• 27 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    photo: el diablo

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    Nous avons reçu un long communiqué du PRCF que nous publions, tel quel, ci-dessous : 

    MOTION du SECRÉTARIAT NATIONAL du PRCF et des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France

    Valls-MEDEF et Hollande-Maastricht cassent nos acquis et notre pays : BLOQUONS LEURS PROFITS !

    L’heure est venue d’une contre-offensive de classe et de masse des travailleurs, de la jeunesse et du camp progressiste !

     

    Provoqué par la volonté de Valls-MEDEF, de la droite thatchérienne et de l’UE de briser le droit du travail et les statuts, l’affrontement de classes s’étend et s’aiguise dans notre pays. Malgré l’énorme battage médiatique destiné à discréditer le mouvement et à intimider les travailleurs, des secteurs du monde du travail, classe ouvrière en tête, entrent dans l’action les uns après les autres. Nombre de travailleurs qui hésitent et « font grève par délégation » peuvent basculer dans l’action et dans ce cas, le mouvement sera irrésistible.

    Honneur et soutien total aux syndicalistes de classe et de lutte, notamment aux ouvriers CGT, qui forment l’avant-garde d’un mouvement massif qu’a précédé la lutte résolue contre la répression à Air-France et chez Goodyear ! Appel aux communistes, notamment à ceux du PRCF et des JRCF, à être présents et actifs dans ce mouvement en apportant la solidarité, les explications et les perspectives politiques nécessaires. Adressons-nous aussi à la population désinformée par les média-menteurs.

    Honte à Valls-MEDEF, triste émule de Jules Moch et parjure au socialisme de Jaurès, matraqueur des travailleurs, violateur de ce qui subsiste de la démocratie parlementaire, ainsi qu’à Hollande dont le « pacte présidentiel » ne disait rien de la casse du Code du travail hérité du 1936 et du CNR. Oui, les travailleurs ont raison de clamer dans les manifs et sur les piquets de lutte ce mot d’ordre lancé à Lille en 2003 par des syndicalistes du PRCF en réponse aux rodomontades de Raffarin (qui prétendait alors que « la rue ne fera pas la loi ») : « C’est pas au patronat de faire la loi / La vraie démocratie, elle est ici ! ».

    A Marseille, en matraquant les travailleurs de Fos, Valls crée les conditions d’un soulèvement populaire. Les travailleurs se souviennent que la première Constitution de la République française proposée par Robespierre, proclamait : « quand le gouvernement piétine les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

    En l’occurrence, les « rebelles » contre la volonté populaire ne sont pas les travailleurs en lutte mais les gouvernants maastrichtiens successifs qui, de Sarko à Hollande, bafouent le peuple souverain en violant le Non à l’euro-constitution supranationale, en imposant sans mandat électoral la fin de la retraite à 60 ans, en dynamitant le droit du travail sans autre mandat que celui du MEDEF et de l’UE, en profitant de la complicité des « syndicats » minoritaires comme la CFDT (C’est Fini le Droit du Travail ?) pour contourner le rejet d’El Khomri par 70% des Français et par 90% des salariés, en imposant une loi qui briserait les conventions collectives de branche en préparant la fin du statut des cheminots, des agents d’EDF/ERDF, des agents RATP, des fonctionnaires, bref, en précarisant toute la jeunesse au seul profit des actionnaires planquant leurs milliards dans les paradis fiscaux : plus que jamais, « c’est pas au Panama de faire la loi, la vraie démocratie, elle est ici ! ».

    A condition de pas déléguer notre devoir de lutte aux courageux syndicalistes CGT, FO, FSU, SUD, nous pouvons faire reculer Valls-MEDEF, la droite et leur Europe de malheur. Outre les raffineurs, les salariés du transport – qui constituent un secteur stratégique du combat de classe dans notre pays désindustrialisé par le MEDEF – peuvent bloquer le profit capitaliste. Alors, oui, on leur dit : M.A.R.R.E. ! (Mer, Air, Rail, Route, ENSEMBLE !). Déjà la grève est annoncée à la RATP, marins, dockers, travailleurs de l’aéroportuaire se joignent au mouvement. Cheminots, Routiers, Dockers, « aviateurs », coordonnons-nous !

    Quant aux agents d’EDF-ERDF/GRDF, dont les entreprises sont menacées d’euro-privatisation totale, ils ont l’occasion de rejoindre la lutte avant qu’ils ne soit trop tard pour eux. Idem pour les enseignants et les autres agents de la fonction publique strangulée par les contre-réformes (collège, lycée, Université, Recherche, hôpital, Equipement, Météo…) et par les consignes austéritaires de l’UE (-2% de fonctionnaires l’an prochain !).

