• 1 Février 2018

    Publié par El Diablo

    La popularité de MACRON en chute libre dans l'Ouest

    Notre-Dame-des-Landes : la popularité de Macron en chute libre dans l'Ouest

     

    Selon un sondage BVA, le chef de l'Etat perd plus de 30 points de popularité dans les Pays de la Loire et en Bretagne après sa décision d'abandonner la construction de l'aéroport.

     

    «Je fais ce que j'ai dit». Ou presque. En abandonnant la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron n'a pas tenu sa promesse de campagne de respecter le référendum local de juin 2016, lors duquel 55% des votants s'étaient prononcés en faveur du projet. Et les habitants de l'Ouest de la France lui en tiennent semble-t-il rigueur. Dans un sondage BVA pour Orange et La Tribune publié ce mercredi, le chef de l'État subit une importante chute de popularité dans les régions concernées. Si 66% des habitants des Pays de la Loire et de Bretagne avaient une bonne opinion du chef de l'État en décembre, avant la décision de l'exécutif, ils ne sont aujourd'hui que 34%, soit moitié moins. «On peut imaginer que cette baisse s'explique par la crainte d'un contrecoup économique négatif local lié à l'abandon du projet d'aéroport», note l'institut de sondage.

     

    Edouard Philippe paye les 80 km/h

     

    Au niveau national, Emmanuel Macron perd cinq points de popularité, passant de 52% à 47% de bonnes opinions.

     

    […]

     

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  • 1 Février 2018

    Publié par El Diablo

    Plan CARREFOUR 2022 : Bompard déclare la guerre sociale [Sud – Solidaires]

    Le 23 janvier dernier, Alexandre Bompard, PDG de l'enseigne, a mis fin à un mauvais suspens, qui durait depuis son arrivée en juillet 2017, en officialisant la saignée suivante :

     

    -un quart du personnel des différents sièges soit 2.400 personnes est prié de partir... volontairement !

     

    -le supplice des salarié-es de Dia continue avec la fermeture d'un tiers des six cents magasins restants et 2.100 licenciements à la clé en l'absence de reprise,

     

    -Cinq premiers hypermarchés passent en franchise, ce qui fera perdre aux collègues concernés jusqu'à deux mois de salaire avec la fin des accords d'entreprise.

     

    Et il n'a encore pas tout dit sur la nature des milliards d'économies prévues qui devraient ensuite donner lieu à autant d'investissements ou sur le devenir des bases logistiques...

    Les organisations syndicales représentatives au niveau national déplorent avant tout la méthode employée mais si on parlait plutôt du fond ? Ce qui est proprement scandaleux, ce sont ces milliers de licenciements à venir alors que, en 2016, Carrefour a réalisé 746 millions de bénéfices et empoché 134 millions d'euros au titre du CICE !

     

    Parce que nos vies valent plus que leurs actions, mobilisons-nous jeudi 8 février !

    Nous n'acceptons pas ce plan qui ne vise qu'à faire remonter le cours du titre Carrefour en bourse. Le 8 février prochain, FO, premier syndicat du groupe, appelle à la grève alors que nos camarades belges ont eux déjà cessé le travail de manière reconductible depuis l'annonce du plan : persuadés que l'unité syndicale est un facteur déterminant pour gagner son retrait, nous y participerons tout comme c'était le cas pour le rassemblement organisé par la CGT au siège de Massy le 7 décembre 2017.

     

    Plus largement, nous invitons les client-es, les militant-es et les élu-es locaux (le gouvernement lui a déjà choisi son camp, celui des patrons) à venir nous soutenir ce jour-là parce que Carrefour, premier employeur privé du pays, a des comptes à rendre et pas uniquement à ses actionnaires.

     

    Une seule journée de grève, même réussie, ne fera pas reculer la direction : pour cela, il faut préparer une mobilisation générale avec tous ceux et celles pour qui les suppressions d'emplois sont aussi la règle, comme chez Pimkie ou PSA, pour imposer l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits.


    SOURCE:


  • Les enjeux du Russiagate sont extrêmes


    2015-12-23_11h07_45-150x150Par Paul Craig Roberts – Le 25 janvier 2018 – Source paulcraigroberts

    Le retard des Républicains à publier le résumé de l’enquête Russiagate du Comité de renseignement de la Chambre donne du poids à l’affirmation de la presse aux ordres selon laquelle le rapport n’est pas publié parce que c’est une tentative de piratage de Trump qui n’est pas crédible. Seuls les Républicains sont assez stupides pour se mettre dans une telle situation.

     

    Les lecteurs me demandent pourquoi le mémo n’est pas publié s’il est réel. Il doit y avoir des raisons autres que la stupidité des Républicains. Oui, c’est vrai. Parmi les nombreuses raisons qui pourraient bloquer la publication, on trouve :

    1) Les Républicains sont très soucieux de la sécurité nationale. Ils ne veulent pas fournir de précédents pour la publication d’informations classifiées.

    2) De nombreuses circonscriptions électorales du Congrès républicain accueillent des installations du complexe militaire / de sécurité. Mécontenter un grand pourvoyeur d’emplois et diriger vers un autre candidat le financement d’une campagne électorale est une considération importante.

    3) Le régime George W. Bush / Dick Cheney était un régime néoconservateur. Une conséquence est que les républicains sont influencés par les néoconservateurs qui exagèrent la prétendue « menace russe ».

    4) Le lobby israélien peut faire perdre l’élection à n’importe quel membre de la Chambre et du Sénat. Le lobby israélien est allié aux néoconservateurs et cette alliance entend maintenir les États-Unis militairement actifs contre les menaces perçues contre l’hégémonie israélienne au Moyen-Orient, et contre la Russie, qui soutient la Syrie et l’Iran, pays perçus comme des menaces par Israël.

    5) De nombreux Républicains se sont eux-mêmes investis dans de fausses allégations de type Russiagate contre Trump et voudraient le remplacer par Pence. D’autres Républicains croient que Trump mine les alliances étrangères coûteuses, achetées par Washington et, partant de là, mine la puissance américaine.

    Beaucoup d’Américains ne semblent pas comprendre ce qui est en jeu. Ce à quoi l’Amérique est confrontée est un complot organisé par les hauts fonctionnaires du département de la Justice d’Obama, du FBI, de la CIA, du DNC de Hillary et des médias aux ordres pour renverser le résultat d’une élection démocratique et destituer le président. La base du coup d’État est un faux dossier acheté, qui consiste en des allégations non étayées contre Trump, et qui a été utilisé pour obtenir des mandats judiciaires, au nom de la loi FISA, pour espionner Trump et divers associés espérant trouver quelque chose qui puisse être utilisé contre Trump. Quoi qu’il en soit, les fausses allégations ont pu être livrées aux médias vendus à la CIA et utilisées pour créer un scandale nécessitant un procureur spécial pour enquêter sur le Russiagate. Une fois l’enquête en cours, les journalistes ont poursuivi le scandale en espérant convaincre assez d’Américains que Trump devait avoir fait quelque chose – « pas de fumée sans feu » qui justifierai sa destitution. La combine avait fonctionné contre Richard Nixon, mais pas contre Ronald Reagan, et Trump n’est pas Reagan.

    Si les plus hauts échelons des agences policières de l’État peuvent s’en tirer après avoir tenté, ou réussi, un coup d’État contre le président des États-Unis, alors c’est la fin complète de la démocratie et de la responsabilité du gouvernement. La Chambre, le Sénat et le pouvoir judiciaire deviendront aussi impuissants que le sénat romain sous les Césars. Nous vivrons sous une dictature dirigée par des agences policières.

    Beaucoup d’Américains disent qu’ils n’ont pas besoin de connaître le rapport des renseignements de la Maison blanche, parce qu’ils ne croient pas la connerie du Russiagate, pour commencer. Ils sont à côté de la plaque. Ils ont besoin du rapport, car les responsables de cette tentative de coup d’État doivent être identifiés, inculpés et poursuivis pour leur acte de haute trahison.

    Ce n’est pas un problème mineur. Cela va au cœur de savoir si une forme de liberté existera encore. Nous savons tous que la capacité de la population à demander des comptes au gouvernement n’est pas garantie par la démocratie. Cependant, il n’y aura plus aucune perspective de pouvoir demander des comptes au gouvernement s’il s’agit d’un État policier, un chemin que les États-Unis empruntent depuis un certain temps. L’audacieuse tentative de coup d’État contre le président Trump est notre chance de stopper l’élan vers un État policier.

    Malgré mes récentes publications, beaucoup de gens ne comprennent pas que le document judiciaire de la FISA, qui a été déclassifié, publié et commenté par moi-même, William Binney et l’ancien procureur américain Joe di Genova contient des aveux du FBI et du DOJ (ministère de la Justice) selon lesquels ils ont indûment espionné et obtenu des mandats du tribunal sous de faux prétextes. En d’autres termes, nous avons l’autorité du tribunal FISA lui-même pour dire que le FBI et le DOJ ont avoué à la cour leurs transgressions. Lorsque Stephen Boyd, attaché du ministère de la Justice (sic) au Congrès, affirme que le ministère « n’est au courant d’aucun acte répréhensible » il ment comme un arracheur de dents. Le DOJ a déjà avoué ses méfaits au tribunal de la FISA.

    En savoir plus : Lendman sur la déclaration de Boyd selon laquelle la publication de la note nuirait à la sécurité nationale et aux enquêtes en cours. C’est toujours la même ficelle lorsque le gouvernement veut couvrir ses crimes.

    Lorsque l’amiral Rodgers, directeur de l’Agence de sécurité nationale, a découvert que le FBI et le DOJ utilisaient abusivement le système d’espionnage pour des raisons politiques partisanes, il a fait savoir qu’il allait informer le tribunal FISA. Cela a poussé le FBI et le DOJ à se précipiter à l’avance devant le tribunal et à avouer des « erreurs » en promettant de resserrer les procédures afin de ne pas commettre d’autres erreurs à l’avenir. Ce sont ces « erreurs » et corrections que révèle le document judiciaire de la FISA.

    En d’autres termes, l’information existe déjà dans le domaine public qui prouve que le Russiagate était une conspiration organisée dans le but de renverser le président élu des États-Unis.

    On peut faire valoir que ce serait tout aussi bien si le coup d’État réussissait car il mettrait fin à la prétention de Washington d’être une grande démocratie pratiquant la liberté et la justice pour tous. La plupart des autres gouvernements, et on peut espérer les gouvernements russe et chinois aussi, verront certainement le coup d’État comme la dernière transition de l’Amérique vers un État policier, et abandonneront leurs idées utopiques de parvenir à un accord avec Washington. Les craintes sur la capacité de Washington à intimider le monde seraient grandement renforcées par la perception universelle que le gouvernement des États-Unis est devenu un État policier.

    Paul Craig Roberts

    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
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      Chère Ahed Tamimi, tu vas avoir 17 ans aujourd’hui, alors que tu emprisonnée, en toute illégalité, par l’occupant dans la prison israélienne de Hasharon, isolée de ta mère Narriman, incarcérée dans une autre cellule. Nous tenons à te dire toute notre reconnaissance pour ton courage et ta résistance face à... (suite)
       
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      Dans un article intitulé : "Israël : les survivants de la Shoah touchés de plein fouet par la pauvreté", Libération rapporte qu’un quart des quelque 200 000 rescapés de la Shoah qui vivent en Israël vit sous le seuil de pauvreté.
      Ils vivent avec moins de 730 euros par mois dans un pays où la vie est... (suite)
       

     


  • Guillaume Pitron : révélations sur la face cachée de la transition énergétique

    written by Arnaud Labory11 janvier 2018
    guillaume-pitron-la-guerre-des-metaux-rares-les-liens-qui-liberent

    Pendant six ans, Guillaume Pitron a enquêté dans une douzaine de pays sur toutes ces nouvelles matières rares qui détrônent progressivement les énergies fossiles.

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    guillaume-pitron-la-guerre-des-metaux-rares-les-liens-qui-liberentEn nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle des métaux rares. Ils sont devenus indispensables au développement de la nouvelle société écologique (éoliennes, panneaux solaires, etc.) et numérique (ils se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autres objets connectés de notre quotidien). Or, les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance seront pires encore que ceux de notre société industrielle actuelle. Guillaume Pitron nous livre sur ce sujet une enquête édifiante.

    Terres rares, graphite, chrome, germanium, platinoïdes, tungstène, antimoine, béryllium, fluorine, rhénium… et bien sûr le prométhium. Ils sont « le prochain pétrole » tant ils sont appelés à remplacer l’or noir. Mais où et comment allons-nous nous procurer ces ressources ? Y aura-t- il des vainqueurs et des vaincus sur le nouvel échiquier des métaux rares ? Quel prix pour nos économies, les hommes et l’environnement ?

    Pour cette enquête, Guillaume Pitron a côtoyer les replis des mines d’Asie tropicale, survoler les déserts de Californie en bimoteur, s’incliner devant la reine d’une tribu oubliée d’Afrique ou dépoussiérer des vieux parchemins remisés dans de vénérables institutions londoniennes.

    Sur quatre continents, une toile d’hommes et de femmes agissant dans le monde trouble, discret des métaux rares a révélé un récit beaucoup plus sombre de la transition énergétique. À les entendre, l’irruption de ces nouvelles matières n’a pas rendu à l’homme et à la planète le service que promettait l’éclosion d’un monde plus vert– loin de là. Car après les magistères britanniques et américains sur le charbon et le pétrole, c’est la Chine qui est en train d’asseoir sa domination sur le 21ème siècle grâce au commerce des métaux rares.

    Le capitalisme, dont la résilience repose dorénavant sur l’avènement des technologies vertes et numériques, va devenir de moins en moins inféodé aux carburants des deux précédentes révolutions industrielles en même temps qu’il va se trouver de plus en plus assujetti aux métaux rares de la transition qui vient.

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    guillaume-pitron-la-guerre-des-metaux-rares-les-liens-qui-liberentGuillaume Pitron est journaliste et réalisateur. À travers des enquêtes de terrain pour de nombreuses revues telles que GéoLe Monde Diplomatique, National GeographicAfrique Magazine (pour ne citer qu’elles) et des documentaires et reportages pour les principales chaînes de télévision française, Guillaume Pitron décrypte les « tendances symptomatiques d’un monde globalisé« .

    Guillaume Pitron est lauréat de la Bourse des talents de la Fondation Lagardère, du Prix Robert Guillain des Jeunes Reporters au Japon, de la bourse Brouillon d’un rêve Littéraire de la SCAM et colauréat de la « Cross Border Grant » du European Journalism Fund.
    Il est également lauréat du prix Erik Izraelewicz de l’enquête économique 2017 pour son enquête Braderie forestière parue dans Le Monde diplomatique.

    Il est diplômé d’un DEA de droit des universités de Paris et d’un Master de droit international à l’université de Georgetown (USA).

    À ce jour, Guillaume Pitron est l’auteur d’une centaine de reportages, enquêtes et documentaires, réalisés dans une quarantaine de pays. La guerre des métaux rares, La face cachée de la transition énergétique et numérique publié aux éditions des Liens qui Libèrent, est son premier ouvrage.

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    Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique, Éditions Les Liens qui Libèrent.
    20€, en librairie.