• 13 août 2012

    les JO c'est terminé et c'est tant mieux!

    ET JE PESE MES MOTS...fin des jo.jpg

     

  • treschernorbert

     
    Lundi 13 août 2012 1 13 /08 /Août /2012 17:08

     

      sudsolidairesAlors que la plupart des sociétés et certains syndicats ont attaqué SUD depuis 10 ans devant les tribunaux pour empêcher la progression de ce mouvement syndical, les SUD ont continué à survivre et aujourd'hui, SUD ainsi que SOLIDAIRES font partie du monde syndical. Mais Sud-Solidaires dénoncera les syndicalistes qui sous étiquette se permettent de faire alliance avec le patronat à l'encontre des droits des salariés. Nous entendons dorénavant contre-attaquer en saisissant les juridictions compétentes lorsqu'un employeur commet une entrave à l'égard de l'un de nos élus. C'est pourquoi l'établissement Norbert Dentressangle Volume situé à Cavaillon (84) est assigné devant le Conseil des prud'hommes d'Avignon par notre syndicat.....

    Article complet sur : http://sudsolidairesroute.fr/spip.php?article630

     

  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 13 août 2012 1 13 /08 /Août /2012 07:27

    Comment est-il possible avec les moyens dont jouissent les organisations syndicales aujourd'hui d'assister à de tels reculs? Affligeant. J'ai l'impression de voir le niveau du combat syndical de Disneyland Paris.

    Si le délégué du personnel ci-dessous a eu raison d'agir comme il l'a fait pour dénoncer des conditions de travail indignes, il n'en demeure pas moins que le syndicalisme doit très rapidement retrouver un autre niveau de crédibilité et d'action, il n'est plus possible de voir le monde du travail devenir une classe de maternelle géante, et le mythe du bon patron paternaliste doit disparaître une bonne fois pour toute.

    Nous luttons contre des exploiteurs sans morale dont le seul objectif est de faire du profit sur le dos des personnes qu'ils exploitent.

    Réveillez-vous!

    Amitiés à tous et à toutes

    Cyril LAZARO

    Bordeaux : la pause pipi mal vue au centre d'appels

    Dans le centre d'appels de Teleperformance, à Bordeaux, on ne peut pas aller aux toilettes comme on veut. Averti par la direction, un syndicaliste a saisi les prud'hommes.

    Les prud'hommes ont été saisis sur la gestion des pauses dans une entreprise

    Les prud'hommes ont été saisis sur la gestion des pauses dans une entreprise

    Au mois d'avril 2010, l'ambiance s'était brutalement tendue dans les locaux de l'immeuble qui abrite, à Bordeaux, l'une des unités de Teleperformance, le leader mondial des centres d'appels téléphoniques. La direction du site avait clairement mis en garde les 750 salariés disséminés sur plusieurs plateaux : pour 7 heures de travail effectif, ils avaient droit à 30 minutes de pause conventionnelle qu'ils pouvaient fractionner en deux ou trois séquences au choix de l'employeur.

    Cette demi-heure de repos consommée, interdiction leur était faite de quitter leur poste de travail. Plus de pause pipi et plus d'allers et retours jusqu'à la fontaine d'eau pour se dé-saltérer. Les superviseurs chargés de surveiller le personnel n'avaient d'ailleurs pas manqué d'adresser des remontrances à certains téléconseillers pris d'une envie pressante. De quoi inciter un délégué du personnel CGT à tourner la direction en ridicule.

     

    Avertissement au rebelle


    Dans le cadre de son mandat syndical, il disposait d'heures de délégation. « Dans la même journée, il a utilisé quatre bons de quelques minutes chacun où il justifiait ses brèves absences par un déplacement aux WC ou le besoin de boire », explique son avocate, Me Monique Guédon. Des faits immédiatement rapportés à la directrice, Alexandra Gouzil. Ce qui a valu au rebelle un avertissement en bonne et due forme.

    L'employeur n'ayant jamais voulu le retirer en dépit des remontrances de l'Inspection du travail, le délégué du personnel demande aujourd'hui au conseil de prud'hommes de l'annuler (1). « Ce conflit relève précisément des réclamations que peut transmettre un représentant du personnel, insiste Me Monique Guédon. Le Code du travail stipule que l'employeur qui entend contester l'utilisation faite des heures de délégation ne peut pas sanctionner celui qui les a prises. Il doit saisir le juge. » Teleperformance ne l'a pas fait.

    Mais cela n'a pas empêché la société de lâcher du lest. De peur sans doute d'insuffler de la grogne dans les combinés alors qu'il est demandé aux opérateurs d'avoir en permanence une voix suave et prévenante. Que ce soit pour gérer les appels clients des entreprises qui les sous-traitent à Teleperformance ou vendre des produits ou des services. Dès le 14 mai 2010, un mail diffusé aux chefs d'équipe indiquait que « les conseillers clients continuent, comme avant, d'avoir le droit de se lever pour aller aux toilettes et boire ».

    Pas question pour autant de perdre la face en interne. L'avertissement infligé au représentant syndical reste pour l'heure gravé dans le marbre. Selon la direction, les bons de délégation n'ont pas vocation à informer l'employeur des revendications des salariés. Il existe des instances pour cela. « Cela n'a jamais été réglementé à la minute près, observe l'une des collaboratrices de Me Christophe Biais, l'avocat de Teleperformance. On est simplement obligé d'encadrer un minimum. Ce travail en plateau à flux tendu génère du stress. Il nécessite une grande exigence de présence. Mais seuls les abus sont sanctionnés. »

     

    Dictature du chronomètre


    Teleperformance, qui emploie plus de 130 000 salariés dans une cinquantaine de pays, s'affiche sur son site comme une entreprise « humaine » et « socialement responsable ». Tout en exigeant de ses collaborateurs qu'ils soient « motivés et inspirés ». Cela ne va pas forcément de soi dans ces univers clos où le couplage de la téléphonie et de l'informatique fabrique à jet continu de la pression et de l'anxiété.

    Gare à ceux, à Bordeaux tout au moins, qui décompressent en allant trop souvent aux toilettes en dehors des pauses conventionnelles.

    Début 2011, la direction a demandé à ses cadres de proposer des sanctions dès qu'ils notaient cinq dépassements de moins de deux minutes ou deux dépassements de plus de deux minutes. On ne plaisante pas avec la dictature du chronomètre.

    (1) Le conseil de prud'hommes rendra sa décision dans le courant de l'été.

    Par DOMINIQUE RICHARD Source sudouest.fr

    Bataille de la pause-pipi : les salariés remportent une manche

    Un syndicaliste du centre d'appels Téléperformance, à Bordeaux, avait protesté à sa façon contre la difficulté de faire une pause pipi. La direction l'avait sanctionné d'un avertissement

    Téléperformance à Bordeaux

    Téléperformance à Bordeaux

    En 2010, la direction de Téléperformance, le leader mondial des centres d'appels avait infligé un avertissement à un élu du personnel de son unité bordelaise. Elle lui reprochait d'avoir utilisé ses heures de délégation syndicale pour "aller aux WC et boire". Cette sanction n'avait pas lieu d'être. Saisi par le salarié et la CGT, le conseil de prud'hommes vient de l'annuler en condamnant qui plus est Téléperformance à verser 750 euros au premier.

     

    Climat pesant

     

    À l'époque où le délégué du personnel avait défié l'encadrement du centre d'appels, les téléconseillers bénéficiaient de 30 minutes pause conventionnelle pour sept heures de travail effectif. Ce temps de repos pouvait être fractionné en deux ou trois séquences au choix de l'employeur. Les superviseurs ne manquaient pas d'adresser des remarques à ceux qui se levaient en dehors des créneaux horaires prévus pour satisfaire une envie pressante ou se désaltérer.

    Pour dénoncer ce climat pesant, le délégué syndical avait pris la liberté de remplir le 15 avril 2010 quatre bons de délégation où il mentionnait qu'il prenait quelques minutes pour se rendre aux toilettes et boire. « Le temps passé en délégation est de plein droit considéré comme temps de travail et payé à l'échéance normale, rappelle le conseil de prud'hommes. L'employeur qui conteste l'usage fait des heures de délégation n'a d'autre solution que de se retourner vers le juge judiciaire.

    Peut-être mal conseillée et en tout cas peu rompue aux subtilités du Code du travail, la direction de Téléperformance ne l'avait pas fait, préférant infliger un avertissement au syndicaliste qui l'avait narguée. Au motif qu'il détournait l'usage de ses heures de délégation. L'argument vivement contesté par Me Monique Guédon, l'avocate du délégué, n'a pas eu l'heur de plaire non plus au conseil de prud'hommes (1).

    « Caractère d'exemplarité »

    « La société Téléperformance interprète l'objet de ce bon de délégation comme étant de pure convenance personnelle en écartant de son propre chef toute présomption de bonne utilisation », relève la juridiction en reprochant à l'entreprise de faire l'impasse sur deux éléments guère contestables. L'existence d'un litige collectif relatif à la prise des pauses et le fait que le délégué syndical avait pris soin de mentionner sur les bons qu'ils étaient adressés à la direction du travail.

    Le conseil de prud'hommes y voit la « preuve manifeste de sa volonté de donner à son intervention un caractère d'exemplarité » et de lui conférer une portée collective. Une ambition parfaitement réussie si l'on se fie à la publicité qui a entouré l'audience relative à la pause pipi. Un sujet en apparence bénin mais que les salariés des centres d'appels n'apprécient pas de voir traiter par-dessus la jambe.

    (1) La société Téléperformance a la possibilité de relever appel du jugement.

    Par Dominique Richard Source sudouest.fr

     

  • profencampagne

     
    Lundi 13 août 2012 1 13 /08 /Août /2012 09:10

    Au moment même où l’équipe de France de Handball (championne Olympique, du Monde et d’Europe en titre) participe au championnat du Monde en Suède, il nous a semblé logique de mettre la lumière sur un monde « un peu à part » qu’est celui du Handball, où entraide, performance et solidarité vont de pair.

    Pour cela, Claude Onesta, actuellement entraineur de l’équipe de France de Handball, élu par l’IHF (la fédération internationale de handball) meilleur entraineur de l’année 2009, ancien handballeur de haut niveau et également ancien professeur d’EPS a bien voulu répondre à nos questions.

                                                          ______________________________________________

    On parle souvent du handball comme le sport des profs de gym ! Comment percevez-vous le rôle qu’a pu avoir l’EPS, notamment l’association sportive dans le développement du handball en France ?

    Le rôle fut essentiel. La pratique en EPS a installé la demande et provoqué la structuration des clubs. Cette pratique répondait au manque d’installation de grands terrains et à la facilité d’installer un terrain de handball dans un gymnase ou plus fréquemment dans la cour de récréation.

    A l’école primaire, les instituteurs ont utilisé le handball comme entrée dans la pratique des jeux collectifs puisqu’il en est le meilleur compromis et l’on y retrouve la puissance du rugby, l’adresse du basket, la maitrise d’appui du football et la détente du volley.

    Le handball est un sport jeune qui a vu le jour en France après la 2° guerre mondiale et en quelques années, il est devenu le sport le plus pratiqué à l’Association Sportive. Je déplore le recul de cette pratique à l’Association Sportive et, de manière plus générale, le recul de la pratique sportive compétitive en milieu scolaire.

    Cependant, le handball continue son implantation dans les clubs et les résultats des Equipes de France a permis de doubler le nombre de nos licenciés en 15 ans (207.000 en 1995 et 410.000 en 2010).

    De nombreux entraineurs viennent du monde de l’éducation, vous, au niveau de l’équipe de France, Daniel Costantini votre prédécesseur, Patrice Canayer à Montpellier, etc. Est-ce une des explications de la réussite du Handball Français ?

    Le handball français est depuis toujours très marqué par les enseignants, tant parmi les dirigeants (Paillou, Lacoux, Delplanque..) que parmi les entraîneurs les plus marquants. Cet ancrage nous a permis de construire une filière de formation très performante.

    La formation du joueur ou de la joueuse est chez nous une priorité et la complémentarité est efficace entre le système fédéral (détection, pôles espoirs, sélections nationales) qui les prend en charge jusqu’à l’âge de 18 ans et les Centres de Formation des clubs professionnels qui prennent le relais.

    Nous avons également une formation de cadres très dynamique et une grande majorité de nos entraineurs de clubs sont diplômés.

    Nous sommes beaucoup moins performants dans le secteur commercial mais, peut être, est ce la conséquence de ce qui précède…

    L’évolution du Handball, notamment à travers ses succès (les barjots, les costauds, les experts) témoigne également d’une double composante, d’un côté, celle du plaisir du jeu et de l’autre, le professionnalisme mais sans, évidemment, mettre de côté la dimension humaine. N’y a-t-il pas ici, une explication de la réussite du développement de ce sport ?

    De par nos racines, nous sommes très attachés aux valeurs éducatives. Le professionnalisme s’est construit sur des principes de travail, de partage et de plaisir. Les générations se succèdent et nos joueurs restent respectueux du maillot qu’ils portent. L’exemplarité est, chez nous, une préoccupation dominante et nous sommes très attentifs aux images véhiculées par nos Equipes de France.

    La FFHB (fédération française de handball) est très attentive aux différentes formes de pratiques et, outre la pratique compétitive traditionnelle, nous développons des formes adaptées (Handensemble, minihandball, sandball, handloisirs..).

    Dans le cadre du rayonnement de notre élite et en vue de dynamiser la pratique féminine (1/3 de filles pour 2/3 de garçons parmi les licenciés), la FFHB a positionné les Equipes de France masculine et féminine sur un pied de totale égalité. Les indemnités journalières et les primes de résultat versées sont identiques pour les garçons et les filles. Cela doit faire rêver les responsables du secteur féminin dans le football, le basket ou le rugby français.

    A votre arrivée en tant qu’entraîneur de l’équipe de France, après le mondial remporté par la France en 2001, vous avez souvent parlé d’une période formatrice dans la compréhension du fonctionnement du groupe France, à l’image d’un enseignant qui tâtonnerait, essaierait, régulerait. Pouvez-vous nous en parler ?

    A mon arrivée, j’ai découvert un nouveau métier, celui de sélectionneur, qui change du tout au tout avec celui d’entraineur de club. Dans le club, vous façonnez votre équipe par les entrainements quotidiens alors qu’en sélection, vous devez trouver de l’équilibre et de l’harmonie avec de très rares moments de travail. En une saison normale, l’Equipe de France bénéficie de 50 à 60 jours de rassemblement, et lorsque vous retirez les jours de matchs et de voyages, il vous reste une dizaine de jours d’entrainement.

    Vous comprendrez qu’il est difficile d’envisager des transformations majeures avec si peu de temps de travail sauf, bien sûr, pour les entraîneurs de bistrot qui dissertent sur l’absence de fond de jeu…

    Il m’a également fallu comprendre le niveau international . Dans un championnat du Monde, vous jouez 10 matchs en 17 jours. Il faut adapter la charge de travail, le temps de récupération, la répartition des efforts sur l’ensemble de l’effectif, la capacité mentale à survivre à la difficulté et à rebondir en quelques heures.

    Vous devez vous appuyer sur des joueurs et un staff expérimentés pour espérer gagner les grandes compétitions internationales.

    On a très peu parlé du jeu, beaucoup de nations se caractérisent par un type de jeu : Quelle est pour vous l’identité de cette équipe de France ?

    Il est très difficile d’identifier le jeu de l’Equipe de France, contrairement aux germaniques ou aux scandinaves, parce que nous sommes marqués par la mixité de nos cultures. Selon que l’on apprend le handball à Paris, à Strasbourg, à Toulouse, à la Réunion ou en Martinique, on est marqué par des différences. Ces différences présentent des difficultés pour accéder à l’homogénéité et à l’équilibre mais, ensuite, elles offrent une telle diversité tactique qu’elles peuvent devenir un cauchemar pour nos adversaires.

    Le potentiel athlétique est également une marque de fabrique du handball français. La place du travail physique dans nos préparations est bien supérieure à celle de la plupart de nos adversaires. Puissance et solidité nous assurent une performance sur la durée de la compétition.

    Le jeu de l’Equipe de France est enfin original dans son organisation défensive : c’est un secteur dans lequel nous sommes dominants au plan international, nous privilégions « l’attaque de l’attaque » plutôt que la protection du but. Nous proposons du combat physique associé à des intentions de pression et de perturbation de l’attaque adverse.

    O. Reboul (philosophe de l’éducation) précise « un bon enseignant est celui qui apprend à ses élèves à se passer de lui »; est-ce là aussi votre vision dans la gestion de l’équipe de France ?

    Il est simple d’ajouter à votre citation de nombreuses autres qui visent à libérer l’élève de sa dépendance au maître :

    « L'entraîneur médiocre parle, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire » de John Kessel

    « Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends » de Benjamin Franklin

    Pour autant cela fait partie des principes simples que tous énoncent et que très peu mettent en pratique.

    J’ai beaucoup misé sur la participation et la responsabilisation des joueurs et de mes collègues du staff. Je ne leur propose pas de jouer le jeu de l’entraîneur mais, le jeu de l’Equipe, celui que l’on a élaboré ensemble. De fait, nous sommes collectivement responsables des victoires comme des défaites. En supprimant les protections et les issues de secours, nous avons obtenu un engagement total des joueurs. Ils proposent, régulent, innovent mais surtout ils agissent à la mise en œuvre des modes de jeu et des principes de vie que l’on a décidé ensemble.

    Le staff qui, par le passé, les entraînait et parfois avait même la sensation de les traîner, s’applique aujourd’hui à les accompagner…
    Claude Onesta, merci !

    Par antoinemaurice , le mardi 25 janvier 2011.

    http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pages/2011/119_1.aspx

     

  • Nouvel article :  A défaut d'une médaille d'or pour les frères Borlée....
    Bonjour,    Je vous propose de découvrir le premier bloc citoyen sur Woluwe... d'un habitant de Woluwe-Saint-Lambert.   
      
    Cliquez sur http://delwart.eklablog.com            (Woluwe-Saint-Lambert, la commune où il fait bon vivre)
       Bonne lecture,    Delwart M.       Si vous aimez ce blog, faites-le connaître autour de vous et, mieux... inscrivez-vous à la "newsletter -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------             Autre blog... à visiter et que... vous aimerez : http://etnotredevenir-il-est-ou.over-blog.com