• Nouveaux sur notre site  http://cubasifranceprovence.over-blog.com
    En page d’accueil:
    1)Equateur: En France, c'est l'omerta médiatique sur l’Equateur, un article de Pierre Carles publié par le CADTM le 4 août 2015. Excellent, à lire absolument et à diffuser le plus possible.
    2)Amérique Latine: Résistances à l'endettement impérialiste en Argentine et au-delà, un article du CADTM le 4 août 2015. Très intéressant aussi, le problème de la dette est tellement complexe…
    3)Amérique Latine: Les ministres des affaires étrangères de l'ALBA font bloc contre les tentatives de déstabilisation,  un article de Granma en français du 11 août 2015.
    Nous avons pu constater que les tout derniers articles mis en ligne sur le site de Granma en français ne présentent plus le problème que nous avions évoqué il y a quelques jours. Nous nous en réjouissons et espérons que celui-ci est définitivement réglé.
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez


  • 13/08/15

    Cuba développe et dispense gratuitement (oui, là bas c'est possible) un vaccin contre le cancer du poumon. Entre autres.

    Cuba "s'occupe" utilement (...Non... pas pour satisfaire des lobbyes et autres grands financiers. Pas  plus en jouant avec l'OTAN à agiter, corrompre, piller, polluer , massacrer  avec propagandes, bombes et avions de chasse, agents orange, nucléaire, une partie des  populations de la planète. Mais pas toutes... Seulement celles qui sont bien placées (sur la carte du monde) et celles qui ont des richesses naturelles.

    En France (tiens, un membre de l'OTAN par la grâce de Sarkozy prolongée par l'acceptation pleine et entière du parachuté de 2012) , une pénurie grandissante de plusieurs médicaments, y compris de certaines molécules anticancéreuses, est "programmée" afin d'augmenter les profits des laboratoires et/ou des grossistes, cela au risque de la santé publique...
    Jocegaly

     

    Cuba développe gratuitement un vaccin contre le cancer du poumon

     
     
    Pendant que les puissances de l’OTAN aggravent l’état du monde en polluant et détruisant la planète par leurs avions de chasse et leurs bombes, Cuba, un exemple à suivre, se soucie de notre bien être et de notre survie. [SC]

     

    cuba 2

    Offrant un système de santé gratuit pour tous, parmi les plus performant du monde, Cuba démontre que le socialisme en mettant au centre les besoins humains et non les profits d’une petite oligarchie capitaliste permet de conduire un développement performant au service de tous.  Rappelons que l’espérance de vie à la naissance d’un Cubain est de loin l’une des plus élevée des pays d’Amérique latine et de la caraïbe dépensant d’ailleurs également celle d’un américain. Et ce en dépit d’un blocus féroce, entravant gravement le développement de Cuba. Cuba dispose de deux fois plus de médecin par habitant qu’un pays comme la France.

    Au delà, Cuba offre son aide dans le domaine de la santé à de nombreux pays. Comme en témoigne l’aide apporté par l’envoi d’une importante délégation de personnels médical pour lutter contre l’épidemie d’ébola. (Pendant ce temps, le USA première puissance économique mondiale envoyaient …. des soldats).

    Espérance de vie à Cuba est  – et de loin – l’une des plus élevé Amérique latine et de la caraïbe. L’espérance de vie d’un cubain dépasse même celle d’un américain. Comme le dit le proverbe en Amérique latine  » si je devais naître pauvre en Amérique latine, je prierais le bon Dieu pour qu’il me fasse naître àCuba.  » Et surtout pas en Haiti, l’ile voisine où l’on peut comparer à quoi mène le « développement » capitaliste. 

    Cuba dispense gratuitement son vaccin contre le cancer du poumon

    Les experts disent que les résultats sont très positifs car ils parviennent à arrêter la croissance de la maladie sans affecter la qualité de vie des patients.

    Cuba développe un vaccin gratuit pour le cancer du poumon, qui est décrit comme « unique dans le monde et très innovant », selon l’industrie le pharmacologue et distributeur, Arlhee Diaz.

    «Essentiellement le vaccin vise une molécule qui est sur-exprimée dans les tumeurs, activant la croissance cellulaire anormale, provoquant le développement de la tumeur. Le vaccin empêche la progression de la tumeur « , a déclaré Diaz.

    » Les résultats du vaccin améliore le taux de survie des patients, et si la tumeur est pas enlevée, mais permet l’arrêt de la croissance, permettant aux patients de vivre plus longtemps et surtout avec une bonne qualité la vie parce que sa toxicité est minime « , a déclaré le scientifique.

    Les Cubains ont accès au vaccin à travers leurs hôpitaux gratuitement, tandis que les étrangers doivent contacter Servimed mais doivent aussi se rapprocher du système de santé de Cuba. Dans ce dernier cas,  la mise en œuvre du vaccin a un coût économique.

     

     

    Le vaccin cubain contre le cancer du poumon bénéficie aux péruviens

    On a appris qu’un centre de recherche des États-Unis a signé un accord avec Cuba pour initier un échange d’informations sur le vaccin, mais ce dernier est encore loin de pouvoir être commercialisés dans la nation nord américaine, en raison de l’effet du blocus économique contre l’île.

    « Jusqu’à présent, tout ce que nous avons fait est de signer un contrat de confidentialité avec un centre de recherche de ce pays afin de commencer à échanger des informations. Dans l’avenir, nous pourrions commencer la  phase 1 des essais, notamment les essais d’efficacité, entre autres. Il s’agit seulement de conduire des essais clinique mais il ne s’agit pas de la phase commerciale, une erreurs qui est diffusée par de nombreux journalistes » indique Arlhee Díaz.

    Le vaccin est déjà enregistré à Cuba, au Pérou et au Paraguay. En Europe des essais cliniques sont actuellement conduits, mais les études sont très longues -3 ou 4 ans – et sont extrêmement coûteuses.

     

     

    L’OMS approuve un test rapide pour la détection du virus Ebola

    Le Centre d’immunologie moléculaire de Cuba, (CIM) concentre son travail sur la recherche pour la création et la production médicaments contre le cancer, la principale cause de décès chez les Cubains. Le CIM a démarré en 1994, au milieu de la pire crise économique de l’histoire de Cuba, la production d’anticorps monoclonaux. À l’heure actuelle la CIM exporte ses médicaments vers plus de 30 pays pour un montant dépassant plus de 80 milliards d’euro par an en plus de fournir le marché intérieur

     

    A lire également :
    Cuba prépare les vaccins contre diverses maladies d’ici à 2015

    Article original: http://www.telesurtv.net/news/Cuba-aplica-gratuitamente-vacuna-contra-el-cancer-de-pulmon-20150717-0072.html

    Source: http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/cuba-developpe-gratuitement-un-vaccin-contre-le-cancer-du-poumon/ 

     
    Posté par Jocegaly à -

  • Quel est le problème avec notre système monétaire et comment y remédier


    Dmitry OrlovPar Dmitry Orlov – Le 14 juillet 2015 – Source cluborlov 

    Ce texte est issu d’un article envoyé par Adrian Kuzminsky.
    Suite à des commentaires de lecteurs, il a été mis à jour.
    Nous vous présentons d’abord l’article, puis la mise à jour.


    Par Adrian Kuzminsky

    Quelque chose est profondément mauvais dans notre système financier mondial. Le pape François est seulement l’un des derniers à sonner l’alarme :

    «Les êtres humains et la nature ne doivent pas être au service de l’argent. Refusons une économie de l’exclusion et des inégalités, où l’argent règne, plutôt que le service. Cette économie est mortelle. Cette économie exclut. Cette économie détruit la Terre-Mère nourricière.»

     

    Ce que le pape appelle «une économie de l’exclusion et des inégalités, où règnent les règles de l’argent» est largement évident. Ce qui est moins clair c’est de savoir comment nous sommes arrivés à cette situation, et ce qu’il faut faire à ce sujet.

    La plupart des gens prennent notre système monétaire pour acquis, et sont choqués d’apprendre que ce n’est pas le gouvernement qui délivre notre argent. Presque tout l’argent est créé par des prêts consentis à partir de rien, sans contrepartie, simplement comme une écriture dans les livres comptables des banques privées. Pour ce tour de passe-passe, ils facturent des intérêts, font un joli profit en n’ayant rien fait ni rien produit. La monnaie que nous manipulons, imprimée par le gouvernement – pièces et billets – est une quantité négligeable en comparaison.

    L’idée de donner à des banques privées le monopole de la création monétaire remonte au XVIIsiècle en Angleterre. Le gouvernement britannique, dans un marché faustien, a accepté de permettre à un groupe de banquiers privés d’utiliser la dette nationale comme garantie pour l’octroi de prêts, étant assurés que l’État serait toujours en mesure de servir la dette sur le dos des contribuables.

    Et depuis, c’est comme ça. Alexander Hamilton admirait beaucoup ce régime, qu’il a appelé «le système anglais», lui et ses successeurs ont finalement réussi à l’établir aux États-Unis, et par la suite à la plupart des pays.

    Mais l’argent est trop important pour être laissé aux banquiers. Il n’y a aucune bonne raison de donner à un groupe privé le monopole lucratif sur la création de l’argent ; la création monétaire devrait être le service public que la plupart des gens croient, à tort, qu’il est. En outre, la création monétaire privatisée permet à un petit nombre de grandes banques et d’institutions financières non seulement de faire un profit grâce à de simples écritures comptables, mais de diriger l’investissement global dans l’économie vers les intérêts de leurs copains de classe sociale, le Big Business plutôt que vers l’intérêt général.

