger Martelli, historien – Claude Mazauric, historien – Simone Mazauric, philosophe – Daniel Mermet, journaliste – Jean Milon, économiste de l’environnement – Gérard Mordillat, écrivain, cinéaste – Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation Danielle Mitterrand, France Libertés – Claude Poliak, sociologue CNRS – Didier Porte, humoriste et chroniqueur – Ridan, artiste – Sophie de la Rochefoucauld, comédienne – Sonia Rolland, comédienne – Stéphanie Roza, philosophe – Anita Rozenholc, journaliste – Christian Salmon, écrivain – Clément Sénéchal, auteur, spécialiste des médias – Mylène Stambouli, avocate – Laurent de Sutter, philosophe, directeur de collection aux PUF – Binetou Sylla, productrice de musique et doctorante en Histoire – Sophie Tissier, intermittente – Catherine Tricot, arcitecte urbaniste, rédactrice en chef de Regards – Nathalie Triniac, chef-monteuse – Christophe Ventura, chercheur en relations internationales.

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  • Euh... Et si on parlait pouvoir d'achat?

    26 Septembre 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs Publié dans #politique

    Ah non, rendez-vous compte, on doit rendre justement compte de la nouvelle posture de Nicolas Sarkozy. Il est le Messie que la France, et peut-être l'Univers, attendait. Ah oui, et qu'a-t-il fait lorsqu'il était au pouvoir question pouvoir d'achat? Ignare que tu es à poser que des questions d'imbéciles!

    Bon côté socialiste et affiliés, on ne cause pas plus pouvoir d'achat. Non, ça vexerait les 13% de gens qui pensent que le PS oeuvre pour la justice et le progrès social. Et puis, surtout, ça contrarierait Pierrot le pote du Medef qui sait ce qui est bon ou pas pour le business.

    Donc, 60 millions de consommateurs a enquêté entre 2009 (sous Nico 1er) jusqu'en 2014 (sous sa grandeur François 2). Résultat: - 4% depuis 2009, soit 1 500 euros perdus en 5 ans pour les ménages côté pouvoir d'achat. Au premier rang des accusés, les dépenses incompressibles dont on ne ne peut pas se passer: alimentation, carburants, chauffage, électricité, loyers, eau.

    D'un autre côté, on rogne sur l'alimentation, les habits, les sorties, les vacances et la culture...

    Dans une note de juillet 2013, l'INSEE confirmait que les dépenses "contraintes" des plus modestes stagnait: "Les plus modestes n'ont non seulement plus de gains de pouvoir d'achat à dépenser sur les postes qu'ils jugent les moins nécessaires, mais une partie d'entre eux semble également se contraindre sur les dépenses d'alimentation. "

    Deux remarques essentielles dans cette enquête de 60 millions de consommateurs: L’inflation grimpe plus vite que les revenus et 335 € par an sont engloutis engloutis dans la hausse des carburants.
     
    Par contre, les médias vous bassinent sur la consommation des ménages!
    Euh... Et si on parlait pouvoir d'achat?

    Alors, n'oubliez pas le 30 septembre et le 16 octobre. A moins que vous croyez encore au père Noël, qu'il soit de droite ou de gôche. Ou endormis devant la téloche...


  • Vendredi 26 septembre 2014 5 26 /09 /Sep /2014 10:30

    logo cgt Déclaration de Thierry Lepaon, Secrétaire général de la CGT


    Et puis quoi encore !...

    La démonstration est faite. Chaque cadeau offert au patronat le pousse à en demander toujours plus.

    41 milliards d’euros de cadeaux du pacte de responsabilité, 50 milliards d’économies pour les salariés, affaiblissement du droit des chômeurs, blocage du SMIC, report de la reconnaissance de la pénibilité, ne lui suffisent pas. Il en est même à vouloir supprimer deux jours fériés.

