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    Jeudi 15 novembre 2012 4 15 /11 /Nov /2012 17:05

    Dimanche 7 octobre, Ségolène Royal présidente de la Région Poitou Charentes a inauguré et a longuement visité le Carrefour des Métiers de Bouche de Niort, en compagnie de professionnels des filières et d'élus locaux notamment Me Geneviève Gaillard maire de Niort, Mr Eric Gautier président du Conseil Général des deux sèvres , elle était accompagnée de Me Nathalie Lanzi Conseillère Régionale et de Mr Pascal Duforestel Conseiller Régional . La Région est en effet fortement impliquée dans l'organisation de cette manifestation et dans la promotion de ces métiers, de ces filières, des labels, des produits et de l'art culinaire du terroir picto-charentais.

     

     


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    Jeudi 15 novembre 2012 4 15 /11 /Nov /2012 00:44

    le samedi 17 novembre 2012

    16 h devant le siège de MRU (Marseille Rénovation Urbaine)
    World Trade Center, rue Henry Barbusse, 13002 (proche Centre Bourse, face poste Colbert )
    Le Collectif Inter Quartiers composé de diverses associations des quartiers populaires de Marseille

    Rassemblement : Stop au mépris, reprenons la parole !

    http://collectifinterquartiers.over-blog.com/

    Premiers signataires : CLCV Picon-Busserine, CSF Busserine, CSF Flamants, CSF St Barthélémy III, CSF La Soude, CSF des Oliviers, CSF de La Grotte Roland Centre social AGORA, Quartiers Nord/Quartiers Forts, CGT Quartiers Nord, Collecitf On se laisse pas faire, Association des Locataires - ADL 38 La Viste (mise à jour de la liste des signataires sur le blog)

    14 projets de rénovations urbaines sous l’égide de l’ANRU, l’opération Euromed et la "reconquête" du centre ville se font dans le mépris total de la parole des habitants. Bailleurs et institutions publiques sont unis dans cette opération de purification sociale qui a pour conséquence des relogements sous pression, des rénovations au rabais, des loyers en hausse, des emplois au compte goutte, une démocratie bafouée ... .

    D’autres solutions existent : celles que portent chaque jour nos associations afin d’obtenir des rénovations faites par et pour les habitants, des retombées économiques pérennes pour nos quartiers et leurs associations, l’instauration d’une véritable démocratie. De nombreuses associations ont répondu à notre appel et la liste s’allongera surement ces prochains jours. C’est l’avenir de la ville qui se joue dans ces opérations urbaines.

    Face aux projets de Gaudin et consorts, nous opposons la résistance et l’alternative.

    Réussir ce rassemblement sera un point d’appui important pour chaque lutte, dans chaque quartier, et pour inverser la tendance actuelle.

     

    Alors n’hésitez pas à nous rejoindre, nous contacter, diffuser l’information et surtout ... venir reprendre la parole le 17 !!!

     

    Pour tout contact :

    ciqmarseille@gmail.com

     

    Ci dessous le recto et le verso du tract ainsi que l’évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/476...

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    tract-verso
    SOURCE / MILLE BABORDS
     

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    Un débat sur l'énergie qui s'annonce... Atomique !

    Posted:14 Nov 2012 07:10 AM PST

    Un débat sur l'énergie qui s'annonce... Atomique !

    par Valérie Duviol, Corinne Morel Darleux, Mathieu Agostini et Arthur Morenas

    Le débat national sur l'énergie qui débute le 20 novembre et engagera dès 2013 la transition énergétique du pays commence sous de mauvais augures avec la désignation par le gouvernement des 5 membres du comité de pilotage.

    Parmi eux l'ex présidente du directoire d'Areva Anne Lauvergeon ainsi que l'ancien administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et ancien Président du Conseil de Surveillance d’Areva Pascal Colombani* qui sont des partisans affirmés de l’énergie nucléaire.
    Ces nominations sont inquiétantes pour le démarrage du débat public, et démontrent une fois de plus la puissance de ce lobby dont un des arguments clefs est l'affichage du nucléaire comme une énergie "propre", décarbonée et renouvelable.

    Autant dire qu'après le mauvais signal des annonces de la conférence environnementale, le report de la fermeture de Fessenheim à 2016, la poursuite de la construction de l'EPR et programme de réacteur 4e génération ASTRID, le gouvernement PS/EELV ne prend pas le chemin d'un débat démocratique sur le sujet et encore moins de remise en cause du programme électronucléaire. Rien de nouveau donc par rapport au Grenelle de l'environnement de la présidence Sarkozy : dans ce domaine comme dans le domaine économique, la majorité présidentielle poursuit la politique développée par les gouvernements précédents de droite.

    Le maintien de l’énergie nucléaire confine notre pays à un choix de civilisation incompatible avec un mode de développement respectueux de l'humain et de la planète. Il révèle aussi un problème démocratique là ou en France, comme ailleurs, les choix énergétiques devraient avant tout faire l'objet d'un large débat populaire.

    Pour le Parti de Gauche, l’heure n’est plus à la poursuite du programme électronucléaire français, couteux néfaste et dangereux. L'urgence est à interroger nos besoins et nos consommations énergétiques. Ce débat sur la transition énergétique est indispensable. Celle ci implique pour nous la sobriété et l'efficacité énergétiques permettant, avec l'essor des renouvelables, la sortie du nucléaire. C'est possible dans le cadre d'un véritable programme de planification écologique avec la création d'un pôle public de l'énergie qui permettrait, en plus de la mise en place d'une filière de production d'énergies renouvelables, de redonner aux citoyens la place qui est la leur dans les choix énergétiques nationaux et de reconquérir leur souveraineté énergétique. Le Parti de Gauche appelle aussi de ses vœux la mise en place d'un droit à l'énergie, incontournable pour mettre un terme à la précarité énergétique, avec la gratuité des premières tranches d'électricité.

    De telles mesures sont une alternative sérieuse à la dérive libérale-austéritaire de l’Europe que suit l'actuel gouvernement et renforcent la nécessité d'une VIe république débarrassée des jeux d'influences, des conflits d'intérêt néfastes à la démocratie.

    * Notons que ce dernier est également président du conseil d'administration de Valeo, équipementier pour automobiles, et a été membre du conseil d'administration de l'Institut français du pétrole (IFP) de 2001 à 2006. Ceci rappelle que le lobby de l'énergie est une affaire de système et que ceux ci ne s'opposent pas forcément les uns aux autres, mais travaillent souvent en communauté d’intérêts, à la faveur d'institutions complaisantes.

  • Ni Bonnes Ni Nonnes Ni Pigeonnes #NB3NP

    C’est le site du journal de La Voix du Nord qui m’a mis sur leur trace. Comme j’ai vécu pendant douze ans avec une infirmière, que je travaille aujourd’hui dans un établissement dépendant de la fonction publique hospitalière, et que je ne connais donc que trop bien les ravages d’un certain mode de fonctionnement technocratique et purement gestionnaire qui se moque totalement des conditions de travail de ses salariés et d’un minimum de notion de service publique et de déontologie professionnelle applicable en ces milieux,  je ne pouvais être que sensibilisé d’emblée par le mot d’ordre:

    Ni Bonnes Ni Nonnes Ni Pigeonnes
    STOP à la pression et à la répression permanente! STOP à la dévotion! STOP au bénévolat! Nous, INFIRMIER(E)S et AIDE SOIGNANT(E)S toutes spécialités confondues, de tous les secteurs, dénonçons la pénibilité et la dégradation constante de nos conditions de travail, qui contribuent aujourd’hui à la mise en danger du patient, au risque accru d’erreur professionnelle et à la détérioration de notre état de santé.
    Nous dénonçons un système qui fonctionne au détriment du patient et nous refusons aujourd’hui de contribuer à ce système. Un système qui privilégie la rentabilité au détriment de la qualité et de la sécurité des soins et qui nous empêche aussi d’exercer dignement nos rôles de tuteurs auprès des étudiants infirmiers et aide soignants. Nous exigeons la mise en place de postes supplémentaires adaptés à la réalité du terrain et en accord avec les différentes réglementations de la profession, des revalorisations salariales et d’ honoraires ,une mise à plat de la nomenclature des actes infirmiers, la reconnaissance de nos années d’étude dans chaque spécialité, un vrai statut pour l’aide-soignante, la reprise en compte de la pénibilité, l’intégration de nos primes pour nos retraites. Nous sommes déterminé’(e)s à nous faire entendre et à ce qu’une véritable réforme de notre statut et de nos conditions d’exercice soit mise en place, et pour ce faire, nous envisageons des actions ciblées et de grande envergure. Nous appelons tou(te)s les soignant(e)s à nous rejoindre et à relayer ce message dans leurs structures et leur entourage. STOP aux services surchargés! STOP à la surexploitation des soignants! STOP à la mise en danger des patients! NI BONNES NI NONNES NI PIGEONNES! Rejoignez-nous sur: https://www.facebook.com/groups/NiBonnesNiNonnesNiPigeonnes/

    Si comme moi, vous êtes sensibles à leur mouvement, faites passer. Un simple copié.collé, un lien, ça ne mange pas de pain. Ni de chocolat.


  • Gaz de schiste, assez de lobbyisme !

    Gaz de schiste, assez de lobbyisme !

     
     

    Il serait temps que le débat devienne sérieux lorsque l'on aborde l'aspect économique et financier du gaz de schiste. Les tombereaux d'injures que déverse le géochimiste Claude Allègre ne font que caricaturer une argumentation absurde : l'exploitation du gaz de schiste relancerait la croissance française.

    Le lobby pétrolier et gazier inonde les médias de ce nouveau mythe : si on exploitait le gaz de schiste comme les Américains, la croissance reviendrait. C'est trois fois absurde. Pour une question de chronologie d'abord. Dans le meilleur des cas, pour le lobby, une exploitation pourrait voir le jour vers 2020, ce qui n'aura aucun effet sur l'atonie de l'économie française en 2012 et 2013.

     

     

    Deuxièmement, la France n'est pas les Etats-Unis. Autrement dit, les conditions physiques d'exploitation, les conditions juridiques font que les contraintes sont très différentes et, par voie de conséquence, le prix du baril ou du British Termal Unit (BTU unité d'énergie anglo-saxonne) serait sans commune mesure, peut être sans aucun intérêt au regard du prix auquel nous payons notre gaz.

     

    Rappelons que le patron d'Exxon reconnaissait lui-même en juin manger sa chemise au prix auquel est vendu le BTU, soit 2 dollars (1,57 euro), alors que le prix de revient actuel aux Etats-Unis est de l'ordre de 7 dollars. C'est dans des difficultés financières immenses que se débattent aux Etats-Unis de très grandes sociétés exploitantes. Qu'en sera-t-il demain lorsque l'obligation de récupérer le méthane va s'imposer ?

     

    Enfin, dans le meilleur des cas, l'exploitation du gaz de schiste pèserait pour 4 à 5 milliards d'euros, soit moins de 10 % de notre facture énergétique ou du déficit commercial. C'est important, mais pas de nature à changer la donne.

    Alors pourquoi ces chiffres déraisonnables qui circulent sur des réserves que l'on ne connaît pas et des emplois virtuels, dont ceux qui lancent des chiffres savent qu'ils sont sans fondement. Pourquoi, au niveau européen, cette pression démente des lobbys pour interdire au Parlement européen de légiférer et mettre en place une législation qui impose l'étude d'impact par ailleurs déjà imposée par le droit communautaire ?

     

    D'abord, parce que l'âge d'or du gaz de schiste aux Etats-Unis touche à sa fin ; outre le changement de législation, le caractère dramatique des dommages causés aux milieux et aux hommes apparaît. Les efforts pour cacher la nature des produits utilisés, les conséquences dans l'air et dans l'eau sont en échec. Et surtout le risque de faillite menace les entreprises exploitantes, qui vendent à un prix trop bas leur huile en raison de l'ouverture massive de puits, grâce au droit américain rendant le propriétaire du sol propriétaire du sous-sol.

    Dès lors, le marché européen, à la condition qu'il soit sans règles, peut être intéressant au moins le temps que les citoyens européens se rendent compte des dommages en grandeur réelle, d'où la très forte pression des sociétés américaines.

     

    Ensuite, parce que la valeur est celle de la matière première. Dès lors, tout en sachant que l'exploitation n'est pas pour demain, le but est de préempter notre sous-sol pour valoriser dans les bilans les réserves. En effet, comme le titulaire du permis d'exploration est le futur titulaire du permis d'exploitation, sans qu'il soit possible de lancer un nouvel appel à concurrence, l'objectif est d'obtenir le plus vite possible les permis d'exploration. En réalité, c'est une expropriation larvée de notre bien collectif.

     

    En admettant qu'une autre technologie que la fracturation hydraulique soit possible, que cette technologie fasse l'économie de l'eau et ne pollue pas, l'intérêt de la France est évidemment d'attendre, dans la mesure où, si nous avons du gaz, il sera encore là plus tard, et avec une valeur croissante.

     

    Soit une technologie propre est trouvée, et dans ce cas il ne faut surtout pas accorder des droits qui n'auront que plus de valeur ultérieurement. Soit elle ne l'est pas, et dans ce cas il est irrationnel et déraisonnable de sacrifier nos milieux et notre richesse agricole et paysagère, de mettre en péril la santé des personnes vivant au voisinage des puits, de créer une irréversibilité pour une exploitation temporaire d'huile de schiste dont les inconvénients et les coûts économiques l'emporteront sur les avantages.

     

    Dès lors, arrêtez la désinformation et reconnaissez quelles sont vos motivations réelles qui n'ont rien à voir avec le bien-être et l'intérêt économique des Français. Et, si le gaz de schiste présente un enjeu stratégique pour la France, alors, la recherche et le recensement public des réserves ne peuvent se faire que par l'Etat.

     

    Corinne Lepage, eurodéputée, Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, présidente de CAP21