• Vaccin anti-Covid : Cuba a battu l’industrie pharmaceutique des Etats Unis

    Agur, compañeros.

    Cuba vient de mettre au point un vaccin contre la Covid 19, dont vous
    n’avez sans doute pas entendu parler, ce qui est étonnant, connaissant nos
    médias...

    Cubainformacion fait son boulot et nous informe de l’exploit réalisé par la
    médecine cubaine. Un exploit qui n’étonne pas vraiment les amis de la
    grande île des Caraïbes qui connaissent l’excellence de la médecine
    cubaine. Ci-dessous, l’article paru dans Cubainformacion et traduit par
    Rose-Marie LOU.

    Bonne lecture et bonne journée.

    Annie

    Sources : https://www.cubainformacion.tv/especiales/20200918/87840/87840-vacuna-...

    Vaccin anti-Covid : Cuba a battu l’industrie pharmaceutique des Etats-Unis

    Le négoce le plus rentable aux Etats Unis est l’industrie pharmaceutique, avant la banque, les industries technologiques ou le pétrole. Pour cette raison, la pression qu’ils exercent sur le monde pour défendre leurs intérêts est énorme.

    Ils sont arrivés à semer le doute sur les vaccins russe et chinois contre la Covid 19, et imposer le silence sur celui de Cuba qui s’appelle SOBERANA 1.

    Mais comment peut -on expliquer qu’un pays du tiers monde sous blocus dont le commerce est restreint, et sans accès à une bonne partie de la technologie, gagne la course devant les grandes sociétés pharmaceutiques des Etats Unis ?

    Le plus grand empire de l’histoire est capable d’ôter la vie à toute la population de la planète, mais il n’est pas capable d’offrir quelque chose pour la sauver.

    Dans les traités de commerce que proposent les Etats Unis, une des lignes de base est celle des brevets pharmaceutiques, c’est à dire le commerce avant la santé.

    L’exemple de Cuba est l’inverse : offrir son vaccin, programmé pour février 2021 aux peuples du monde. En mars, il y avait 30 000 médecins de l’île exerçant la coopération dans 61 pays. Par la suite quelques 46 gouvernements dont certains sont des alliés des Etats Unis ont demandé à Cuba une aide sanitaire contre la Covid 19.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui, malgré le silence médiatique, des millions de personnes réclament le prix Nobel de la paix pour la médecine solidaire cubaine, des millions qui disent STOP AU BLOCUS ET AUX MENSONGES !

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  • Les écologistes tombent le masque.

    Publié par jlduret sur 24 Septembre 2020, 18:27pm

    Catégories : #Ecologisme

    Les écologistes tombent le masque.

    Vu ici

    Les élus écologistes sont en train de se montrer sous leur vrai jour : intolérants et pas toujours préoccupés par l’avenir de la planète.

    Par Yves Ronsse.

    Aux dernières élections municipales en France, plusieurs grandes villes ont élu un maire écologiste.

    Un des commentaires les plus intelligents que j’ai entendu et de nature à tempérer l’enthousiasme de la gent  médiatique célébrant une « vague écolo » était le suivant : « Oui mais, c’est une  vaguelette dans un petit ruisseau », car on peut douter que ces personnes eussent été élues s’il n’y avait eu un taux d’abstention sans précédent.

    Les écologistes tombent le masque

    Néanmoins les sondages montraient alors que le parti censé représenter l’écologie  bénéficiait chez les Français d’une image positive, du moins comparé aux autres  partis, sans doute parce qu’encore beaucoup assimilent ce parti à la défense de l’environnement.

    Et franchement, qui n’est pas pour défendre et protéger  l’environnement ?

    Mais voilà que ces derniers jours le masque de ces personnes, qui croyaient être  portées par cette vague populaire en trompe-l’œil, a un peu bougé, découvrant ne fût-ce qu’un instant leur vrai visage, celui d’idéologues intransigeants et de totalitaires en devenir et pour qui la défense de l’environnement n’est qu’un prétexte.

    Oh, c’est peu de chose, et ils ont bien tenté de minimiser leurs sorties, qui n’étaient  pas seulement maladroites mais franchement imbéciles, qui « contre le Tour de  France », qui « contre les sapins de Noël »…, et de dire « oublions ça, passons aux  choses sérieuses ».

    Mais ces brefs moments de vérité ont été édifiants : les derniers sondages montrent que le parti écologiste a enregistré une belle dégringolade dans l’opinion des Français.

    Les contradictions de l’écologisme

    Depuis longtemps, on peut relever les contradictions de l’écologisme.

    • Alors que parmi les énergies dites renouvelables, la plus importante et aussi la plus  propre, l’hydroélectricité (en 2014 : 7 % de la demande mondiale, 78 % du total des énergies renouvelables (1) , les écolos n’aiment pas du tout cette énergie. Soit ils n’en parlent pas, soit ils la dénigrent.

    Voyez notamment leur opposition farouche et leur lobbying effréné qui a réussi à empêcher les organisations internationales d’aide au développement de financer l’Éthiopie dans son projet de construire un barrage sur le Nil bleu (2). Ce projet sera un pas décisif dans le développement de ce pays d’Afrique, l’un des rares dont la  gouvernance s’est fortement améliorée. Heureusement, comme ce projet a du sens,  l’Éthiopie le réalisera quand même avec l’aide d’investisseurs privés et en comptant aussi sur ses propres forces ;

    • Alors que le développement des pays pauvres d’Afrique ne peut être que bénéfique,  non seulement pour ces pays, mais aussi pour résoudre des problèmes tels que la  surpopulation et l’immigration incontrôlée vers l’Europe, ces messieurs « écolos » leur dénient le droit de s’électrifier en exploitant leurs propres ressources bon  marché (hydroélectricité, charbon, hydrocarbures…).

    Au contraire, s’ils stagnent dans leur situation de pauvreté, ces pays reçoivent de très bonnes notes dans la fumisterie que constitue « l’empreinte écologique », grâce notamment au fait que ces pauvres gens n’utilisent que de l’énergie renouvelable pour cuisiner ou se chauffer, à savoir de la « biomasse », entendez par là du bois ou du charbon de bois, au grand dam de leur santé, mais aussi en provoquant une déforestation désastreuse pour ces pays. Il faut avouer que pour des adorateurs des arbres c’est pour le moins paradoxal ;

    • Enfin, ces messieurs « écolos » s’opposent frontalement à une autre énergie non émettrice de CO2 : le nucléaire, dont les émissions sont du même niveau, si pas  moindres, que celles du solaire et des éoliennes. Pour eux, c’est religieux, il s’agit de  l’énergie du diable.

    Pourtant, si on croit aux effets du CO2 sur le réchauffement climatique, ce qui est le dogme proclamé par les écolos, même le GIEC a admis que pour combattre le réchauffement climatique le nucléaire ferait partie de la solution, sans oublier les nombreux avantages de cette source d’énergie pour produire une électricité stable et bon marché.

    En 2014, au niveau mondial elle satisfait 4 % de la demande brute en énergie, et certainement bien davantage pour ce qui est de la génération d’électricité. Dans l’Union européenne c’est 14 % de la demande  brute en énergie et 28 % de la génération d’électricité)3.

    Les géants de ce monde, États-Unis, Chine, Russie poursuivent activement le développement de cette énergie et la recherche progresse à pas de géants dans le domaine de l’accroissement de la sécurité, de l’efficience et de la déployabilité : small modular reactors, retraitement des combustibles usés ; improprement nommés déchets, alors que ce sont en fait des spent fuels dont la réutilisation, non seulement conforme au principe de durabilité, permet aussi de diminuer drastiquement la demi-vie.

    Écologistes ou décideurs d’un nouveau monde ?

    Mais sans aller plus loin dans la liste de ces contradictions, voyons simplement un  petit historique de ce qu’ont dit quelques personnalités à la racine de l’écologisme (4).

    Maurice Strong, initiateur de toute l’organisation de l’ONU dans le domaine de  l’environnement, qui a organisé la première rencontre internationale à Stockholm en  1972, et plus tard le Sommet de la Terre sur le Climat à Rio de Janeiro en 1992 : « Nous pourrions en arriver au point où le seul moyen de sauver le monde sera l’effondrement de la civilisation industrielle. »

    Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la conférence cadre de l’ONU sur le changement climatique, avouant platement que le but de l’activisme  environnemental n’est pas de sauver la planète d’une calamité écologique, mais de  détruire le capitalisme : « Ceci est la première fois dans l’histoire de l’humanité que  nous nous fixons la tâche, dans une période de temps finie, de changer intentionnellement le modèle de développement économique qui a régné pour au  moins 150 ans, depuis la révolution industrielle. »

    Ottmar Edenhofer, un directeur du GIEC dans un discours en novembre 2010 : « … nous devons nous affranchir de l’illusion que la politique climatique internationale soit une politique environnementale. En lieu de cela, la politique du  changement climatique s’occupe de comment nous redistribuons de facto la richesse dans le monde… »

    Christine Stewart, ancienne ministre canadienne de l’Environnement et négociatrice de l’accord de Kyoto en 1988 : « Peu importe si la science du  réchauffement climatique se révèle fausse […] le changement climatique nous fournit la plus grande des opportunités pour apporter la justice et l’égalité dans le monde »

    Arrêtons la liste ici, cela suffit pour voir que derrière l’environnement se cachent de  tout autres objectifs. Encore ceux-ci sont-ils ici clairement affichés.

    Les maires écologistes, bien conscients qu’ils n’auraient pas été élus s’ils se démasquaient, vont maintenant sournoisement faire avaler à leurs administrés des politiques qui n’auront que peu de rapport réel avec l’environnement. Ils seront bien sûr toujours aidés par la captation du discours médiatique politically correct qu’ils ont réussi à imposer .

    Peut-être devraient-ils méditer avec La Fontaine la fable du Loup devenu berger :

     … Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre
    Quiconque est loup agisse en loup :
    C’est le plus certain de beaucoup.

    _______________________

    1. The changing world of energy and the geopolitical challenges. Tome 1. Understanding energy developments, Samuele Furfari, 2017,
      CreateSpace.(p.62). ↩

    2. The changing world of energy and the geopolitical challenges. Tome 2. Shifting sands : The Geopolotics of Energy, Samuele Furfari, 2017, CreateSpace. (p.472) ↩

    3. The changing world of energy and the geopolitical challenges. Tome 2. Shifting sands : The Geopolotics of Energy, Samuele Furfari,
      2017, CreateSpace. (p 62-67). ↩

    4.   The changing world of energy and the geopolitical challenges. Tome 2. Shifting sands : The Geopolotics of Energy, Samuele Furfari, 2017, CreateSpace.( p554 à 557). ↩

    Par Yves Ronsse 


  • « Trois fois plus de travail et moins d’effectifs. » Et si les lycées fermaient par manque d’agents ?

     
     
     

     

    Ils et elles nettoient les salles, servent à manger le midi, font la plonge. Dans les lycées, ce sont eux qui portent le poids du protocole sanitaire sur leurs épaules. Oui mais voilà, les agents régionaux sont exténués, contaminés et bien trop peu remplacés. Employés par les régions, ces dernières ne semblent pas avoir anticipé le problème alors qu’il menace dangereusement la capacité d’ouverture des lycées.

     

     

    C’est une situation ubuesque comme le Covid – ou sa gestion approximative – sait si bien en produire. Lundi 21 septembre, 36 enseignants sur une quarantaine présents dans le lycée Émilie-du-Châtelet en Seine-et-Marne font valoir leur droit de retrait.

    Une fois n’est pas coutume ce n’est pas l’Éducation Nationale qui est l’objet de leurs griefs mais la région Île-de-France, employeur des agents qui font la plonge, nettoient les salles ou encore gèrent les alarmes incendie dans les lycées. « Un agent avait été testé positif au coronavirus, 9 autres étaient cas contacts. Il en restait donc trop peu pour nettoyer et désinfecter une quarantaine de salles. Comme à 10h on ne savait pas quelles salles étaient propres ou pas, il y a eu un consensus parmi les collègues : on ne pouvait pas continuer à bosser dans ces conditions », raconte Jean-Noël Tardy, enseignant dans le lycée et membre du SNES-FSU.

    Commence alors une valse des plus étrange, où le droit de retrait des enseignants leur permet paradoxalement de reprendre les cours le jour suivant, tout en rendant incertaine l’ouverture du surlendemain. L’enseignant détaille : « Les agents présents lundi ont trimé toute la journée pour nettoyer toutes les salles, ça leur était possible puisqu’on n’y était plus. Le mardi on a donc repris les cours… Sauf qu’on a passé toute la journée à se demander s’il ne faudrait pas faire à nouveau un droit de retrait mercredi, puisque les agents ne pouvaient pas les nettoyer mardi pendant qu’on avait cours. »

    Pour que le lycée ne se retrouve plus paralysé la région Île-de-France dépêche plusieurs agents contractuels en renfort. Ils suffiront pour que les enseignants se tiennent à carreaux jusqu’à la fin de la semaine, pas vraiment pour que l’ensemble des agents présents puisse travailler dans des conditions acceptables.

     

    Cinquième roue du carrosse

     

    « Les agents ? C’est la cinquième roue du carrosse, personne ne pense à eux ! C’est incroyable que la région n’ait pas anticipé la crise sanitaire et n’en ait pas recruté massivement », s’indigne Jean-Noël Tardy.

    Un manque d’anticipation que dément pourtant la principale intéressée : « L’hypothèse d’un absentéisme des agents régionaux lié à l’épidémie de Covid-19 a été anticipée avant les vacances scolaires d’été : nous avons recruté pour cette rentrée plus de 120 agents supplémentaires pour pallier les éventuelles absences liées à la crise », nous explique-t-elle.

    Des chiffres surprenants puisque, fin août, celle-ci se félicitait tout juste, dans un dossier de presse de rentrée, d’avoir pu compenser les départs à la retraite d’agents sur sa dernière période de recrutement. L’augmentation des effectifs restait bien maigre voire carrément problématique : 8 529 agents en 2020, contre 8 476 en 2016. Soit une augmentation nette de 53 agents en 5 ans alors que la population lycéenne a bondi de plus de 17 000 élèves sur la période, selon les propres chiffres de la région.

    Le même dossier de presse promettait également de mettre en place un « Fonds d’urgence RH Covid-19 » permettant aux lycées d’avoir recours à une agence d’intérim « dès septembre » pour combler les absences d’agents régionaux. Un dispositif qui, en plus de précariser la profession par le développement de l’intérim, n’était en outre toujours pas mis en place fin septembre.

    De Paris à Marseille, même galère

     

    La situation en Île-de-France n’est pas isolée. Si les régions ont toutes un mode de gestion de leurs effectifs d’agents qui leur est propre, le manque de personnel de remplacement est une constante dans tout l’Hexagone. A l’heure où l’épidémie reprend de plus belle, ces problèmes pourraient contraindre les lycées à fermer ou les obliger à fonctionner dans des conditions dangereuses, comme c’est le cas dans la région PACA.

    « Comment ça se passe au lycée ?! s’étrangle-t-elle, Oh lalala… » Colette Gomis est chef d’équipe. C’est elle qui gérait les agents au lycée Saint-Charles de Marseille avant d’être cas contact. Ironiquement confinée sur son lieu de travail, puisqu’elle occupe un appartement de fonction, elle assiste impuissante à la catastrophe qui se déroule en bas de chez elle.

    « Je pourrais en écrire des romans ! Depuis lundi nous n’avons plus d’agents titulaires dans le lycée, 3 cas de Covid ont été avérés. Le reste des agents, on était cas contacts. La région a envoyé des contractuels en urgence pour ne pas fermer le lycée, ils ne sont pas formés, travaillent n’importe comment, c’est la débandade. La cantine n’a même pas fermé et pour leur éviter de faire la plonge, parce qu’ils n’ont pas le temps, on leur a fait livrer de la vaisselle jetable. »

    Contactés plusieurs fois, les responsables régionaux qui auraient pu nous éclairer sur la situation ne nous ont pas répondu. Mais, comme en Île-de-France, la stratégie de la collectivité locale semble plus tenir de l’improvisation que d’une réelle anticipation du problème.

     

    Un syndicat pour anticiper le problème

     

    Il y en a pourtant un qui avait vu venir les problèmes posés par les conditions de travail des agents régionaux : le syndicat FSU des agents de la région PACA, aussi appelé « FSU région sud ».

    Début septembre, il fait un constat simple : le protocole sanitaire régional que doivent appliquer les agents (différent de celui de l’Éducation Nationale) multiplie leur temps de travail par trois. « Avant le Covid, pour nettoyer une salle il fallait 10 à 15 minutes, aujourd’hui avec la désinfection on est à 40 minutes », explique Stéphane Coglet, chef d’équipe dans un lycée Marseillais et syndiqué à la FSU région sud. « A cela il faut ajouter les malades et les cas contacts, ce qui diminue les effectifs et peut nous rendre la tâche carrément impossible. Dans nombre de bahuts on ne peut plus garantir la sécurité des élèves, ni celle des enseignants, ni même la nôtre. Envoyer des contractuels, ce n’est pas une solution. Ils ne sont pas formés, faire le ménage, désinfecter une salle ça s’apprend », conclut-il.

    S’en suivent deux semaines de tournée dans les lycées de la région pour y organiser une heure de grève et alerter sur ces conditions de travail inacceptables. « Notre employeur nous a enfin reçus jeudi, l’échange a été constructif, nous sommes satisfaits et attendons les résultats de notre réunion de vendredi pour savoir s’ils nous envoient des renforts », conclut Jean Viperai, secrétaire général du syndicat.


  • Du salaire en moins pour les salariés d’Altran et un crédit d’impôt pour le groupe ?

     
     
     

     

    C’est au tour du géant mondial de l’ingénierie Altran de tenter de baisser ses salaires. Dans un courrier adressé aux salariés le 18 septembre 2020, la multinationale française qui emploi 56 000 salariés à travers le monde annonce : « Nous négocions, d’une part un accord de performance collective (APC) (…) d’autre part un accord visant à mettre en place le dispositif gouvernemental d’activité partielle de longue durée. »

    Cet APC devrait concerner près de 2000 salariés sur le site de Blagnac (Toulouse), spécialisé en ingénierie aéronautique et baisser leurs salaires d’environ 12% d’après les syndicats.

    Mais ce n’est pas tout. Dans ce même courrier Altran confirme l’existence du projet Toulouse Engineering Center consistant, selon les patrons à « créer un centre d’ingénierie mondial basé à Toulouse pour accélérer le redémarrage de nos activités locales ». Cette entité qui est pour l’heure une coquille vide devrait accueillir d’ici octobre ou novembre les 2 000 salariés de la branche aéronautique d’Altran, explique un syndicaliste interrogé par Actu Toulouse.

    « L’objectif pour Altran est de pouvoir récupérer, avec cette nouvelle structure, du Crédit d’impôt recherche… C’est légal, mais cela contraindrait les salariés à basculer dans une nouvelle structure juridique. Nous perdrions ainsi tous les accords négociés auparavant dans le cadre de l’Unité économique et sociale (UES) d’Altran », explique la même source syndicale. Les syndicats s’y opposent, rappelant les bénéfices réalisés cette année par le groupe Altran, filiale de Capgemini.





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