• 02 décembre 2013

    WIKILEAKS - Le cinquième pouvoir: un film malhonnête sur WikiLeaks et Julian Assange

    Sur WIKILEAKS ACTUS

     

    IRIB, 24 novembre 2013

    Le Cinquième Pouvoir [titre original The Fifth Estate] est la deuxième sortie majeure cette année portant sur le sujet du site de lanceurs d’alertes WikiLeaks.

    Capture d’écran de la vidéo

     

    Ce film n’est pas une amélioration par rapport au premier, le dérisoire documentaire d’Alex Gibney, We Steal Secrets: The story of WikiLeaks. Ce n’est pas une mauvaise direction ou la faiblesse du jeu d’acteurs qui posent problème dans Le Cinquième Pouvoir. C’est plutôt que le scénario de ce film commandé et produit par DreamWorks et écrit par Josh Singer est basé sur deux livres très tendancieux, tous deux hostiles à WikiLeaks et à son fondateur, Julian Assange.

    En s’appuyant sur des sources politiquement suspectes et erronées, le projet était irrémédiablement condamné à ne pas représenter la réalité. Même si le réalisateur et d’autres personnes impliquées dans le tournage du film Le Cinquième Pouvoir déclarent qu’il ne s’agit pas d’une attaque contre Assange, cela n’empêche pas qu’il s’agit d’une œuvre tendancieuse qui a adopté une orientation politique bien précise.

    Une œuvre faisant un portrait honnête de WikiLeaks, cette organisation qui a des ennemis jurés aux plus hauts échelons de l’élite américaine, aurait les plus grandes difficultés à obtenir un financement suffisant et serait plutôt tuée dans l’oeuf. Les responsables du film Le Cinquième Pouvoir n’ont rencontré aucun de ces problèmes, le film a été financé à hauteur de 30 millions de dollars par DreamWorks et Disney en a assuré la distribution.

    L’histoire est en grande partie racontée à travers les yeux de Daniel Domscheit-Berg, un ex-volontaire allemand de WikiLeaks qui a été suspendu de l’organisation en août 2010. Il a raconté son histoire dans Inside WikiLeaks : My Time with Julian Assange at the World’s Most Dangerous Website [article en anglais], livre publié en 2011 et applaudi dans les médias précisément parce qu’il s’acharnait contre Assange.

     

    Les circonstances qui entourent l’exclusion de Domscheit-Berg de WikiLeaks sont remarquables pour dire le moins. Sa première action a été de saboter la plateforme qui permettait aux lanceurs d’alerte de contacter WikiLeaks, la rendant inutilisable, ce qui l’a fait fermer pour un long moment. Domscheit-Berg est également parti avec une quantité de documents non publiés qui, d’après WikiLeaks, «comprenaient des preuves que plus de 60 femmes et enfants avaient été massacrés en Afghanistan par des forces américaines.»

    Domscheit-Berg a admis avoir détruit 3000 documents soumis par des lanceurs d’alertes concernant les activités de Bank of America. Peu après il a créé son propre projet «OpenLeaks», qui n’a jamais publié un seul document.

    Domscheit-Berg a affirmé, comme le fait le film, qu’il a perdu ses illusions sur Assange en grande partie parce que ce dernier ne voulait pas travailler en équipe et était «imprudent» en ce qui concerne la protection des sources. Ces commentaires ne sont pas sincères. En réalité, son départ de WikiLeaks a coïncidé avec la chasse aux sorcières mondiale contre Assange qui a commencé à la mi-2010.

    C’était après que WikiLeaks ait déjà rendu publique la vidéo «Meurtre collatéral», qui montre l’armée américaine en train de tuer des civils innocents en Irak depuis un hélicoptère, ainsi que les «fichiers de la guerre d’Afghanistan», sur les meurtres de civils et les autres violences des forces spéciales américaines et alliées. L’élite dirigeante était unie dans sa détermination à stopper WikiLeaks et son fondateur. C’était la base de l’invention d’accusations de violences sexuelles contre Assange, pour des motifs politiques, durant son voyage en août 2010.

    Domscheit-Berg a été suspendu de WikiLeaks le 26 août 2010. Le 25 août, en suivant ses directives, des techniciens responsables de la maintenance du site Web avaient fermé son moteur de publication, et changé le mot de passe du système d’e-mails et du compte Twitter. Ces événements ont eu lieu quelques jours seulement après que deux femmes ont déposé plainte contre Assange en Suède le 20 août.

    Domscheit-Berg a déclaré à Der Spiegel le 27 septembre 2010 que l’offensive judiciaire contre Assange était «une attaque personnelle contre lui, mais qu’elles [les accusations] n’ont rien à voir avec WikiLeaks directement.»

    Domscheit-Berg était expressément hostile aux révélations par WikiLeaks des crimes commis par les États-Unis et d’autres grandes puissances impérialistes. Il a déclaré au Times le mois suivant, «L’objectif de la plateforme quand elle a commencée en 2006 était d’informer des gens intelligents et de leur fournir un socle de faits solides pour prendre des décisions intelligentes. Mais c’est devenu un problème dès que nous avons commencé à prendre parti.»

    La deuxième source du film, WikiLeaks: Inside Julian Assange’s War on Secrecy [article en anglais], a été publié en février 2011 par le Guardian et écrit par les journalistes David Leigh et Luke Harding. Ce livre venait couronner la campagne du Guardian contre Assange qui a débuté en novembre 2010. Le quotidien britannique avait dans un premier temps passé un accord avec Assange pour l’aider à publier les communications diplomatiques secrètes.

    Le soutien du Guardian à l’extradition d’Assange vers la Suède, et la description de ce dernier comme un égocentrique en ont rapidement fait la version «officielle» de l’histoire de WikiLeaks.

    Assange n’a jamais été approché par quelqu’un de DreamWorks ni autorisé à présenter sa propre version des faits. Il a refusé une demande de l’acteur Benedict Cumberbatch de le rencontrer pour l’aider à incarner son personnage dans le film. Comme il l’a expliqué dans une longue lettre [en anglais] à Cumberbatch, «DreamWorks a construit toute sa production sur les deux livres les plus discrédités disponibles sur le marché […] Pour se justifier, on va affirmer que le film est une œuvre de fiction, mais ce n’est pas une fiction. C’est une vérité déformée sur des gens vivants qui se battent contre des adversaires titanesques. C’est une œuvre d’opportunisme politique, d’influence, de revanche, et surtout, de lâcheté.»

    Cumberbatch a dit que la lettre d’Assange l’avait au moins forcé à réfléchir à sa participation au film. Il a déclaré, «je voulais faire un portrait en trois dimensions d’un homme bien plus diffamé dans la presse tabloïde qu’il ne l’est dans notre film.»

    Un article paru dans Vogue notait qu’après avoir lu un des premiers scripts, «Cumberbatch a réalisé que certaines des craintes d’Assange étaient justifiées. “Sur une bonne partie de la direction d’acteurs, nous avons été en confrontation parce que Bill [Condon] semblait vouloir le présenter comme ce mégalomane antisocial.”»

    L’histoire du film Le Cinquième Pouvoir manque de cohérence. Par moments, elle semble changer de sujet au gré de la bande-son qui est parfois assourdissante.

    Les crimes de grande ampleur révélés par WikiLeaks semblent largement sans importance aux producteurs du film Le Cinquième Pouvoir. Il passe des activités actuelles d’Assange en divers endroits aux images d’un Assange solitaire dans son enfance. Une scène prétend de manière mensongère qu’il a fait partie d’un «culte» dans son enfance dans lequel «les enfants se teignaient les cheveux en blanc.»

    Le contenu réel des révélations de WikiLeaks, en particulier à partir de «Meurtre collatéral», est traité brièvement et d’une manière désordonnée. Un certain nombre d’histoires mineures sont introduites, dans le but de prouver, faussement, que WikiLeaks mettait des vies en danger de manière inutile avec ses révélations.

    Vers la fin du film, le personnage de Domscheit-Berg rencontre le journaliste Nick Davies du Guardian (David Thewlis), le lien original entre le journal et Assange.

    Davies, consultant pour le film, pontifie sur les origines de la presse libre en Grande-Bretagne et la manière dont le «quatrième pouvoir» – les grands médias – a émergé au détriment de ceux qu’il a martyrisés. Il dit à Domscheit-Berg que «la révolution de l’information» lance un nouveau «cinquième pouvoir,» déterminé à «détruire son prédécesseur». C’est un plaidoyer pour un journalisme «responsable», c’est-à-dire politiquement compromis et favorable à l’élite dirigeante qui n’oublie pas de faire une mise en garde sur les dangereux individus du genre d’Assange qu’il faut mettre à l’écart.

    «Daniel, vous et Julian nous avez donné un échantillon de ce que pourrait être le futur,» déclare Davies. C’est à vomir. Davies a beaucoup fait pour légitimer la campagne sans précédent pour «attrapper Assange» afin d’écraser WikiLeaks, avec son article calomnieux paru en décembre 2010 dans le Guardian, « 10 days in Sweden: the full allegations against Julian Assange.»

    Assange s’est vu refuser ses droits fondamentaux durant plus de trois ans. Il a été contraint à demander l’asile à l’ambassade de l’Équateur à Londres. Sa vie et sa liberté sont toujours menacées par des ennemis immensément puissants. Il est la victime, celui que l’on persécute. Tout cela est simplement négligé. Condon a épuré les trois dernières années de son histoire de WikiLeaks. Tout ce qui suit la détention d’Assange en décembre 2010 à Londres est couvert en moins de cinq minutes, réduit à quelques intertitres, en alternance avec le personnage d’Assange s’exprimant depuis l’ambassade équatorienne. Le Cinquième Pouvoir est un projet malhonnête, et tous ceux qui y sont impliqués, artistiquement ou financièrement, devraient en avoir honte.

    Robert Stevens

    Source: http://french.irib.ir/info/item/293540-le-cinqui%C3%A8me-pouvoir-un-film-malhonn%C3%AAte-sur-wikileaks-et-julian-assange?

     
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  • L'HONNEUR DES "GUEULES NOIRES"

     

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    Ciné Club Citoyen et UL CGT

     

    Jeudi 5 décembre à 17 h 30

     

    Bourse du Travail à Alès

     

    Projection du film

     

    « l'Honneur des Gueules Noires »

    Cliquez sur l'immage ci-dessous pour accéder au Blog concernant la Lutte de Ladrecht...

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  • Dimanche 1 décembre 2013 7 01 /12 /Déc /2013 21:42 - Communauté : les anti-capitalistes

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  • 01 décembre 2013

    George Galloway, ex-député britannique, dénonce les manoeuvres de l’entité sioniste !

    Sur P.A.S.

     

    Dimanche, 01 Décembre 2013 [Section :  Actualités antisionistes]
     

    George Galloway, ex-député britanniqueGeorge Galloway, ex-député britanniqueGeorge Galloway, ex-député britannique, dénonce les manoeuvres de l’entité sioniste !

    L’ex-député britannique et penseur politique George Galloway, a déclaré au cours d’un entretien avec le site internet d’information Al-Manar que « La Palestine n'était pas le premier choix pour la coalition occidentale en vue d'établir une fausse entité sioniste », ajoutant que « les sionistes étaient prêts à accepter n'importe quel endroit pour l' établissement d'un Etat appelé Israël ».

    Dans ce contexte,  Galloway a souligné que « cette entité a négocié avec l'Empire britannique et un certain nombre de pays, dont l'Argentine, les Seychelles, l'Ouganda et d'autres pays avant de s'installer en Palestine ». Bien que prétextant des raisons religieuses pour choisir la Palestine,  Galloway a souligné que les membres du mouvement sioniste étaient athées « l’empire britannique a choisi la Palestine pour des objectifs stratégiques car la Palestine a toujours représenté pour eux un pied-à-terre surtout que le Moyen-Orient prenait de plus en plus d’importance à la fois stratégique et économique ».

    Le penseur politique britannique a souligné que « le choix de l’Occident pour  faire de la Palestine un Etat sioniste ne s’inscrit pas  dans le contexte d'un conflit culturel ou religieux,  (…) les politiques coloniales du système occidental visent à contrôler les ressources naturelles de cette partie importante du monde ».

    L’entité sioniste cherche à changer le paysage de Jérusalem conformément à la vision sioniste. L’expulsion des Palestiniens s’est accompagnée  d’une expansion de la judaïsation de la Palestine, des restrictions légales sur le droit d’utiliser la terre palestinienne, la suppression du droit de vote pour les habitants de Jérusalem, l'expansion des colonies, sans oublier la construction du mur de séparation.

    George Galloway a estimé que « ces  colonies empêchent l’aboutissement de toute solution  pour les réfugiés palestiniens parce que les sionistes ont construits ces colonies dans le but d’y recourir toujours  comme moyen de pression » et d’ajouter que « les frontières  de l'entité sioniste ont été réduites en l’an 2000, après la libération par le  Hezbollah du territoire libanais, mettant un terme aux aspirations de l'entité sioniste d’étendre ses frontières.  Toutefois, le  projet de colonisation sioniste vise à empêcher les Palestiniens de profiter des ressources naturelles de leur pays, y compris la terre. Cela a permis aux sionistes de contrôler une plus grande surface en Palestine » .

     Galloway a précisé que « les pourparlers de paix entre les israéliens et palestiniens n’ont pas réussi à réaliser un résultat notable car la démission de la délégation palestinienne des pourparlers de paix prouve que cette voie  politique est irréalisable car  l'entité sioniste refuse de payer le prix de la paix  à savoir : la justice. La justice  signifie l'octroi de droits à leurs propriétaires, elle est essentielle à la réussite des négociations de paix. »

    Certes,  la résistance arabe a prouvé sa capacité à affronter le projet sioniste dans la région, sauf que  le fonctionnaire colonial occidental a décidé de  planter les graines de la discorde dans la région arabe afin de détourner les efforts des Arabes de la cause palestinienne et plonger dans des conflits internes.

    L'écrivain britannique, réputé pour son soutien aux questions arabes a affirmé que « les gouvernements arabes se sont écartés de la question palestinienne pour se concentrer sur  les  conflits sectaires qui sert le projet sioniste de l’Occident ».

    Abordant la crise syrienne, Galloway  a insisté sur le fait que le complot sioniste de l'Ouest contre la  Syrie a échoué et que l'axe de la résistance est capable de vaincre le projet sioniste au Moyen-Orient. Alors la balance de la résistance penche en la faveur de l’axe de la résistance, l'entité sioniste sera forcée de se rendre avant de restituer les droits à leurs propriétaires .

    URL : www.partiantisioniste.com/articles/actualites/1761
     
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