• Editoriaux - Polémiques - 20 août 2019

    Allemagne : des réfugiés syriens vont en vacances… en Syrie 

    Ce n’est pas nouveau (Valeurs actuelles l’avait déjà signalé en 2016), mais ce n’en est pas moins scandaleux. Selon des médias allemands, des réfugiés syriens retourneraient dans leur pays pendant les vacances. Le ministre de l’Intérieur menace de les déchoir de leur statut de réfugié en Allemagne.

    Rappelons que l’Allemagne a accueilli, depuis 2011, près de 780.000 Syriens, censés fuir à la fois le régime de Bachar el-Assad et les islamistes de Daech. Que certains d’entre eux puissent revenir en vacances dans leur pays d’origine prouve, sans doute, que la situation n’est plus pour eux si dangereuse et incite à s’interroger sur les véritables raisons qui les ont poussés à demander le statut de réfugié.

    On sait qu’Horst Seehofer, le ministre fédéral de l’Intérieur, des Travaux Publics et de la Patrie (imaginez le tollé si son homologue français était en charge de la « Patrie » !), membre de la CSU, est en désaccord avec Angela Merkel sur la politique migratoire et n’est pas pour rien dans l’infléchissement que la chancelière a dû donner à son action. Mais, même si l’on exclut les arrière-pensées politiques, cette information de Valeurs actuelles, peu reprise par les autres médias, laisse songeur.

    Sans compter que ces vacances sont payées avec l’argent des allocations allemandes. On comprend que le ministre de l’Intérieur veuille rassurer la population sur l’usage des deniers publics. Encore qu’il ne reste actuellement qu’au stade de la menace. En France, des réfugiés, bénéficiant d’aides sociales, prendraient-ils également leurs congés d’été en Syrie, aux frais de la princesse ? Christophe Castaner, s’il veut paraître sérieux, devrait vite enquêter sur ce point.

    « Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié », a confié Horst Seehofer à la presse. Avec bon sens, fût-il politiquement intéressé. Il a expliqué que l’office allemand des migrations et des réfugiés suivrait désormais de près les déplacements des migrants ayant obtenu leur statut de réfugié. Attendons-nous à ce que de bonnes âmes protestent contre cette discrimination.

    Cette affaire révèle, si l’on en doutait, à quel point, en Allemagne, la question migratoire est un problème économique avant d’être un problème humain. La générosité passée d’Angela Merkel s’explique avant tout par le déficit démographique et la nécessité de recourir à une main-d’œuvre étrangère, si possible bon marché. L’octroi du droit d’asile est légitime quand on est réellement persécuté, mais faire prendre pour des actes de solidarité des considérations économiques est bien hypocrite.

    On vient d’apprendre aussi qu’une des dernières décisions du gouvernement de Theresa May a été de déchoir de sa nationalité un djihadiste britanno-canadien, un jeune homme de 24 ans, détenu en Syrie. C’est « un moyen de contrer la menace terroriste posée par des individus des plus dangereux et de garder notre pays en sécurité », a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, tandis que le Canada se dit « déçu que le Royaume-Uni ait pris cette mesure unilatérale pour se décharger de ses responsabilités ». Là encore, cette décision n’est pas dénuée d’arrière-pensées, mais au moins a-t-elle le mérite d’avoir été prise.

    Qui sait si le gouvernement français ne va pas s’offusquer de ces atteintes aux droits de l’homme ? Dans ce domaine comme dans d’autres, incapable de prendre des décisions claires, il navigue entre deux eaux, courant le risque, en voulant ne mécontenter personne, de mécontenter tout le monde.


  • 20 Août 2019

    La Havane, 19 août, (RHC).- Le Dr. José Moya, représentant à Cuba de l'OPS, l'Organisation Panaméricaine de la Santé, a reconnu les efforts de Cuba dans la lutte contre les arboviroses, c'est-à-dire les maladies transmises par des insectes dont le moustique Aedes Aegypti.

    Invité de marque au stage sur les arboviroses organisé à l'Institut de Médecine Tropicale Pedro Kouri de La Havane, le représentant de l'OPS a Cuba a mis en exergue l'expérience de Cuba en la matière.

    «Je crois que Cuba a une histoire importante dans la lutte contre les arboviroses, en particulier contre la dengue. Cuba l'a démontré lors des épidémies des années 80. Les scientifiques cubains ont beaucoup aidé à la compréhension de la dengue. Ils partagent, comme vous le voyez, les résultats de leurs recherches avec l'OPS pour pouvoir former d'autres spécialistes de la région.

    Cette année, en particulier, nous sommes confrontés à une forte transmission de la dengue en particulier en Amérique Centrale et en Amérique du Sud et nous devons tous être préparés.»

    Dans des déclarations exclusives à Radio Havane Cuba, le Dr José Moya a dit apprendre de nouvelles choses dans notre pays. 

    «Je suis très content d'être ici à Cuba. Cela fait quatre mois que je suis parmi vous et je suis très content parce que j'apprends toujours de nouvelles choses. Chaque fois que je me rends dans une institution, que je me réunis avec un responsable, je connais plus le pays dans ses détails, je connais mieux le système de santé de Cuba. Croyez-moi j'en suis très content. J'aimerais seulement réitérer le soutien et l'engagement de l'OPS envers la santé des Amériques et en particulier envers la santé à Cuba.»

    Edité par Francisco Rodríguez Aranega

     

    source : http://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/199411-l'ops-reconnait-les-efforts-de-cuba-pour-prevenir-et-reduire-les-arboviroses

    Tag(s) : #Cuba

  • 20 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Didier Maïsto (image d'illustration)

     

    Didier Maïsto revient sur la guerre médiatique des journalistes contre les gilets jaunes lors du colloque du Cercle Aristote sur l'effondrement des libertés publiques.


  • 20 Août 2019

    Publié par El Diablo

     

    Les 300 millions d’euros annuels engloutis dans la communication par la direction SNCF servent en fait à couvrir, par un nouveau mensonge, le mensonge précédent avec la bienveillance du Gouvernement.


    Train Primeur et guichets en sont une fois encore les exemples criants.

     

    GUICHETS

     

    Alors que les files d’attente s’allongent aux guichets, que les points de vente ferment les uns après les autres, que près de mille postes de vendeurs ont été supprimés en 7 mois, le Gouvernement et la direction SNCF s’empêtrent dans les mensonges et les opérations de communication.

     

    Ainsi, les dernières annonces concernant les guichets ne régleront rien aux difficultés rencontrées par les usagers. Les « 150 collaborateurs » sont en fait des salariés d’une entreprise sous-traitante qui accueilleront les voyageurs afin de les aiguiller vers les automates ou … les guichets désespérément vides. Ces personnels ne sont pas formés à la vente. Il en est de même pour les « Volontaires de l’information » qui seront seulement chargés de vérifier que le temps d’attente n’est pas trop long !

     

    Par ailleurs, la Direction SNCF annonce le gel des fermetures de boutiques en Région Parisienne.


    Lesquelles ? Combien ? Où ? Silence radio. Ces mesures, largement discutables, n’ont en outre, pas fait l’objet d’une consigne en interne. L’encadrement, dans la majeure partie des cas, a appris ces décisions dans la presse !

     

    La réalité est crue et sans partage. Pour exemple, sur la région de Paris Rive Gauche, fin 2016, il y avait 146 guichets Grandes Lignes. Il en reste 25 aujourd’hui !

     

    La CGT exige :
     Que les dossiers de plus de 3000 cheminots placés dans les EIM (Pôle Emploi interne) et qui ont perdu leur poste, fassent, avec leur accord, l’objet d’une étude particulière quant à la compatibilité de leur profil professionnel avec les métiers du commercial Voyageur ;
     Que la SNCF déclenche immédiatement une campagne de recrutements au Statut d’ampleur nationale permettant de couvrir, dans un premier temps, les 1000 postes supprimés.

     

    TRAIN PRIMEUR / FRET SNCF

     

    Après avoir consciencieusement désossé le Fret SNCF depuis des années, Gouvernement et direction SNCF, à l’heure où les questions environnementales n’ont jamais été aussi prégnantes, s’acharnent sur le Train Primeur reliant Perpignan à Rungis. Après avoir contraint les chargeurs à jeter leurs marchandises sur la route (22 000 camions par an), « Calamity Borne » et « Pepy the Kid », afin de ne pas perdre la face, continuent de faire rouler ce train à vide sans wagons frigorifiques ! Cela constitue un véritable scandale et une provocation supplémentaire ! Les « Bonnie and Clyde » du ferroviaire (en moins mythiques) s’en donnent donc à coeur joie au nez et à la barbe des cheminots, des usagers et de la population toute entière.

     

    La CGT exige :
     Le retour de ces circulations avec des fruits et légumes à bord ;
     L’arrêt immédiat du processus de filialisation / privatisation / destruction du Fret SNCF, notamment par le biais de sa transformation en Société par Actions Simplifiées ;
     Un plan d’urgence global de relance du Fret SNCF, planifié sur plusieurs années et financé à la hauteur des exigences sociales et environnementales, en déclarant cette activité d’utilité publique.

     

    La Fédération CGT appelle les usagers, les cheminots et la population à s’emparer de leur outil public SNCF afin de le soustraire aux mains des casseurs.

     

    Le 16 juillet 2019

     

    SOURCE: