• 20 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    Euro et UE : isolement croissant du PCF sur les scènes européenne et nationale

    Vous lirez ci-dessous un article reflétant le point de vue du Pôle de Renaissance Communiste en France:

    Le PC d’Espagne vient de dire NON à l’euro et à l'UE !

      ou de l'isolement croissant du PCF-PGE sur les scènes européenne et nationale

     

     « S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là », semble se dire Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du Parti de la Gauche Européenne. En effet il ne restera bientôt plus guère que les occupants de la Place du Colonel Fabien pour continuer, contre toute évidence, à vouloir défendre l'euro et l'UE dans leur principe. En effet, le PGE vient d’être répudié tout récemment par le PC allemand (DKP)…

    Faisant suite au combat du PCPE et d’autres groupes marxistes espagnols contre l’UE et l’euro, la décision prise au récent congrès du PC d’Espagne (PCE) d'enfin abandonner les sornettes sur la « réorientation progressiste de la construction européenne » devrait sonner le glas des illusions euro-constructives de la direction du PCF et du président du PGE, ou du moins, des capacités de cette direction euro-complaisante à « vendre » sa politique absurde à tant de militants communistes sincères… et désorientés !

     La Grèce et sa terrible leçon aurait dû suffire. La fidélité au PCF de combat des années 60-70 aurait dû suffire. L'évolution de tous les PC d'Europe (DKP, KKE, PCP...) aurait dû suffire. Mais il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Et la direction de la section hexagonale du PGE, ce « parti européen » grassement subventionné par Bruxelles, ne veut voir: ni la vraie nature de classe de l'euro et de l'UE, ni les résultats catastrophiques de l'UE pour les ouvriers et pour la souveraineté des peuples d'Europe.

     L’arrimage rémunérateur du PCF au PGE, et à travers lui, à la construction de l’Empire euro-atlantique, est analogue à l’arrimage du PCF à l’union de la gauche derrière le PS, comme en témoigne l’entêtement de Pierre Laurent à inscrire son parti dans des « primaires » de la « gauche » qui n’ont d’autre sens que de sur-américaniser la vie politique française tout en dissolvant d’avance ce qui subsiste du PCF dans le vote « socialiste ». En échange de quelques strapontins parlementaires opportunément concédés par le PS au moment des législatives ? Et cela au moment même où la mobilisation des travailleurs et des jeunes contre la loi El Khomri, cette transposition hexagonale d’une sommation de l’UE visant à déréguler le « marché du travail » en France à l’image du « Job Act » italien, force les « socialistes » au pouvoir à sortir leur 49-3 pour museler la contestation !

     L'opportunisme, l'abandon des principes du marxisme-léninisme a privé de boussole cette direction impotente. On peut ainsi se réjouir que P. Laurent et ses suiveurs n’aient obtenu que 51% des voix des votes dans la consultation interne sur le « base commune » à amender au prochain congrès du PCF. Même si hélas, le premier « texte alternatif » à s’opposer à Laurent est celui de francs liquidateurs conduits par M.-G. Buffet et P. Cohen-Séat, le texte du réseau marxiste Faire vivre et développer le PCF obtenant un résultat honorable de 13%.

    Les communistes, y compris ceux qui sont encore au sein de l'ectoplasme, auront-ils du moins la force, sinon de « remettre le PCF sur la voie du marxisme » (dont sa dérive « eurocommuniste » pluri-décennale l’a éloigné de plusieurs années-lumière), du moins d’exiger que le PCF-PGE cesse ce scandale qui va faire de lui le dernier parti franchement européiste en France aux côté des Verts, des LR et du PS, avec d’énormes nuisances pour l’orientation des luttes en France ?

    Être à la remorque du PS « euro-constructif », certes le groupe Laurent l'est depuis des années. Être à la ramasse sur l'UE peut-être peut-il l'éviter ? Pas sûr du tout, mais que du moins, en condamnant le dispositif mortifère de l’euro et en appelant à en sortir par la gauche, il cesse de nuire gravement à la prise de conscience et à la mobilisation franchement euro-critique des mobilisations populaires.

     En tout cas, puisque près de 20% des adhérents du PCF, dont la Fédération du Pas-de-Calais, se prononcent désormais pour la sortie de l’UE, pourquoi pas une grande manifestation communiste et progressiste à Paris, à Lille ou à Lens (pour commencer) pour les « quatre sorties », de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, comme le PRCF le propose fraternellement ? Ce serait là un bon moyen, non dans les mots mais dans l’action commune, d’éclairer les millions de travailleurs et de jeunes qui cherchent la voie d’une alternative progressiste à l’euro-casse de notre pays et à la paralysie du mouvement populaire par ces verrous redoutables que sont le PGE, la Confédération européenne des syndicats et la prétendue – et de plus en plus intenable « réorientation progressiste de l’euro » défendue jusqu’ici par P. Laurent.

    Un premier pas pour appeler à rompre par la gauche avec l’UE avait été fait, sur proposition du PRCF et d’autres communistes (membres ou pas du PCF), le 30 mai 2015 à Paris. Et si l’heure était venue de récidiver sur des bases encore plus larges ?

     

    A. M. au nom du secrétariat national du PRCF


  • Ukraine, un allié de Porochenko sans expérience juridique nommé procureur général.


    Par Pavel Polityuk – Le 12 mai 2016 – Source Swiss Info

    Loutsenko, le nouveau procureur général ukrainien

    KIEV (Reuters) – Jeudi dernier, les députés ukrainiens ont nommé un proche allié du président Petro Porochenko, qui n’a aucune formation juridique, comme procureur général. Une position considérée comme cruciale par l’Occident, qui espère que Kiev lutte contre la corruption enracinée dans le pays.

    Aux cris de honte, lancés par certains législateurs, Porochenko a répondu au Parlement que son allié, Iouri Loutsenko, ancien ministre de l’Intérieur et chef du groupe parlementaire de Porochenko, allait  renforcer la confiance du public envers le travail des procureurs. 

    Cette nomination risque de décevoir la Commission européenne qui, comme les États-Unis et le Fonds monétaire international, a lié l’aide financière à l’Ukraine à la performance de Kiev en matière de lutte contre la corruption et à la poursuite des réformes. Bruxelles avait exhorté Porochenko à nommer quelqu’un considéré comme indépendant et ayant une formation juridique.

    Le vote a coïncidé avec la visite d’une mission du FMI à Kiev, pour des discussions sur le versement d’une tranche d’aide de $1,7 milliard.

    Porochenko a annulé un voyage à un forum anti-corruption à Londres cette semaine, pour se concentrer sur la nomination du nouveau procureur général et pour passer les réformes nécessaires à convaincre le FMI que Kiev est sérieux dans la relance de son programme de réforme qui a tendance à s’enliser.

    Les législateurs venaient de passer une loi supprimant l’amendement statuant que seule une personne ayant une formation juridique peut remplir un tel poste.

    Loutsenko a déclaré au parlement qu’il était désireux de «briser l’actuel système, inefficace et en partie criminel».

    Porochenko a d’abord évincé l’ancien haut procureur, Viktor Chokine. Mais son travail était déjà largement critiqué pour ses entraves aux réformes anti-corruption.

    Leonid Kozachenko, un député de la faction de Porochenko, a déclaré à Reuters qu’il s’attendait à ce que l’UE fasse preuve d’un «manque de compréhension» face à cette nomination, tout en ajoutant : «Mais, je l’espère, ce conflit disparaîtra lorsque Loutsenko lancera de vraies enquêtes.»

    Faire semblant de travailler

    Loutsenko était une figure de la Révolution orange de 2004, qui a bloqué la première tentative de Viktor Ianoukovitch d’accéder à la présidence, mais fut une victime de la politique de vengeance que ce dernier a appliquée lorsqu’il a finalement pris le pouvoir en 2010.

