• 8 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Communiqué

     

    Jurisprudence concernant le droit de grève

     

    La décision de la Cour d’Appel Administrative de Lyon n°16LY04496 en date du 19 juillet 2018, précise le droit de grève des sapeurs-pompiers, mais intéresse de fait tous les salariés.

     

    Contexte : Le 31 janvier 2013, était défini comme jour de grève avec un préavis national de 24h.

     

    Des organisations syndicales de sapeurs-pompiers de l’Isère ont valablement déposé un préavis de grève local de  15h à 17h.

     

    Un sapeur-pompier professionnel a fait valoir son droit de grève de 10h à 12h.

     

    A 12h sa hiérarchie lui a interdit de reprendre son service, alors qu’il était en garde de 7h à 19h, et l’administration a procédé à une retenue sur salaire de 10h à 19h, pour service non fait. 

     

    Le juge rappelle que : 

    Les agents publics sont seuls titulaires du droit de grève.

     

    Les agents publics ne sont pas tenus de cesser le travail pendant toute la durée indiquée par le préavis et sont libres de cesser le travail pendant toute la durée indiquée par le préavis et sont libres de cesser ou de reprendre le travail au moment qu’ils choisissent.

     

    Le juge retient qu’interdire de reprendre son service à un agent gréviste est illégal. 

     

    C’est évidemment avec satisfaction que nous vous livrons cette jurisprudence qui confirme les éléments que nous portions dans le document CGT des SDIS précisant le droit de grève dans les SDIS.

     

    À retenir :

     

    un agent peut se déclarer gréviste sur tout ou partie d’une journée de grève sur un préavis national, ou local dans les bornes horaires définies par un préavis.

     

    l’administration ne peut pas interdire à un agent de reprendre le travail à l’issue de la période de grève définie par lui-même.

     

    Conclusion : contrairement à ce que veulent vous faire entendre vos employeurs, l’agent exerce son droit de grève en fonction de ses propres critères (dans les bornes des préavis déposés, locaux ou nationaux), et l’administration ne peut pas réécrire le droit (principe de hiérarchie des normes).

     

    La CGT -Services Publics -SDIS

     

    SOURCE:


  • 8 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Alexandria Ocasio-Cortez (image d'illustration)

    27 Mai 2019

     

    Le 6 janvier 2019, la chaîne CBS diffuse en avant-première un extrait « explosif » de son interview « 60 minutes avec Alexandria Ocasio-Cortez ». Pressée d’expliquer comment elle compte financer son « green new deal », la jeune élue du Bronx évoque la possibilité d’une nouvelle tranche d’impôt sur les revenus supérieurs à 10 millions de dollars, au taux marginal de 70 %. La droite crie au scandale, repeignant sa proposition en un taux d’imposition global, jugé confiscatoire. Sean Hannity, présentateur vedette de la chaîne Fox News, s’emporte, affirmant que les multimillionnaires « ne pourront plus aller au restaurant ». Face à ce torrent de critiques, les démocrates de centre droit adoptent leur classique technique de l’autruche en attendant que l’orage passe.

     

    Les principaux organes de presse se montrent plus généreux. Le Washington Post et le New York Times saluent une proposition « en phase avec la recherche économique ». Le plus conservateur « The Hill » exprime sa stupeur en publiant les résultats d’un sondage commandé après la diffusion de l’interview : 59 % des électeurs approuvent la proposition, dont 45 % de sympathisants républicains.

     

    Puis c’est Fox News, comble de l’ironie, qui s’étrangle devant le résultat de son propre sondage : 70 % des Américains seraient favorables à la proposition d’Ocasio-Cortez. En moins d’un mois, la question de la hausse d’impôt sur les ultras riches, que CBS imaginait susceptible de briser la carrière de la jeune élue, s’impose dans le débat public comme du bon sens, au point de provoquer un début de panique au forum économique de Davos.

     

    Cette séquence médiatique résume parfaitement l’effet « AOC » (surnom d’Alexandria Ocasio-Cortez).

     

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  • 8 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Alors que la France pousse le ridicule à exiger la libération des manifestants en Russie lancés par l'opposition, dont le nombre baisse proportionnellement à la montée de la radicalisation du discours des organisateurs, le ministère russe des Affaires étrangères a accusé les USA et l'Allemagne d'ingérence dans les affaires internes du pays. Appeler les habitants d'un autre pays à manifester contre le pouvoir légitimement établi selon les voeux de la majorité ne fait pas partie des attributions diplomatiques.

     

    Cette manifestation du 3 août continue à provoquer de moins en moins d'intérêt de la part de la population. Comme nous l'avions écrit (voir notre texte ici), si un mécontentement existe dans la population suite à différentes réformes ou décisions politiques impopulaires, il n'y a pas de volonté de révolution à l'Ukrainienne. La population russe a eu le temps de voir ses voisins sombrer dans les méandres nauséabonds d'une pseudo-démocratie importée à prix d'or, sans avoir les moyens ensuite de reprendre le contrôle de leur pays, elle en a tiré les conclusions qui s'imposent.

     

     

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  • 9 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Par Romain MIGUS :

     

    Le 4 août 2018, un attentat a été déjoué à Caracas lors d’un défilé militaire. L’objectif des terroristes était d’assassiner les représentants  des pouvoirs publics dont le propre président vénézuélien Nicolas Maduro. Ce jour là, les services de sécurité de la République Bolivarienne du Venezuela ont abattu  deux drones chargés d’explosifs, avant que ceux-ci n’atteignent leur cible. 

     

    Cette tentative de magnicide aurait du soulevé un tollé et une réprobation internationale. Cependant, le système médiatique a immédiatement jeté le doute sur la véracité des faits, qui se sont déroulés ce jour là sur l’avenue Bolivar de Caracas. 

     

    Pour parler de l'attentat, la plupart des médias et agences de presses internationales utilisèrent le conditionnel, comme si cela relevait d´une invention du gouvernement bolivarien. Il mirent le mot « attentat » entre guillemets afin de tourner en dérision un fait pourtant gravissime. Les médias les plus radicaux et les plus militants parlèrent même d’un « auto attentat », rejetant l’organisation de l’acte terroriste sur les victimes elles-mêmes. Huit mois après ce sinistre évènement, le 14 mars 2019, la chaine CÑN a dévoilé de nouvelles preuves irréfutables sur la planification de la tentative de magnicide. Une révélation qui est plus un produit d’une bataille politique interne aux Etats-Unis qu’un soucis éclair de la vérité. Curieux scoop qui s’annonce avec tant de retard sur la date de l’événement. Imagine-t-on un journaliste sportif annoncer avec 8 mois de retard la victoire de l’équipe de France à la coupe du monde de football ?

     

    Pourtant des témoins, il y en avait. Pourtant des images il y en avait. Nous sommes allés rencontrés Mariela Lopez et Marcos Salgado. La première est caméraman, le second est photographe.

     

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  • 9 Août 2019

    Publié par El Diablo

    image d'illustration

     

    Continuer à rouler au diesel ?

     

    Ayant travaillé dans les années 80 dans la pétrochimie chez ELF...

     

    Je crois qu’il est grand temps de vous apporter quelques précisions.

     

    Prétendre qu’il faudrait laisser le temps aux gens de migrer des voitures à moteur diesel aux voitures à moteur essence démontre qu'ils n'ont, comme la plupart de nos concitoyens d’ailleurs, aucune idée de comment sont obtenus les différents produits pétroliers.

     

    Un écologiste forcené (un "Yaka faukon" comme on en connait tous) me disait récemment que la solution était simple.

     

    "Yakaplu" fabriquer du gazole. Lui aussi croyait qu’on fabriquait du gazole à la demande.

     

    Je m’en vais donc éclairer votre lanterne et vous expliquer comment on obtient les différents produits issus de la distillation du pétrole.

     

    Eh oui, une raffinerie n’est ni plus ni moins qu’une distillerie et on distille le pétrole comme la lavande pour la parfumerie ou le raisin pour la gnôle.

     

    Pour faire simple et en schématisant beaucoup (car en vérité c’est un tout petit peu plus complexe):

     

    1) On verse du pétrole brut dans une immense cuve et on allume le feu dessous, très doucement au début: 20°C.

     

    2) La cuve commence alors à « dégazer », et on récupère les gaz: propane, butane, GPL.

     

    3) On augmente le feu vers 150 à 200°C, sortent les vapeurs qui, une fois condensées donnent les essences de pétrole. D’abord les naphtes, pour la pétrochimie, puis l’essence pour nos voitures.

     

    4) On augmente encore la température jusque vers 300°C. Montent alors les huiles: le kérosène pour les avions, le fameux gazole pour nos moteurs diesel, et le fioul domestique. et ainsi de suite.

     

    Il ne reste à la fin plus que les résidus: Les bitumes avec lesquels nous faisons nos routes.

     

    Rien ne se perd dans le pétrole.

     

    CONCLUSION: On ne fabrique pas du gazole à la demande. Qu’on le veuille ou pas, qu’on le consomme ou pas, il sort des cuves au cours du processus. Et ce gazole représente 21% de la masse du pétrole brut, ce qui est loin d’être négligeable. (45% pour l’essence).

     

    La question c’est: Qu’est-ce qu’on en fait si on ne le consomme plus?

    Vers la fin des années soixante, seuls les camions, des bateaux pas trop gros et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diesel. On ne consommait pas tout le gazole issu des raffineries. Le surplus était rejeté à la mer.

     

    Les compagnies pétrolières, devant ce manque à gagner, se sont alors tournées vers les constructeurs automobiles pour leur demander de développer les moteurs diesel, et c’est ce qu’on fait les constructeurs.

     

    Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes températures de fonctionnement, des taux de compression plus élevés et l’intégration de système de suralimentation (les turbos) ils ont obtenus des moteurs diesel aussi performants que les moteurs à essence, plus fiables, avec une meilleure longévité et qui consommaient moins. Le succès des moteurs diesel, aidé par une fiscalité moins âpre sur le gazole, a donc été fulgurant.

     

    Je me souviens qu’à l’époque, des panneaux publicitaires de 4m sur 3, faisaient l’apologie du moteur diesel, et la presse vantait dans tous les articles « l’écologie » du moteur diesel, affirmant qu’il polluait moins que le moteur à essence.

     

    Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a inversé la tendance, et qu’il existe, surtout en France, un gros déséquilibre de la demande entre l’essence et le gazole. Il faut donc impérativement pour les pétroliers revenir à l’équilibre, et contrairement ce que croient les gens, il n’est pas question d’éradiquer les moteurs diesel, au risque de retourner aux années soixante.

     

    Comment résoudre ce dilemme?

    Sachant qu’entre deux moteurs, les gens choisiront toujours le plus performant, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers. On mobilise donc les politiques et la presse, on prend une poignée de fous furieux intégristes écologistes à qui « on bourre le crâne », et c’est parti pour façonner l’opinion publique, et fabriquer le consentement.

     

    Et vous verrez que quand on sera revenu à l’équilibre (2 véhicules essence pour 1 véhicule diesel) comme par magie, on retrouvera des vertus au gazole. D’autant que le gros problème du diesel c’est le rejet des particules, et qu’il a été résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions.

     

    G.S.

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