• 12 Août 2015

    Publié par Michel El Diablo

    HALTE au démantèlement du secteur NATIONAL de l’énergie

    Il est urgent d'engager la lutte pour stopper la course au profit dans ce secteur sensible et répondre aux besoins de la nation.


    L'accord entre Areva et EDF signé le 30 juillet 2015 est un nouvel épisode de la privatisation de l'industrie énergétique française.


    L'entreprise Areva a été créée en 2001, née de la fusion entre la COGEMA (exploitation de l'uranium), de Framatome (fabrication de réacteurs) et de Technicatome (techniques nucléaires).


    58 réacteurs nucléaires produisent 80 % de l'électricité française, 2 sont en fonction en Afrique du Sud, 2 en Chine et 2 en Corée du Sud.


    Quatre réacteurs sont actuellement en construction dont deux en Chine (classique), un en Finlande et en France de type  EPR nouvelle génération à grande capacité de production.


    Areva c'est aussi 250 filiales, 45 500 salariés, l'entreprise est implantée dans 43 pays sur l'ensemble du continent. Les enjeux sont donc conséquents.


    La recherche du profit immédiat implique une surexploitation des salariés et une politique négligeant les problèmes de sécurité et de fiabilité des installations entraînant des surcoûts en tout genre. Ainsi l’entreprise a acheté puis revendu des activités à Alstom et Schneider-Electric suivant les fluctuations de ses besoins.


    De plus, en l'absence d'uranium en France, la multinationale est obligée pour fonctionner, d'employer tous les moyens pour se procurer la matière première : corruption des états producteurs, coups d'état organisés, emploi de la force armée pour remplacer les gouvernements récalcitrants.


    La multinationale n'agit pas directement, elle dicte ses projets aux états complaisants dont la France en pointe dans la conquête des matières sur le continent africain producteur d'uranium, au Niger voisin du Mali, au Gabon, au Congo, en Namibie etc.
    Tout est bon pour s'accaparer les richesses de ces pays et surexploiter la main-d'œuvre nombreuse corvéable à merci.


    Cette politique délibérée entraîne des pertes d'exploitation de 4,8 milliards en 2014, le prétexte est donc trouvé pour supprimer 5 à 6000emplois dans le monde dont 4000 en France. Le maître d'œuvre est PhilippeVarin, ex PDG de Peugeot. Il a supprimé avec l'aide de Hollande et son ami Moscovici 8500 emplois dans l'usine automobile.


    Quoi de plus normal que de faire de nouveau appel à l'état serviteur pour financer les suppressions d'emplois, sauvegarder les profits et poursuivre la privatisation de la filière énergétique française.


    Le gouvernement Hollande répond présent et engage sans hésiter les fonds publics nécessaires (nos impôts) au travers d'une recapitalisation (2 milliards ?) de l'entreprise dont les exigences s'élèvent à 7 milliards. La Chine, intéressée par les capacités de développement de l'industrie nucléaire civile pourrait participer au capital d'Areva.


    Peugeot, Renault, Alstom, aujourd'hui Areva, les multinationales dictent leurs exigences pour développer les profits, ce sont les travailleurs qui payent la note.


    Il est temps d'y mettre un terme sans tarder.


    Il n'y a pas d'autre solution que de stopper le démantèlement et la privatisation des moyens de production de l'énergie.


    Comme nous l'écrivions le 19 mai 2015, il faut arracher ce secteur aux mains des capitalistes et imposer sans condition sa nationalisation par une gestion démocratique du peuple pour satisfaire les besoins de la nation.

    SOURCE:


  • 12 Août 2015

    Publié par Michel El Diablo

    Le CICE ou quand l'Etat verse les FONDS PUBLICS aux banques

    Alors que les résultats des banques s'envolent, alors que trois mille postes ont été supprimés en 2014, c'est 211 millions d'euros qu'elles ont reçu au titre du CICE. Les banques se contentent d'encaisser et derrière il n'y a rien . Et comment ne pas évoquer les groupes du CAC 40 qui perçoivent aussi le CICE, leurs bénéfices nets au premier semestre 2015 s'élèvent à 35 milliards d'euros. Valls va t'il se décider à changer de cap ?

