Alors que faire ? D’abord, sans hésitation, s’opposer à cette arnaque qui consiste à nous faire croire que ces hausses font partie d’une stratégie contre le réchauffement climatique... Ainsi donc, la grande politique écologique de ce gouvernement devrait être payée par les automobilistes... Les grandes entreprises qui polluent continueront d’empocher le CICE, le transport aérien ne subit pas les foudres de taxe sur le kérosène, les croisières, cargos et les jets privés poursuivront sans entraves leur promenade pour les plus riches. Une nouvelle fois, c’est au grand nombre de payer la facture, au moment même où les prix ne cessent de grimper contrairement aux salaires (bloqués de puis 35 ans), rendant les fins de mois toujours plus difficiles...On le voit, "l'alibi écologique", (Au même titre que la dette), est "l'outil idéologique" pour imposer politiques d'austérité et reculs sociaux aux peuples !
Ce qu'il faut c'est :
- Que le ferroutage soit développé, alors qu'il ne fait que reculé au profit du transport routier.
- Une vraie politique en faveur des transports en commun incluant la gratuité.
- Taxer le kérosène, qui ne l'est pas aujourd'hui en France, contrairement à d'autres pays et les gros cargos et paquebots qui polluent autant que la totalité des voitures du monde.
- Taxer Total et ses 10 milliards de profits annuels
- Cesser de fermer des petites lignes de train.
- Revenir à la TVA 5,5% sur les transports en commun pour une écologie efficace et juste socialement.
- Rétablir l'ISF et taxer les Transactions financières
- Relocaliser nos productions (donc forcément nationaliser les secteurs clefs de l'économie), ce qui nécessite de sortir de l'UE et du capitalisme !...
Au travers de la révolte sur le prix du carburant, les Français expriment une colère qui vient de loin. Cette colère, elle s’appelle pauvreté, territoires abandonnés, sentiment d’êtres pigeonnés, pendant que le "haut du panier" se bourre !... Certes, nous ne pouvons continuer à dégrader l’environnement sans courir un risque vital pour l’humanité... Mais on ne peut accepter que l’impôt pèse toujours plus sur les plus faibles en exonérant les plus riches et le Capital (principal pollueur de la planète).
De la même façon, il ne faut pas laisser cette colère exploitée ou "récupérée" par l’extrême droite qui se fiche comme d’une guigne des enjeux climatiques, des inégalités, des abandons de services publics... Il ne faut pas se tromper de combat, tout en sachant qu'une manif un samedi sera loin d'être suffisante pour les faire reculer, la dessus comme sur le reste !..Et que sans "organisation" (politique, syndicale), le mouvement n'ira pas loin (à l'image de "nuit debout").
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