    Les gens ordinaires ne peuvent obtenir le financement dont ils ont besoin que selon des conditions dures, sinon ruineuses, les laissant comme péons [esclaves, NdT] de leur dette hypothécaires, des prêts étudiants, des prêts automobiles, des soldes de carte de crédit renouvelable, etc. Le paiement des intérêt de ces prêts alimente la machine de l’investissement privé de la finance de Wall Street, représentée par l’ultime catégorie de créanciers : le fameux un-pour-cent.

    Il existe deux catégories principales qui critiquent notre système financier privatisé : les Goldbugs et les défenseurs du service public bancaire. Les Goldbugs sont partisans du retour à l’étalon-or, faire de l’or notre monnaie. Le problème est que cela rendrait presque impossible l’emprunt d’argent, car la quantité d’or qui pourrait être mise en circulation est relativement minime et inélastique [difficile à mobiliser, NdT]. Ils n’y a aucun moyen simple d’élargir l’offre d’or dans le monde

    Le crédit – la capacité d’emprunter de l’argent – est vital pour toute économie. Si nous ne pouvons pas emprunter pour investir – routes et infrastructures, logement, entreprises, hôpitaux, éducation, etc. – alors nous ne pouvons pas financer des services essentiels. À cette fin, nous avons besoin d’une masse monétaire élastique.

    Les avocats d’un système bancaire public, tels que Stephen Zarlenga et Ellen Brown, comprennent la nécessité du crédit. Leur objectif est de transférer le monopole de la création du crédit du secteur privé au mains des pouvoirs publics. Malheureusement,  il n’y a aucune garantie que cette forme de financement progressiste par l’État serait mieux que le financement privé.

    Si nous avions un gouvernement véritablement démocratique rendant effectivement des comptes au public, un tel système pourrait fonctionner. Mais dans les gouvernements de fait, aux États-Unis et dans les pays les plus développés, ce sont les oligarchies contrôlées par des intérêts particuliers qui gouvernent. Une banque publique centralisée, sans une révolution politique, serait susceptible de favoriser les entrepreneurs du gouvernement et de continuer à presser les emprunteurs pour le paiements des intérêts, maintenant censément dirigés vers le bien public.

    Ceci n’est curieusement pas sans rappeler le système dans l’ancienne Union soviétique et la Chine d’aujourd’hui, où une nomenklatura politique finit par tenir les manettes en s’enrichissant. Notre système actuel de financement privé centralisé, comme la proposition progressiste de la finance publique centralisée, ne sont que des versions jumelles de contrôle financier de haut en bas par une élite.

    Heureusement, il y a un autre modèle disponible. Il y a une longue tradition en Amérique, à commencer par la résistance coloniale au système anglais, et en poursuivant avec les anti-fédéralistes, jeffersoniens, jacksoniens, et les populistes de l’après-guerre de Sécession. Cette tradition est opposée à toute sorte de banque centralisée et favorise une sorte de délivrance décentralisée de l’argent.

    L’idée qu’ils ont développée est d’interdire toute sorte de banque centrale, publique ou privée et, à la place, que la monnaie soit produite exclusivement localement sur la base d’une bonne garantie collatérale pour les particuliers et les entreprises. Il s’agit d’une approche à partir de la base. La priorité est donnée aux citoyens et aux entreprises locales, qui peuvent obtenir des prêts sans intérêt auprès des banques publiques de crédit locales pour financer ce qu’ils doivent faire.

    Un tel système devrait être réglementé par la puissance publique pour assurer des normes de prêts au niveau local justes et uniformes. Il serait, en ce sens, un système bancaire public. L’absence d’une autorité de délivrance centralisée protégerait de toute concentration du pouvoir financier, public ou privé.

    Tout système de contrôle financier de haut en bas, privé ou public, présuppose un contrôle par les élites, qui est une sorte de planification centrale, que ce soit dans les salles de conseil d’administration des entreprise ou dans les bureaux des agences gouvernementales, ou une combinaison des deux. L’expérience historique suggère que cette prise de décision de haut en bas est inévitablement égoïste, déformée, et socialement contre-productive .

    En effet, qu’il soit public ou privé, c’est l’amour de l’argent, facilité par la finance centralisée, qui crée l’«économie de l’exclusion et de l’inégalité» que dénonce le pape François.

    Le système décentralisé de financement populiste fonctionnerait sans planification centrale. Au lieu de cela, d’innombrables décisions locales sur les prêts et la solvabilité pourraient agir comme une authentique main invisible de la finance qui serait réellement auto-régulatrice. Alors l’amour de l’argent ne trouverait aucun moyen de tirer parti de sa puissance. Au lieu de cela, il serait dispersé parmi la population générale, comme il se doit, sans frais d’intérêt lourds, pour le bénéfice de tous.

