• Vendredi 19 juillet 2013 5 19 /07 /Juil /2013 13:56

    http://img.tvmag.lefigaro.fr/ImCon/Prog/20121124/ms_91222409_expression-directe.jpgVidéo Expression directe – 21 juillet 2013 sur France 3 à 11h30
    Thèmes :
    Boris PLAZZI  pour nos salaires ,nos emplois, nos retraites, nos conditions de travail,
    Sophie BINET pour l’emploi, industrialisation, services publics,
    Eric AUBIN sur retraites,
    Jocelyne CHABERT sur qualité de travail, conditions de travail dégradées.

     
     

     


  • SI FACEBOOK NE VOUS DIT PAS COMBIEN DE PERSONNES VOIENT VOS CONTENUS, C'EST POUR VOTRE BIEN

    Sur Facebook, on peut savoir combien de personnes aiment et partagent nos statuts, mais il reste une grande inconnue: combien de personnes ont vu les contenus postés? Si nos contacts voient un statut sans le commenter, l'aimer ou le partager, c'est comme s'ils étaient invisibles. Et, selon Buzzfedd, cela relève d'un calcul intelligent de la part de Facebook:

    «C'est dans l'intérêt de l'entreprise de garder cette information secrète. Ils savent bien que la seule chose pire que de parler à une salle vide c'est de parler à une salle remplie d'amis et de parents et qu'ils vous ignorent.»

    Ainsi, le nombre de personnes ayant vu un message s'affiche dans les groupes et les pages, mais n'est pas permis en dehors.

    Résultat: les utilisateurs de Facebook sous-estiment largement leur audience. L'audience réelle serait trois fois supérieure à celle perçue par les utilisateurs.

    «Les utilisateurs de Facebook atteignent 35% de leurs amis avec chaque message et 61% de leurs amis au cours d'un mois.»

    Des chiffres conséquents, donc, et pourtant sous-estimés. Pourquoi?

    Selon une étude de l'université de Stanford, on s'épargnerait tout simplement nous-mêmes:

    «Ça peut être plus agréable de penser que personne n'a vu un message que de croire que beaucoup l'ont vu et que personne ne l'a aimé.»

    De la même façon -mais pour des raisons différentes- Facebook ne vous autorise pas à voir qui a consulté votre profil, comme l'expliquait un article publié sur Slate en 2010:

    «C'est la base du contrat social du site: on vous demande de mettre de nombreuses informations personnelles en ligne, mais en échange vous avez le droit de consulter librement et en toute impunité quantité d'informations sur vos contacts. C'est ainsi que naît le «stalking» (...),  une activité normale d'un jeune qui s'ennuie devant son ordi, une errance numérique au milieu des données disséminées par ses amis, l'équivalent social d'un zapping sur les 500 chaînes de son abonnement satellite. Si une application permettait de déterminer qui a visité son profil, ce serait la mort instantanée du «stalking», faisant chuter le nombre de pages vues et donc le nombre d'affichage de publicités.»

    Facebook connaît ses utilisateurs et fait en sorte qu'ils se sentent le mieux possible pour s'assurer qu'ils restent sur le réseau social. Du coup: on nous laisse stalker nos amis en toute discrétion et on ne blesse pas notre ego en nous montrant et que tout le monde se fiche qu'on a mangé une pomme ce midi. 

    Source

     

    A lire aussi: 

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    Les 5 manies les plus énervantes sur Facebook

     

     
     
     

     

     
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  • Cyril LAZARO

     
    Vendredi 19 juillet 2013 5 19 /07 /Juil /2013 12:28

    Les patrons de la CGT et du Medef se trouvent des convergences

    Dans une interview croisée à paraître samedi dans l'hebdomadaire Marianne, les nouveaux patrons du Medef et de de la CGT, Pierre Gattaz et Thierry Lepaon, se découvrent des convergences et souhaitent notamment de concert une remise à plat des aides publiques, même si leurs positions restent aux antipodes sur des sujets comme les retraites. /Photo prise le 3 juillet 2013/REUTERS/Philippe Wojazer (c) Reuters

    Dans une interview croisée à paraître samedi dans l'hebdomadaire Marianne, les nouveaux patrons du Medef et de de la CGT, Pierre Gattaz et Thierry Lepaon, se découvrent des convergences et souhaitent notamment de concert une remise à plat des aides publiques, même si leurs positions restent aux antipodes sur des sujets comme les retraites


    Les nouveaux patrons de la CGT et du Medef se découvrent des convergences et souhaitent notamment de concert une remise à plat des aides publiques, même si leurs positions restent aux antipodes sur des sujets comme les retraites.

    Dans une interview croisée à paraître samedi dans l'hebdomadaire Marianne, Pierre Gattaz dénonce "la financiarisation à outrance" de l'économie et dit incarner "un capitalisme qui veut récréer de l'emploi en France dans la durée, réhabiliter le travail et l'outil de travail".

    "Ces préoccupations nous rapprochent, avec Thierry Lepaon", souligne le successeur de Laurence Parisot à la présidence de la principale organisation patronale française, le Medef.

    Le secrétaire général de la CGT dénonce certes les politiques qui "ne voient dans le travail qu'un coût à rabaisser" mais estime que la France ne repartira d'un bon pied "qu'en remettant la valeur travail" au coeur de la société.

    Il critique le "droit indifférencié" des entreprises à profiter de 200 milliards d'euros d'aides publiques et souhaite le retour à une politique d'aides ciblées.

    "Il est tout à fait normal d'évaluer les aides que l'on distribue aux entreprises", répond Pierre Gattaz. "Sur le fond, je préfèrerais même que nous recevions moins d'aides ou des aides choisies en fonction de leur efficacité."

    Thierry Lepaon salue une "bonne nouvelle" dans cette volonté exprimée par le président du Medef de "travailler sur l'efficacité des aides publiques".

    "La CGT ne sera donc plus la seule organisation à réclamer cette remise à plat et je pense que si le patronat et les syndicats de salariés revendiquent auprès de François Hollande le droit de travailler le sujet, ils peuvent être entendus."

    HARMONISATION EUROPÉENNE

    Les deux hommes se retrouvent encore sur l'idée d'une harmonisation économique et sociale de l'Europe, même s'ils n'en ont pas nécessairement la même vision.

    "Je suis en partie d'accord : il faut harmoniser l'Europe sur le plan économique et social aussi rapidement que possible", déclare ainsi Pierre Gattaz en réponse à une charge de son interlocuteur contre le "dumping social".

    Le secrétaire général de la CGT défend un modèle allemand dans lequel les entreprises "mobilisent leurs personnels en leur accordant un droit de regard sur leur stratégie et leur plan de formation" ?

    "Sur le long terme, Thierry Lepaon a sans doute raison", répond Pierre Gattaz, qui lance cependant une mise en garde contre un surcroît de contraintes pour les entreprises.

    Sur la réforme des retraites, le fossé reste entier entre une CGT opposée à tout allongement de la durée de cotisation ou tout report de l'âge légal et un Medef pour qui ce sont là les seuls leviers à actionner.

    "Thierry Lepaon notera que, comme la CGT, nous ne prônons pas une baisse des pensions ou une hausse des cotisations salariales, nuisibles au pouvoir d'achat", déclare cependant Pierre Gattaz, qui se dit apolitique et admet que les problèmes de la France "ne datent pas de l'élection de François Hollande" à la présidence de la République.

    Source tempsreel.nouvelobs.com


  • 19 juillet 2013

    Banques à l’Élysée : "Avec François Hollande, régalons la finance"

    Banques à l’Élysée : "Avec François Hollande, régalons la finance"

     

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    Le 22 janvier 2012, le candidat Hollande lançait devant une foule conquise, réunie au Bourget : « si l’adversaire est la finance, alors, il faut l’affronter ! » C’est sans nul doute dans cet état d’esprit qu’il a décidé de convoquer les banques françaises à l’Elysée ce vendredi 19 juillet. Un rapide examen de son bilan suffit pour s’en persuader.

    « Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit par rapport aux opérations spéculatives » annonçait Hollande au Bourget. La loi adoptée le 18 juillet ne prévoit en rien une séparation, mais une « filialisation des activités ». Pour le chercheur Gaël Giraud, celle-ci revient « à exiger la reconduction du statu quo ».

    « Les produits financiers toxiques […] seront purement et simplement interdits » lançait le candidat socialiste. La loi bancaire ne prévoit aucune disposition dans ce sens. Idem pour l’encadrement des bonus des traders ou l’interdiction des stock-options. [1]

    « Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux » promettait le futur Président. Là encore : promesse non tenue. La loi bancaire prévoit des règles de transparence renforcée, loin d’être suffisantes. Les mesures annoncées au lendemain de la démission du ministre du Budget pour évasion fiscale, relève quant à elle de la pure diversion… [2]

    « Enfin, concluait Hollande, je proposerais une véritable taxe sur les transactions financières avec ceux en Europe qui voudront la mettre en œuvre avec nous ». Le hic, c’est que, de l’aveu même du Ministre de l’économie, la France veut désormais couler la taxe sur les transactions financières, sous le prétexte qu’elle coûterait trop cher pour les banques françaises ! [3]

    Il faudrait ajouter à cette liste les récentes déclarations concernant le livret A, dont le taux va à nouveau baisser au plus grand bénéfice des assurances-vie. L’épargne du livret A pourrait même en partie bénéficier aux banques françaises !

    N’en jetez plus : les chroniques de l’« affrontement » entre Hollande et la finance se résument à une succession de reculades, de pantalonnades en volte-face et promesses non tenues. Il faut dire qu’Hollande a su s’entourer d’un ministre du budget qui s’est avéré être un fraudeur fiscal, ainsi que d’un ministre de l’économie qui s’autoproclame « ministre des banques » et leur « partenaires »… Lui-même ancien Vice-président du Cercle de l’industrie, lobby patronal fondé avec l’actif soutien de Dominique Strauss-Kahn.

    Dans ce contexte, aucun doute que cette rencontre du 19 juillet avec les banques françaises s’avérera fructueuse… pour la finance !

    Le programme du candidat socialiste annonçait : « avec François Hollande, régulons la finance ». Une faute de frappe, sans doute. « Avec François Hollande, régalons la finance » semble plus proche de la réalité.

    Attac France, le 19 juillet 2013

     

    Posté par lino83 à 13:33 - -