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Un excellent article =
Le patron de PSA, Carlos Tavares a eu le courage immense et l’honnêteté intellectuelle de tenir des propos très critiques sur la pertinence de la voiture électrique.La transition énergétique est une vaste fumisterie.Nos aimables politiciens se lancent dans une voie qui nous mène à un mur ou à un précipice.Il n’est en aucun possible, ni souhaitable en termes environnementaux, d’équiper tous les possesseurs de véhicules thermiques classiques par des véhicules électriques.Cela ne peut pas fonctionner.Laissons la parole à Carlos Tavares, le patron de PSA.« Le monde est fou.Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge ? »« Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible. »« […] On est en train d’évoluer d’un monde où la technologie était neutre vers un monde où on nous instruit d’aller dans la direction du véhicule électrique. […]Simplement, si on nous donne l’instruction de faire des véhicules électriques, il faut aussi que les administrations et les autorités […] assument la responsabilité scientifique du fait qu’ils nous ont instruits de faire des véhicules électriques. »Depuis cette intervention, Carlos Tavares a réitéré à plusieurs reprises son scepticisme, notamment le 1er septembre dernier, comme le rapportait alors Ouest-France : « L’alerte que j’ai voulu donner il y a quelques mois est qu’il n’y a pas […] d’études d’impact, ni d’études à 360 degrés de ce que signifie une mobilité 100 % électrique. Les gouvernements et les responsables politiques de l’Union européenne sont en train de prendre la responsabilité scientifique du choix de la technologie. »Les propos hallucinants sur les autres dirigeants qui sont plus légalistes !
« Avis sincère ou effet d’annonce ? Difficile de trancher, selon Florence Lagarde : «C’est un peu inattendu, car il est le seul dirigeant de constructeur automobile à tenir ce discours anti-électrique et anti-réglementation, les autres sont plus légalistes et moins dans l’avis personnel. […]C’est peut-être réellement ce qu’il pense, car il en est persuadé, mais ça peut aussi être une posture alarmiste pour frapper les esprits.» »Vous rendez-vous compte du niveau d’incapacité collective de penser dans laquelle nous sommes tombés ?Si un individu, et il s’agit tout de même du patron de l’un de nos plus gros groupes, émet des « réserves » somme toute très « polies », on indique implicitement qu’il n’est pas « légaliste ».Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que Carlos Tavares est un révisionniste climatique. Certainement. Il doit bien être aussi un « phobe ». Oui, c’est ça , c’est un « électricophobe ».Je pense même que pour dire des choses pareilles, il doit être un peu fasciste et raciste…Avec un prénom comme Carlos, je suis persuadé que c’est un raciste anti-électrique.Encenser la diversité c’est très bien, mais cela implique aussi… une diversité de pensée, et les sociétés ne se développent et ne s’épanouissent que lorsque les opinions peuvent s’exprimer.Bravo donc au courageux Tavares pour sa liberté de ton précieuse dans ce secteur, où il n’est plus autorisé de penser.Le réchauffement climatique ne se discute pas.La politique écologiste ne se discute pas.La politique nucléaire de la France ne se discute pas.La transition énergétique ne se discute pas…La fiscalité ne se discute pas.
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26 Novembre 2018
La THÉORIE du RUISSELLEMENT : MACRON défie les LOIS de la PHYSIQUE
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26 Novembre 2018
GILETS JAUNES : communiqué officiel -26 novembre 2018
Maintenant créé et connu de tous, ce groupe de communicants forme une délégation, laquelle demande au Président de la République, au Premier Ministre et à son gouvernement une première rencontre. Le mouvement des Gilets Jaunes précise que la mission de cette délégation ne sera jamais de donner des ordres à l’ensemble des Gilets Jaunes, ces personnes ne sont pas des leaders ni des décisionnaires, mais des messagers. Aucun membre de cette délégation n’en tirera un quelconque profit de quelque nature que ce soit.
Les objectifs sont clairs, il s’agit :
- de porter les revendications issues du sondage qui était accessible pendant plusieurs jours sur le groupe Facebook « La France en colère » et de nombreux groupes régionaux. Sondage où un grand nombre des Gilets Jaunes a eu l’opportunité de faire entendre sa voix et de voter pour la ou les revendications considérées comme indispensables.
- d’avoir des Gilets Jaunes clairement identifiés, ils seront les interlocuteurs nationaux des médias pour des confirmations ou démentis afin d’éviter toute récupération de quelconque parti politique et de tout autre personne. Pour rappel, le soutien des syndicats est accepté à l’unique condition qu’il ne serve pas les intérêts d’une branche d’activité qu’ils représentent, mais seulement des citoyens qu’ils soient adhérents ou non au-dit syndicat.
Les revendications ayant été les plus plébiscitées lors de ce référendum et ce par près de 30 000 personnes sont jointes en annexe du présent communiqué. Elles seront toutes portées de vive voix à la connaissance du Président de la République, du Premier Ministre et de son gouvernement. L’unique volonté est que l’ensemble de ces propositions soient soumises à un référendum populaire.
Par conséquent, nous demandons aux représentants de L’Etat et du gouvernement de nous recevoir dans un délai raisonnable. A défaut de rencontre ou de propositions sérieuses lors de cet éventuel échange, les actions se poursuivront et se renforceront jusqu’à l’aboutissement d’une solution concrète.
Par ailleurs, aucune scission de quelque nature est en cours contrairement aux récentes déclarations de certains individus, les personnes portant ce message devant les médias ont besoin d’extérioriser leur frustration, mais il n’y a pas de place pour la gloire dans un mouvement citoyen et en sommes désolés pour ces personnes. Nous rappelons que toutes formes de blocages complets et de violences ne sont pas représentatives du mouvement des Gilets Jaunes, nous les condamnons fermement. Enfin, nous saluons les médias et les journalistes traitant ce mouvement avec objectivité et impartialité, il est important de le reconnaître car ce n’est pas le cas de tous.
Les Gilets Jaunes,
Un prochain communiqué présentera la liste des Coordinateurs de manifestations en régions afin que les citoyens puissent s’y retrouver.
voir également le lien ci-dessous:
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Les soirées Colbert de Laurent Berger !
Pas étonnant que la CFDT se soit proposé pour mettre un terme à la lutte des gilets jaunes, tenter de les discréditer et à tendre une perche au pouvoir pour essayer de le tirer du mauvais pas dans lequel il se trouve.
Pour la direction confédérale de la CGT en particulier il faut cesser d’emboîter le pas à la CFDT, de prôner le "dialogue social" et de se servir du repoussoir F_haine pour refuser de s'engager résolument dans la lutte.
En cessant donc de fournir des arguments à tous ceux qui -pouvoir en tête - n'ont de cesse de travailler à la marginalisation des organisations syndicales et de toute structure organisée!
Et donc en refusant toute espèce d'institutionnalisation !
Le cahier des charges : soutenir résolument le mouvement en cours anti-vie chère, anti-Macron et pro exigence démocratique et de dignité, organiser l'action en grand, faire progresser la convergence des luttes de toutes les victimes du système, contribuer à faire la démonstration de la nocivité fondamentale du capitalisme incapable de se "réformer", faire progresser l'exigence d'une autre société égalitaire, plus juste ... et les luttes pour y parvenir !
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Le groupe LREM à l'Assemblée recevait ce mardi soir le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Une première qui marque la volonté pour les députés de travailler une ligne politique et « d'améliorer » les textes du gouvernement. Une rencontre qui intervenait peu de temps après un rendez-vous entre Laurent Berger et Emmanuel Macron.
C'est ce qu'ils appellent une « soirée Colbert ". Aucun lien avec le ministre de Louis XIV ou sa politique économique. Non, il s'agit seulement du nom de la salle où le groupe des députés La République En marche (LREM) se réunit à l'Assemblée pour débattre ou travailler certains sujets. Ce mardi soir, il recevait - et c'est une première avec un dirigeant syndical - le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, à l'initiative, entre autres, de Richard Ferrand, le patron du groupe, pour « un temps d'échanges à bâtons rompus, sans filtre ", selon son entourage.
Devaient être abordées « les réformes qui arrivent en discussion, pour mieux comprendre les enjeux ". Ainsi dutexte « avenir professionnel » de Muriel Pénicaud ou encore du futur projet de loi Pacte, par lequel le gouvernement espère développer la participation et l'intéressement, dispositifs chers à la CFDT.
L'occasion pour Laurent Berger de faire passer quelques messages. En guise d'introduction, le secrétaire général de la CFDT a déclaré avoir «des attentes vis-à-vis de la majorité", «la première » étant «une modernité entre l'économie et le social notamment dans la loi Pacte (...) sur la participation des salariés aux décisions de l'entreprise, sur la définition de l'entreprise. » Il a également évoqué «la stratégie sur la pauvreté ». Alors que la concertation entre les syndicats de la fonction publique et le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a commencé, Laurent Berger a aussi souligné le «besoin de transformation publique, laquelle ne peut se faire sans les agents ». «Faire contre, cela ne marche jamais » a-t-il prévenu. Revenant enfin sur la méthode, il a rappelé «l'association nécessaire des corps intermédiaires ".
Rencontre Macron - Berger
nécessaire des corps intermédiaires ".
L'entourage de Richard Ferrand glissait d'ailleurs avant la rencontre à l'Assemblée que les députés de la majorité « ont toujours discuté avec les syndicats. Il n'y a jamais eu de rupture de dialogue ». Bref, quand les corps intermédiaires se sentent, depuis le début du quinquennat, bousculés par l'exécutif, il s'agissait aussi d'initier une autre relation.
L'idée de cette rencontre était d'ailleurs dans l'air de longue date, assure-t-on au sein du groupe. Depuis les discussions sur les ordonnances réformant le Code du travail qui ont, au début du quinquennat, fortement déçu la CFDT. Laurent Berger avait alors parlé d'une « occasion manquée ", d'une « réforme pas à la hauteur ».
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« Macron démission »…
…mot d’ordre unificateur des gilets jaunes, de la france d’en bas.
Par Jacques Cotta • Actualités • Dimanche 25/11/2018 • 0 commentaires • Lu 1223 fois •
Un contenu renforcé
Chaque jour confirme et renforce un peu plus ce que les jours précédents avaient déjà révélé.
-Le coeur revendicatif se cristallise sur le pouvoir d’achat, la question du gasoil étant la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de l’exaspération.
-Le mot d’ordre centralisateur lancé et repris spontanément met le Président de la République au centre: « Macron démission… »
-Les manifestants représentent une France qui depuis des années est ignorée, méprisée, rejetée. C’est la France du NON au référendum de 2005 qui avait déjoué toutes les manoeuvres -politiques, médiatiques notamment- en rejetant le projet de constitution européenne, qui réapparait sur la scène de l’histoire. Cette France est faite des ouvriers, des salariés, des travailleurs, des retraités, des jeunes... Il suffit d'y aller, de voir, de discuter. C'est en réalité un front de classe qui se constitue contre la politique d'Emmanuel Macron, le front de classe d'une France qui discute, réfléchit, qui fraternise, qui se veut solidaire lorsque sont vantés les mérites de l'individualisme et du chacun pour soi.
Comme en 2005, La France des gilets jaune est la France majoritaire. C’est ce qui excède le pouvoir qui représente l’oligarchie, qui sert le capital financier, qui applique lorsqu’il ne les devance pas les desiderata de l’Union Européenne. Cette France ne s’est pas engagée par hasard. Silencieuse jusque là, elle est aujourd’hui excédée et c’est en profondeur que se trouvent les ressorts des mobilisations, blocages, manifestations…
Basses manoeuvres gouvernementales
Contre cette France toutes les tentatives sont bonnes.