     

    SOURCE:


  • Nouveaux sur notre site  http://cubasifranceprovence.over-blog.com:
    En page d’accueil:
    1)Cuba: Nous devons apprendre à défendre notre projet dans de nouvelles conditions, un article du site « La pupila insomne » du 10 août 2015 traduit par Françoise Lopez: une interview d’Iroel Sanchez, le webmestre du site, par un journaliste allemand qui pose toutes les bonnes questions et reçoit des réponses franches et claires (ce qui n’est pas très très fréquent…) Alors, à lire absolument…
    2)Cuba: qu'allons-nous faire de Guantanamo?,  un article du site « La pupila insomne » du 7 août 2015 traduit par Françoise Lopez. La réponse mérite le détour… et les réticences des Etats-Unis à rendre ce qui ne leur appartient pas aussi! Mais là, on n’est pas très surpris: on juge toujours les autres par rapport à soi-même. Alors, qu’est-ce que les Etats-Unis peuvent bien imaginer que les Cubains vont faire de Guantanamo quand ils l’auront récupéré? Je vous laisse deviner la réponse…elle vaut son pesant d’or!
    3)Cuba/USA: On retire sa licence d'avocat à un Etats-unien qui s'est rendu à Cuba!,  un article du site « La pupila insomne » du 10 août 2015 traduit par Françoise Lopez. Décidément, les Etats-Unis n’en ratent pas une! Moi, je ne savais pas qu’on pouvoir avoir une ambassade dans un pays ennemi… mais, apparemment, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre!
    4) Venezuela: CNN reconnaît avoir menti sur les "pillages" au Venezuela,  un article du site «actualidadrt.com » du 7 août 2015 traduit par Françoise Lopez. On dit souvent « Faute avouée est à moitié pardonnée » mais là, pas d’accord pour pardonner. Il faut que cette campagne de mensonges et de dénigrement contre le Venezuela s’arrête!
    5)Amérique Latine: L'ALBA-TCP décide de créer un plan pour défendre a souveraineté et l'économie de la région, un article d'AVN du 10 août 2015 traduit par Françoise Lopez. 
    6)Le Brésil va-t-il vers un coup d'Etat? 1, le début d' un article du Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo du 10 août 2015 traduit par Françoise Lopez. En fait, il y a plusieurs articles à la suite et nous aovns décidé de les séparer pour que le document soit moins lourd et qu’il soit plus facile de le récupérer. La suite au prochain numéro, comme on dit…
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez


  • La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France

    12 Août 2015 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #La finance dérégulée, #La République, #La nation ., #La mondialisation, #Le capitalisme;, #Les transnationales, #Le grand banditisme

    La loi Rothschild, cause de l’endettement de la France 

    xtraits d’une biographie de Georges Pompidou :
    Georges Pompidou fit parti du cercle restreint des proches du général de Gaulle, et cette proximité lui valut d’être nommé chef de son cabinet d’avril 1948 à 1953.
    En 1953, il entra à la banque Rothschild, où il occupa rapidement les fonctions de directeur général et d’administrateur de nombreuses sociétés. Ce fut pour lui l’occasion de participer à la vie économique du pays, d’accroître le champs de ses compétences et d’établir un éventail plus large de relations.
    Il rédigea néanmoins, durant cette période d’intense activité, trois présentations de classiques illustrés sur Racine, Taine et Malraux. …Le général de Gaulle élu à la présidence, Georges Pompidou retourna pendant quelques temps vers le monde de l’entreprise en réintégrant la banque Rothschild.
    Membre du conseil constitutionnel en 1959, il profita également de cette période pour rédiger une anthologie de la poésie française.
    Georges Pompidou s’installa à l’Élysée le 15 juin 1969. Son mandat fut écourté par son décès le 2 avril 1974 à Paris.
    3 janvier 1973, réforme de la Banque de France
    Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :
    « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »
    Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
    Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.
    Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.
    L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là. Voici en effet un graphique représentant l’évolution de la dette, avec et sans intérêt. La courbe rouge représente bien sûr la dette constatée, calculée avec les intérêts.
    Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
    La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros (*), déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1327 milliards d’euros ! Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts.
    1327 - 1306 = 21 Milliards d’Euros ! : Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées —, la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui.
    Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild ; il en était le valet, il n’est par conséquent pas étonnant qu’il ait fait cette loi du 3 janvier 1973 qui interdit à l’État français de battre monnaie et qui a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès de banques privées comme la banque Rothschild.
    C’est pourquoi, cette loi, je propose de l’appeler désormais la loi Rothschild.
    NOTE (*) : La dette à la fin 1979 était en réalité de 82,8 milliards d’Euros, soit 21% du PIB ; mais en tenant compte de l’inflation, cela fait aujourd’hui 239 milliards d’Euros.
     

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1245 http://mai68.org/spip/spip.php?article1245  


  • Est-ce que Amnesty International a perdu la tête ? [4/6]


    Une analyse médico-légale des rapports d’Amnesty International sur l’opération israélienne Protective Edge à Gaza en 2014



    Par Norman G. Finkelstein – Le 22 juillet 2015 – Source : ByLine

    Première Partie
    Deuxième Partie

     

    3.– Les Martyrs d’al-Aqsa. Israël a bombardé l’hôpital les Martyrs d’al-Aqsa [al-Aqsa = Jérusalem], tuant au moins 4 personnes et en blessant des douzaines. Notez qu’Israël a expliqué qu’il avait ciblé une cache de missiles antichar installée «à la proximité immédiate de l’hôpital», Amnesty en conclut qu’«il n’est pas capable de confirmer les faits» et demande une «enquête indépendante». Pour autant, présentant obligeamment le prétexte donné par Israël pour cette affaire, Amnesty n’aurait-il pas dû citer le témoignage crédible de témoins oculaires, d’une infirmière à son lieu de travail, selon laquelle, après que quatre Palestiniens furent tués dans des voitures stationnées dehors, «l’hôpital fut touché très rapidement, 15 fois de suite, par des tirs de chars»? Tandis que selon le rapport d’Amnesty, aussi bien le Hamas qu’Israël peuvent être coupables de violations des lois internationales, la Mission de Recherche médicale conclut : «Ce qui est important ici est que [al-Aqsa] a été attaqué par les militaires israéliens alors que les patients étaient traités, que les professionnels de la santé étaient au travail et que les civils cherchaient refuge après les attaques des zones environnantes.»

    4.– Ambulances. Pendant l’OPE [Opération Protective Edge], 45 ambulances ont été endommagées ou détruites, soit parce qu’elles étaient directement ciblées par les Israéliens, soit en tant que dommage collatéral. Amnesty signale que Israël «a publié un court-métrage vidéo qui montrait des combattants palestiniens se réfugiant dans une ambulance». Ces 24 secondes de vidéo sont l’unique preuve qu’Israël a produite pour justifier ses attaques sur les ambulances durant OPE. En fait, cette vidéo n’a aucune valeur. On y voit deux militants du Hamas, sans armes, sans qu’on puisse déterminer ni la date, ni l’endroit, monter dans une ambulance appartenant à une unité médicale de la branche armée du Hamas (les Brigades al-Qassam). Pour quiconque voit la vidéo, ils participent à une opération routinière de sauvetage médical. Amnesty n’aurait-il pas dû rappeler que dans les conflits précédents Israël a systématiquement ciblé les ambulances? Que, malgré sa haute technologie de surveillance, c’est le seul et unique cas où Israël a voulu apporter des justifications pour une telle attaque criminelle, et que, sur sa seule insistance, Amnesty a trouvé la preuve douteuse? Bien sûr, Amnesty, la Mission de recherche médicale et la délégation de la FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme) ont complètement documenté cette attaque israélienne, choquante et menée sans provocation de la partie adverse, sur une ambulance durant l’OPE.

    Écoles. Israël a détruit 22 écoles et en a endommagé 118 autres pendant l’OPE. Amnesty écrit : «L’armée israélienne explique que des roquettes et des obus de mortier ont été lancés de l’intérieur de nombreuses écoles de la bande de Gaza pendant les hostilités», et que «au moins 89 roquettes et obus de mortier ont été tirés à moins de 30 mètres des écoles gérées par l’ONU». Après avoir rappelé son incapacité à «vérifier chacune de ces explications», Amnesty recommande «qu’elles soient éclaircies chacune par une enquête indépendante». Mais alors pourquoi le rapport Unlawful and Deadly cite-t-il seulement – et ad nauseam – le ministre israélien des Affaires étrangères et les points de presse de l’armée israélienne? Il aurait certainement pu recouper ces déclarations avec les constatations des organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme, des envoyés de l’ONU et des ONG présentes à Gaza. Le Comité d’enquête de l’ONU a étudié 7 attaques israéliennes, dont plusieurs mortelles, sur des écoles de l’ONU, toutes sauf une ayant été transformées en dispensaires. Un résumé de ses conclusions a été publié après la sortie du rapport Unlawful and Deadly. Le Comité n’invoque aucune preuve pour soutenir la thèse israélienne selon laquelle le Hamas aurait tiré des roquettes de ces 7 écoles de l’ONU, ou à leur proximité, mais au contraire, de nombreuses preuves, notamment les témoignages de gardes et d’autres témoins oculaires, pour les réfuter. Cela mérite que l’on s’y arrête : en s’appuyant sur des points de presse de l’ONU, Amnesty reprend des allégations largement diffusées, accusant le Hamas d’utiliser les écoles de l’ONU non ciblées par Israël à mauvais escient. «Les groupes armés palestiniens ont stocké des roquettes et d’autres munitions dans […] les écoles de l’ONU. L’UNRWA a découvert des munitions palestiniennes dans trois de ses écoles fermées dans la Bande de Gaza», spécifiquement, «20 roquettes dans une école primaire dans la ville de Gaza», «des roquettes […] dans une école primaire de Jabalia», «une autre cachette de roquettes […] dans une école de Nuseirat». Le Comité d’enquête a trouvé, cependant, que les roquettes cachées dans ces écoles (elles étaient vides, c’étaient les congés d’été) n’étaient pas des dépôts de munitions, mais plutôt, un mortier et 20 obus dans l’école élémentaire de Gaza, «un objet, semble-t-il une arme» dans l’école de Jabalia, et un mortier et ses 3 obus, une première fois, puis un mortier et 20 obus, dans un autre cas à l’école de Nuseirat.

    Mosquées. Israël a détruit 73 mosquées et en a endommagé 130 autres pendant l’OPE. Amnesty signale que, selon le ministre israélien des Affaires étrangères, «au moins 83 roquettes et obus de mortier furent lancés à moins de 25 mètres des mosquées au cours des hostilités, dans certains cas directement depuis l’intérieur de l’enceinte des mosquées». Amnesty ne reprend aucune autre source. Ce n’était pas la première fois qu’Israël ciblait des mosquées à Gaza. Pendant l’opération Plomb durci, 30 mosquées ont été détruites, 15 autres endommagées. La mission du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, dirigée par Richard Goldstone, a enquêté sur une attaque «intentionnelle» au missile durant Plomb durci sur une mosquée, qui a tué au moins 15 personnes réfugiées là. Elle n’a trouvé «aucune preuve que cette mosquée ait été utilisée pour stocker des armes et pour aucune activité militaire par les groupes armés palestiniens». En général, les explications israéliennes pour justifier le ciblage des mosquées manquent de cohérence. Elles affirment que le Hamas utilisait les mosquées pour cacher des armes mais – comme la mission Goldstone l’a remarqué – «alors que les ruelles labyrinthiques de Gaza offrent d’innombrables planques», le Hamas aurait été suffisamment fou pour «faire des stocks dans un bâtiment ouvert comme une mosquée, déjà pré-ciblé et pré-enregistré par les services de renseignement israéliens». Israël a aussi affirmé que le Hamas avait stocké ses armes dans les mosquées, parce que, se souvenant des conflits précédents, il «a fait le pari que l’armée israélienne ne les attaquerait pas». En fait, même avant Plomb durci, Israël a endommagé ou détruit 55 mosquées à Gaza entre 2001 et 2008. Le rapport final du comité d’enquête présidé par l’éminent juriste sud-africain John Dugard a conclu que durant Plomb durci «les mosquées, et particulièrement les minarets, ont été délibérément pris pour cibles parce qu’ils symbolisent l’Islam», pendant que les témoignages de soldats israéliens qui ont combattu à Gaza durant Plomb durci ont confirmé le ciblage indiscriminé des mosquées. S’il se met à citer les prétextes israéliens officiels pour justifier les assauts généralisés contre les lieux de culte musulmans, Amnesty ne devrait-il pas noter que dans le passé ils se sont toujours révélés être des mensonges?

    Centrale électrique. Israël a régulièrement attaqué la seule centrale électrique de Gaza pendant l’OPE. Ces bombardements ont encore accentué les coupures d’électricité, auparavant déjà longues et fréquentes, et ont détruit les services de traitement des eaux et les services médicaux. Ce n’était pas la première fois qu’Israël attaquait cette unique centrale électrique. En 2006, il avait lancé une série d’attaques par missiles, ciblant précisément les transformateurs. B’Tselem (Centre israélien d’information sur les ddroits de l’homme dans les Territoires occupés) a qualifié l’attaque de 2006 de «crime de guerre». Amnesty écrit que cette attaque sur la centrale de Gaza, durant OPE «pourrait être qualifiée de crime de guerre», mais se hâte de préciser : «Un brigadier-général israélien dément le fait qu’Israël ait ciblé la centrale intentionnellement, et n’écarte pas la possibilité qu’elle ait été frappée par erreur.» Si Amnesty cite le déni prévisible du brigadier-général, n’aurait-il pas pu noter que par le passé Israël a déjà frappé cette même centrale ? «La localisation de la centrale était connue», a conclu la délégation de la FIDH après s’être rendue à Gaza. «Des frappes répétées […] et le refus de garantir la sécurité de la centrale ne peut appuyer cette affirmation selon laquelle ces frappes étaient accidentelles.»

    À suivre…

    Traduit par Ludovic, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone