• « L’Éco par le Prof : le fonds de garantie des dépôts ! Que se passe-t-il si votre banque fait faillite ? Pas grand-chose !! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Dans cette nouvelle vidéo de l’Éco par le Prof, que je vous invite à partager (uniquement avec ceux que vous aimez), je reviens longuement sur le FGDR qui est le Fonds de garantie des dépôts et de résolution.

    J’y détaille quelque peu les comptes et le fonctionnement de ce machin qui ressemble bien plus à une grande fiction imaginaire, un beau conte pour enfants et manifestement également pour adultes !

    Celles et ceux qui ne « croient » pas peuvent télécharger ici, directement sur le site du FGDR, le rapport annuel pour vérifier par eux-mêmes. Attention, âmes sensibles pour ses sous s’abstenir !

    Il y a au mieux dans ce fonds 3,40 € pour 1 000 euros de déposés… Mais là nous ne parlons que d’un taux théorique de remboursement.

    Le problème en plus de ce premier point, qui n’est tout de même pas anodin vu que cela laisse tout de même 996,60 € de non remboursés par tranche de 1 000 euros déposés, ce qui vous en conviendrez n’est tout de même pas très fameux, il faut se demander où sont ces 3,4 milliards.

    Si naïvement vous pensez que le FGDR dispose de 3,4 milliards d’euros sur son compte courant déposé je ne sais pas moi, soit 

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    Important !! Le prochain gouverneur de la BCE sera allemand, et coupera l’arrivée d’argent gratuit !

    C’est une dépêche Reuters qui relate les dernières pensées du mamamouchi en chef de la Bundesbank, qui est la Banque centrale allemande ! Des pensées et des propos qu’il vaut mieux ne pas négliger dans ses réflexions pour l’évolution future de la situation en particulier monétaire en Europe.

    Je cite les meilleurs passages

    Pour faire gagner du temps à mes lecteurs pressés, je vous indique en gras l’essentiel à côté duquel ne pas passer (mais le reste est important sinon je ne l’aurais pas mis).

    « Une politique monétaire accommodante reste appropriée pour l’instant dans la zone euro mais la Banque centrale européenne (BCE) devra faire preuve de cran» lorsque les pressions inflationnistes deviendront plus fortes, a déclaré le président de la Bundesbank, Jens Weidmann.

    «Nous ne fondons pas notre politique monétaire sur les événements politiques mais 

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    États-Unis : un krach boursier similaire à ceux de 1987 et 2007 est possible

    Les marchés boursiers affichent une baisse suite à la situation politique aux États-Unis. Faut-il s’attendre à un effondrement ? Dans un commentaire à Sputnik, un stratège américain évalue les risques et livre sa vision de la situation sur les marchés boursiers.

    Les événements semblent se bousculer aux États-Unis : coup sur coup, le député démocrate Al Green a demandé la destitution du Président américain puis un procureur spécial a été désigné pour enquêter sur les liens présumés entre des membres du QG électoral de Donald Trump (et la Russie), ce qui a provoqué une forte baisse des marchés boursiers. Sputnik a demandé à Marc Ostwald, stratège pour ADM Invester Services de donner son pronostic sur la situation économique aux États-Unis.

    L’expert considère que la chute enregistrée hier est

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    JT DE L’OR N°7 : bien acheter c’est bien, mais ne pas se faire arnaquer quand on revend son or, c’est mieux !!

    Cette semaine dans le JT de l’or, quelques infos sur l’or, sa hausse, les tentatives pour destituer Trump ou encore un peu d’analyse graphique, mais surtout un grand thème : celui de la revente de l’or !

    Car si tout le monde se tortille dans tous les sens pour grappiller quelques euros à l’achat (ce qui est normal), beaucoup oublient qu’une fois acheté, il faudra aussi pouvoir bien vendre, et c’est là que les choses peuvent se compliquer sérieusement.

    Une opération d’achat d’or c’est une… opération, et il y a bien deux phases : celle de l’achat et celle de la vente.

