• 02 juillet 2013

    Affaire Snowden: l'Equateur hausse le ton face aux Etats-Unis

    Affaire Snowden: l'Equateur hausse le ton face aux Etats-Unis

    Par AFP, publié le 28/06/2013 à 06:44, mis à jour à 11:08

    Quito - Refusant de céder au "chantage", l'Équateur a haussé le ton jeudi en renonçant à un accord douanier avec les États-Unis, qui ont menacé le pays andin de "répercussions" s'il accordait l'asile politique à l'informaticien américain Edward Snowden, recherché pour espionnage par Washington.

    Affaire Snowden: l'Equateur hausse le ton face aux Etats-Unis  

    Le président d'Equateur, Rafael Correa, le 24 mai 2013, à Quito

    afp.com/Rodrigo Buendia

          

    "Ce pays n'acceptera ni pressions, ni chantages, ni menaces de personne", a lancé le président équatorien Rafael Correa, rappelant que la décision d'accueillir M. Snowden relevait de la "souveraineté absolue" de l'État, lors d'une conférence de presse à Quevedo, une localité à 300 km à l'ouest de Quito.  

    Le dirigeant socialiste, aux relations tendues avec la Maison blanche, a justifié sa décision de résilier l'accord avec les États-Unis qui accordait depuis 1991 à l'Équateur des tarifs préférentiels en contrepartie de ses efforts pour lutter contre le trafic de drogue. 

    "L'Équateur ne marchande pas avec les principes, il ne les soumet pas à des intérêts mercantiles, aussi importants qu'ils soient", avaient auparavant clamé les autorités de Quito, dans un message officiel du gouvernement. 

    Cette mise au point très ferme intervient alors que le pays étudie la demande d'asile de l'ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA), toujours bloqué dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou après avoir demandé l'asile à l'Équateur. 

    De son côté, Washington a averti qu'un éventuel octroi de l'asile par Quito "créerait de graves difficultés" pour les relations bilatérales. "S'ils prenaient cette mesure, il y aurait des répercussions très négatives", a prévenu le porte-parole adjoint du département d'État, Patrick Ventrell. 

    La résiliation de l'accord douanier avec les États-Unis devance la décision que devait prendre à ce sujet le Congrès américain. Depuis plusieurs semaines, le président Correa, qui a été réélu en février pour un nouveau mandat de quatre ans, avait évoqué le risque que les parlementaires ne renouvellent pas cet accord. 

    Concernant la lutte antidrogue, le fondement de cet accord commercial, Quito a aussi critiqué la stratégie américaine en la matière, dénonçant "des violations contre les droits de l'homme et la souveraineté des peuples".  

    Au sein de l'opposition et des milieux d'affaires, très hostiles au chef de l'État, la position "anti-impérialiste" de M. Correa suscite depuis plusieurs jours des remous, avec la crainte de représailles de la part des Etats-Unis, premier partenaire commercial de l'Équateur qui lui destine 40% de ses exportations. 

    Les tarifs préférentiels concédés par les États-Unis représentaient une économie annuelle d'environ 23 millions de dollars pour ce pays andin de plus de 15 millions d'habitants. 

    L'abandon de l'accord douanier est une "décision erronée et précipitée car il n'y avait aucune annonce formelle du gouvernement des Etats-Unis menaçant de le retirer", a déploré Roberto Aspiazu, responsable du Comité patronal équatorien, interrogé par l'AFP. Mais le chef de l'État a rétorqué par l'ironie aux "entrepreneurs thuriféraires des États-Unis", les invitant à prendre un "valium" pour calmer leurs angoisses. 

    Pour l'instant, M. Correa a toutefois confirmé qu'il n'avait pas délivré de sauf-conduit, "ni aucun document" permettant au fugitif américain de voyager, et il a souligné qu'il n'avait pas encore décidé d'autoriser son transfert sur son territoire, qu'il s'agisse du pays ou d'une ambassade, condition nécessaire pour pouvoir "instruire" sa demande d'asile. 

    Cette mise au point intervient alors que la chaîne américaine Univision a annoncé auparavant que le consul équatorien à Londres avait octroyé un sauf-conduit au jeune américain de 30 ans, dont le passeport a été révoqué par les États-Unis. "Si c'est vrai, c'est totalement non autorisé et cela n'aurait aucune validité", a insisté le président équatorien. 

    A l'origine de la révélation d'un vaste programme américain de surveillance téléphonique et électronique M. Snowden encourt 30 ans de prison. 

    Par

     

    Posté par lino83 à 10:25 -

    • Jean-Luc Pérat
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    02 juillet 2013

    9h à 10h : Rdv Mme DELASSUS à Anor - Mairie

    10h à 11h : Rendez-vous à Anor - Mairie

    11h à 12h : Rendez-vous à Anor - Mairie

    14h à 15h30 : Funérailles Diane LEMMENS à Obies

    18h à 19h : Fin d année à Fourmies - Coll. L.Lagrange

    19h à 21h : Conseil Communautaire à Wignehies

    03 juillet 2013

    10h à 12h30 : Ass. Générale Avesnois Thiérache à Clairefontaine  ( Sous réserve )

    12h30 à 14h : Réunion ADAR - Clic à Fourmies

    14h30 à 16h30 : Contrat de territoire à Englefontaine

    17h à 18h : Clôture Expoisition à Anor

    19h30 à 21h : Réunion Terres de Liens à Maroilles - Parc Naturel

    06 juillet 2013

    7h à 12h : Déplacement à Paris

    19h à 20h30 : Concert -Palmes Acad. JJ Anceau à Etroeungt

    20h30 à 21h : Concert à Ohain

    07 juillet 2013

    10h à 12h : Foire à Chimay


  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 1 juillet 2013 1 01 /07 /Juil /2013 21:49

    Augmenter les salaires !

    Pour renouer avec la croissance


     

    Grands absents de la conférence sociale qui vient de se tenir, les salaires sont pourtant au centre de la crise que traverse notre pays et la zone euro.
    Le patronat n’a de cesse de diminuer la masse salariale, de revendiquer -et hélas d’obtenir- des exonérations sociales et de refuser de reconnaître les qualifications. Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, la faiblesse des salaires, la perte de pouvoir d’achat qui en résulte plombent notre économie.

    Pour la CGT, le travail n’est pas un coût, mais un atout économique et social, alors que le capital coûte de plus en plus cher pour l’ensemble de la société ainsi que l’explique Nasser Mansouri-Guilani, économiste : "ce qui crée de la richesse et donc de la valeur ajoutée, c’est bien le travail humain. Or le partage de cette richesse créée se fait au détriment des salaires."

    Ce qui handicape la France, ce n’est pas le « coût » du travail mais bien le coût du capital, c’est-à-dire les prélèvements financiers.
    - Ainsi, en 1950, pour 100 € de masse salariale, les entreprises versaient 9,5€ de dividendes et 4,5€ de charges d’intérêts.
    - Aujourd’hui, pour 100 € de masse salariale, les propriétaires reçoivent 36€ et les créanciers 10€.

    En France, contrairement aux idées rebattues par le patronat le prix du travail ne coûte pas si cher que cela.

    Le prix du travail en France, y compris les cotisations sociales, se situe dans la moyenne des pays qui ont à peu près le même niveau de développement économique et social.
    En revanche, la France se situe dans le peloton de tête en ce qui concerne la productivité du travail.

     

    Coût du travail compte tenu de la productivité du travail
      Valeur Rang
    Danemark 140 1
    Suède 125 2
    Finlande 112 3
    Autriche 105 4
    Union européenne à 15 100  
    Allemagne 96 5
    Italie 93 6
    Pays-Bas 88 7
    Union européenne à 27 87  
    France 87 8

     

    Aujourd’hui, les prélèvements financiers (dividendes et intérêts versés) équivalent à la moitié de la masse salariale des sociétés non financières.
    Par conséquent, ce qui handicape la France, c’est bien le coût du capital et non les salaires.
    Contrairement à ce que prétend le patronat, les profits d’aujourd’hui ne font ni les investissements de demain ni les emplois d’après demain.
    L’argent versé aux actionnaires est autant d’argent qui ne va ni aux salariés ni à l’investissement productif.

    La hausse des salaires est nécessaire pour accroître la consommation et accélérer la croissance économique.

    La consommation des ménages compte pour 57 % du PIB. L’évolution du PIB dépend donc largement de cette consommation. Au cours des années 2000, la consommation des ménages explique deux tiers de la croissance de l’activité économique en France. Enfin, la croissance économique suit l’évolution de la consommation.

    Source cgt.fr


  • Publié dans : Luttes, actualités

    Texte de l'appel des camardes de Sanofi

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    5 septembre sisteron

     

  • http://isdael-over-blog.com.over-blog.com/

                                       

     
     
    Mardi 2 juillet 2013 2 02 /07 /Juil /2013 07:22

     

     

    Céret centre culturel, ici chaque semaine vous avez une exposition, lundi après –midi je suis allée salle ST ROCH,

    Jean LEMONNIER Sculpture animalière Peintre de la Marine

     

    L'artiste

     

     

    Jean Lemonnier vit et travaille en Bretagne, dans son atelier du Chat Noir à La Gacilly.
    D’abord autodidacte, il fréquente ensuite l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.

     

    Jean Lemonnier se sert de matériaux multiples : la terre cuite, le fer de récupération, le bronze. Il pratique également la taille directe dans le bois et la pierre – marbre, schiste ou onyx. C’est avec les thèmes animaliers, qu’il traite dans un style figuratif, que son talent s’exprime le mieux. L’expressionnisme de sa sculpture témoigne de la beauté d’un monde sauvage menacé de disparition.

     

    Récompensée par plusieurs prix et distinctions, son œuvre est visible dans de nombreux salons et galeries. Ses sculptures monumentales sont implantées dans des entreprises et dans des lieux publics

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cormoran de Concarneau (Concarneau 29900 Finistère)

     

     
    Par isdael