    Il a été emprisonné pour détournement de fonds et abus de pouvoir, même si ses défenseurs disaient que la sentence était politiquement motivée. Il a été libéré en avril 2013 pour raisons de santé.

    Après la révolte du « Maidan » qui a renversé Ianoukovitch, en février 2014, et a marqué le début d’une politique pro-occidentale, Loutsenko a rejoint le bloc politique de Porochenko.

    Sa carrière a eu des moments hauts en couleur. En mai 2009, il a démissionné de son poste de ministre de l’Intérieur, après avoir été arrêté par la police à l’aéroport de Francfort, en état d’ivresse et se comportant de façon désordonnée, bien que le ministère ait nié l’incident.

    «Il ne fera que faire semblant de travailler», a déclaré Egor Sobolev, un député du parti réformiste Samopomich, qui a quitté la coalition au pouvoir cette année. «L’idée de base est de veiller à ce que rien ne soit fait. Il est clair que les oligarques seront intouchables, que les unités de base de la cleptocratie dans le (service de sécurité) SBU, les tribunaux et les bureaux du procureur ne seront pas changés ».

    Traduit par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone.


  • Dialogue entre la CGT Police et jeunes de NuitDebout

    Publié le 20 mai 2016 par FSC

    Dialogue entre la CGT Police et jeunes de NuitDebout

    Plutôt que la gueguerre anti-flics et les violences intrumentalisées par le pouvoir pour décrédibiliser le mouvement et les syndicats, la dénonciation de la responsabilité du pouvoir socialiste dans ces violences, sa volonté mal camouflée d'interdire les manifestations!

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    Source de l'article : Reporterre, le quotidien de l'écologie

    Mercredi 18 mai, alors que la manifestation « contre la haine anti-flic » rassemblait place de la République les principaux syndicats des forces de l’ordre, un étonnant dialogue s’est noué entre deux policiers de la CGT Police et des participants de Nuit debout. Regards croisés sur les violences en manifestation.

    Leurs drapeaux rouges passent presque inaperçus au milieu des étendards bleus d’Alliance, syndicat majoritaire de la police nationale, déployés mercredi 18 mai de 11 h à 14 h place de la République. On ne les entend pas pas quand Jean-Claude Delage, secrétaire général du premier syndicat policier, évoque la « chienlit » des « groupes ultra-radicalisés violents » sous de bruyants applaudissements.

    La manifestation « contre la haine anti-flic » organisée par le syndicat Alliance

     

    Peu après 14 h, Axel Ronde, secrétaire général de la CGT Police Île-de-France, et Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT Police, s’éclipsent de l’esplanade soigneusement bouclée par des barrières pour aller à la rencontre de participants à Nuit debout, devant le boulevard de Magenta. « Ils ont pris contact avec nous pour nous demander si on voulait bien les rencontrer, explique à Reporterre M. Ronde. Nous avons répondu oui, évidemment. Nous imaginions ce rassemblement comme un moment de rencontre entre policiers et citoyens. »

    Ça n’a pas été le cas. Triple contrôle policiers pour accéder à l’espace enclos autour de la statue, passants et journalistes sans carte de presse refoulés... « Comment Michel Cadot, le préfet de police de Paris, a-t-il pu autoriser un rassemblement policier dans ce lieu ?, s’insurge un homme aux longs cheveux gris. C’est à nous, nous l’occupons depuis des semaines ! ». « C’est une privatisation de l’espace public. En parallèle, le collectif Urgence notre police assassine a été interdit de rassemblement », critique un autre. « C’était une provocation », estime un troisième. La présence sur la place de la députée (Front national) du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen et de son collègue Gilbert Collard, député (FN) du Gard, ne passe pas : « Vous vous rendez-compte que ce rassemblement s’apparente à un meeting du Font national ? »

    Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT Police, dialogue avec des participants à Nuit debout

     