-La provocation sur les Champs-Elysées où quelques palissades brulées sont ridiculement appelées à la rescousse pour tenter de discréditer, dans l’affolement, un mouvement soutenu par plus de 77% des français.
-La mise en cause de gilets jaunes comme Lepénistes, au prétexte que Marine Le Pen a soutenu leur mouvement depuis le début et s’est étonnée que l’avenue des champs-Elysées leur soit interdite.
Marine Le Pen est ainsi dénoncée par le ministre Castaner, et par quelques parlementaires « En Marche » en panne d’arguments, dans la continuité des déclarations d’Emmanuel Macron qui souhaiterait se présenter aux prochaines élections européennes comme chef des « progressistes » opposés aux « nationalistes » ou autres « fascistes ». Voila pourquoi elle est le coeur de cible qui dans d’autres circonstances aurait pu être occupé par Mélenchon par exemple.
La tentative politicienne ne peut avoir aucun effet sur les français, sinon sur les organisations syndicales qui devraient être au coeur des mouvements dont le moteur est le pouvoir d’achat, le droit de se loger, de se nourrir, de se déplacer, de se soigner… Sans doute Martinez et ses semblables trouveront là justification à leur absence, coupant un peu plus le mouvement syndical de la france réelle.
Macron dans l’impasse
Il existe derrière ces gesticulations gouvernementales une impasse politique qui angoisse à juste titre jusqu’au plus haut niveau de l’état. Le président de la république va tenter de présenter une série de mesures qui toutes vont s’avérer être plus dilatoires et catastrophiques politiquement les unes que les autres. Les centaines de milliers de français qui depuis des jours manifestent et bloquent ne veulent ni d’un saupoudrage d’aides diverses et variées, ni d’une nouvelle grand-messe comme il y en a déjà eu tant sur l’écologie, les « moyens de transports », la « mobilité » lorsque de toute évidence les mesures prises -bus Macron contre service public ferroviaire- ou les mesures prévues -exonération du coût de la carte grise poids lourds- vont à l’encontre des intentions affichées et de la raison minimale.
Selon certains députés "En Marche" qui se risquent à défendre dans le contexte actuel la politique macronienne, il y aurait une contradiction entre la volonté « moins de taxes » et l’exigence « plus de services publics », les unes devant permettre le financement des autres. Il existe pourtant deux solutions immédiates pour régler la question, deux solutions qui posent bien le problème central des manifestations, « Macron démission ».
-Revenir sans hésiter sur la suppression de l’ISF synonime d'un manque à gagner de 5 milliards d’euros, soit le montant attendu des taxes que rejettent les français.
-Refuser les exigences de la Commission européenne en sortant des seuils imposés, quitte à laisser courir les déficits pour permettre les financements demandés. Engager un bras de fer avec Bruxelles comme cela est pour le moment fait en Italie pour les retraites, les investissements et autres engagements pris vis à vis du peuple italien… S'engager dans une voie de rupture avec l'union européenne...
Mais l’une et l’autre montrent bien qu’Emmanuel Macron est coincé. Représentant de l’oligarchie, l’ancien banquier de chez Rothschild ne peut se dédire vis à vis de ses amis qui l’ont porté au pouvoir pour être servis, pas plus qu’il ne peut défier l’UE dont il doit par essence faire respecter les directives et décisions contre l’intérêt du peuple français.
Voila notamment pourquoi ce qui est engagé dans le pays marquera durablement l’avenir. Il ne s’agit d’un feu de paille à aucun point de vue. Ni pour les français qui n’en peuvent plus. Ni pour le pouvoir qui ne peut rien. Il s'agit d'un moment de la lutte des classes que l'idéologie dominante voulait faire croire révolue. Contrairement aux « optimistes » qui veulent se rassurer en pariant sur un essoufflement, ne sommes nous pas à la veille d’une grande confrontation?
Jacques Cotta
Le 25 novembre 2018