    S’agissant de jeunes, qui ont initialement porté le mouvement avec courage (blocages de lycées et de facs), c’est aussi le moment pour eux de rebondir. Valls-MEDEF matraque vos parents et déstabilise votre avenir ! Souvenez-vous qu’en 2006 (contre le CPE), l’alliance des jeunes et du monde du travail a forcé Chirac à retirer une loi scélérate déjà votée !

    Enfin, ce mouvement doit aussi tendre la main aux catégories précarisées par l’euro-mondialisation capitaliste : paysans travailleurs aux portes de la ruine, artisans marginalisés par l’ubérisation néolibérale, médecins sommés par l’UE et par M. Touraine de rationner les soins, chercheurs stoppés net par les euro-restrictions budgétaires, etc. C’est quand ils dirigent contre le grand capital la résistance de tout le peuple travailleur, c’est quand ils unissent la nation laborieuse contre les monopoles capitalistes que la classe ouvrière et le monde du travail servent le mieux leurs intérêts propres. C’est le sens rassembleur que le PRCF attache à la présence dans les manifs et sur les piquets de grève des deux drapeaux de notre histoire révolutionnaire, le drapeau tricolore des Sans Culottes et le drapeau rouge des Communards !

    Par-delà la loi El Khomri, il faut dénoncer l’offensive généralisée de BusinessEurope (le syndicat patronal européen) et de l’U.E. supranationale contre les travailleurs. C’est l’ex-ministre français Moscovici qui, à peine nommé Commissaire européen, a sommé – en anglais !!! – ses ex-collègues du gouvernement français de déréguler le marché du travail. C’est sur la base d’euro-diktats du même ordre que le Valls italien, Matteo Renzi, a édicté le honteux « Job Act » qui massacre à la fois les droits ouvriers italiens… et la langue de Dante ! C’est contre une directive de l’UE travestie en « Loi Peters » que les travailleurs belges entament une grève générale ! Honte aux politiciens faussement progressistes qui continuent de promettre l’« euro au service des peuples » et l’introuvable « Europe sociale », comme si cette UE de plus en plus fascisante n’était pas tournée de A à Z contre les travailleurs et contre le droit des nations à disposer d’elles-mêmes ! Honte aux états-majors qui, pour protéger la vache sacrée de l’UE, organisent l’omertà sur l’orchestration européenne de l’offensive antisociale. Honte à la « Confédération Européenne des Syndicats », grassement subventionnée par l’U.E., qui refuse de coordonner les travailleurs français, italiens, belges, grecs, etc. en lutte. Tirons aussi nos syndicats de lutte des griffes de la CES, cette courroie de transmission du grand patronat européen ! Acceptons la main tendue de la Fédération Syndicale Mondiale qui soutient notre mouvement et celle du Front Syndical de Classe qui appelle les syndicalistes combatifs à se coordonner « en bas » pour peser !

    Pour sa part, le PRCF appelle les communistes, à promouvoir ensemble l’idée d’une sortie de la France, par la porte à gauche, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du malfaisant système capitaliste, uniquement porteur désormais de régression, de guerres impérialistes et de répression anti-ouvrière. Que de toutes les actions locales monte l’idée d’une grève générale reconductible, d’AG inter-pro organisant le mouvement, avec le plus tôt possible – faut-il vraiment attendre le 14 juin au regard de l’accélération des évènements ? – une énorme manifestation de combat à Paris, de forts services d’ordre syndicaux protégeant les manifs des casseurs professionnels et de l’Etat policier.

    Rédigeons « en bas » nos cahiers de revendication et exigeons, non seulement le retrait de l’euro-diktat « El Khomri », mais de toutes les contre-réformes maastrichtiennes (retraites, sécu, services publics…) ! Non au blocage des salaires et des pensions au nom du « sauvetage de l’euro » ! Interdiction des délocalisations ! Nationalisations et planifications démocratiques permettant la reconstruction du « produire en France » dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme ! Assez subie « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » gravée dans les traités européens, l’avenir est à la solidarité internationale des travailleurs et à la coopération entre les peuples souverains !

    Communistes, par l’action et l’expression communes « en bas », dégageons-nous de la tutelle paralysante de ceux qui, à la tête du PC-PGE, bavardent sur la « réorientation progressiste de l’UE » et sur des « primaires à gauche » totalement hors de propos. Ensemble, menons la bataille de fond, non seulement pour balayer Valls-MEDEF, mais pour que la France sorte de l’UE-OTAN dans la perspective révolutionnaire du véritable socialisme pour notre pays.

     

    Le 25 mai 2016


  • 27 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    source: www.lejdd.fr

    source: www.lejdd.fr

    Les trois partis du système (LR, PS et FN) se préparent activement à la présidentielle de 2017. C’est normal d’abord parce qu’ils sont favorables soit au statu quo institutionnel, soit au renforcement de la puissance présidentielle. Ensuite parce que LR et le PS sont aux affaires pour gérer le capital et parce qu’ils aspirent soit à rester au pouvoir, soit à y accéder avec le même objectif. Jusqu’ici, le mouvement réformateur néolibéral qui a pris le pouvoir politique en 1983 en France jouait de l’alternance sans alternative entre le PS et LR dès que le peuple était mécontent. A chaque alternance depuis 1983, chaque gouvernement a fait pire pour le peuple que le précédent. Mais l’oligarchie capitaliste savait que leurs intérêts seraient toujours promus à chaque alternance. Ils n’écoutaient donc pas trop le contenu des campagnes électorales du PS ou de LR dans la mesure où pour les néolibéraux, la formule de Pasqua s’applique à savoir que « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Quant au FN, il attend en embuscade comme tous les partis d’extrême droite en période de crise que le patronat donne le feu vert à une alliance entre la droite et l’extrême droite comme au tout début des années 30 dès qu’il estimera que l’alternance centre gauche et centre droit ne permet plus l’intensification des politiques d’austérité, intensification absolument nécessaire à la survie du modèle réformateur néolibéral. Car le problème n’est pas de savoir s’ils sont gentils ou méchants ou s’il faut changer un méchant président par un gentil, mais bien de comprendre que la formation sociale capitaliste a des lois tendancielles qui l’obligent de baisser la masse salariale pour continuer à faire fonctionner le système. Dit de façon analogique, si on veut envoyer une fusée sur la lune et la faire revenir sur terre, il faut tenir compte des lois de la gravitation universelle et de la relativité générale.

    Toujours avoir en tête la cause principale

    Depuis la fin des années 60 et du début des années 70, l’innovation technologique n’arrive plus à maintenir des taux de profits importants dans l’économie réelle pour faire fonctionner correctement la formation sociale capitaliste. A quoi bon investir pour un capitaliste si le taux de profit s’écroule. Les autres moyens d’augmenter le taux de profit ont atteint leurs limites : l’intensification du travail par les cadences est arrivé au maximum avec l’explosion des suicides et des nouvelles maladies professionnelles, une troisième guerre mondiale pour purger du capital permettant la reconstruction n’est plus possible vu le niveau des armements, les délocalisations ont été largement effectuées. Pendant quelque temps, les BRICS (pays émergents : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) donnaient l’impression avec des taux de profit et de croissance élevés qu’ils avaient trouvé la solution. Mais aujourd’hui, ils sont repris par les lois tendancielles elles-mêmes. Ayant tous les pouvoirs au niveau des Etats, des multinationales, des associations multilatérales (OMC, FMI, BM), des associations régionales (ALENA, Union européenne, ASEAN, etc.), et l’oligarchie capitaliste ont donc financiarisé l’économie mondiale pour avoir des taux de profits à deux chiffres. Mais pour générer de tels taux de profits, il faut financer la spéculation financière internationale et donc, entre autres, augmenter les dividendes (ils ont triplé dans la période), diminuer les impôts des riches et des entreprises (taux nominal baissé de 45 à 33 % et, avec les niches fiscales et l’évasion fiscale légale appelée optimisation fiscale, les multinationales paient moins de 8 % d’impôts), diminuer ou faire stagner l’investissement dans les entreprises et in fine baisser la masse salariale. La déformation du partage de la valeur ajoutée au détriment des salaires a donc été suivant le mode de calcul de 8 à 9,3 % du PIB. Sur fond de crise systémique, une crise paroxystique est intervenue en 2007-2008, menaçant l’ensemble du secteur bancaire et financier mondial après la chute de Lehmann Brothers le 15 décembre 2008. L’oligarchie capitaliste a trouvé une solution provisoire : elle a fait financer les dettes privées bancaires de toutes les banques par de l’argent public. Ce qui a provoqué en retour la crise de la dette publique. Et là, plus d’échappatoire, seule la baisse de la masse salariale peut la financer. Avec en plus, le carcan de la zone euro qui fonctionne comme le bloc-or des années 30 !

    Nous n’oublierons jamais la loi El Khomri

    La loi scélérate El Khomri n’est que le dernier pan nécessaire pour « casser » la résistance salariale. Avec la loi El Khomri, c’est le bouleversement de la hiérarchie des normes. Un simple accord d’entreprise (c’est-à-dire principalement dans des lieux où le rapport de force est le plus faible, notamment dans les petites et moyennes entreprises) pourra légalement déroger à un contrat de travail, à un accord de branche, à une convention collective, à la loi. Pire, dans les entreprises sans syndicats, le patronat pourra obtenir une signature via le mandatement par un syndicat complaisant !

