L’organisation DCI-P, Defence for Children International – Palestine, a publié un rapport contenant les statistiques des enfants tués par les forces d’occupation israéliennes depuis 2000. D’après DCI-P, le nombre d’enfants tués s’élève à 1397
Le rapport, assez détaillé, classe ces enfants selon plusieurs critères. Nous apprenons par exemple que l’année la plus meurtrière fût celle de 2009 avec 315 enfants palestiniens assassinés, suivie de 2002 avec 192 enfants assassinés. Le rapport présente également les meurtres par classes d’âge. Ainsi, 262 enfants de moins de 8 ans ont été tués, 231 entre 9 et 12 ans, 447 entre 13 et 15, et 457 entre 16 et 17 ans.
Selon l’Institute For Middle East Understanding, le gouvernement d’occupation israélienne a publié un rapport le 19 mai 2013 dans lequel ils prétendent ne pas avoir tué Muhammad Al-Durra et qu’il serait encore en vie. Le père, Jamal Al-Durra, répondit « Israel dit que mon fils n’est pas mort. Pouvez-vous imaginer ce que peut sentir un père ayant perdu son fils lorsqu’il entend cela ? Ils ont toute la technologie du monde. Il n’est pas mort ? Qu’ils me le rendent dans ce cas.«
La DCI-P rapporte également qu’un homme armé et portant l’uniforme de la police a agressé sexuellement 2 enfants palestiniens ce 18 mai 2013 passé. Ils rapportent également qu’un groupe de forces armées d’occupation israéliennes ont utilisé un jeune garçon palestinien comme bouclier humain face a des manifestants à Ramallah le vendredi 20 avril 2013.
Sans oublier les 25.000 maisons détruites et les 160.000 palestiniens jetés à la rue …
Source : http:// www.chaos-controle.com/ archives/2013/06/09/ 27366802.html
"A las cinco de la tarde". Une oeuvre du peintre basque Abo, signataire pour l'abolition de la corrida.
Une contribution de babel.
Le jour s’est blessé en naissant, s’est coupé au muret.
Il laisse sur la pierre un filet d’ocre plus clair, en garance.
Il séchera quand les fleurs s’ouvriront, que les fêlures
S’offriront comme dernier refuge aux lézards brûlants
Ainsi que dans les arènes sèche le sang des toros.
Des mouches viendront y boire après que les seaux d’eau
Auront mouillé les sols, rafraîchi les dalles, emporté le gras.
Et rien ne restera plus de la blessure au coin du jour
Jusque vers le soir quand une autre plaie s’y peindra.
Le jour continuera à lever la pâte à faire surgir des villages.
Les foules attendent en dormant de suer de joie, elles sont là pour ça.
Elles ont pris leurs plus belles banderilles, pour garder souvenir
Des crêpes blanches de poussière où les bêtes mugissent
En sentant leur fin venir lorsque sont franchis les murs des arènes.
Les foules ont payé pour voir en habits de lumière
Ce qu’ils vivent, tout au long de l’année dans l’ombre.
Au soir venu, il ne restera plus rien de cet orage
Si ce n’est la plaie du couchant, se coupant à l’arête du mur.
Le jour s’est blessé, dans son habit de lumière
Puis la nuit est venue en son habit de toro
Alors l’un contre l’autre, ils se sont consolés des hommes.
Vitrine d'un atelier de textures - l e b A b e l
Vitrine d'un atelier de textures - l e b A b e l - Nos vies ont gardé de belles formes :Il faut le dire.