•   01/08/2011 18:26:08
    Un nouvel article sur le blog che4ever.over-blog.com

    Le site Mediapart piraté ou victime d'un incident technique ?

    MEDIAPART OFF-LINE ! Voici ce qu'affichait le site de Mediapart ce lundi 1er août à 18 heures ! Ceci n'est pas un hoax ! Espérons que le site indépendant d'informations et d'investigations n'ait pas…

    Pour lire la suite cliquez ici


  • Lundi 1 août 2011 1 01 /08 /Août /2011 15:54

    En tournée dans toute la France, la caravane PS était à Perpignan le 1er août toute la journée place Catalogne pour rencontrer les habitants et les informer qu'ils pourront voter pour désigner leur candidat aux présidentielles 2012. Effectivement, pour la première fois ce vote n'est pas réservé aux seuls militants du Ps mais bien accessible à tous les citoyens de sensibilité de gauche et/ou apparentés, inscrits sur les listes électorales avant fin décembre 2010.

    Nous nous sommes présentés aux animateurs occupants de cette caravane et avons pris des documents et autres objets de communication. Nous nous sommes donc réunis devant cette caravane en dignes représentants de la candidate Ségolène Royal.

    leblogdeségolèneroyal

    infos sur les primaires ici

     

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    A la demande de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, Jean-François Macaire, vice-Président, et Guy Eyermann, conseiller régional chargé du dialogue social, ont rencontré mercredi 27 juillet les membres de l’intersyndicale des Fonderies du Poitou Aluminium, à Ingrandes (86).

    Les salariés de FDPA sont menacés d’une baisse de salaire de l’ordre de 23%. La Région Poitou-Charentes s’oppose à cette mesure inique, décidée par un groupe industriel qui fait des bénéfices et qui est jugé particulièrement rentable par le magazine financier Investir.fr

    L’usine d’Ingrandes elle-même est rentable, comme le montre l’étude indépendante du cabinet SECAFI. Elle pourra l’être davantage si le groupe Montupet lui confie davantage de travail et investit dans sa modernisation. Il est inacceptable que les salaires des travailleurs servent de variable d’ajustement dans le seul but de maximiser les profits, alors que le groupe connaissait parfaitement ces données quand il a racheté l’usine d’Ingrandes début 2010. A cette époque, le PDG du groupe s’était engagé à ne pas remettre en cause les accords d’entreprise.

    Ségolène Royal est intervenue auprès du PDG du groupe Montupet pour lui demander de tenir parole, de retirer ce plan et d’ouvrir de vraies négociations avec les représentants du personnel. Elle a également saisi le PDG de Renault, principal donneur d’ordres de FDPA, pour prévenir toute dérive du type de celle qu’a connue l’entreprise New Fabris. Enfin, elle a interpellé le gouvernement pour qu’il empêche un tel « dumping » social qui serait un précédent fâcheux dans un pays déjà touché par la contraction du pouvoir d’achat des salariés.


    Rappel de la situation de FDPA :

    Les FDPA ont été créées par Renault dans les années 70 puis sont passées de mains en mains.

    Début 2010, c’est un groupe français proche de Renault, MONTUPET, qui a repris l’usine pour une bouchée de pain, avec la bénédiction de Renault. Le propriétaire précédent, un fonds de pension, s’était approprié toute la trésorerie.

    A l’époque le PDG de Montupet, M. Stéphane MAGNAN s’était engagé devant le comité d’entreprise à ne pas remettre en cause les accords d’entreprise.

    Le groupe Montupet se porte bien, comme le montre cet article d’Investir.fr, qui prévoit une augmentation de 40% de la valeur de l’action :
    http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/la-dynamique-commerciale-toujours-soutenue-358498.php

    En juillet, une étude menée par le cabinet indépendant Secafi a montré que l’usine d’Ingrandes est rentable, générant en 2010 près de 6 M€ de marge brute et un résultat de + 200 K€.

    Cependant, le PDG de Montupet a annoncé en mai 2011 un plan de compétitivité qui prévoit de réduire les salaires des ouvriers et des employés de 23% (- 15% sur le salaire de base, réduction du temps de travail à 35h payées 35), et de réduire la masse salariale allouée à la maîtrise de 15%.

    La justification donnée par Montupet est que FDPA n’est pas compétitive pour les nouvelles pièces. Raisons avancées de cette sous-compétitivité :
    - les charges fixes (mais Montupet décide lui-même de confier trop peu de travail à sa filiale FDPA)
    - le niveau des salaires d’Ingrandes, supérieur de 15% environ aux salaires des autres usines du groupe en France
    - la vétusté des installations

    Plutôt que de moderniser l’usine, d’augmenter les volumes pour amortir les coûts fixes et de rechercher des gains de compétitivité par l’innovation et la formation, Montupet choisit le dumping salarial !

    A aucun moment, Montupet n’envisage de mutualiser les coûts de production sur l’ensemble du groupe, alors qu’il annonce des profits records.

    Il n’y a pas de négociation : les salariés recevront en septembre un avenant à leur contrat de travail à signer.




  •   31/07/2011 21:28:03
    Un nouvel article sur le blog www.saint-quentin02.fr

    Quand François Hollande se conduit comme un délinquant.

    Dans le Dauphiné Libéré du 30 juillet, je lis ceci : “Je veux en tout cas incarner une cohérence dans l’action avec deux axes prioritaires : il faut mettre les policiers et les gendarmes là où les…

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  • Par DESIRS D'AVENIR HERAULT

    Surpopulation carcérale : "le procureur de Dunkerque ne fait que son travail"

    Le Nouvel Obs. Publié le 29-07-11 par Celine Rastello 

    Syndicats du personnel pénitentiaire et de magistrats, entre autres, saluent "la responsabilité et le courage" du procureur de Dunkerque.

    Prison de Béthune (Pas-de-Calais), photo d'illustration (AFP) Prison de Béthune (Pas-de-Calais), photo d'illustration (AFP)

    Le rappel à l'ordre n'a pas tardé. Dans une lettre datée du lundi 25 juillet, Philippe Muller, procureur de la République de Dunkerque, a demandé le report de l'incarcération des personnes condamnées à une peine de prison, sauf celles concernées par les délits les plus graves. En cause : la surpopulation carcérale affectant la maison d'arrêt de Dunkerque et les différents établissements pénitentiaires de sa juridiction et ses conséquences sur les conditions d'incarcération des détenus et les conditions de travail du personnel pénitentiaire.


    Rappel à l'ordre du ministère

    Le ministère de la Justice, qui s'est enquis jeudi soir "d'explications" auprès du procureur, l'a pressé, vendredi 29 juillet, de "revenir sur les directives (...) adressées aux services de police et de gendarmerie", arguant qu'elles vont "à l'encontre des objectifs rappelés en février et en mai visant à "réduire les délais de mise à exécution des peines " et à "encourager le recours aux aménagements de peine, notamment le placement sous surveillance électronique."


    La "logique irréaliste" de la Chancellerie

    "La Chancellerie poursuit sa logique irréaliste mise en place après l'affaire de Pornic (suivi de Tony Meilhon, meurtrier présumé de la jeune Laëtitia Perrais ndlr) de vouloir voir exécutées toutes les peines sans délai" réagit le secrétaire général du Syndicat de la magistrature Matthieu Bonduelle. Irréaliste car les effectifs de magistrats et de fonctionnaires ne sont "pas suffisants pour agir aussi vite que le ministère le souhaiterait". Irréaliste, aussi, au regard de la capacité d'accueil des établissements pénitentiaires "majoritairement surpeuplés."


    De "nombreux procureurs" ont appliqué la consigne

    Juge d'instruction, il a constaté que, depuis février, de "nombreux procureurs" ont appliqué la consigne. Quelquefois de façon "dommageable" pour les détenus, quand la possibilité d'un aménagement de peine n'a pas pu être considéré comme il aurait dû. Ce sont pourtant ces aménagements (régime de semi-liberté, placement sous surveillance électronique, libération conditionnelle) qui, rappelle-t-il, "permettent de lutter contre la récidive".


    "Et la prévention de la récidive ?"

    "Le gouvernement pense-t-il sérieusement, dans ces conditions, prévenir la récidive ?" s'interroge aussi la coordinatrice interrégionale Nord de l'OIP (Observatoire International des Prisons) Anne Chereul. Egalement contactée par Le Nouvel Observateur, elle "salue" l'initiative du procureur qui fait face à une surpopulation carcérale qui "ne permet pas la détention des personnes dans des conditions respectant la dignité humaine." Si le secrétaire général du Syndicat de la magistrature estime la décision du procureur "compréhensible et responsable", Anne Chereul la trouve également "responsable et respectueuse." Elle revient, à son tour, sur l'affaire de Pornic, depuis laquelle "le problème de la surpopulation carcérale, déjà récurrent, est devenu alarmant." Le gouvernement a "demandé d'exécuter toutes les peines", mais il a oublié, dit-elle, "de se soucier des conditions de leur application."


    "Doubler ou tripler la capacité d'accueil d'une cellule"

    L'initiative du procureur est "courageuse, qui plus est vu le contexte" estime le délégué régional du syndicat FO pénitentiaire Yannick Lasserre. "Quand il faut doubler ou tripler la capacité d'accueil d'une cellule et ajouter des matelas au sol, c'est autant de tensions supplémentaires entre les détenus, et entre les détenus et le personnel", explique le surveillant au "Nouvel Observateur". Il rappelle que si la maison d'arrêt de Dunkerque n'est pas épargnée par la problématique de la surpopulation, d'autres établissements pénitentiaires du secteur sont plus affectés encore : "le secteur maison d'arrêt du centre pénitentiaire de Longuenesse accueille 368 détenus au lieu de 196".

    Le procureur a voulu "tirer la sonnette d'alarme"

    Selon le surveillant, la maison d'arrêt de Dunkerque va jusqu'à accueillir certains détenus dans "des Algeco." Le nombre de détenus augmente, mais "il y a toujours un surveillant par étage" ajoute Yannick Lasserre, faisant ensuite référence à l'augmentation du nombre d'agressions à laquelle le personnel s'expose. Il pense que le procureur de Dunkerque a voulu "tirer la sonnette d'alarme". "Une bonne chose" selon lui, même s'il confie son peu d'espoir de voir cette initiative "solutionner le système." "Si tout le monde allait dans le même sens, ça pourrait faire bouger les choses" renchérit sa collègue secrétaire générale du syndicat CGT Pénitentiaire Céline Verzeletti. Et, peut-être, aller vers davantage de respect des détenus : "quand 3 détenus sont entassés dans une cellule de 9 ou 10 m2, il suffit parfois d'une petite chose pour que ça s'envenime : un détenu qui marche sur le matelas d'un autre car il n'a pas de place, le choix de la chaîne de télévision qu'ils vont regarder,..." Sans compter le sentiment d'impuissance des surveillants qui, à ce sujet, "n'ont pas de réponse à apporter aux détenus."


    Tous les parquets "sont confrontés aux mêmes difficultés"

    "Tous les parquets sont confrontés aux mêmes difficultés : des établissements pénitentiaires surpeuplés et un afflux de dossiers et de peines à mettre à exécution le plus rapidement possible " poursuit encore Matthieu Bonduelle. Aux procureurs, alors, de "faire un choix". Et le secrétaire général du syndicat de la magistrature de rappeler que le procureur de Dunkerque "ne fait que son travail" et que, de façon générale, procureurs et magistrats sont garants des conditions de détention et, en conséquence, sont censés contrôler et vérifier que la dignité des personnes y est respectée.


    Le procureur de la République de Dunkerque, que "Le Nouvel Observateur" a également contacté, n'a pas souhaité faire davantage de commentaire.


    Le procureur a fait savoir vendredi en fin de journée qu'il annulait ses instructions de report des incarcérations.