Voici l'intervention de ségolène Royal sur RMC , du 1 Août 2011.  Cet enregistrment permet de montrer que les traductions journalistiques des paroles de ségolène Royal sont trés souvent fausses et tendancieuses.

Ex; sur la réponse aux paroles de Jean Marie Le Pen,  l'AFP, le POINT, LE MONDE, et bien sûr  LE NOUVEL OBS ( de plus en plus malhonnête et marquée par l'arrivée caricaturale de Bruno Roger Petit  qui vient du Post) veulent créer un problème à Ségolène  en titrant  qu'elle fustige Marine le Pen, qu'elle appelle à dénoncer  le FN.  Or il me semble justement et dans cet interview elle le dit sans embages; Ce n'est qu'une manière d'occuper le terrain médiatique par Jean Marie Le pen ( voir à 25 mn de l'enregistrement).

Sinon, cette interview est aussi trés intéressante sur la question de l'encadrement militaire, sur la façon dont elle domine les sujets, et  sur sa sérénité vis a vis des journalistes.

SégolèneRoyalpourlesjeunes

                           Ségolène Royal à Aubervilliers (93) le 3 juillet ( photo: Florent Dupuis / Sipa)

Nous sommes engagés à gauche. Nous sommes au quotidien sur le terrain, dans les lycées, les universités, les quartiers populaires, au contact de notre génération, par notre activité militante, associative, politique ou syndicale.

Notre génération a vécu la moitié de sa vie dans un pays gouverné par la droite. Pour nous, la belle France appartient aux livres d'histoire. Notre réalité c'est l’abstention, un Front national à 20%, et une crise économique, sociale et écologique sans précédent. Notre réalité, c'est aussi la discrimination et la stigmatisation qu'elle soit raciale, générationnelle ou sociale.

On dit de notre génération qu'elle est sacrifiée mais nous ne sommes pas résignés. Nous refusons les discours fatalistes qui voudraient nous faire croire que la politique ne peut plus rien dans un contexte d'économie mondialisée. Nous sommes convaincus que la politique peut et doit apporter des solutions aux problèmes que rencontrent notre génération et la France, à condition d’avoir une détermination sans faille pour y arriver.      

Nous refusons de laisser une seconde chance à Nicolas Sarkozy. Nous refusons d'être la variable d'ajustement d'une économie financière en déroute et les laissés pour compte d’un système de quelques uns. Pour autant, nous n'acceptons pas l'idée selon laquelle nous serions des victimes et qu'il faudrait nous protéger à grands coups de mesures égalitaristes.

Notre réalité, c'est une France pleine de talents. Une France créative et innovante. Nous voulons prendre notre place en toute liberté dans la société et nous ne laisserons personne construire demain à notre place. Ni sacrifiés, ni assistés. Ce que nous voulons en tant que jeunes c'est retrouver la confiance pour ne plus avoir peur de quoi demain sera fait.

Ségolène Royal a entendu les véritables aspirations de la jeunesse. Elle a compris qu'il n'y a pas de société d'avenir sans avenir pour les jeunes.  Elle a compris qu’il fallait responsabiliser les jeunes en leur donnant de nouveaux droits mais aussi en leur rappelant leurs devoirs. Il n'y a pas une jeunesse mais des jeunes et nous sommes prêts à construire la société de demain si on nous en donne les moyens. Elle a montré, dans sa région, sa capacité à répondre concrètement à nos attentes.

Nous savons qu'elle saura réinstaurer un ordre social juste en France. La confiance, la cohésion et le respect de tous seront garantis par une République forte, solidaire et fidèle aux valeurs républicaines que notre candidate veut réhabiliter.

Plus qu'un contrat, elle propose la mise en place d'un véritable pacte pour la jeunesse fondé sur un échange de compétences, permettant l'autonomie et la responsabilisation grâce à des solutions très concrètes. C’est elle qui veut favoriser l’emploi des jeunes grâce au conditionnement des aides publiques, encourager l’émergence des talents et des créateurs avec les Bourses Désirs d’entreprendre ou encore rendre financièrement plus accessible le permis de conduire par son obtention à l’école.

Ce pacte, nous nous engageons à le porter tout au long de la campagne des primaires et ainsi que pendant la présidentielle. Nous sommes heureux et fiers de nous mobiliser pleinement aux côtés de Ségolène Royal au sein de la force citoyenne afin de porter un projet de société créatif et alternatif en 2012. Nous nous mettons au service d'une ambition pour la France, pour les jeunes de métropole et d’outre-mer, une ambition portée par Ségolène Royal afin de créer enfin les conditions collectives au bonheur de chacun.

Ségolène Royal pour les jeunes - segoleneroyalpourlesjeunes.fr

Premiers signataires : 

Brahim Abbou (33 ans, Conseiller municipal de Montpellier, Président de Cites d'Avenir - Hérault),

Leila Agic (17 ans, étudiante, militante de la Fédération PS des Français de l'Etranger - Bruxelles),

Rayan Abdalla Akarid (20 ans, étudiant, Paris),

Damien Barré (18 ans, militant associatif - Indre),

Nicolas Bighetti de Flogny (21 ans, chargé de communication de l'Association Rimbaud - Rhône),

Alexandre Bizeul (26 ans, Elu de l'Institut Européen de Journalisme de Paris, membre de la Confédération Etudiante - Paris),

Florian Bohême (27 ans, Conseiller municipal de Houilles, Yvelines),

Nicolas Brien (22 ans, consultant, Montluçon),

Thomas Brisson (21 ans, miliant PS, Paris),

Julie Brunet (29 ans, psychiatre, Paris),

Nicolas Cadène (30 ans, n°2 de la Fédération PS du Gard),

Guillaume Claudel (22 ans, responsable associatif – Seine Maritime),

Pauline Collet (16 ans, militante syndicale – Vienne),

Jérémy Daumard (23 ans, étudiant, Puy-de-Dôme),

Vincent Deshayes (20 ans, membre du bureau national du Mouvement des Jeunes Socialistes – Isère),

Amine El Khatmi (23 ans, étudiant en droit - Paris),

Myriam Elyassa ( 27 ans, conseillère fédérale PS, Doubs),

Youri Esparse (30 ans, militant associatif - Paris),

Marie Farret (18 ans, militante associative – Deux Sèvres),

Grégory Gobron (29 ans, conseiller municipal de Longjumeau - Essonne),

Fanny Grandvoinet (30 ans, Vice-Présidente du Conseil régional de Franche-Comté - Haute-Saone),

Antoine Hoareau (26 ans, animateur fédéral du Mouvement des jeunes Socialistes – Côte d’Or),

Manon Jacob (31 ans, avocate, Paris),

Flora Kama (26 ans, militante d'un mouvement féministe – Aisne),

Ahmed Laaraj (21 ans, étudiant, animateur de Désirs d'Avenir Montpellier - Hêrault),

Julien Landel (30 ans, Conseiller du 4e arrondissement de Paris, délégué à la Démocratie Participative et à la Mémoire),

Sultana Loubnan (29 ans, dirigeante d'entreprise, Vaucluse)

Gaël Leblanc (28 ans, responsable d’association culturelle – Rhône),

Sébastien Le Gall (22 ans, militant PS –Essonne),

Erwann Le Hô, (27 ans, responsable d’une association pour l’égalité des droits – Ille et Vilaine),

Delphine Litchman (29 ans, militante PS – Ariège),

Ibrahim Mabrouk, (25 ans, militant PS – Eure et Loir),

Quentin Maujeul (22 ans, conseiller municipal de Laval – Mayenne),

Diego Melchior (24 ans, militant PS – Paris),

Baptiste Menard (17 ans, militant MJS – Nord),

Anthony Pitalier, (25 ans, militant PS – Dordogne),

Adrien Ramelet, (21 ans, responsable associatif – Bas Rhin),

Guillaume Romero, (26 ans, artiste - Hérault),

Yannick Schiavone, (30 ans, auteur, metteur en scêne, Bouches-du-Rhône),

Shereen Suleiman, (32 ans, responsable associative – Paris),

Slimane Tirera, (23 ans, responsable d’une association de jeunesse – Seine St Denis),

Léo Vitry, (21 ans, membre du conseil national du Mouvement des Jeunes Socialistes – Nord).