Ah bon ? Les dirigeants de Dexia se seraient sucrés sur le dos des collectivités locales qui lui ont confié leurs avoirs ? Ils ont maintenu leurs avantages contre vents et marées,  et nous allons devoir verser notre obole de contribuable pour maintenir leurs retraites chapeaux et leurs parachutes dorés, malgré le naufrage qui fera date dans l’histoire du bankstérisme ?  Et cela sans que la responsabilité de ces dirigeants qui ont pourtant gravement failli ne soit engagée ?  ça alors ! Pas possible... j'aurais jamais cru...

Le rapport de la Cour des comptes est à lire ici. Il est sans appel. Mais sera-t-il suivi d'effets concrets ? La suite au prochain épisode de la vie de ces grands carnassiers qui régissent l'avenir du monde, sans la moindre inquiétude quand à leur survie personnelle... Ni la moindre anxiété quant à une éventuelle réduction de leur train de vie, même hors fonction....

Hors sol, ces gens là,  vous dis-je... et je martèle.

Nord Eclair, 18 juillet 2013 :

Mercredi matin, syndicats et autorités semblaient pour une fois unanimes sur le nombre de manifestants mobilisés. Pour défendre le service des urgences de l’hôpital de Wattrelos, 400 à 500 manifestants ont battu le pavé.

Il y a 15 jours, au terme d’une réunion entre l’Agence régionale de santé et la direction du centre hospitalier de Roubaix, on apprenait que l’hôpital de Wattrelos allait perdre son accueil d’urgence de nuit à compter du 1er octobre, et probablement l’accueil de jour dès le 1er janvier 2014. L’objectif de cette décision étant de soulager les urgences de Roubaix en manque de moyens. Face à cette décision prise sans concertation et qui pourrait avoir à terme une incidence sur l’existence même de l’hôpital wattrelosien, le personnel hospitalier, les élus locaux et les syndicats ont choisi l’action. Hier matin donc, tous étaient au rendez-vous rue Alexander-Fleming, pour prendre part au cortège qui devait les mener jusqu’en mairie. En chemin, nous avons pu constater (s’il le fallait encore !) que les Wattrelosiens étaient attachés à leur hôpital de proximité. Parmi les anonymes, nous avons rencontré Sylvia et Bianca, deux sœurs venues avec le petit-fils de l’une d’entre elles : « On ne peut pas perdre nos urgences, s’indigne Sylvia. Ici, on ne vient pas que pour des petites choses, on vient aussi pour des problèmes graves et on sait qu’on sera bien soigné. »

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