    Or, c’est quand vous allez prendre la décision d’acheter 

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    Le billet d’Hubert : « Élection présidentielle : où allons-nous ? Fin… Provisoire »

    Vous avez aimé la financiarisation et ses conséquences avec la naissance de la crise actuelle en 2008… Vous allez adôôôôrer la numérisation !! Les GAFAM collectent « à l’insu de notre plein gré » une quantité de plus en plus importante de données nous concernant tous. C’est ce que l’on appelle le « big data ».Tout comme la dynamite inventée en 1866 par Alfred Nobel, le big data peut être utilisé au bénéfice du plus grand nombre ou aux profits de quelques-uns. Je vous laisse conclure où nous en sommes aujourd’hui !Cette évolution de la société a pour effet d’augmenter les inégalités en appauvrissant les plus pauvres, de paupériser la classe moyenne et de considérablement enrichir les plus 
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  • 21/05/17

    Un putsch sans soldats Général (2s) Henri Roure

     

    dimanche 21 mai 2017, par Comité Valmy

     

    Un putsch sans soldats

    L’élection présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment - j’allais écrire scientifiquement - elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique. Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui, improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.

    Nous sommes confrontés à un monstre que certains ont baptisé l’internationalisme financier, ou l’ultra libéralisme, mais qui, en tout état de cause, est intimement lié à la puissance étatsunienne. Il s’agit de l’avatar le plus ingénieux de l’impérialisme étatsunien relayé par son allié fidèle l’Union Européenne.

    La vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale, car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts nationaux, la patrie, la protection sociale, la morale, l’éducation et la culture, le service public ou encore l’État de droit. Ce risque ne peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de tendre vers une pensée unique.

    Difficile cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés et convaincus. Il ne faut pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux et national pouvait éloigner la France de cette subordination. L’astuce fut de l’accuser de ce que l’immense majorité des parlementaires fait, en toute légalité, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement médiatique sans limite, comme de la corruption. Aucun journaliste ne s’éleva pour regarder les faits avec objectivité. Et pour cause, tous dépendent du système…

    Aude Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs le dit clairement : « l’ensemble des médias est sous la coupe du CAC 40 ». En association avec eux quelques juges haineux trop liés à un pouvoir désireux de se survivre à lui même et intimement impliqué dans le réseau. La suite se présentait d’évidence. Face à un éclatement consommé des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision étatsunienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture politique française, un inconnu, issu directement du milieu bancaire, et présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo débat. Le système, alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les atours d’une apparente objectivité. Les médias aux ordres n’eurent qu’à relayer l’habituelle hystérie anti Front National en utilisant tous les vieux procédés passant de l’association d’images aux citations hors contexte et à l’insinuation. Il fallait faire « barrage » sans que quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées gaullistes, imprudemment abandonnées par la droite classique.

    Le matraquage, cette fois, fit l’éloge du néophyte et, toute honte bue, ceux qui auraient dû rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent péremptoirement qu’il fallait voter pour lui. Preuve suprême de cet internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étatsunien Obama apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection française ! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique trafiqué et disloqué, le banquier fut élu. Il le fut avec les voix d’électeurs qui, par opposition, viscérale et entretenue, à l’autre candidat, celui de la négation absolue de ce système, se sont piégés. Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait, contribué fortement à porter à la magistrature suprême ?

    Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon hostile, du moins opposée. Qui le dit ? Regardons les chiffres sous un angle particulier. La participation a été de 74,56% soit 25% d’abstentions. Il y a eu 66% de suffrages exprimés, c’est à dire 34% de nuls ou blancs. Si, à ce chiffre, nous ajoutons les 34% qui ont voté Le Pen, nous constatons que 68% des personnes qui se sont déplacées jusqu’aux urnes n’ont pas voté pour Macron. Dans cette élection nombreux sont ceux qui se sont abstenus par hostilité aux finalistes. En minorant leur nombre parmi les non-votants, nous pouvons les estimer à 6 ou 7%. Ce qui fait un total intermédiaire voisin de 75% qui ont refusé Macron. Si nous ajoutons à ce dernier chiffre ceux qui ont voté Macron par opposition à le Pen, mais pas par adhésion à ses idées, nous aboutissons, probablement, à 85% du corps électoral qui ne soutient pas le nouvel « élu »…