    Mais très vite, les participants à Nuit debout entrent dans le vif du sujet dans la discussion avec le syndicaliste policier qui a été vers eux. Les témoignages de violences policières affluent . Un jeune homme à la barbe bien taillée remonte son pantalon, dévoilant la bande de gaze qui lui enveloppe le bas de la jambe. « Un éclat de grenade de désencerclement est entré dans ma jambe à cinq centimètres de profondeur. Elle a été lancée à hauteur d’homme et a éclaté à 30 centimètres de moi, à un moment où nous étions encerclés autour de la station de métro Solférino, témoigne-t-il. J’ai pris 21 jours d’arrêt de travail. »

    Mâchoire endolorie et cicatrice de brûlure

    Un autre jeune homme s’est pris « des coups de genou sur le crâne et la mâchoire par des policiers », lors d’un sit-in devant l’Assemblée nationale. Une jeune femme montre la cicatrice qu’elle porte à la joue gauche, souvenir d’une grenade – du même type que celle qui a tué Rémi Fraisse - reçue le 28 avril. « La police interdit qu’on reparte avec des preuves, des déchets de grenades de désencerclement par exemple, précise le jeune homme blessé à la jambe. Les manifestants se font systématiquement fouiller et les indices sont confisqués. » L’interrogation est unanime : comment de telles violences policières peuvent-elles avoir lieu ?

    Pour Alexandre Langlois, si on trouve « toujours des gens irresponsables », les principaux coupables sont « les donneurs d’ordres ». « Les groupes violents sont clairement identifiés avant les manifestations. Pourtant, rien n’est fait, dénonce-t-il. Parfois, nous voyons des manifestants s’équiper de casques et d’armes juste devant nous, et aucun ordre n’arrive. Le 8 avril, on a poussé la compagnie de CRS pour que des personnes violentes puissent rejoindre la place. Évidemment, le soir même, c’est parti en vrac. Après, tout ceci est instrumentalisé au niveau politique. »

    Pour autant, les interdictions de manifester délivrées par la préfecture de police ne sont pas la solution, estime le représentant de CGT Police : « Ça excite les tensions. Pourquoi ? Parce que, soit ces gens-là n’ont rien fait, et on n’a pas à interdire à quelqu’un de manifester. Soit ils ont déjà commis un acte dangereux et répréhensible par la loi. Dans ce cas, il faut les déferrer devant la justice. » En attendant, « on pourrait imaginer un système où les gens sont fouillés et où les armes de destination sont confisquées, comme avant les concerts », imagine le syndicaliste.

    « Encercler une foule, ça ne devrait plus exister »

    « Toutes les manifestations qui ont dérapé, c’est à cause d’une nasse dont les gens ne pouvaient pas sortir »

     

    Les ordres ne sont pas toujours adaptés, poursuit M. Langlois : « Encercler une foule, ça ne devrait plus exister. C’est dans les manuels et même les livres d’histoire : toutes les manifestations qui ont dérapé, c’est à cause de nasses dont les gens ne pouvaient plus sortir. » Mais là encore, la responsabilité des policiers est limitée, juge le syndicaliste, car « les collègues sur le terrain n’ont pas de vision d’ensemble. Si les donneurs d’ordres leur demandent de bloquer une rue, ils ne savent pas si toutes les autres rues sont bloquées. » Pour ce qui est de l’usage des armes, le commandement serait également en cause, considère-t-il : « Normalement, les réponses sont graduées, mais actuellement certains donneurs d’ordres ne respectent malheureusement pas ce principe. Ce qui entraîne des blessés des deux côtés et attise les tensions. »

    Le syndicaliste a assisté au procès de son collègue jugé pour avoir brutalisé un élève du lycée Bergson, et l’audience l’a conforté dans ses convictions. « Notre collègue, âgé de 26 ans, n’avait suivi aucune formation en maintien de l’ordre. Pourtant, on l’a habillé comme un CRS, on l’a confronté à une situation de stress à laquelle il n’avait pas été formé, raconte M. Langlois. Cela n’excuse pas son geste. Mais c’est lui qui va être jugé, alors que son supérieur va pouvoir continuer à mettre des collègues inexpérimentés dans cette position. »

