• 27 Juin 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Wouaouh! Record du monde pour Emmanuel Macron!

    Non, méchantes langues que vous êtes, ce n'est pas jusqu'à ce jour à cause du nombre de décrets antisociaux paraphés de son auguste main ou de celui des lois antisociales adoptées par ses députés à la godasse plombée. Mais Manu Mac Macron a passé 57 minutes en audience avec le pape à Rome. Mieux que Barack Obama quand il était le big boss de la libre Amérique, c'est dire la performance. Les téloches privées, comme celles dites publiques, ont commenté grandement ce glorieux évènement de notre président suprême.

    Du coup, les larmes aux yeux, après cette entrevue mirifique entre le chef de l'église catholique et le président de notre République laïque -si, si, c'est gravée ainsi dans notre Constitution- l'égal de Jupiter sur terre a dit que notre patrie des droits de l'homme accueillerait quelques-uns des 223 réfugiés du Liveline que l'Italie et Malte, états à part entière de l'UE du capital, refusaient. Même que Malte est d'accord désormais pour que le Liveline aborde dans son port. Il faut dire que ce paradis fiscal arbore la croix chrétienne sur ses couleurs nationales.

    Bref, grâce à la poigne humanitaire de notre président, ils seront 6 états de l'UE aux racines chrétiennes à se partager les 223 réfugiés échoués sur le navire de l'ONG. Ce qui fera 27, 1666 êtres humains chacun. Pourvu qu'ils ne laissent pas le 1,666 en rade sur Malte...

    Bon, à Rome, l'ex-banquier d'affaires a été intronisé Chanoine de Saint-Jean-de-Latran, une tradition datant de l'Ancien régime. C'est dire si notre 5e République fait dans le progrès social. 

    Il est également co-prince de la principauté d'Andorre, autre paradis fiscal mais pas membre de l'UE du capital. Co-prince avec l'évêque espagnol d'Urgell depuis des siècles et des siècles. La Révolution française en 1793 avait refusé d'exercer sa souveraineté sur Andorre. Mais ensuite, Napoléon,  le premier du nom, avait repris le flambeau qui jusqu'à aujourd'hui reste toujours allumé.

    Pour en revenir à la France, notre République est dite "démocratique, laïque et sociale". Sans blaguer du tout.


  • 26/06/18

    «Troll politique»: comment Trump divise l’UE

    «Troll politique»: comment Trump divise l’UE

     

    Lentement mais sûrement, Donald Trump formule sa nouvelle politique vis-à-vis de l’Union européenne. Elle repose sur deux axes: l’exigence de se prendre en charge, et la nécessité de se souvenir de la supériorité des intérêts américains.

    Cette politique sème non seulement la division au sein de l’UE dans bien des domaines, mais complique la coopération entre Washington et le Vieux Continent.

    Début 2017, après l’investiture de Donald Trump, Jonas Driedger, chercheur de l’Institut universitaire européen de Florence, affirmait: «L’UE est confrontée aujourd’hui à de nombreuses crises sans précédent, et le nouveau dirigeant américain ne renforcera pas l’unité européenne. Au contraire, il exacerbera les contradictions, voire cherchera à en profiter», écrit lundi le site d’information Gazeta.ru.C’est globalement ce qui s’est produit. Bien que la politique étrangère de Trump vis-à-vis de l’Europe, tant bien avant les élections américaines qu’après la victoire, ne se soit pas distinguée par sa cohérence et son intégrité, une ligne générale s’en dégageait.

    Comme dans tous les autres secteurs, Trump a préféré construire les relations avec l’UE selon le slogan «l’Amérique avant tout». Cela sous-entendait que Washington ne considérait plus l’alliance avec l’UE comme quelque chose d’évident et d’irrévocable.

    Il a suffi au Président américain de poser une seule question pour faire vaciller l’équilibre européen: pourquoi Washington devrait-il payer pour l’Europe? Cela a non seulement divisé les trois puissances de l’UE — l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni — mais a également approfondi la brèche entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est. Ces derniers mois, les divergences entre Washington et les trois pays européens sont devenues flagrantes, explique Dmitri Danilov, responsable du département de Sécurité européenne à l’Institut de l’Europe affilié à l’Académie des sciences de Russie.