    Manipulations en tout genre et criminalisation de l’action syndicale

    Mais tout cela ne passe pas aussi facilement. La loi El Khomri est rejetée par 68 % des Français. 54 % soutiennent les mouvements de grève. 56 députés de gauche ont souhaité déposer une motion de censure contre le gouvernement Hollande-Valls. Les gérants du capital sortent alors les « méthodes traditionnelles » pour tenter de salir le mouvement social en essayant de focaliser l’actualité uniquement sur les « casseurs » afin de ne plus parler de la loi El Khomri elle-même. Tout l’arsenal a été sorti par l’équipée Hollande-Valls-Cazeneuve-Taubira-Urvoas. Comparution immédiate pour les « jeunes casseurs » pris sur le fait mais comparution renvoyée aux calendes grecques pour les violences policières, même si les vidéos de ces actions font le tour du net. Dans ce dernier cas, est-ce que la hiérarchie policière a été inquiétée, que nenni ! La stratégie du désordre est organisée par la hiérarchie policière qui laisse des « casseurs » faire leur œuvre sans intervenir pour que les médias puissent avoir leurs images. Quel n’a pas été l’étonnement à Paris d’une manifestation arrivant à quelques centaines de mètres de la place de la Nation par le boulevard Voltaire de voir déjà une bataille rangée sur la place de la Nation, dont on peut comprendre qu’elle n’avait rien à voir avec la manifestation. Inutile de dire que les médias n’ont pas rapporté cela de cette façon. Et puis, certains ont dit leur étonnement de voir certains supposés « casseurs » exfiltrés par la police elle-même en leur sein d’une façon sympathique. Sans compter la criminalisation de l’action syndicale commencée sous Taubira et continuée sous Urvoas. Comment expliquer que les Goodyear aient été condamnés à de la prison ferme alors qu’il ne restait plus que la plainte du Procureur de la République, les deux cadres « séquestrés sans violence » ayant retiré leurs plaintes ? S’il n’y a plus d’injonction individuelle de la place Vendôme, il reste les injonctions collectives…

    Dans sa dernière intervention télévisuelle, François Hollande a menti : quand il a voulu comparer l’augmentation du chômage sous Sarkozy à l’augmentation du chômage depuis 2012, il a fait la manipulation suivante : il a chiffré l’augmentation des chômeurs sous Sarkozy en additionnant les catégories A, B et C du chômage, et l’augmentation depuis 2012… de la seule catégorie A.

    Et encore, il n’a pas compté les catégories D (les chômeurs en stage ou en formation) et E (contrats aidés dont la grande majorité deviendront chômeurs à la fin de l’aide) !

    Qui est responsable des 60 % d’ouvriers et d’employés qui ne votent plus ?

    Alors que François Mitterrand a été élu le 10 mai 1981 grâce aux près de 80 % d’ouvriers et d’employés qui ont voté pour lui, avec l’équipée Hollande-Ayrault-Valls, c’est 60 % d’ouvriers et d’employés qui s’abstiennent. Voilà la vraie raison du fait que les gauches ne font pas plus aujourd’hui de 35 % des votants. Mais pour les gérants du capital, c’est toujours la faute des autres et jamais d’eux-mêmes. Voilà pourquoi se prépare une campagne de culpabilisation des électeurs qui oseront ne pas voter dès le premier tour pour le candidat solférinien responsable de cette politique de mépris du peuple. Ces électeurs seront désignés comme responsables d’une deuxième occurrence du syndrome dit de 2002, portant élimination de la gauche dès le premier tour! Disons-le tout net, en 2002, le principal responsable de l’élimination de Jospin dès le premier tour est la politique de Jospin lui-même et personne d’autre !

    Que faire ?

    Voilà pourquoi, il est impératif aujourd’hui de faire « la double besogne », c’est-à-dire articuler des revendications immédiates avec le combat pour un nouveau modèle politique alternatif sans lequel les lois tendancielles du capitalisme agiront de la même façon : ce n’est pas avec le solipsisme, avec le seul volontarisme, avec des recettes néo-keynésiennes ou encore avec des slogans magiques que l’on résoudra la crise systémique ni qu’on évitera une prochaine crise paroxystique, car c’est inhérent au capitalisme lui-même. On ne sait pas quand elle interviendra et sous quelle forme mais on sait qu’elle interviendra. Nous sommes donc bien dans une bataille complexe que seule l’éducation populaire peut clarifier. Articuler l’intensification des luttes sociales, la suppression du fossé entre les partis de gauche et les couches populaires ouvrières et employées (53 % de la population française dont 60 % s’abstiennent ) pour faire vivre une alliance avec les couches moyennes intermédiaires (24 %), mener la bataille pour une nouvelle hégémonie culturelle via la multiplication des initiatives d’éducation populaire, la lutte contre la désagrégation communautariste voulue par le mouvement réformateur néolibéral et ses «  idiots utiles », devient un impératif.
    Et répétons-le : 
    hasta la victoria siempre!

     

    Évariste

    Le 19 mai 2016

     

    SOURCE:

     


  • 27 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    photo d'illustration (source:vsd)

    photo d'illustration (source:vsd)

    Quelle est donc la stratégie de François Hollande, et en à-t-il simplement une ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser au sortir de cette « séquence » politique qui l’a vu au milieu des ruines de la « gauche »[1] et face à une opinion en voie d‘exaspération. Alors que son gouvernement se déchire en plein jour, le comportement d‘enfant gâté d‘Emmanuel Macron en indisposant beaucoup – dont le Premier-ministre – et non sans quelques bonnes raisons, alors que la Police et l’Armée sont en proie au doute, l’expression d’un dessin clair, susceptible de rassembler les français serait la moindre des choses que l’on pourrait attendre d’un Président de la République. Mais, François Hollande préfère louvoyer, ruser, et prendre la tangente. Cela n’implique pas qu’il n’ait pas un « plan », sauf que ce dernier relève plus de la « combinazione » que du projet stratégique. Son seul souci est, visiblement, de rester au pouvoir. Il convient de comprendre comment il veut y parvenir.

     

    La manœuvre Hollande

    Le plan du Président relève de la politique politicienne, et en même temps il est transparent. C’est d‘ailleurs cela son principal défaut. Il s’agit de faire le vide sur sa gauche pour se présenter comme l’ultime recours, ou le moindre mal, tant face à la droite, afin d’être présent au second tour que face au Front National, contre lequel il espère un réflexe de « Front Républicain ». Mais, ce plan prend l’eau en de multiples endroits. Non que la droite française, celle qu’incarnent « Les républicains » soit inférieure à ses attentes. Dans la liste déprimante des candidats à la primaire des droites, c’est un concours à celui qui dira les platitudes les plus éculées sur l’Europe, à celui qui présentera le programme le plus réactionnaire.

    Passons sur le cas de Nicolas Sarkozy, qui vire au cas pathologique et qui n’espère plus qu’en des manœuvres d‘appareil pour triompher de ses adversaires. Alain Juppé, dont on a dit qu’il était passé de la rigidité à la momification, processus à peine interrompu par une brève crise de jeunisme, propose un programme largement décalqué de celui de François Fillon et ont l’application accentuerait la récession actuelle du pays. Rappelons que les études du FMI sur le « multiplicateur des dépenses publiques »[2] montrent qu’une réduction importante de ces dernières (et Juppé évoque 75 milliards d‘euros soit 3,75% du PIB annuel) auraient des conséquences désastreuses sur la croissance et l’économie[3]. François Fillon est, quant à lui, passé du séguiniste au thatchérisme avec trente-cinq ans de retard et Bruno Le Maire, dont les performances à Bruxelles n’avaient pas retenu l’attention, n’a pour atout que sa relative nouveauté qui ne cache que faiblement la nullité de son discours. Ces discours tenus par la droite sont en réalité congruents à ceux de la « gauche » de gouvernement. Ils se plient tous à ce qu’exige l’Union européenne et la logique de l’Euro.

    Bref, la droite peut se plier à la « combinazione » de François Hollande en donnant d’elle-même un visage suffisamment repoussant. Mais cela ne suffira pas.

    L’obstacle Mélenchon

    François Hollande, pour pouvoir se représenter doit faire le vide à gauche. S’il a exécuté le groupe écologique, et rarement aura-t-on vu de victimes d‘une exécution plus consentante, il ne pourra se défaire aussi aisément de son seul adversaire à gauche : Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier est en passe de gagner son pari. Il s’est dégagé du piège de la primaire à gauche, et sa candidature n’est plus aujourd’hui contestable. Il est d‘ailleurs crédité dans les sondages de scores supérieurs à 10% et se rapprochant de ceux de François Hollande. Dès lors, il est clair qu’il va devenir la cible des attaques des caciques du P « S » et de sa presse aux ordres.

    La violence de ces attaques peut être déduite par la mésaventure arrivée à la compagne de Fréderic Lordon, débarquée du Nouvel Obs sous le risible prétexte qu’elle aurait écrit des articles anti-démocratique. Diable, on ne savait pas ce journal si délicat, lui qui pratique la désinformation de manière systématique sur certains sujets. En réalité, on est en présence de méthodes de gangsters. Elles sont cohérentes avec la dérive clientéliste que le P « S » connaît, que ce soit sur Marseille ou dans le Nord ou même à Paris comme le dénonçait, avec un certain courage, Malek Boutih. Elles visent aujourd’hui Lordon en raison de son engagement dans Nuit Debout. Elles viseront demain Mélenchon qui, du fait de l’enjeu, devient de facto le principal adversaire de François Hollande. On peut déjà discerner l’axe de cette campagne. Publiquement, il va s’agir de retirer sa légitimité à Mélenchon, par des attaques haineuses mais aussi en suscitant ans son propre camp des adversaires. Les tentatives pour promouvoir des candidats alternatifs en font partie. Mais, dans le secret des rencontres et des tractations d‘état-major, on va tenter quelque chose de plus radical. Il va s’agir de le priver des 500 parrainages dont il a besoin en faisant pression sur la direction du PCF qui peut être sensible à l’argumentation de circonscriptions électorales.

    La chance, pour Mélenchon, est d‘une part sa stature politique – qui le met largement au-dessus des adversaires potentiels dans son propre camp – et d‘autre part qu’une partie de l’appareil et des militants du PCF, lassée des atermoiements européistes de la clique de Pierre Laurent, se refusera à entrer dans ces manœuvres indignes. On en veut pour preuve l’appel de plusieurs dirigeants du PCF, dont Mme Marie-George Buffet, à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Or, si Jean-Luc Mélenchon peut aller jusqu’au premier tour, François Hollande n’aura quant à lui aucune chance de figurer au second. Bien sûr, on agitera le spectre de 2002 devant les électeurs de gauche. Mais, la politique du gouvernement les aura durablement dégoutés d’un candidat P « S ». Les dégâts provoqués par la loi El-Khomri et les cassures engendrées par le mouvement actuel sont profonds. En fait, c’est le « tournant libéral » de la politique de François Hollande qui est en cause. Or, ce tournant est le produit d’une politique qui sacrifie les travailleurs français aux illusions des européistes de Bruxelles. Et cela les français ne le pardonnent pas, et ne le pardonneront pas en 2017, à François Hollande.

    L’effondrement du « hollandisme »

    L’effondrement de la manœuvre conçue par François Hollande est donc plus que probable. Mais, il n’est pas dit qu’il profite à Mélenchon. Assurément, ce dernier est pratiquement sûr de faire un bon score au premier tour de l’élection présidentielle, sans doute autour de 13%, voire plus. Peut-être même pourrait-il faire jeu égal avec Hollande, ce qui serait symboliquement important. Mais après ? Tout cela reste dans le cadre du premier tour, or c’est au second que se décide l’élection. Il manque pour l’instant à sa campagne cette fibre patriotique, cette revendication faite haut et clair de la souveraineté nationale, pour qu’il puisse prétendre incarner la totalité de la gauche historique.

    Cet effondrement ouvrira, selon toutes probabilités, la porte du second tour à un duel entre Marine le Pen et Alain Juppé. Et l’on entend d’ores et déjà se roder le discours sur le « Front Républicain » Si, d‘ores et déjà, on voit des représentants de la « gauche » se préparer à passer avec armes et bagages dans le camp du maire de Bordeaux, il n’en est pas encore de même pour les électeurs. C’est là que se noue la véritable contradiction entre le « plan » de François Hollande et sa politique. Il est en effet probable que la politique actuelle du gouvernement en poussera une bonne partie vers l’abstention. Il suffirait qu’une grande partie de ces derniers s’abstiennent pour que l’effondrement du « hollandisme » soit total.

     

    Jacques SAPIR

    Le 21 mai 2016 

     

    [1] Sapir J., « Hollande et les décombres », not publiée sur RussEurope le 13 mai 2016,https://russeurope.hypotheses.org/4948

    [2] Blanchard O., et D. Leigh, « Growth Forecast Errors and Fiscal Multipliers », IMF Working Paper, WP/13/1, FMI, Washington D.C., 2013

    [3] A. Baum, Marcos Poplawski-Ribeiro, et Anke Weber, « Fiscal Multipliers and the State of the Economy », IMF Working papers, WP/12/86, FMI, Washington DC, 2012

    SOURCE:


  • 27 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    Samedi 28 mai 2016 à 14 h 30 : MONTÉE au MUR des FÉDÉRÉS

    NOTRE EXIGENCE POUR 2016 :

    LA RÉHABILITATION DES COMMUNARDS

    La Commune de Paris constitue un moment particulièrement marquant à la fois de l’histoire de notre pays mais aussi de Paris.

    Entre mars et mai 1871, un élan patriotique, se prolongeant en mouvement social, a fait vibrer la capitale. Un gouvernement, né principalement de la révolte ouvrière, a alors tenté de faire triompher les aspirations populaires pour une République sociale.

    La Commune est une forme originale de démocratie avec une intervention populaire active contrôlant les élus, qui ne peuvent pas confisquer la souveraineté du peuple. Elle prend des mesures très modernes : révocabilité des élus, séparation de l’֤Église et de l’État, école laïque gratuite, citoyenneté pour les étrangers, égalité des salaires des femmes et des hommes, réquisition des logements vacants.

    Il est temps aujourd’hui, dans l’esprit de la Commune, de bâtir une vraie démocratie et nous invitons les associations, syndicats, partis politiques, qui se reconnaissent dans la Commune, à rappeler ses valeurs en participant nombreux à la montée au Mur des Fédérés, le 28 mai 2016.

    En ce 145 ème anniversaire de la Commune de Paris, nous revendiquons plus que jamais la nécessité de la réhabilitation de la Commune, des communardes et des communards.

    Notre association a depuis longtemps mené des actions publiques pour cette réhabilitation : pose de plaques dans les mairies, pétition en 2011 sur cette exigence démocratique, et dépôt en 2013, par les groupes PS et PC de L’Assemblée Nationale, de projets de résolution allant dans ce sens. À ce jour, ils n’ont été soumis ni à La discussion, ni au vote. Notre volonté, dans la perspective du 150e anniversaire de la Commune, de voir une station de métro porter le nom de « Commune de Paris-1871 », ne peut que nous conforter dans notre démarche.

     

    Vers une station de métro qui rend hommage à la Commune

    Vers une station de métro qui rend hommage à la Commune

    Rétablir dans leurs droits les communardes et les communards, c’est donner un sens à leur combat pour une société plus juste. C’est aussi un engagement à faire connaître ce moment de l’histoire où pour la première et seule fois dans notre pays, le pouvoir fut exercé par le peuple pour le peuple.

    Oui, nous en sommes persuadé(e)s, la Commune n’est pas morte !

     

    RENDEZ-VOUS À L’ENTRÉE DU PÈRE-LACHAISE
    RUE DES RONDEAUX, PARIS XXE, MÉTRO GAMBETTA

     

     

     

    SOURCE:

     


  • 27 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    photo : magali cohen

    photo : magali cohen

    La concentration des médias bat son plein dans le monde et en France. La finance et les grands industriels du CAC 40 investissent dans la presse, dans l’audiovisuel et dans les télécoms. Comment faire vivre un journal comme l’Humanité dans cet univers ?

    Peut-il encore exister des journaux indépendants des pouvoirs financiers ? Ce n’est pas qu’une question de moyens, c’est avant tout une question politique. Aujourd’hui, des titres comme l’Humanité, la Croix, le Monde diplomatique, Politis, ou encore la Marseillaise (…), indépendants des entreprises du CAC 40, doivent démultiplier des trésors d’imagination pour vivre. Paradoxe, les quotidiens qui perçoivent le plus d’aides à la presse sont aussi ceux qui sont adossés aux milliardaires de ce pays.

    Le phénomène est global. Tous les continents sont touchés par la concentration des médias. En quelques années, de nouveaux acteurs, souvent de l’Internet et des télécoms, de riches industriels sont venus bouleverser l’univers médiatique et mettre la main sur l’information mondiale. Dans son dernier rapport, Reporters sans frontières (RSF), qui estime que la concentration des médias n’a jamais été aussi forte dans le monde, relève qu’aux États-Unis, 6 groupes (GE, News Corp, Disney, Viacom, Time Warner, CBS) possèdent 90 % des médias. Ils étaient une cinquantaine de « compagnies » en 1983. Comment ne pas penser que cette mainmise sur la diffusion culturelle menace le pluralisme et d’indépendance de l’information ? Dans l’ouvrage 100 Photos pour la liberté de la presse, photographies de Sebastiao Salgado, tout juste en vente, Reporters sans frontières, sous le titre « Les oligarques font leur shopping », pointe les fortunes qui, en Inde ou en Chine, en Russie ou aux États-Unis, ont acheté à tour des bras et de façon boulimique des moyens d’information.

     

     

    Seuls les quotidiens la Croix et l’Humanité sont indépendants

    En France aussi, selon ce rapport, une poignée de milliardaires contrôle 90 % des médias. De nouveaux acteurs, aux stratégies d’acquisition très agressives, ont fait leur apparition comme Vincent Bolloré, Xavier Niel ou Patrick Drahi. 57e fortune mondiale, 3e française, Drahi pèse plus de 20 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires du groupe Altice, qu’il a fondé, représentait, en 2014, 13,5 milliards d’euros. À la tête du câblo-opérateur Numericable, l’homme d’affaires a acquis l’opérateur SFR, mis sur le marché par Vivendi, multiplié les rachats dans le câble, la téléphonie mobile et l’Internet. Et le groupe, par l’intermédiaire de sa filiale Altice Media Group, est devenu l’un des principaux acteurs financiers du marché de la presse et des médias. L’Express, l’Expansion, Libération… une vingtaine de magazines sont passés sous sa coupe. BFMTV, RMC, du groupe NextRadio, suivent le chemin qui mène à Drahi, lequel poursuit ses emplettes à coups de réduction des coûts et de plans sociaux, tout en s’endettant (40 à 45 milliards d’euros). Le résident suisse possède la chaîne d’information israélienne i24news, basée à Tel-Aviv, dont le patron des rédactions est aujourd’hui Paul Amar, ancien journaliste de la télé française.

    « Aujourd’hui, en France, avance Michel Diard, journaliste, docteur en sciences de l’information et de la communication, cinq des sept quotidiens nationaux sont la propriété de quatre des dix plus grandes fortunes du pays : la première (Bernard Arnault) contrôle les Échos et le Parisien, la cinquième (Serge Dassault), le Figaro, la sixième (Patrick Drahi), Libération, la dixième (Didier Niel), le Monde ; seuls la Croix et l’Humanité sont indépendants des milieux industriels et financiers. Le constat ne s’arrête pas aux quotidiens nationaux ; l’audiovisuel privé (chaînes de télévision et de radio), la presse magazine et la presse spécialisée sont contrôlés par des conglomérats industriels ; la presse régionale est, elle, sous l’étroite dépendance des banques, le Crédit mutuel et le Crédit agricole essentiellement. »

     

    Les faits de censure et d’autocensure se multiplient

    Depuis le rachat du Figaro par l’avionneur Serge Dassault en 2004, puis, en 2007, des Échos par le leader du luxe Bernard Arnault, on a changé d’époque. Arnault rachète Investir, le Monde de la musique, Radio Classique, puis, plus récemment, le Parisien-Aujourd’hui en France au groupe Amaury. Un trio d’actionnaires – Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse – va, lui aussi, faire parler de lui en investissant 110 millions d’euros dans le rachat du Monde. Niel, le fondateur de Free, et Pigasse, codirecteur de la banque Lazard et propriétaire des Inrockuptibles, se joignent au milliardaire Pierre Bergé pour acquérir le Monde, qui a déjà mis la main sur les publications de la Vie catholique (Télérama, la Vie). Le Monde acquiert avec sa nouvelle équipe le Nouvel Observateur, devenu depuis l’Obs, ainsi que Rue89.

    Les plus grands magazines français, l’Express, l’Obs, le Point, Paris Match, appartiennent tous à des milliardaires, dont certains vivent de commandes de l’État et sont proches des pouvoirs. Parmi eux, Vincent Bolloré, l’homme qui a prêté son yacht, le Paloma, à Nicolas Sarkozy juste après l’élection présidentielle de 2007. Bolloré est aujourd’hui à la tête d’un groupe diversifié qui fait aussi bien dans la voiture électrique, le commerce en Afrique ou dans les médias. Vincent Bolloré est devenu le premier actionnaire de Vivendi, en a pris la présidence du conseil de surveillance, avec elle celle de Canal Plus. Dès son arrivée, il ne s’est pas privé de mettre son nez dans les programmes et a renouvelé quasiment toutes les directions. Les Guignols sont passés en crypté, avant une mort prochaine. Des têtes tombent ou vont tomber, comme celle de Patrick Menais, le M. Zapping, coupable d’avoir passé des extraits d’une enquête sur l’évasion fiscale du Crédit mutuel, diffusée sur France3 après avoir été interdite sur Canal Plus. Le magazine Spécial Investigation voit également nombre de ses sujets retoqués. Aujourd’hui, comme le dit Michel Diard, ex-secrétaire général du SNJ-CGT, ce sont « les milliardaires (qui) vous informent ».

    Pourquoi une telle concentration ? On se souvient qu’en son temps, Nicolas Sarkozy avait souhaité, en 2008, à la suite des états généraux de la presse écrite, la constitution de « champions nationaux », pour faire face aux géants mondiaux de l’Internet, les fameux Gafa – Google, Apple, Facebook et Amazon –, dont le profit est la priorité et le formatage des esprits, une règle commerciale.

    Dans ce contexte, les temps sont durs pour une presse écrite fragilisée par les bouleversements numériques et plus encore pour celle qui porte les alternatives au libéralisme. Les faits de censure et d’autocensure se multiplient à mesure que les médias se concentrent entre quelques portefeuilles. La bataille du secret des affaires, du secret des sources bat son plein pour y résister. La Commission européenne va étudier une directive liberticide sur le secret des affaires. Si elle avait été en vigueur, le scandale fiscal planétaire dit Panama Papers ne serait jamais sorti. Car la stratégie des grands financiers d’avaler tous les groupes de presse est claire : faire taire le contre-pouvoir à rengaine libérale « Il n’y a pas d’alternative ». Nous voulons croire que si.

     

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