    Face à ces dérapages, « il faut écrire aux donneurs d’ordres », appelle M. Langlois. Dubitatif, un participant à Nuit debout intervient : «  Mais pourquoi la police accepte-t-elle de se soumettre à ces normes ? Pourquoi ne porte-t-elle pas plainte elle-même ? » « A partir du moment où l’on a une arme sur le côté, il faut refuser les ordres absurdes et illégaux », renchérit un autre.

    « Il y a des collègues qui ont peur »

    Pas toujours facile, réplique le syndicaliste : « Il y a des collègues qui ont peur. On retrouve cette situation dans de nombreux secteurs professionnels, où des gens ne peuvent plus supporter leurs donneurs d’ordres mais continuent à travailler pour eux en essayant de faire du mieux qu’ils peuvent localement. » Car la placardisation menace les fonctionnaires un peu trop rétifs. « Quand on m’a demandé de réaliser des perquisitions administratives suite à la proclamation de l’état d’urgence, j’ai accepté mais j’ai également prévenu que j’allais rédiger un rapport expliquant pourquoi ces opérations étaient scandaleuses et totalement illégales, témoigne M. Langlois. Du coup, j’ai été retiré du dispositif. »

    Pas question pour autant d’abandonner le combat. « J’espère faire changer les choses en interne. Si tout le monde déserte le bateau, il n’y aura plus personne pour le faire avancer. C’est un rapport de force, il ne faut pas abandonner », insiste le syndicaliste qui évoque un « mouvement en train de se créer », en contact avec Nuit debout et « à construire dans la durée » - sans en dire plus. Il entrevoit toutefois «  une bonne nouvelle, la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour de justice européenne commencent à réagir et à condamner régulièrement la France pour ces violences. Le défenseur des droits a également critiqué l’usage de certaines armes [et préconisé l’interdiction des Flash-Ball en juillet 2015] » « Mais son avis n’est que consultatif », regrette un participant de Nuit debout.

    La discussion s’achève dans une ambiance détendue. Deux jeunes femmes remercient les policiers d’avoir accepté de nouer le dialogue. « On voulait même vous distribuer des tracts de la lettre du préfet Grimaud [1]. » « On a compris que vous étiez des camarades, engagés comme nous, apprécie le jeune homme blessé à la jambe. En fait, c’est ton collègue d’Alliance qu’il faudrait là, qu’il voit avec ses yeux tous ceux qui se sont fait éborgner, blesser... Si tu as son numéro, c’est le moment ! »


    [1adressée à chaque policier en mai 1968, évoquant les «  excès dans l’emploi de la force  » et soutenant que «  frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même  »


  • Loi travail : heurts à Caen, la CGT réclame la tête du responsable de la sécurité publique

    Publié le 20 mai 2016 par FSC

    Loi travail : heurts à Caen, la CGT réclame la tête du responsable de la sécurité publique

    La preuve des provocations policières sur ordre de la hiérarchie contre le mouvement et comment sont utilisées les violences "d'incontrôlés" pour réprimer le mouvement lui-même qui n'a rien à voir avec ces violences!

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    Source FR3 Normandie :

    Cinq personnes ont été interpelées dont quatre pour des violences contre les forces de l'ordre, selon la police. Trois sont majeures, deux mineures, selon cette même
    source. La CGT a, de son côté, dans un communiqué, demandé que le préfet du Calvados "limoge immédiatement le responsable de la sécurité publique du département" (DDSP). Pour le syndicat, "des étudiants ont été de nouveau confrontés à des représailles policières démesurées".

     

    La CGT dénonce en particulier une des deux charges avec gaz lacrymogènes menées par la police dans la journée, sur le campus pour déloger des manifestants d'un
    amphithéâtre brièvement occupé. "Un jeune voulant échapper aux forces de police s'est jeté d'un escalier du premier étage du bâtiment. Il s'est blessé en se réceptionnant à terre. Les forces de l'ordre, au lieu de lui porter secours, l'ont matraqué avec violence", écrit Franck Mérouze, secrétaire de l'Union locale CGT dans le communiqué. Interrogé par l'AFP, il a évoqué "a minima trois blessés" parmi les manifestants jeudi sans plus de précision. Interrogé par l'AFP, un responsable de la sécurité publique a indiqué que l'évacuation s'était faite "manu militari". "C'était coups de matraques contre jets de pierre et coups de pied", a déclaré le policier.

     

    Il a de son côté indiqué que des véhicules des forces de l'ordre ont par ailleurs été attaqués à coups de pierres par plusieurs dizaines d'individus cagoulés alors qu'ils passaient dans une rue de Caen. Une vitre d'un véhicule s'est retrouvé "étoilée", a-t-il ajouté. En début d'après-midi, les forces de l'ordre ont par ailleurs chargé, après avoir selon elles reçu des pierres, pour repousser des manifestants qui se trouvaient sur le périphérique de Caen.

    Ces heurts ont eu lieu durant une manifestation "sauvage", selon la préfecture, qui a démarré après la manifestation officielle contre la loi travail. Cette dernière
    a rassemblé dans le calme 900 personnes dans la cité normande selon la police, 3.500 selon la CGT.


  • « Clients de BPCE, les taux négatifs arrivent !! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Comme nous l’apprend cet article du Monde, le groupe Banques populaires et Caisses d’épargne, ce qui représente tout de même deux des plus grands réseaux bancaires de notre pays, a décidé d’appliquer les taux d’intérêt négatifs à ses clients.

    Pour le moment, cela ne concerne que certains gros clients à la trésorerie plantureuse et en particulier ceux de la banque de financement et d’investissement Natixis, mais c’est une grande première.

    Dans un environnement de taux négatifs, les dépôts ne peuvent plus être rémunérés !

    Cette phrase n’est pas de moi… elle est de François Pérol, le patron du groupe.

    « Ce n’est pas mécanique, nous le faisons au cas par cas, a précisé le directeur général de Natixis, Laurent Mignon. Lorsque leur taille de trésorerie est significative, nous facturons des commissions. » Et François Pérol, le président du groupe, d’ajouter que « la même politique s’appliquera dans les Banques populaires et les Caisses d’épargne. […] Les entreprises sont à même de comprendre que, dans l’environnement de taux négatifs, les dépôts à vue ne peuvent plus être rémunérés comme par le passé ».

    Progressivement donc, c’est toute la chaîne et l’écosystème bancaire qui va devoir subir la politique de taux négatifs de la BCE (actuellement fixé à -0,40 %) et tout au bout de la chaîne, le dernier maillon ce sont évidemment les clients particuliers de la banque de détail, c’est-à-dire vous et moi… Et pour nous, donc, les taux négatifs arrivent : cela n’est plus qu’une question de temps.
                                                                     
     
    Les gouverneurs de la BCE serrent les rangs face aux critiques

    Toujours d’après l’agence Reuters, « les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) sont convenus, lors de leur dernière réunion en avril, de la nécessité de défendre la BCE contre un nombre croissant de critiques, montre jeudi le compte-rendu de leurs débats, alors que la politique ultra-accommodante de l’institution est attaquée en Allemagne ».

    « La politique de taux bas et de rachats massifs de titres de la BCE est vivement contestée en Allemagne, où elle est accusée de pénaliser l’épargne d’une population vieillissante et de peser sur les bénéfices des banques.

    Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble est même allé jusqu’à lui imputer une responsabilité dans la percée électorale du parti Alternative für Deutschland (AfD), formation tournée à l’origine vers la dénonciation de l’euro et qui a depuis orienté son discours contre les immigrés »… L’argument allemand consistant à accuser la BCE de la montée de l’extrême droite alors que ce mouvement est évidemment lié à l’arrivée de plus d’un million d’étrangers est tout simplement un mensonge assez hallucinant, la BCE n’y étant pas pour grand-chose, d’où le soutien massif des banquiers centraux au gouverneur Draghi.

    Je vous donne le lien tout en bas pour lire l’ensemble de la dépêche si vous le souhaitez. Au-delà de toutes les arguties, ce qu’il faut retenir c’est que la BCE reste relativement désarmée économiquement parlant.
     
    Lire la suite ici
                                                                     
    Vidéo de Martin Prescott

    La dernière vidéo de notre camarade canadien Martin Prescott est en ligne. Je vous laisse l’écouter. Méfiez-vous, comme d’habitude, des marchés financiers et pour tout le reste, préparez-vous car si effectivement nous ne savons pas quand tout ce bazar deviendra réellement intenable, nous savons tous que cela va arriver.

    Il ne faut donc sous aucun prétexte relâcher votre attention et votre préparation au sens large et pas uniquement financière. Pensez à vos compétences, à votre employabilité, à acquérir des savoir-faire utiles en période de disette.
     
                                                                     
     
    Marchés : Goldman Sachs passe « neutre » sur les actions

    D’après cette dépêche de l’agence Reuters relayée par le site Boursier.com, la banque Goldman Sachs « se montre à son tour moins optimiste pour les marchés actions. La banque d’affaires américaine, toujours très influente sur les places boursières, a dégradé sa recommandation sur les actions mondiales à « neutre » (à horizon 12 mois) et conseille aux investisseurs de privilégier le cash alors que les nuages à l’horizon s’accumulent. Les analystes de GS citent notamment les valorisations élevées, la croissance économique plus lente, et les risques politiques ».

    Ou encore :

    « Jusqu’à ce que nous voyons des signaux soutenus de reprise de la croissance, nous ne nous sentons pas confortables pour prendre des risques sur les marchés actions, d’autant plus que les valorisations sont proches de leurs plus hauts niveaux », écrivent les experts de la banque.

    Enfin, Goldman Sachs indique que selon toute vraisemblance, les prix du pétrole risque de poursuivre leur hausse.
     
    Les ventes de la montre d’Apple Watch s’effondrent de 63 %

    « Apple est loin d’avoir gagné son pari avec l’Apple Watch dont les ventes mondiales ont atteint 1,5 million d’unités, soit un effondrement de 63,4 % par rapport au trimestre précédent. Pire encore, la part de marché de la marque à la pomme recule de 9,7 à 7,5 % dans le segment des « enfilables », les wearables selon la terminologie anglo-saxonne, qui regroupe les montres, les bracelets et les traqueurs d’activité. Apple n’est même pas premier sur ce secteur, dominé par l’américain Fitbit, dont les bracelets sportifs sont en hausse de 25,4 % en un an, et par le chinois Xiaomi qui occupe la deuxième place avec 19 % du marché, essentiellement en Chine.

    Sur le marché très étroit des smartwatches ou des montres intelligentes, Apple reste en tête avec 46 % du marché, suivi par Samsung (20,9 %), Motorola (10,9 %), Huawei (4,7 %) et Garmin (3 %). »

    Pour Appel rien ne va plus ?

    « La contre-performance de l’Apple Watch n’est peut-être pas anecdotique. Elle arrive moins de trois semaines après l’annonce officielle d’une baisse trimestrielle (-16 %) des ventes d’iPhone, la première depuis 2007. »

    Alors attention, je ne vous dis pas qu’Apple ne vaut plus un clou, mais tout simplement c’est très cyclique. Toutes les valeurs technologiques sont très cycliques, car si une entreprise sait innover pendant quelques années, maintenir un niveau d’innovation permettant d’être le premier à sortir les meilleurs produits à chaque rupture technologique est tout simplement impossible.

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