    L’entreprise idéale du MEDEF et de la CGPME, c’est la suppression de la durée légale du travail, la fin du CDI, le recul de l’âge de la retraite, des salariés soumis à l’arbitraire patronal avec la fin des garanties pour tous et l’absence de voie de recours, la remise en cause du SMIC…

    C’est un véritable recul social pour l’ensemble des salariés.

    En passant à l’offensive, cela évite au MEDEF de rendre des comptes à l’entreprise, aux salariés et aux pouvoirs publics.

    Le Président du MEDEF peine toujours à nous présenter les résultats sur les millions d’emplois créés en contre partie des 220 milliards d’aides annuelles aux entreprises.

    A la veille de l’ouverture des négociations concernant le dialogue social, le patronat mène une charge lourde contre la hiérarchie des normes au travers de la remise en cause des 35 heures.

    Dire que la négociation d’entreprise primerait sur la loi, c’est remettre en cause le principe des garanties sociales pour tous les salariés. Privilégier les accords d’entreprise par rapport à la loi, c’est le pot de fer contre le pot de terre. C’est la porte ouverte à la déréglementation sociale et au dumping social.

    Les préconisations moyenâgeuses du MEDEF, c’est une aggravation assurée du mal travail et du manque d’efficacité des entreprises.

    Inverser cette spirale demande aux salariés de réagir collectivement. Ils auront l’occasion de le faire avec la CGT le 16 octobre prochain pour défendre leur protection sociale.

    Montreuil, le 24 septembre 2014


  • bambou11

     
     
    26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 03:23
     

    De Juniac a aujourd’hui officiellement annoncé l’abandon du projet de création de Transavia Europe. Ce projet avait pour but de délocaliser les activités et emplois d’Air France vers des filiales dans des pays pratiquant le moins disant social. Le retrait de ce projet est une première victoire pour tous les salariés d’Air France. Il marque un premier coup d’arrêt à la destruction programmée de nos emplois. 

     

    Une première victoire mais les problèmes demeurent 

    L’abandon du projet de Transavia Europe s’accompagne de la volonté de la direction de développer Transavia France. Pour les personnels la problématique liée au transfert d’activité reste la même. Des transferts de ligne vers Transavia France signifient également des activités de maintenance, d’assistance en piste, de passage, transférées vers Transavia, qui elle-même les sous-traitera. Que deviendront les emplois des agents en escale, de la maintenance, du commercial une fois l’ensemble du court et moyen courrier point à point transféré vers HOP! ou Transavia ? Pour les PNC ces transferts signifient des embauches aux conditions Transavia, c’est-à-dire à des conditions de rémunération dégradées et avec un temps de travail mensuel supérieur. 

     

    Tous les personnels, au sol ou navigants, sont donc directement concernés. Les pilotes se sont mobilisés pour refuser un contrat de travail « low cost ». Les autres catégories de personnels ne doivent pas l’accepter !

     

    La direction d’AF/KLM veut faire de la croissance via des filiales en dégradant les conditions de travail et de rémunération. Le rêve de la direction est de conserver une entreprise Air France vidée de ces salariés pour n’en conserver que la marque. Pour SUD Aérien la croissance du groupe doit se faire aux conditions sociales d’Air France.

     

    Les salariés d’Air France ont déjà subi les effets néfastes de Transform 2015. La direction se félicite que ce plan ait rapporté 1 milliards d’euros. Mais loin d’appliquer les « clauses de retour à bonne fortune » elle souhaite investir 1 milliard dans Transavia. Il y a les moyens de revenir sur les acquis bradés avec Transform 2015.

     

    SUD Aérien demande l’arrêt de plan Perform 2020. 

     

    SUD Aérien demande la mise en place d’un statut unique pour tous les salarié-e-s de l’aérien.

     

    SUD Aérien demande l’arrêt des externalisations, suppressions de postes et sous-traitance d’activités. 

     

    SUD Aérien demande le rattrapage des pertes de salaires, et la restitution des acquis confisqués par Transform 2015. 

     

    SOURCE / SUD AERIEN