    Cela a été mis en évidence pendant le sommet du G7, les 8 et 9 juin. Le Président américain n’a pas caché son irritation quand il a constaté que les collègues européens ne voulaient pas réduire les taxes sur le commerce avec les USA, et a menacé de prendre des contremesures. La même position a été affichée en face.

    Berlin est entré en conflit avec Washington au sujet de la construction du gazoduc Nord Stream 2 qui devrait acheminer le gaz russe en Allemagne et dans toute l’Europe en contournant l’Ukraine.De son côté, la chancelière allemande a refusé de se plier aux exigences de Trump en expliquant la mise en œuvre du projet uniquement pour des raisons économiques. La position allemande déplaît avant tout à l’Ukraine et aux pays baltes, qui estiment qu’après le lancement du Nord Stream 2 la Russie renforcera son influence dans toute l’Europe de l’Est par des mesures agressives.

    «En réalité, l’Europe éclate elle-même, ce processus ne s’explique pas seulement par la politique de Trump. Le Président américain joue avec plaisir sur les intérêts des pays membres de l’UE — et le fait avec succès», conclut Dmitri Danilov.

    Gazeta.ru

    source:https://fr.sputniknews.com/presse/201806251036948946-usa-ue-trump/

     
    Posté par Jocegaly à - -

  • 22 Juin 2018

    Publié par El Diablo

    Angela MERKEL REJETTE DÉFINITIVEMENT les États-Unis d’Europe d’Emmanuel MACRON [Par Alain Morau]

    Dans son discours flamboyant prononcé à la Sorbonne le 26 septembre 2017 – deux jours après les élections parlementaires allemandes -, Emmanuel Macron avait présenté son propre projet d’une Europe fédérale et souveraine. Un projet que le peuple français apprit d’ailleurs en même temps que les Allemands, puisque Macron estime que la disparition de la France dans une Europe fédérale est un projet qu’il lui appartient de promouvoir tout seul, sans vérifier auparavant si les Français sont d’accord.

    Dans des articles précédents (datés du 15.12.2017 et du 14.3.2018), nous avons suivi, acte après acte, comment la scène politique allemande a réagi à ce projet… par une quasi-absence de réaction !

    Finalement, le gouvernement de la nouvelle « GroKo » (« Grande coalition ») est entré en fonction le 14 mars, mais le silence de Berlin se prolongeait depuis lors et devenait vraiment pesant vu de Paris. Auprès du journal Die Welt, Bruno Lemaire avait ainsi déclaré, le 2 juin, attendre une réponse de Berlin.

    Le ministre aurait pu éviter cette déclaration dénotant une certaine fébrilité de l’Élysée, doublée d’un certain sentiment d’agacement. Dès le lendemain, Angela Merkel donnait en effet sa réponse dans un entretien accordé à l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    […]

    LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS :


  • 27 Juin 2018

    Publié par El Diablo

    Selon un commissaire européen : « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés »

    Par Andrés Allemand

    Le 7 mars 2017

    « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés »

    Défi migratoire Le commissaire européen Dimitris Avramopoulos était à Genève ce lundi soir. Rencontre avec un « ministre » en pleine crise de l’UE.

     

    « Quand j’ai été nommé à la Commission, à Bruxelles, j’ai d’abord cru que je devenais ministre du gouvernement européen. J’ai très vite réalisé que le vrai pouvoir était entre les mains du Conseil, c’est-à-dire les gouvernements nationaux. » Sourire en coin, Dimitris Avramopoulos ne cachait pas, lundi soir, le plaisir qu’il éprouvait à s’exprimer à l’Université de Genève, ville où il fut jadis consul général de Grèce. C’était il y a vingt-cinq ans, avant de devenir maire d’Athènes, puis successivement ministre de la Santé, de la Défense et des Affaires étrangères dans son pays.

     

    Le commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures est le tout premier invité du nouveau Centre de compétences Dusan Sidjanski en études européennes, inauguré en octobre par le Global Studies Institute […]

     

    LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS :

     


  • 26/06/18

    UKRAINE - Au Bundestag, les Ukrainiens dénoncent les violations des droits de l’homme dans leur pays (12 juin 2018)

     

    Les représentants de l’Ukraine ont révélé la vérité sur le gouvernement de Kiev lors d’une audience publique tenue au parlement allemand. La réunion sur l’état de la liberté d’expression et des droits de l’homme en Ukraine s’est déroulée hier, le 11 juin, avec la participation des hommes politiques allemands, des défenseurs des droits de l’homme, des personnalités publiques et politiques de l’Ukraine, ainsi que des journalistes.

    La censure sert d’un instrument d’élimination des opposants

    Le journaliste Rouslan Kotsaba a dénoncé le mépris absolu de la liberté d’expression en Ukraine. La surveillance totale par le régime de Kiev vise à détruire tout journaliste dissident, a-t-il estimé, citant pour exemple le cas d’Yevgeny Murayev, le propriétaire de la chaîne de télévision Newsone et député ukrainien. Après avoir eu le courage de critiquer les actions des autorités, en particulier la situation autour d’Oleg Sentsov, le député fut immédiatement accusé de « haute trahison ».

    Selon monsieur Kotsaba, de telles actions auraient pu être liées à l’élimination des potentiels concurrents aux prochaines élections présidentielles. En effet, le gouvernement ukrainien a pris plusieurs mesures visant à limiter la liberté d’expression, la liberté des médias et la liberté d’association. L’année passée, le gouvernement ukrainien a adopté des lois condamnant à des sanctions pénales les activistes anti-corruption n’ayant pas déclaré publiquement leur patrimoine personnel.

    Ce n’est pas pour la première fois que les militants de droit de l’homme sonnent l’alarme sur les prisonniers politiques, meurtres et passages à tabac de journalistes en Ukraine, mais c’est pour la première fois que le sujet est débattu à un si haut niveau.

    Les autorités ont recours à des pratiques foncièrement anti-démocratiques qui entravent les libertés fondamentales des Ukrainiens

    Dans son discours devant les députés allemands, l’avocat et fondateur de l’association pour l’assistance juridique aux citoyens étrangers en Ukraine Valentine Rybine a évoqué le fait que le gouvernement de Kiev réécrivait non seulement l’histoire, mais aussi le présent, en qualifiant le coup d’État de 2014 de « révolution de la dignité », et le régime nationaliste de démocratie. Rybine a estimé que, le mot « dignité », devait signifier l’amélioration des qualités humaines, du niveau de vie des populations, du respect et de la garantie de leurs droits et libertés. « Car l’Europe, où se dirige l’Ukraine, a réalisé depuis longtemps que les droits de l’homme sont principes fondamentaux du développement d’une société démocratique, » a-t-il ajouté.

    Toutefois, en Ukraine, on observe un mépris flagrant des droits de l’homme. « Les gens sont en détention préventive depuis des années, et les tribunaux ne sont pas en mesure d’en faire autrement, quelques soient l’état de santé d’un détenu, ses liens ou statut sociaux . Rien n’est pris en compte » s’est-il indigné.

    A son tour, l’avocat ukrainien Yéléna Berejnaya a dénoncé des violations de la Convention européenne des droits de l’homme, notamment des articles 6 (droit à un procès équitable), 7 (pas de peine sans loi) et 13 (droit à un moyen efficace de la défense juridique). « La détention de la maire de Sloviansk Nelli Chtepa le 13 juillet 2014 en est un exemple parfait », a dit Berejnaya.

    L’ancienne députée du parlement ukrainien Olena Bondarenko a affirmé que Kiev ne pouvait pas assurer aux citoyens le droit le plus important, celui à la vie. « La constitution ukrainienne garantit le droit à la vie, mais le gouvernement ukrainien, le président et, en particulier, l’armée ukrainienne garantissent-ils la vie à ceux qui vivent actuellement dans le Donbass ? » Non, a répondu Bondarenko, notant que les Forces armées ukrainiennes bombardaient les villes que les autorités de Kiev considèrent comme leurs territoires. « Il y a 3,5 millions d’habitants qui ne tiennent pas d’armes à la main, qui vivent, travaillent, élèvent leurs enfants et prennent soin de leurs proches âgées. Et ce sont eux qui deviennent les cibles de l’armée ukrainienne. Ainsi, le droit à la vie de ces personnes est violé par l’armée ukrainienne », a-t-elle ajouté.

    Reste à espérer que, cette fois, les Européens ne laissent pas sans réponse les voix d’alarme de leurs voisins.

    Christine Benoît

     
    Posté par Jocegaly à -




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