    Adrian Kuzminsky vit sur une ferme dans l’État de New York. Il est l’auteur de The Ecology of Money : dette, croissance et durabilité et de Corriger le système : une histoire du populisme, Anciens & Modernes, entre autres œuvres.

    Mise à jour par Adrian Kuzminsky

    Comme mes brèves allusions à l’étalon-or semblaient assez provocantes, laissez-moi ajouter cette mise à jour de mon article Quel est le problème avec notre système monétaire…

    Quand les gens parlent de l’étalon-or, ils signifient généralement la définition de l’argent en termes d’une certaine quantité fixée d’or. À un moment donné, par exemple, le gouvernement américain a garanti qu’avec $35 vous pouvez acheter une once d’or.

    Cela n’est pas l’étalon-or pur, mais un système dans lequel l’or est mélangé avec du papier-monnaie, c’est à dire des factures, des certificats, ou d’autres garanties dont le rapport à l’or est censé être fixé, mais qui a historiquement sauvagement fluctué.

    Un étalon-or pur serait celui dans lequel seules des pièces d’or circuleraient comme monnaie, sans cochonneries de papier-monnaie ou autres garanties disponibles remboursables en or. Jusqu’à l’invention du crédit sur une grande échelle aux XVIIe et XVIIIe siècles, c’était essentiellement le cas. La plupart des économies occidentales à l’époque comptaient sur l’or et/ou d’autres pièces de métal précieux, et rien d’autre, pour leur monnaie. Si jamais il y avait une norme d’étalon-or pur, c’était alors le cas.

    Les pièces d’or étaient le moyen de base de l’échange. Argent et autres objets de valeur transportables ont également été utilisés, mais nous allons nous en tenir à l’or pour des raisons de simplicité. Le point clé est que tous ces éléments ont tous une valeur intrinsèque ; nous pouvons les appeler des monnaies marchandises.

    La plupart des échanges sont donc réciproques, valeur égale pour valeur égale. Puisque l’or a une valeur intrinsèque, son échange contre un produit ou un service satisfait entièrement toute transaction. Ceci est en contraste avec un échange sur la base de la dette, ou d’une promesse de payer, qui n’est pas immédiatement satisfait, mais différé.

    Ce crédit était disponible localement pour la plupart des gens à l’époque, il était à relativement court terme ou saisonnier, disons en avance sur la prochaine récolte. Ces promesses étaient souvent enregistrées, mais ne circulaient pas parmi les tiers comme un moyen de paiement, ce qui signifie que ce n’était pas de l’argent.

    Certes, il y avait des formes plus élaborées de crédit notamment les lettres de change entre marchands qui étaient importantes, en particulier dans le commerce à longue distance des objets de luxe et de certains produits de base (céréales, sel, etc.). Mais ils étaient spécialisés et de portée limitée. L’usure était largement condamnée, rendant les prêts encore moins attractifs pour toute personne ayant de l’argent. Les épargnants avaient tendance à être des accapareurs.

    Il est difficile de créer du crédit avec une telle monnaie-marchandise parce que l’argent doit être prêté presque entièrement à partir de l’épargne existante. La masse monétaire, en conséquence, était très inélastique ; elle ne pouvait croître que lors de nouvelles découvertes significatives de réserves de métaux précieux.

    En effet, c’est seulement la découverte des vastes réserves d’or du Nouveau Monde qui a permis à la masse monétaire de se développer sur la base de l’or. Cela a permis de nouveaux investissements dans le commerce, et a contribué à alimenter l’expansion des échanges et de la fabrication, que nous associons avec l’ascension de l’Europe moderne.

    Mais le crédit, toujours lié à l’or, est resté difficile à obtenir, et la majeure partie des nouvelles économies modernes restait largement à un niveau local de subsistance. Ce sont les orfèvres de l’Angleterre du XVIIe siècle qui ont compris les premiers comment contourner l’inélasticité de l’or et la monnaie marchandise.

    Ils ont découvert que seul un nombre relativement restreint de déposants venaient réclamer leur or à un moment donné. En conséquence, ils ont compris qu’ils pouvaient prêter beaucoup plus à des emprunteurs, sous la forme de certificats remboursables en or, que le montant des dépôts qu’ils avaient à portée de main, et qu’ils pouvaient s’en arranger (la plupart du temps).

    Cette multiplication du crédit grâce à ce que nous appelons maintenant la réserve bancaire fractionnaire, ainsi que d’autres innovations de crédit pendant ce que certains appellent la révolution financière de la fin du XVIIe et début du XVIIIe siècle, a permis de financer la croissance économique au-delà de ce que l’étalon-or pur aurait permis.

    L’essentiel était la substitution de divers instruments financiers, prétendument remboursables, à l’or lui-même. Arrivé à ce point, l’or s’est identifié, avec un fort effet de levier, à ces divers nouveaux instruments financiers, qui étaient de moins en moins attachés à leur base en or.

    L’ère dite classique de l’étalon-or, même à son apogée entre 1870 et 1914, n’était pas du tout une norme de l’étalon-or pur, mais une énorme pyramide d’instruments de crédit accumulée sur une faible réserve d’or.

    Lorsque nous parlons de l’étalon-or dans les temps modernes, nous parlons en réalité d’une série d’instruments financiers, réserve bancaire fractionnaire, dette nationale, banques centrales, marchés des valeurs mobilières, intérêt usuraire, etc., qui a créé une bulle qui n’est qu’une représentation fictive pure et simple de l’or.

    L’effondrement final de l’étalon-or moderne largement symbolique, longtemps retardé, pendant la Grande Dépression, confirmé ensuite par le retrait de Nixon du tout dernier lien des États-Unis avec l’or en 1971, a officialisé ce qui était déjà clair : que l’argent était depuis longtemps un produit de la dette, avec le soutien de moins en moins important de tous les métaux précieux.

    Dans cette optique, il est difficile de voir ce que l’appel pour un retour à toute forme d’étalon-or signifie vraiment. Dans sa forme pure, cela signifie le retour à une masse monétaire très inélastique, situation connue la dernière fois au Moyen Âge. Je ne pense pas que les Goldbugs ont cela à l’esprit, bien que ce soit là ce qui pourrait nous attendre dans un scénario sévère post-effondrement.

    Sinon, cela signifie essentiellement un lien symbolique vers un métal précieux, sans nul doute psychologiquement satisfaisant pour certains, mais malheureusement rien de plus qu’une dissimulation confortable pour les pouvoirs en place sur le fonctionnement réel du système monétaire qui nous tue. Je ne pense pas non plus que ce soit cela que veulent les Goldbugs .

    Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone


  • 12/08/15

    SYRIE - La Russie peut-elle bloquer une nouvelle fois un changement de régime en Syrie?

     

     

    La Russie peut-elle bloquer une nouvelle fois un changement de régime en Syrie?

    lavrov - Sergueï Lavrov - Adel al-Jubeir

    Sergueï Lavrov et Adel al-Jubeir  Sergueï Lavrov et Adel al-Jubeir – 11 août 2015 [photo Reuter]

     

    Il y a deux endroits où les Etats-Unis et leurs satellites de l’OTAN se sont engagés dans des guerres par procuration avec la Russie. L’un est l’Ukraine et l’autre la Syrie. Récemment, il y a eu des rapports selon lesquels la guerre par procuration de quatre ans contre la Syrie toucherait peut-être à sa fin.

    Derrière la fumée et les miroirs

    Nos médias n’ont jamais rapporté la vérité sur les évènements en Syrie. Dès le début, la réalité a été la suivante: les Etats-Unis, soutenus par le Royaume-Uni, la Turquie, l’Arabie saoudite et Israël ont financé et entraîné des groupes de combattants travaillant sous différents masques politiques et religieux (y compris Daech) dans le but de renverser le gouvernement du Président Assad. Le gouvernement syrien est soutenu par la Russie, l’Iran et le Hezbollah.

    Au début, la guerre a été menée par des agents de l’Occident mais, il y a deux ans, les Etats-Unis décidèrent d’intervenir directement en utilisant l’aviation et les forces navales pour bombarder des cibles en Syrie. Le plan prévoyait une attaque conjointe des Etats-Unis et de la France, tôt dans la matinée du samedi 31 août 2013. Il fut toutefois stoppé quelques heures seulement avant son déclenchement. Le fait qu’il devait y avoir une telle attaque, et la raison pour laquelle elle fut annulée n’ont jamais été rapportés par les médias traditionnels occidentaux. Qu’a-t-il pu se produire pour arrêter une telle attaque?

    La guerre qui n’a pas eu lieu

    Tôt le matin du samedi 31 août 2013, un officiel américain a téléphoné au cabinet du président Hollande pour lui dire d’attendre un appel d’Obama plus tard dans la journée.

    « Présumant que ce téléphone du soir annoncerait le début des frappes aériennes par les Etats-Unis (contre la Syrie), Hollande a donné l’ordre à ses officiers de mettre au point leurs propres plans d’attaque. Les avions de combat Rafale ont été chargés de missiles de croisière Scalp ; on a ordonné à leurs pilotes de lancer leurs munitions d’une portée de 250 miles quand ils se trouveraient sur la Méditerranée. » (1)

    Autrement dit, à ce moment-là, les pilotes français et les troupes US attendaient seulement l’ordre final du président Obama pour lancer leur attaque. Toutefois, plus tard le même jour, à 18h15, Obama a appelé le président français pour lui dire que l’attaque programmée pour le 1er septembre à 3h du matin n’aurait pas lieu comme prévu. Il devait consulter le Congrès.

    Un article paru dans Global Research souligne l’ampleur du déploiement militaire autour de la côte syrienne.(2) Un mois plus tard, Israel Shamir décrit comme suit les évènements au large de la côte syrienne:

    L’évènement le plus dramatique de septembre 2013 fut le face-à-face près de la côte du Levant, entre cinq destroyers américains pointant leurs Tomahawks vers Damas et, face à eux, la flottille russe de onze navires dirigés par le croiseur lance-missiles Moskva et soutenue par des navires de guerre chinois. Apparemment, deux missiles furent lancés vers la côte syrienne, et les deux échouèrent à atteindre leur cible.”(3)

     

    La carte ci-dessous montre quelques uns des détails de ce très vaste déploiement naval.

    Syrie

     

    Alors, pourquoi les Etats-Unis et la France n’ont-ils pas attaqué la Syrie? Il semble évident que les Russes et les Chinois ont simplement expliqué qu’une attaque sur la Syrie par les forces américaines et françaises entraînerait une attaque des Russes et des Chinois contre les navires de guerre américains et français. Obama a sagement décidé de ne pas commencer la troisième guerre mondiale en septembre 2013. Nous pouvons tous nous féliciter de ce résultat.

    Les plans des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie

    Depuis, les Etats-Unis et leurs alliés ont poursuivi plus ou moins la même sorte de guerre par procuration, en incluant une nouvelle organisation appelée Etat islamique en Irak et au Levant [aujourd’hui : Daech]. Il est clair, cependant, qu’ils n’ont pas été totalement satisfaits par leurs plans et ont décidé d’opter à nouveau pour une autre forme d’engagement direct dans le conflit.

    Dans un article récent intitulé « La diplomatie de navette pour sauver la Syrie » Andrew Korybko, explique que les Etats-Unis et la Turquie ont lancé une stratégie appelée « Division 30″, « par laquelle un petit groupe d’unités d’élite à leur solde a été déployé dans le pays à partir de la Turquie sous la couverture protectrice des frappes aériennes américaines. Le jour même où des représentants militaires syriens arrivaient à Moscou, on apprit qu’Obama avait autorisé le Pentagone à bombarder toute unité combattant contre ce groupe, y compris l’Armée arabe syrienne si cela devait se produire, une nouvelle connue sans doute un peu de temps auparavant par la Russie au travers de son célèbre réseau de renseignement. »(4)

    Un rapport similaire a été publié par Stephen Lendman:

    “Le 2 août, le journal britannique Sunday Express publiait un article intitulé “SAS sous l’uniforme des combattants de Daech dans la guerre d’infiltration contre les djihadistes” qui disait: “Plus de 120 membres de ce régiment d’élite sont actuellement dans ce pays en guerre”, secrètement “habillés de noir et brandissant le pavillon de Daech,” engagés dans ce qui a été appelé Opération Shader – consistant à attaquer des objectifs syriens sous prétexte de combattre Daech. Peut-être que des éléments des forces spéciales américaines et de la CIA sont secrètement impliquées de la même manière.”(5)

    L’utilisation de telles troupes d’élite apparaît comme une opération gagnante pour les Etats-Unis. S’il n’y a pas d’opposition de l’armée syrienne, Assad est fini. Et si, au contraire, les troupes syriennes attaquent les forces de l’OTAN, elles feront alors face à une attaque à grande échelle de l’OTAN.

    Ces rapports suggèrent que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont utilisé certaines de leurs propres forces d’élite pour intervenir directement en Syrie. En suivant la politique selon laquelle tout groupe armé qui s’opposera à leurs forces d’élite fera l’objet de frappes aériennes, les Etats-Unis et leurs alliés ont un plan clair pour une intervention directe en Syrie, avec des avions et des missiles de l’OTAN. Ce serait leur deuxième tentative de parvenir à un changement de régime par des attaques directes contre le gouvernement.

    Quelques intéressantes initiatives diplomatiques de la Russie (*)

    L’article d’Andrew Korybko montre que la Russie travaille à nouveau diplomatiquement pour contrer les actions des Etats-Unis contre la Syrie. Une partie de sa stratégie consiste à affaiblir la position des Etats-Unis en poussant certains pays à prendre leurs distances vis-à-vis de la coalition américaine. En tête de liste figure une série de discussions avec l’Arabie saoudite. Il y a eu une rapide augmentation des contacts entre les deux pays. Par exemple, le président Poutine et le roi Salman ont l’intention de se rendre réciproquement visite avant la fin de l’année, et de signer entre eux un accord de coopération nucléaire. Il y a aussi des rapports selon lesquels la Russie aurait arrangé une rencontre secrète entre le chef de la sécurité syrienne et le ministre saoudien de la défense. Selon Korybko:

    « L’Arabie saoudite a finalement réalisé que son rejeton wahhabite est devenu incontrôlable, et qu’elle doit donc se sortir du bourbier dans lequel elle s’est engagée par procuration en Syrie, avant que le contrecoup ne devienne insupportable…(car) elle préfère détourner ses ressources, en argent et en temps, de sa guerre désormais perdue en Syrie vers sa dernière aventure militaire le long de sa frontière sud. En ajoutant à cela la crainte paranoïaque de Riyad que le Yémen ne devienne une base pour une guerre par procuration de l’Iran, il paraît logique que le Royaume puisse accepter une défaite en Syrie de façon à sauver autant de terrain stratégique que possible au Yémen (et le plus tôt possible). »(6)

    Mais il se pourrait que les Russes fassent plus qu’aider la Syrie par la diplomatie.

    L’armée russe pourrait à nouveau soutenir la Syrie

    Il faut bien comprendre les graves conséquences qui découlent de la volonté américaine d’attaquer les unités de l’armée syrienne – ou qui que ce soit d’autre – si elles s’opposent aux troupes de la « Division 30« . Le danger vient du fait qu’Obama a “autorisé le Pentagone à bombarder toute unité combattant contre ce groupe, y compris l’Armée arabe syrienne si cela devait se produire.”

    Ecrivant au sujet de la récente rencontre entre des militaires russes et une délégation de trois officiers de haut rang de l’armée syrienne arrivés à Moscou le 3 août de cette année, Korybko remarque:

    Bien sûr, cette provocation pourrait immédiatement conduire à une escalade de la guerre contre la Syrie, au bombardement américain de toutes les installations militaires et gouvernementales syriennes, et à un changement de régime aussi rapide qu’en Libye. Cela est très sérieusement pris en considération par Moscou, et les moyens stratégiques d’éviter ce scénario catastrophique ont assurément été mis sur la table au cours de cette rencontre.”(7)

    Alors, qu’est-ce qui pourrait avoir été discuté lors de cette réunion entre officiers syriens et russes? “L’ordre du jour de la visite comprend des échanges d’expérience dans la lutte contre le terrorisme, ont indiqué des sources.”(8) Korybko explique que les Russes pourraient faire face à cette nouvelle stratégie de la façon suivante:   

    « La Russie peut toujours recourir à la mesure préventive consistant à intégrer ses conseillers militaires basés en Syrie dans des positions en première ligne de l’armée arabe syrienne. »

    Cette stratégie fonctionnerait ainsi:

    Si la Russie est absolument déterminée à supprimer la possibilité pour les Etats-Unis d’utiliser une attaque de l’armée syrienne contre la “Division 30” comme prétexte à une escalade leur permettant de se lancer à grande échelle dans leur opération pré-planifiée de changement de régime, alors elle pourrait prendre la décision courageuse et résolue de positionner ses conseiller militaires en Syrie sur la ligne de front antiterroriste aux côtés de l’armée arabe syrienne. Cette décision pourrait raisonnablement être communiquée aux Etats-Unis de façon formelle ou informelle via les services secrets et des canaux diplomatiques de façon à ce que Washington soit conscient des conséquences incalculables d’une riposte contre les Syriens si ceux-ci répondent aux provocations de la “Division 30”. Bien que ce soit là pour certains une suggestion risquée, c’est un fait avéré que l’armée américaine n’a jamais directement ciblé un militaire russe, choisissant de compter plutôt sur ses acolytes pour une telle tâche macabre (que ce soient les Moudjahidin en Afghanistan ou les terroristes en Tchétchénie). La raison en est claire: une attaque directe par les Etats-Unis contre une unité militaire russe est un motif flagrant de guerre, et même dans les conditions actuellement tendues, il n’est pas possible que les Etats-Unis fassent un geste aussi impensable.”(9)

    En d’autres termes, les Russes pourraient avoir un moyen de contrer les derniers plans américains visant à renverser le gouvernement Assad. En effet, les Etats-Unis sont en train de dire aux Syriens « Si vous attaquez nos troupes (la Division 30), cela signifie la guerre avec les Etats-Unis. » Les Russes diraient – à nouveau – aux Etats-Unis: « Si vous attaquez nos troupes en Syrie, cela signifie la guerre avec la Russie. »

    Si la suggestion de Korybko au sujet des plans russo-syriens est correcte, ce serait la deuxième fois que la Russie se prépare à tracer une ligne sur le sable. Nous pouvons seulement espérer que la sagesse l’emportera à nouveau à Washington, et que les plans des Etats-Unis pour une guerre ouverte en Syrie seront abandonnés.

    9 août 2015

    (*) L’Arabie saoudite vient de rejeter  l’initiative russe sur une coalition anti-EI ce mardi 11 août. Ce qui indique que Ryad va continuer de soutenir les groupes terroristes en Syrie.[Ndlr].

    1. https://medium.com/war-is-boring/french-bombers-were-loaded-up-syrian-rebels-were-deployed-all-awaiting-obamas-okay-to-attack-69247c24253f
    2. http://www.globalresearch.ca/massive-naval-deployment-us-and-allied-warships-deployed-to-syrian-coastline-before-the-august-21-chemical-weapons-attack/5347766
    3. http://www.globalresearch.ca/the-war-on-syria-the-september-2013-military-stand-off-between-five-us-destroyers-and-the-russian-flotilla-in-the-eastern-mediterranean/5355644
    4. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/
    5. http://www.globalresearch.ca/british-sas-special-forces-dressed-up-as-isis-rebels-fighting-assad-in-syria/5466944
    6. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/
    7. .http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/
    8. http://sputniknews.com/politics/20150805/1025431105.html
    9. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/

     

     

    Voir également sur le même sujet:  http://arretsurinfo.ch/pourquoi-loccident-hait-il-poutine-la-raison-secrete/

    Article original en anglais: Australianvoice

    Traduit par Arrêt sur Info

     

    URL de cet article : http://arretsurinfo.ch/la-russie-peut-elle-bloquer-une-nouvelle-fois-un-changement-de-regime-en-syrie/

     
    Posté par Jocegaly à -

  • Le Vice et la Vertu


    L’Allemagne a fait €100 Mds de profit sur la crise grecque.

    Pour quoi travaille Merkel? Pour la zone euro ou pour équilibrer son vertueux budget sur le dos des Grecs et sauver sa réputation?


     

    2015-08-11_11h11_54Le 10 août 2015 – Source Russia Today

     

     

    Le plus grand créancier de la Grèce, l’Allemagne, a fait un énorme profit sur la crise de la dette du pays au cours des 5 dernières années. Elle a économisé grâce à des paiements d’intérêt à faible taux sur des fonds empruntés aux investisseurs qui se réfugiaient dans la sécurité.

     

    Selon l’Agence France Presse :

    2015-08-11_11h39_35

    À chaque fois que les investisseurs ont eu de mauvaises nouvelles sur la Grèce, ils se sont réfugiés sur la «zone de sécurité» de l’Allemagne, avec les taux d’intérêt sur les obligations d’État allemandes qui chutaient, selon l’étude de l’Institut de recherche économique privé Leibniz, à but non lucratif.

    Le rapport dit que l’Allemagne a ainsi sauvé, depuis 2010, l’équivalent de 3% de son PIB. Ajoutant : «Ces économies dépassent les coûts de la crise – même si la Grèce venait à faire défaut sur l’ensemble de sa dette».

    Les obligations d’autres pays tels que les États-Unis, la France et les Pays-Bas en ont aussi bénéficié «dans une bien moindre mesure».

    En savoir plus : ‘Grexit’ better option for Athens’ debt relief – German finance minister

    Le ministre des Finances d’Allemagne, Wolfgang Schäuble, qui a toujours été contre la radiation de la dette grecque, a vanté l’équilibre budgétaire de son propre gouvernement.

    Selon l’étude, cet équilibre a été possible principalement en raison de la crise grecque, qui a permis à l’Allemagne de faire de confortables économies sur le paiement des intérêts de sa propre dette.

    Schäuble a dit, à plusieurs reprises, que la dette grecque de €316 Mds ne peut pas être restructurée dans la zone euro. Il a affirmé que le Grexit [la sortie de la Grèce de la zone euro, NdlR] pourrait être une solution pour la décote de la dette du pays.

    En savoir plus : Athens, creditors close to final accord on €86bn bailout

    Alors que les officiels grecs et européens disent qu’Athènes et ses créanciers sont proches d’un accord final sur le troisième plan de sauvetage de €86 Mds, Berlin continue à entraver le processus. La semaine dernière, les créanciers ont exhorté à plus de réformes de la part d’Athènes, faisant valoir qu’un prêt relais de deux ou trois semaines était mieux que la signature à la hâte d’un engagement sur trois ans. L’option proposée par l’Allemagne d’un prêt relais de €5 Mds pour donner plus de temps aux négociateurs [pour exiger plus d’efforts de la part de la Grèce, avec le couteau sur la gorge, NdT] est toujours sur la table.

    L’accord de plusieurs milliards devrait être atteint avant la date limite du 20 août, lorsque la Grèce devra rembourser une dette de €3,2 Mds à la Banque centrale européenne (BCE).

    Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone