• L'impasse du syndicalisme rassemblé : impossible unité avec les jaunes ! GREVES et MANIFESTATIONS le 16 !

    Publié le 25 octobre 2017 par FSC

    Comme il était prévisible la réunion intersyndicale de ce mardi 24 octobre n'a pu accoucher d'un appel général à l'action contre la politique du pouvoir.

    C'est d'abord que derrière les minauderies d'un Laurent Berger faisant mine de s'opposer il y a une approbation des contre-réformes au nom de la nécessité de l'adaptation aux évolutions du monde qui découle d'une acceptation de la loi du marché et de la domination capitaliste.

    Dans ces conditions qu'attendre de ces dirigeants au lieu de se tourner résolument vers les travailleurs pour lever les obstacles à une véritable unité de lutte?

    Un appel à une journée de grèves et de manifestations pour le 16 novembre est lancé par la CGT, FO, Solidaires et les organisations de jeunesse étudiante et lycéenne : UNEF, UNL et FIDL.

    Mais l'on peut se demander en quoi un appel solennel au gouvernement pour la prise en considération des attentes sociales pourrait être pris en compte quand on connaît PAR AVANCE la détermination de Macron et compagnie à démanteler le modèle social français et les conquis des travailleurs désignés comme des privilégiés des statuts.

    En préparant le succès de l'action projetée c'est toute la stratégie unitaire et les orientations confédérales qu'il convient d'urgence de revisiter.

    Et comment par exemple se retrancher derrière la référence à l'indépendance syndicale, masque le plus souvent de la dépendance à l'idéologie dominante, pour se priver de la convergence avec toutes les forces politiques qui entendent concrètement s'opposer à la politique de casse générale du pouvoir actuel ?

     

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    LES COMMUNIQUES A L'ISSUE

    DE LA REUNION DU 24 OCTOBRE

     

    CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL

     

    Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité.

     

    Qu’il s’agisse :

    • de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ;
    • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
    • de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
    • de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
    • de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
    • des atteintes au service public et à la protection sociale ;

    les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

     

    Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

     

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    De son côté la CFDT joue les diviseurs et les briseurs de mouvement .

    Voyez vous la CFDT, la CFTC, l'UNSA et les étudiants de la FAGE, succursale de la CFDT sont inquiets, non pas de la politique mise en oeuvre par macron mais " préoccupées par les inquiétudes multiples" que cette politique engendre.

    En bon français ils craignent que la colère qu'engendre cette politique ne se traduise en action de résistance et se concrétise dans un puissant mouvement social qu'ils craignent par dessus tout !

    Et ils se contentent de miettes pour les plus fragiles au diapason des contre-réformes qui font coexister en même temps démantèlement des conquis et mesurettes pour les plus menacés par ledit démantèlement!

    Et pour eux pas question de continuer à contester les ordonnances scélérates!

    N'en doutons pas, la CFDT et consort va continuer d'entretenir l'illusion d'une concertation avec le pouvoir et d'un dialogue social avec le patronat!

     

     

    Déclaration commune CFDT, CFTC, Unsa et Fage du 24 octobre 2017

    Publié le 24/10/2017 à 20H30
    Les organisations syndicales de salariés et d’étudiants CFDT, CFTC, Unsa et Fage réunies le 24 octobre 2017 au siège de la CFDT sont préoccupées par les inquiétudes multiples qui se font jour dans notre pays notamment au niveau social.

    Au moment où l’économie donne des signes de redémarrage, elles ne peuvent accepter que les plus fragiles soient laissés pour compte.

    Les ordonnances sur la réforme du code du travail apportent de nombreuses flexibilités aux entreprises.

    Elles permettent néanmoins de mieux encadrer le recours aux formes précaires d’emploi par la négociation de branche et répondent en partie à l’amélioration de l’indemnité de licenciement que nous revendiquions (sauf pour les licenciements irréguliers pour lesquels nous dénonçons le barème impératif pour les juges prud’homaux).

    Mais, alors que de nombreuses institutions internationales et nationales mettent en avant la qualité du dialogue social pour le bien-être des salariés et la compétitivité des entreprises, le gouvernement a au contraire limité ses champs d’intervention et ses moyens, notamment dans les TPE où les salariés sont désormais soumis aux décisions arbitraires d’un employeur qui voudrait déroger au code du travail. Les instances représentatives du personnel sont fusionnées d’office laissant peu de place à la négociation de modalités plus appropriées, le recours aux expertises est réduit, handicapant l’accès des représentants du personnel à l’information.

    Les futures réformes de l’assurance chômage et de la formation professionnelle doivent rééquilibrer les souplesses accordées aux entreprises par les ordonnances par des modalités nouvelles de sécurisation des parcours professionnels.

    Le gouvernement doit maintenant prendre en compte les inquiétudes, alimentées par certaines mesures des PLF et PLFSS (APL, suppression de l’’ISF, flat tax …) et les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public, le privé et la jeunesse.

    Les organisations syndicales et étudiantes CFDT, CFTC, UNSA, FAGE sont attachées à :

    -      Valoriser et développer la voie de l’apprentissage dans l’ensemble des cursus et définir un véritable statut de l’apprenti pour accompagner les jeunes de leur entrée en apprentissage jusqu’à leur insertion dans l’emploi et pour améliorer la grille de rémunération, les aides au logement et au transport.

    -      Un approfondissement de la réforme de la formation professionnelle de 2014 pour renforcer et rendre accessible à tous les droits à la formation professionnelle et à l’accompagnement.

    -      Le maintien d’un régime assurantiel d’assurance chômage qui préserve les droits à une indemnisation de bon niveau, à de la formation et de l’accompagnement pour un retour rapide vers l’emploi.

    -      Une définition claire des responsabilités de l’Etat et des partenaires sociaux dans ces dispositifs : l’Etat doit prendre en charge un socle de droits universels, mieux contribuer au financement de Pôle Emploi et sécuriser l’emploi des seniors. Les organisations syndicales et patronales, dans le cadre d’un régime négocié, doivent continuer à assurer un revenu de remplacement aux travailleurs et explorer toutes les possibilités d’amélioration de celui-ci, dans le contexte de chômage de masse qui est le nôtre, véritable fléau pour le pays et ses travailleurs.

    -      Des financements nécessaires pour des emplois aidés ciblés sur les personnes les plus éloignées de l’emploi.

    Dans leurs interventions en direction des pouvoir publics, des organisations patronales et des salariés, les organisations CFDT, CFTC, Fage et Unsa mettront tout en œuvre pour faire aboutir ces objectifs


  • syndicoop.info

     

     

    Décryptage

    Retraites complémentaires : comment le Medef anticipe la réforme Macron des retraites

     Lire la suite...
    22 octobre 2017
      Temps de lecture : 4 minutes

    Un accord mortifère, avec des conséquences dramatiques pour les prestations 

    Les régimes ARRCO et AGIRC vont disparaître le 1er janvier 2019 pour être remplacés par un nouveau régime unique complémentaire. Celui-ci servira de référence au gouvernement Macron pour élaborer sa réforme des régimes de base et des régimes spéciaux. En gelant définitivement les ressources financières de ce nouveau régime, le Medef veut imposer la baisse généralisée des retraites, comme en Grèce …

    Une baisse du montant des pensions versées

    Avant le 1er Janvier 2019 : impossibilité de baisser les retraites en cours de versement. Après le 1er Janvier 2019, fini cette règle. Les retraites versées vont baisser, et ce d’au moins 9 % de baisse dans les 15 ans à venir.

    L’effondrement du niveau des pensions par rapport aux salaires de fin de carrière

    Pour 100€ cotisés par an 

    • En 1990 :  11,94 € de pension
    • Avant 2019 : 7,25 €
    • Après 2019 : 5,27 €

    En % du salaire au-dessus du plafond de la Sécurité sociale

    • En 1990 : 72 € de pension pour 100 € de salaire
    • Avant 2019 : 50 €
    • Après 2019 : 34,80 €

    En % de salaire inférieur au plafond de la sécurité sociale

    • En 1990 : 25 € de pension pour 100 € de salaire
    • Avant 2019 : 20 €
    • Après 2019 : 16,80 €

    La double peine pour les femmes et les jeunes diplômés

    Aujourd’hui les cadres sous-rémunérés ont une garantie minimale de 120 points de retraite par an, soit 2089 euros de pension annuelle pour une carrière complète. Cette disposition disparait au 1er janvier 2019…

     

    La suppression de points, sans aucun remboursement des cotisations déjà versées

    Aujourd’hui des accords d’entreprise permettent d’acquérir des points supplémentaires. Or, les recours au nouveau référendums d’entreprise permettront de supprimer ces points, sans remboursement des cotisations antérieurement versées.

     

    Le report d’un an de l’âge de départ en retraite

    Après 2019

    Pour liquider leur retraite avant 67 ans sans pénalité, les personnes nées après le 1er janvier 1957 devront travailler une année supplémentaire au-delà de l’âge auquel elles bénéficient d’une retraite à taux plein dans leur régime de base. Les salarié-e-s qui ne prolongeraient pas leur activité se verraient appliquer 10 % d’abattement sur le montant de leur pension pendant trois années, sauf s’ils sont exonérés de CSG…

     

    Pourquoi les salariés devraient-ils prendre des risques dont les professionnels, en toute connaissance de cause, ne veulent pas ?

    Toutes ces mesures sont conçues pour contraindre les ingés, cadres et techs à épargner pour leurs vieux jours étant donné que nous ne pourrons plus compter sur le niveau des pensions du système de retraite par répartition.

    Or, sachant que les banques et les assurances font supporter la volatilité des marchés financiers aux épargnants eux-mêmes, ils risquent perdre tout ou partie de leur épargne comme cela a pu se produire dans d’autres pays.

    Pourtant, des solutions de financement existent

    Selon les chiffrages de la direction de l’AGIRC-ARRCO, deux mesures de financement suffiraient pour obtenir l’équilibre des comptes du futur régime unique :

    Créer une contribution en faveur de l’égalité salariale femmes / hommes

    Strictement patronale, cette contribution verrait son taux initial de 1 % diminuer au fur et à mesure que les inégalités se réduisent : plus il y aurait d’égalité, plus cette cotisation s’allégerait. Le taux national de cette contribution serait modulé entreprise par entreprise en fonction de l’amplitude des écarts salariaux femmes-hommes : certaines entreprises cotiseraient plus de 1 %, d’autres moins.

    Soumettre toutes les rémunérations à cotisation

    Au taux de 10 %, une cotisation strictement patronale sur les éléments de rémunération non pris en compte dans les cotisations pour les régimes complémentaires (intéressement, participation, épargne salariale, etc.) suffirait

     

    Ces mesures permettraient d’empêcher la baisse des retraites d’aujourd’hui et de demain, de rétablir un bon niveau de pension par rapport au salaire de fin de carrière et de supprimer l’écrêtement des majorations familiales

     

    NDLR : cet article est basé sur un décryptage de l’Ugict-CGT, et une version imprimable sera très prochainement en ligne sur la tractothèque syndicoop

     

  • 25 Octobre 2017

    Publié par El Diablo

    Thomas Sankara

    Thomas Sankara

    Lors du 25ème sommet des pays membres de l’Organisation de l’unité africaine, le 26 juillet 1987, le président du Conseil national révolutionnaire de Burkina Faso dénonçait en ces termes le nouvel asservissement de l’Afrique : “Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l'argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés, ce sont les mêmes qui géraient nos Etats et nos économies, ce sont les colonisateurs qui endettaient l'Afrique auprès des bailleurs de fonds.” La dette du tiers-monde est le symbole du néo-colonialisme. Elle perpétue le déni de souveraineté, pliant les jeunes nations africaines aux desiderata des ex-puissances coloniales.

     

    Mais la dette est aussi l’odieuse martingale dont se repaissent les marchés financiers. Prélèvement parasitaire sur des économies fragiles, elle enrichit les riches des pays développés au détriment des pauvres des pays en voie de développement. “La dette (...) dominée par l'impérialisme est une reconquête savamment organisée pour que l'Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l'esclave financier, c’est-à-dire l'esclave tout court de ceux qui ont eu l'opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l'obligation de rembourser.”

     

    Décidément, c’en était trop. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est tombé sous les balles des conjurés au grand bénéfice de la “Françafrique” et de ses juteuses affaires. Mais le courageux capitaine de cette révolution étouffée avait dit l’essentiel : un pays ne se développe que s’il est souverain et cette souveraineté est incompatible avec la soumission au capital mondialisé. Voisine du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire en sait quelque chose : colonie spécialisée dans la monoculture d’exportation du cacao depuis les années 20, elle a été ruinée par la chute des cours et entraînée dans la spirale infernale de la dette.

     

    Le marché du chocolat pèse 100 milliards de dollars et il est contrôlé par trois multinationales (une suisse, une étatsunienne et une indonésienne). Avec la libéralisation du marché exigée par les institutions financières internationales, ces multinationales dictent leurs conditions à l’ensemble de la filière. En 1999, le FMI et la Banque mondiale exigent la suppression du prix garanti au producteur. Le prix payé aux petits planteurs étant divisé par deux, ils emploient pour survivre des centaines de milliers d’enfants-esclaves. Appauvri par la chute des cours liée à la surproduction, le pays est également contraint de diminuer les taxes sur les entreprises. Privé de ressources, esclave de la dette et jouet des marchés, le pays est à genoux.

     

    La Côte d’Ivoire est un cas d’école. Un petit pays à l’économie extravertie (le cacao représente 20% du PIB et 50% des recettes d’exportation) a été littéralement torpillé par des étrangers qui ne visent qu’à maximiser leurs profits avec la complicité des institutions financières et la collaboration de dirigeants corrompus. Thomas Sankara l’avait compris : s’il est asservi aux marchés, l’indépendance d’un pays en développement est une pure fiction. Faute de rompre les amarres avec la mondialisation capitaliste, il se condamne à la dépendance et à la pauvreté. Dans un livre prophétique paru en 1985, Samir Amin nommait ce processus de rupture “la déconnexion du système mondial”.

     

    Lorsqu’on analyse l’histoire du développement, un fait saute aux yeux : les pays les mieux lotis sont ceux qui ont pleinement conquis leur souveraineté nationale. La République populaire de Chine et les nouveaux pays développés d’Asie orientale, par exemple, ont mené des politiques économiques volontaristes et promu une industrialisation accélérée. Ces politiques reposaient - et reposent encore largement - sur deux piliers : la direction unifiée des efforts publics et privés sous la houlette d’un Etat fort et l’adoption à peu près systématique d’un protectionnisme sélectif.

     

    Un tel constat devrait suffire à balayer les illusions nourries par l’idéologie libérale. Loin de reposer sur le libre jeu des forces du marché, le développement de nombreux pays résulta au XXème siècle d’une combinaison des initiatives dont l’Etat fixait souverainement les règles. Nulle part, on ne vit sortir le développement du chapeau de magicien des économistes libéraux. Partout, il fut l’effet d’une politique nationale et souveraine. Protectionnisme, nationalisations, relance par la demande, éducation pour tous : la liste est longue des hérésies grâce auxquelles ces pays ont conjuré - à des degrés divers et au prix de contradictions multiples - les affres du sous-développement.

     

    N’en déplaise aux économistes de salon, l’histoire enseigne le contraire de ce que prétend la théorie : pour sortir de la pauvreté, mieux vaut la poigne d’un Etat souverain que la main invisible du marché. C’est ainsi que l’entendent les Vénézuéliens qui tentent depuis 1998 de restituer au peuple le bénéfice de la manne pétrolière privatisé par l’oligarchie réactionnaire. C’est ce qu’entendaient faire Mohamed Mossadegh en Iran (1953), Patrice Lumumba au Congo (1961) et Salvador Allende au Chili (1973) avant que la CIA ne les fasse disparaître de la scène. C’est ce que Thomas Sankara réclamait pour une Afrique tombée dans l’esclavage de la dette au lendemain même de la décolonisation.

     

    On objectera que ce diagnostic est inexact, puisque la Chine a précisément connu un développement fulgurant à la suite des réformes libérales de Deng. C’est vrai. Une injection massive de capitalisme marchand sur sa façade côtière lui a procuré des taux de croissance faramineux. Mais ce constat ne doit pas faire oublier qu’en 1949 la Chine était un pays misérable, dévasté par la guerre. Pour sortir du sous-développement, elle a consenti des efforts colossaux. Les mentalités archaïques ont été ébranlées, les femmes émancipées, la population éduquée. Au prix de multiples contradictions, l’équipement du pays, la constitution d’une industrie lourde et le statut de puissance nucléaire ont été acquis sous le maoïsme.

     

    Sous l’étendard d’un communisme repeint aux couleurs de la Chine éternelle, ce dernier créa les conditions matérielles du développement futur. Si l’on construit annuellement en Chine l’équivalent des grattes-ciel de Chicago, ce n’est pas parce que la Chine est devenue capitaliste après avoir connu le communisme, mais parce qu’elle en réalise une sorte de synthèse dialectique. Le communisme a unifié la Chine, il lui a restitué sa souveraineté et l’a débarrassée des couches sociales parasitaires qui entravaient son développement. De nombreux pays du tiers-monde ont tenté d’en faire autant. Beaucoup ont échoué, généralement à cause d’une intervention impérialiste.

     

    En matière de développement, il n’y a aucun modèle. Mais seul un pays souverain qui s’est doté d’une voilure suffisante peut affronter les vents de la mondialisation. Sans la maîtrise de son propre développement, un pays (même riche) s’installe dans la dépendance et se condamne à l’appauvrissement. Les firmes transnationales et les institutions financières internationales ont pris dans leurs filets de nombreux Etats qui n’ont aucun intérêt à leur obéir. Dirigeant l’un de ces petits pays pris à la gorge, Thomas Sankara clamait le droit des peuples africains à l’indépendance et à la dignité. Il renvoyait les colonialistes de tous poils à leur orgueil et à leur cupidité. Il savait surtout que l’exigence de souveraineté n’est pas négociable et que seule la souveraineté est progressiste.

     

    Bruno GUIGUE

    Le 17 octobre 2017

     

    SOURCE : Facebook

     


  • les infos du 25 octobre 2017

    Bonjour à tous, 

    Bienvenue sur la lettre bimensuelle d'informations de Terascia. Le portail de la Grande Thiérache vous propose sa sélection de manifestations culturelles en Avesnois Thiérache du 26 octobre au 5 novembre 2017.

    Passez de bons moments en Avesnois Thiérache!

    Très Cordialement 
    Olivier Laffitte

    Si vous rencontrez des difficultés pour afficher cette lettre, accédez à notre version en ligne

     

    Au Nid Vert – Matériaux écologiques  – 02360 Dolignon :  Tout pour l’habitat écologique, sain et naturel.

    visitez notre site Web

     

    Cinéma Piccoli Piccolo de Vervins jeudi 26 et vendredi 27 octobre

    L’un dans l’autre. Réalisé par Bruno Chiche. Avec Louise Bourgoin, Stéphane De Groodt, Pierre-François Martin-Laval. Long-métrage Français. Genre : Comédie. Durée : 1h25

    en savoir+

     

    Atelier de customisation de soutiens-gorge à Fourmies
    L’association Espace Vie Cancer vous invite à un atelier de customisation de soutiens-gorge dans le cadre d’Octobre Rose le samedi 28 octobre 2017 à 14h à la médiathèque Antoon Krings de Fourmies. Venez nombreux partager un moment convivial et de création. Renseignements : 03.27.69.72.90

     

    ValJoly’maginaire - Station touristique du ValJoly
    samedi 28 et dimanche 29 octobre 2017

    Valjoly’maginaire – festival des mondes imaginaires ravira petits et grands ! Venez passer un weekend hors du commun. Seront présents : auteurs , maisons d’éditions, illustrateurs, artisans , conteurs, musiciens, saltimbanques …

    en savoir+

     

    Cinéma Piccoli Piccolo de Vervins samedi 28 et dimanche 29 octobre

    Le Petit Spirou. Réalisé par Nicolas Bary. Avec Sacha Pinault, Pierre Richard, François Damiens. Long-métrage Français. Genre : Comédie, Famille. Durée : 1h26

    en savoir+

     

    Brocante à Crécy-sur-Serre

    Dimanche 29 octobre 2017 - Centre village - de 8h à 18h – 100 à 200 exposants

     

    Soirée Halloween au Centre Aquatique
    Station touristique du ValJoly
    mardi 31 octobre 2017

    Une soirée originale pour Halloween c’est au Centre Aquatique du Valjoly.

    Venez nager en eau trouble et regarder un film frissonnant…

    Le 31 octobre 2017 de 20h00 jusqu’à minuit.

    Interdit au moins de 15 ans – Maillot de bain obligatoire.

    7.20€/personne sur réservation.

    Station touristique du ValJoly
    59132 Eppe-Sauvage
    tél.+33(0)3.27.61.83.76
    www.valjoly.com

     

    Cinéma Piccoli Piccolo de Vervins jeudi 2 et vendredi 3 novembre

    Le sens de la fête. Réalisé par Eric Toledano, Olivier Nakache. Avec Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve. Long-métrage Français. Genre : Comédie. Durée : 1h57

    en savoir+

     

    rendez-vous de l'hippodrome de La Capelle

    Marché Nocturne de Vervins

    Vendredi 3 novembre 2017 de 16h à 21h

    Toute l’année, chaque premier vendredi du mois, Thiérache Fermière vous invite à tous les festins au Marché Nocturne de Vervins de 16h à 21h, salle polyvalente.

    Thiérache Fermière 
    vous présente une trentaine de producteurs originaires de Thiérache, de Belgique et des Ardennes proposent leurs produits, natures ou transformés:

    Fruits, légumes, orties, champignons, fruits confits et secs, fromages, œufs, beurre, crème, pain, gaufres, canelets, pain, confitures, miel, agneau,viande, lapin, volailles,poissons, salaisons, charcuteries, foie gras, escargots, cidre, jus de pommes, bières, champagne, vins fins.

    et toujours une tombola pour gagner le panier du marché.

    Tous les produits du terroir de Thiérache sont disponibles au Marché Nocturne de Vervins.

     

    Cinéma Piccoli Piccolo de Vervins samedi 4 novembre

    La Passion Van Gogh. Réalisé par Dorota Kobiela, Hugh Welchman. Avec Chloé Berthier, Gabriel Le Doze, Xavier Fagnon. Long-métrage Britannique, Polonais. Genre : Animation. Durée : 1h35

    en savoir+

     

    rendez-vous de l'hippodrome de La Capelle

    L’Hippodrome International de La Capelle  

    est l’un des hauts lieux touristiques Axonais créé en 1879 par des passionnés de chevaux. De mars à novembre, il accueille les amateurs de sports hippiques mais aussi tous ceux à la recherche de moments de détentes à partager entre amis ou en famille. L’hippodrome international possède un anneau de vitesse unique en Europe de 1609 mètres en Pouzzolane composé de deux lignes droites de 400 mètres chacune et de deux courbes inclinées à 10%.

    Venez aux courses de l’Hippodrome International de La Capelle et découvrez une ambiance conviviale, un spectacle authentique!

    Prochain rendez-vous : Dimanche 5 novembre 13h00 - Courses.

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    Spectacle « Retour vers le Bitume »
    Dimanche 05 novembre 2017 - 16h - Théâtre Jean Ferrat de Fourmies, avec Benoît Poujade dit Tioneb : beatbox, chant, pédale de boucle. Voyage au Pays du Groove. Entrée : 5€ , Jeunes et demandeurs d’emploi 2€. Réservations à l’Office de Tourisme : 03 27 61 16 79, ou billetterie sur place à partir de 15h30.

     

    Cinéma Piccoli Piccolo de Vervins dimanche 5 novembre

    LEGO Ninjago : Le Film. Réalisé par Charlie Bean, Paul Fisher (II). Avec Teddy Riner, Jackie Chan, Dave Franco. Long-métrage américain. Genre : Animation, Action. Durée : 1h41

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    Très Cordialement
    Olivier Laffitte

     


  • La Syrie vient de frapper un avion israélien F-35


    Par Tyler Durden – Le 18 octobre 2017 – Source ZeroHedge
    via Les Chroniques du Grand Jeu

    Résultats de recherche d'images pour « israeli air force f-35 »
    Il semble que la « démonstration de force » israélienne lors de la récente visite du ministre russe de la Défense, Sergueï Shoigu, se soit transformée en échec total. Le 16 octobre, Shoigu est arrivé en Israël pour des réunions avec le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Les deux hommes étaient censés discuter de la situation dans la région, y compris la Syrie, la lutte contre le terrorisme, ainsi que la coopération militaire et technique.

     
    Le même jour, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont affirmé que leurs avions de guerre avaient visé une batterie antiaérienne des forces de défense aérienne syriennes qui avaient lancé un missile sur un avion israélien survolant le Liban.

    @IDFSpokesperson
    Plus tôt aujourd’hui, un missile antiaérien a été lancé depuis la Syrie vers les avions de la FDI lors d’un vol de routine au-dessus du Liban. Pas de hits [Coup au but, NdT] confirmés
    11h37 – 16 oct. 2017

    « L’armée a ciblé la batterie avec quatre bombes et, selon l’IDF, la batterie a été endommagée dans la mesure où elle n’était plus opérationnelle. L’armée a déclaré que la batterie ciblée était la même que celle qui a tiré sur des avions israéliens en mars dernier, ce qui a incité Israël à utiliser pour la première fois son système anti-missile Arrow », a rapporté le journal israélien Haaretz.

    L’armée syrienne a confirmé les frappes israéliennes et a déclaré qu’elles avaient causé des « dégâts matériels ». Mais il est intéressant de noter que, selon le ministère syrien de la Défense, les avions israéliens ont violé l’espace aérien syrien à la frontière avec le Liban dans la région de Baalbek. L’incident a eu lieu à 8h51 heure locale.

    L’armée de l’air israélienne a-t-elle intentionnellement provoqué la réaction de l’armée syrienne pour justifier la frappe sur la batterie de défense aérienne syrienne ? Ce ne serait pas la première fois.

    En outre, certains experts pro-israéliens et activistes médiatiques ont clairement lié l’incident à la visite du ministre russe de la Défense à Tel-Aviv, disant que c’était une belle démonstration de force face à l’alliance russo-irano-syrienne.

    Cependant, quelque chose s’est mal passé. Selon les informations disponibles, les forces de défense syriennes ont utilisé leur missile S-200 contre l’avion de combat israélien. Ce missile de fabrication soviétique est le système antiaérien à longue portée le plus avancé exploité par l’armée syrienne. Malgré cela, il est démodé en termes de guerre moderne et de progrès de la technologie furtive.

    Pourtant, le ministère syrien de la Défense a déclaré que les forces gouvernementales ont répondu à la violation de l’espace aérien et « frappé directement l’un des avions, forçant [les avions israéliens] à battre en retraite » – en contradiction avec l’affirmation israélienne selon laquelle « aucun coup au but » n’a été confirmé.


    Quelques heures seulement après l’incident du missile avec la Syrie, les médias israéliens ont rapporté qu’un chasseur multi-rôle furtif F-35 de l’armée de l’air israélienne était devenu inutilisable à la suite d’une collision avec un oiseau lors d’un vol d’entraînement. Selon le Times of Israel :

    « Deux cigognes ont heurté un avion de chasse F-35 lors d’un vol d’entraînement mardi, exigeant que l’avion subisse des travaux de maintenance, a indiqué l’armée.

    Les oiseaux ont frappé le F-35, appelé ‘Adir’ en hébreu, juste avant qu’il ne revienne à la base aérienne de Nevatim dans le désert du centre du Néguev. »

    Cependant, les sources israéliennes n’ont pas pu montrer une photo de l’avion de combat F-35 après la « collision d’oiseaux ». En outre, on ne sait pas si le F-35 pourra redevenir opérationnel « dans les prochains jours » – comme le prétend la déclaration de l’armée israélienne – parce que son revêtement furtif a probablement été endommagé.

    Ainsi, d’après la version israélienne, l’avion de combat ne serait plus opérationnel après la collision avec les oiseaux, malgré le fait que le F-35 a passé avec succès la certification de collision avec les oiseaux (infos officielles ici). Le F-35 est l’avion de combat le plus coûteux au monde avec un prix de développement d’environ 406,5 milliards de dollars.

    Israël achète activement ces chasseurs, prétendûment les plus avancés du monde, payant environ 100 millions de dollars pièce.

    Alors, qu’est-ce qui a vraiment frappé le F-35 ?

    Note du Saker Francophone
    
    Cette histoire est révélatrice de la fragilité de l'armée impériale car une grande partie du récit militaire américain tient à sa supériorité supposée en matière d'armement alors que les meilleurs experts pensent que le F-35 est très fragile pour ne pas dire inutilisable.
    
    Notre blog s'en est fait régulièrement l'écho par le passé. Si la frappe est confirmée, la crédibilité chancelante de ces F-35 va encore s'effriter. Les pays européens qui en ont acheté, notamment les Anglais, doivent sacrément transpirer en ce moment, sans parler des Israéliens.

    Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone





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