    Le nouveau président est peut être légal aux termes de la Constitution, mais illégitime au regard de la morale politique. Au bilan, Macron est un usurpateur. En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une dictature qui se déguise. Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autres. J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs, qui vont suivre Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon dont nos amis africains voient la démocratie…

    Je ne suis donc pas en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile. Je débute ma marche…

    Général Henri Roure
    Secrétaire national pour les questions de défense au CNIP (Centre National des Indépendant et Paysans)
    13 mai 2017

     

    SOURCE : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8599

     

     

     
    Posté par Jocegaly à -

  • lundi 22 mai 2017

    Réfugiés : Bruxelles menace la Hongrie et la Pologne

    Lassée des mises en garde sans effet, la Commission européenne a menacé mardi 16 mai de lancer des procédures d'infraction contre la Hongrie et la Pologne si elles refusaient toujours d'ici juin d'accueillir des demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce."C'est le dernier avertissement", a lancé Dimitris Avramopoulos, le commissaire aux Migrations, en présentant un bilan d'étape sur le plan de "relocalisation" adopté en 2015 pour venir en aide à Rome et Athènes, en première ligne face à la crise migratoire.

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    La menace avait déjà été agitée, mais sans calendrier précis. "Si rien n'est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n'hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d'infraction", a cette fois averti M. Avramopoulos lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg.

    Ces procédures peuvent aboutir à une saisine de la Cour de justice de l'UE (CJUE) et le cas échéant à de lourdes sanctions financières.

    "Je n'ai pas peur de ces annonces tonitruantes de la Commission", a aussitôt répondu Beata Szydlo, la chef du gouvernement conservateur nationaliste polonais, déjà dans le collimateur de Bruxelles pour sa réforme controversée de la justice constitutionnelle.

    "Nous ne serons pas d'accord pour qu'on impose à la Pologne ou à tout autre pays de l'UE des quotas obligatoires" de migrants, a-t-elle ajouté.

    La Hongrie n'a pas été en reste face à "la menace" du commissaire Avramopoulos : "Bruxelles ferait mieux de se concentrer sur la protection des frontières plutôt que de disséminer les conséquences de ses propres erreurs", a lancé le gouvernement de Budapest dans un communiqué.

    Face à l'afflux massif de demandeurs d'asile sur les côtes italiennes et grecques, où sont arrivés plus d'un million de migrants en 2015, les pays de l'UE avaient adopté en septembre 2015 un plan de répartition de 160.000 personnes en deux ans vers le reste de l'Union.

    Mais ce plan dit de "relocalisation", censé incarner la solidarité européenne, a surtout illustré les divisions entre États membres, qui ne l'ont appliqué qu'au ralenti, voire pas du tout pour certains.

    La Hongrie et la Slovaquie ont même intenté une action en justice pour le contester.

    Au 16 mai, seulement 18.418 demandeurs d'asile ont ainsi été répartis (dont 5.711 depuis l'Italie et 12.707 depuis la Grèce), bien loin des objectifs initiaux.

    migrants

    "Obligation juridique"

     "J'appelle la Pologne et la Hongrie, qui n'ont pas encore relocalisé la moindre personne, à commencer à le faire immédiatement", a insisté M. Avramopoulos. Selon la Commission, ils sont avec l'Autriche "les seuls États membres à ne pas avoir encore" accueilli le moindre demandeur d'asile en application du plan de 2015, manquant ainsi "à leur obligation juridique".


    L'Autriche, qui avait demandé une exemption temporaire à ce plan, "s'est toutefois formellement engagée à relocaliser 50 personnes depuis l'Italie, une décision saluée par la Commission", qui l'appelle aussi "à commencer à le faire pour la Grèce".

    L'exécutif européen a également pointé du doigt mardi 16 mai la République tchèque qui n'a pas contribué depuis "près d'un an".

    D'autres pays, comme l'Espagne, la Belgique, la Croatie, l'Allemagne, la Roumanie, la Slovaquie et la France, devraient eux "accroître leurs engagements mensuels" d'accueil selon la Commission.

    Outre les réticences des États membres, le plan de répartition de demandeurs d'asile a également souffert de critères d'éligibilité restrictifs en termes de nationalité, les demandeurs concernés devant avoir la quasi-certitude d'obtenir l'asile après leur transfert. C'est le cas des Syriens et des Érythréens, mais les Irakiens ont quant à eux été exclus des "relocalisations".

    À l'heure actuelle, selon la Commission, il y a en Grèce 12.400 personnes éligibles parmi les dizaines de milliers de migrants présents dans le pays.

    En Italie, "outre les 2.500 candidats à une relocalisation enregistrés jusqu'à présent, 700 personnes devraient être enregistrées prochainement, de même que plus de 1.100 Érythréens arrivés en Italie en 2017".

    Quoi qu'il en soit, l'objectif initial de 160.000 relocalisations est donc devenu inatteignable.

    Et de fait, 54.000 places (sur le total initial) ont déjà été rendues disponibles pour des "réinstallations" de Syriens directement depuis la Turquie, dans le cadre du pacte migratoire scellé en mars 2016 avec Ankara.

     
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  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       
     

     


  • James Comey perd la partie avec sa fuite qui ne contient aucune information


    Par Moon of Alabama – Le 17 mai 2017

    Ce texte est la suite des « infobidons » d’hier, suivi d’une histoire sur un mémo de Comey.

    1. Le New York Times en rajoute, sur l’histoire du virus à rançon WannaCry (qui est en fait un des exploits de la NSA), montant en mayonnaise l’affirmation infondée selon laquelle la Corée du Nord est derrière ce piratage : « L’attention se tourne vers des cellules dormantes nord-coréennes qui pourraient être les coupables possibles de cette cyberattaque. » L’histoire, curieusement, ne mentionne même pas la déclaration d’un membre de Google qui indique que les extraits de code que l’on trouve dans ce logiciel sont communs et réutilisés. Au lieu de cela, nous avons une longue élaboration sur la façon dont la Corée du Nord envoie des étudiants à l’étranger pour être formés en informatique et en programmation. Au paragraphe 4, l’histoire affirme :

     

    Alors que les preuves augmentent que des pirates Nord-Coréens peuvent avoir des liens avec les assauts du virus de rançon…

    Mais aucune preuve, aucune, n’est citée dans l’article. Les « preuves qui augmentent » ne le font qu’à la hauteur d’une taupinière. Onze paragraphes plus tard, nous apprenons que :

    Il est également possible que la Corée du Nord n’ait aucun rôle dans ces attaques,

    Ouah ! Six journalistes du New York Times ont collaboré à écrire cette déclaration de vingt paragraphes qui ne contient aucune nouvelle ou information raisonnable. Quel gâchis.

    1. L’annonce par le Département d’État que la Syrie a construit un crématorium à l’intérieur d’une prison pour brûler des prisonniers exécutés n’a eu aucun suivi. Mais elle a eu des conséquences. La « preuve » présentée était trop mince pour être crédible. Même le Spiegel, pourtant sérieusement anti-syrien, en a douté : USA bleiben Beweise für Assads Leichenöfen schuldig. Traduction : « Les États-Unis ne peuvent montrer aucune preuve pour soutenir les accusations de crématorium dans les prisons d’Assad ».

    L’annonce du Département d’État a été faite lors d’une conférence de presse spéciale, par Stuart Jones, secrétaire d’État adjoint intérimaire pour les affaires du Proche-Orient. Le lendemain, Jones a annoncé qu’il démissionnait  :

    Jones, 57 ans, a déclaré à ses collègues que la décision était la sienne et qu’on ne lui avait pas demandé ni poussé à la démission.

    Heu. Bien sûr. Peut être. Ou alors le secrétaire d’État Rex Tillerson n’a pas aimé le spectacle de propagande boiteuse que Jones a présenté sous le sceau officiel du Département d’État.

    1. L’invraisemblable « Trump a révélé des renseignements critiques à la Russie », est déjà en train de disparaître. Même les lecteurs réguliers du New York Times critiquent l’article de leur journal :

     « Il est étrange que les médias donnent une telle importance et diffusent tellement de détails sur des informations supposément très secrètes, et sa source, afin de montrer combien le président Trump est irresponsable.

    […]

    Il me semble que des deux, les médias et le président, les médias sont de loin le plus en faute pour la fuite de secrets d’État. Vraiment étrange : il semble que l’objectif de renverser Trump annule toutes les autres considérations. »

    Pour récapituler : en mars, les États-Unis et le Royaume-Uni ont interdit les ordinateurs portables dans les avions provenant de certains aéroports du Moyen-Orient.

    Les responsables états-uniens ont déclaré que les renseignements  « indiquent que les groupes terroristes continuent de viser l’aviation commerciale » en « plaçant des engins explosifs dans divers articles domestiques ».

    D’autres rapports ont fait savoir que la menace provenait d’État Islamique. Trump l’a répété au ministre russe des Affaires étrangères Lavrov et a ajouté que l’origine de la menace est la capitale d’EI, Raqqa. Tout le monde aurait deviné cela. Ce n’était pas un secret. Mais « des fonctionnaires anciens ou en place » ont téléphoné à tous les journalistes, pour affirmer que Trump a révélé un renseignement critique, parce que les Russes pourraient maintenant deviner de quel pays les informations provenaient. Quelques heures plus tard, le Washington Post et le New York Times, et non Trump, ont révélé que l’information originale provenait d’Israël. Il sera difficile d’accuser Trump de « fuiter aux Russes » moins d’informations que des « fonctionnaires anciens ou en place » ne le font à un journal de grande audience.

    Mais comme cette diffamation contre Trump et la Russie a échoué, une nouvelle est nécessaire.

    Donc, il y a une semaine, Trump vira sans autre forme de procès le chef du FBI, James Comey :

    Après six mois d’enquête, le FBI n’avait toujours aucune preuve pour soutenir les rumeurs concernant l’ingérence russe [aux États-Unis] qui ont été balancées un peu partout. Il aurait alors dû clore l’affaire, avec la claire recommandation de ne pas poursuivre le sujet. Que Comey garde l’affaire ouverte peut être vu comme une interférence politique de sa part. Les auditions et les rumeurs publiques concernant l’affaire ont bloqué le calendrier politique. Au lieu de suivre les faits et de décider en fonction de ceux-ci, il a participé lui-même à une campagne politique.

    Comey avait espéré ne pas être congédié, tant que l’enquête était en cours. Comme Trump l’a expulsé, Comey a essayé d’obtenir une audience publique au Congrès pour déverser sa rancœur et se venger. Les dirigeants de la majorité républicaine ont senti le piège et ne l’ont pas invité. Aujourd’hui, il a fait monter les enchères : « Un mémo de Comey dit que Trump lui a demandé de mettre fin à l’enquête sur Flynn. »

    Le président Trump a demandé au directeur du F.B.I., James B. Comey, de clore l’enquête fédérale sur l’ancien conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Michael T. Flynn, lors d’une réunion au Bureau ovale en février, selon un mémoire que M. Comey a écrit peu de temps après la réunion.

    « J’espère que vous pourrez laisser tomber cela » [I hope you can let this go, la phrase est en effet sibylline, même en anglais, NdT], a déclaré le président à M. Comey, selon le mémo.

    Comey a divulgué le mémo, pour soulever de nouvelles allégations contre Trump et pour finalement avoir son entrevue au Congrès. Mais le « J’espère que vous pourrez laisser tomber cela » n’est pas une ingérence claire dans une enquête judiciaire. Trump a souhaité simplement que le FBI utilise ses ressources pour examiner d’autres questions, comme la fuite d’informations confidentielles qui se sont produites ces derniers mois. C’est une explication raisonnable contre laquelle on ne peut rien dire. L’enquête sur Flynn, pour violation de la Loi sur l’enregistrement des agents étrangers en relation avec la Turquie (!), continue. Trump n’a donc eu aucune influence sur elle. Si cette conversation est si importante, au point de constituer une violation de la loi, pourquoi Comey a-t-il attendu des mois, jusqu’à ce qu’il ait été renvoyé, pour le faire savoir ?

    L’accusation de Comey est un autre non-sujet, une non-histoire. Les dirigeants républicains du Congrès ne vont pas suivre Comey (ou le feront-ils ?). Si c’est le pire que Comey puisse présenter, il a perdu le combat.

    L’État profond, qui s’oppose à toute collaboration avec la Russie et qui veut que Trump soit destitué (vidéo RealNews), devra maintenant trouver un nouvel angle d’attaque.

     Moon of Alabama

    Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone