• Lundi 1 août 2011 1 01 /08 /Août /2011 10:58


    Par DESIRS D'AVENIR HERAULT

    Ségolène Royal à la reconquête des jeunes

    Nouvel Obs. Publié le 29-07-11  par Baptiste Legrand

    Objectif : mobiliser un électorat qui l'avait massivement soutenue en 2007. Par Baptiste Legrand.

    Ségolène Royal le 3 juillet, lors d'une rencontre de l'association "Jeunesse en mouvement" à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) (AFP) Ségolène Royal le 3 juillet, lors d'une rencontre de l'association "Jeunesse en mouvement" à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) (AFP)

     

    Ségolène Royal n'a pas oublié que 63% des 18-24 ans ont voté pour elle au second tour de la présidentielle de 2007. A deux mois de la primaire socialiste, elle compte bien mobiliser à nouveau cet électorat. Son équipe de campagne multiplie les initiatives d'ici au 9 octobre afin de faire la différence avec les deux favoris de la compétition, Martine Aubry et François Hollande.


    Le député Guillaume Garot, porte-parole de la candidate, juge ainsi que "Ségolène Royal a conservé une aura particulière chez la jeunesse, cela s'observe dans ses déplacements." Mais, ajoute-t-il aussitôt, "nous comptons pour la primaire sur tous les Français qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche".


    A la tribune des jeunes ségolénistes et à l'interview de la présidente de Poitou-Charentes, que nous publions lundi 1er août sur le site du "Nouvel Observateur", s'ajoute une campagne de terrain active.


    Ses jeunes partisans feront une tournée des plages du 18 au 28 août, tract programmatique à la main. Objectif : montrer que Ségolène Royal est "une candidate au service des jeunes, et pas l'inverse", explique Amine El Khatmi, 23 ans, l'un des coordinateurs de cette campagne.


    Après une dizaine d'étapes, la caravane terminera sa route à La Rochelle, pour l'université d'été du PS. Les jeunes ségolénistes y prévoient plusieurs ateliers. Ils mettront notamment l'accent sur la formation des jeunes militants, "dans une démarche d'éducation populaire".


    "Pas des cadres en cravate"

    En septembre, place à une tournée des quartiers dans les banlieues d'Ile-de-France. "On ne retourne pas dans les quartiers, on y est depuis 5 ans", assure Slimane Tirera, 23 ans lui aussi, président de l'association Jeunesse en Mouvement à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). "On le voit dans les salles de meeting, le public de Ségolène Royal n'est pas le même", renchérit Amine El Khatmi, "c'est les vrais gens, c'est la mère de famille qui passe par hasard après être allée acheter sa baguette. Pas des cadres en cravate."


    Le temps fort de la tournée aura lieu le 10 septembre à Montreuil, sur le modèle de la désormais traditionnelle "fête de la fraternité". L'idée est cette année de valoriser de jeunes talents, entrepreneurs, humanitaires... "La France va mal mais il y des types, des nanas, qui font des trucs extra, on va leur donner la parole", résume Amine El Khatmi.


    Ségolène Royal a un avantage sur ses concurrents socialistes : elle peut rebâtir sur les fondations de 2007. L'électorat jeune la connaît. "Elle est identifiée comme l'ancienne candidate à la présidentielle, cela lui donne une légitimité", souligne Amine El Khatmi. Comme d'autres au sein de l'équipe de campagne, ce ségoléniste de la première heure peut aussi mettre à profit sa propre expérience d'une campagne présidentielle. Il n'avait que 18 ans, mais il suivait déjà Ségolène Royal dans ses déplacements.


    Et la candidate dispose encore d'un puissant réseau sur internet. Il y a bien sûr le site "Jeunes d'avenir", mais aussi toute une blogosphère restée relativement active depuis 2007, auxquels s'ajoutent un nouveau compte Facebook ouvert dimanche soir, "Ségolène Royal pour les jeunes" et un compte Twitter, "SR pour les jeunes".


    Cette force de frappe suffira-t-elle à remporter la primaire ? Tant pis si les sondages sont mauvais, Amine El Khatmi veut y croire. "Lors du dernier congrès du PS, Bertrand Delanoë devait être élu haut la main...", rappelle-t-il malicieusement. On sait ce qu'il est advenu: Ségolène Royal est arrivée en tête et a gagné 20 points entre les deux tours.


  • Lundi 1 août 2011 1 01 /08 /Août /2011 10:39

              Un oubli... Nous avions reçu, pendant la mobilisation contre la sanction que la

          direction voulait infliger à Laurent, une lettre de soutien adressée par les élus 

          Front de Gauche d'Auvergne et de loire Atlantique au président de Régional.

          La voici:

     

     

              André CHASSAIGNE, Jacques LANOIR , Aymeric SEASSAU, Cyril CINEUX, Yann VINCE

     

    Monsieur Jean-Yves GROSSE

    PDG de Régional

    Aéroport Nantes Atlantique

    44345 BOUGUENAIS Cedex

     

    Clermont-Ferrand le 20 juillet 2011

     

     

    Monsieur le Directeur,

     

    Durant douze jours consécutifs, les salariés de l'entreprise Régional ont mené une longue bataille portant essentiellement sur la revalorisation de leurs salaires. Ce mouvement de grève est unique dans l'histoire de la compagnie tant par sa durée que par les avancées obtenues. Nous tenons à saluer l'esprit de responsabilité qui a animé ces journées de grève et qui a permis aux salariés d'obtenir gain de cause.

     

    Nous constatons qu'au terme de cette période, un rapport de force inédit s'est construit. Cela donne encore plus de crédit et de sens à la question essentielle du partage des richesses produites par les salariés eux-mêmes.

     

    Cependant, nous avons été surpris d'apprendre, la semaine dernière, que deux salariés étaient menacés de sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement. Nous tenons ici à vous exprimer notre étonnement quant à ces menaces. Elles interviennent après une lutte victorieuse et pourraient être interprétées par l'opinion comme de la discrimination syndicale. Poursuivre ainsi des délégués syndicaux n'est pas digne d'une grande entreprise comme Régional et n'est pas un exemple pour la promotion du dialogue social dans l'entreprise.

     

    De plus, permettez-nous d’attirer votre attention sur le fait que les Conseils régionaux d'Auvergne et des Pays de la Loire sont de plus en plus attentifs au respect des salariés, aux conditions de travail et au climat dans les entreprises.

     

    Ainsi et sous l'impulsion du groupe Front de Gauche, le Conseil régional d’Auvergne a adopté la mise en place d'un certain nombre de critères sociaux dans l'attribution de ses aides économiques, avec un important volet concernant les pratiques démocratiques de l'entreprise et le respect des salariés. Il en va de même pour le Conseil régional des Pays de la Loire qui, sur proposition du groupe communiste, évalue et suit les aides publiques accordées.

    /…

    Nous vous demandons par conséquent de bien vouloir revenir sur les sanctions envisagées contre les salariés poursuivis, afin de rétablir un meilleur climat dans l'entreprise. Régional ne sortira que grandi d'une telle initiative.

     

    Si les délégués syndicaux étaient sanctionnés, nous engagerions au sein de nos collectivités territoriales un processus de défiance envers Régional en demandant notamment aux exécutifs de revenir sur les décisions d'aides financières prises en Auvergne l'an passé.

     

    Conscients de l’intérêt que vous portez au dialogue social, recevez Monsieur le Directeur, nos salutations distinguées.

     

     

    André CHASSAIGNE

    Député du Puy-de-Dôme

    Président du Groupe Front de Gauche au Conseil régional d’Auvergne

    Jacques LANOIR

    Conseiller municipal de Clermont-Ferrand

    Président du groupe communiste de Clermont Communauté

     

    Aymeric SEASSAU

    Conseiller régional des Pays de la Loire

    Secrétaire de la fédération de Loire-Atlantique du PCF

     

    Cyril CINEUX

    Président du groupe Communiste

    au Conseil municipal de Clermont-Ferrand

    Secrétaire de la fédération du Puy-de-Dome du PCF

     

    Yann VINCE

    Vice Président de Nantes Métropole

    Président du groupe communiste de Nantes Métropole.

     

    Philippe DENIS

    Président de la commission d’évaluation et de suivi des aides publiques du Conseil régional des Pays de la Loire.

    Président du groupe communiste au Conseil régional des Pays de la Loire.

     


  •  
    Jeudi 28 juillet 2011 4 28 /07 /Juil /2011 23:00

    logo primaires citoyennes

    La primaire citoyenne se déroulera les dimanches 9 et 16 octobre 2011.

    Le jour du scrutin les votants devront, avant de prendre leurs bulletins de vote, leur enveloppe et de se rendre dans l’isoloir, signer leur engagement de reconnaissance dans les valeurs de la gauche.

    En voici le texte :

    texte--d-engagement-pour-le-vote-a-la-Primaire.jpg


  • Affaire DSK : Qui est Marie-Victorine, prétendue ancienne maîtresse de Dominique Strauss-Kahn

    51 commentaires

    Créé le 31/07/2011 à 18h32 -- Mis à jour le 31/07/2011 à 20h55
     Capture d'écran d'une interview vidéo de Marie-Victorine, qui affirme avoir été la maîtresse de DSK, à la télévision suisses romande.

    Capture d'écran d'une interview vidéo de Marie-Victorine, qui affirme avoir été la maîtresse de DSK, à la télévision suisses romande. 20MINUTES.FR

    JUSTICE - La jeune femme s'est confiée à plusieurs médias, soufflant parfois le chaud et le froid...

    «Improbable», inimaginable», «invraisemblable». Marie-Victorine n’a pas de mots assez forts quand elle donne son avis sur l’affaire DSK. Mais avant de s’en prendre à l’avocat de Nafissatou Diallo, ce dimanche dans une interview au JDD, la juriste de 38 ans s’était montrée moins sûre de l’innocence de celui dont elle affirme avoir été la maîtresse.

    Née de mère espagnole et de père congolais, Marie-Victorine a affirmé, dans un entretien au journal suisse L’illustré, avoir eu une liaison «intense» de quelques mois avec DSK. C’est par l’intermédiaire de son père, militant socialiste à Sarcelles, qu’elle a rencontré Dominique Strauss-Kahn en 1997. Elle avait 23 ans, lui 47.

    Un homme «physique» qui «aime le sexe»

    Activement courtisée par DSK, à l’époque, elle raconte avoir cédé à ses avances. Les amants se voient alors dans un appartement parisien, ou au Sofitel du 15e arrondissement. Mais DSK devient ministre, et la liaison prend fin. Quelques semaines plus tard, Marie-Victorine fait une tentative de suicide. «Ce n’était pas du dépit, mais j’étais blessée», raconte-telle à L’illustré.

    Hors de question, cependant, d’évoquer l’avortement que DSK lui aurait imposé: «Il m’a forcée à ne rien faire du tout.» La jeune femme décrit celui qu’elle affirme avoir eu pour amant comme un homme «physique», qui «aime le sexe». Aussi, même si elle dit avoir appris les accusations dont il faisait l’objet avec «stupéfaction», elle raconte au journal suisse qu’elle croit alors la femme de chambre.

    «Un acte manqué»

    «Franchement, je pense qu’il y a eu une relation entre eux, une relation forcée. Je ne sais pas s’il s’agit de viol», déclare Marie-Victorine. La juriste avance même une hypothèse: «Il était sur la route du succès et il avait saboté toutes ses chances. Mais au fond de lui, je ne suis pas certaine qu’il voulait vraiment être président de la République. C’est un acte manqué».

    Changement de ton dans un entretien à la télévision suisse romande. «Je ne le vois pas forcer, insister», assure-t-elle cette fois, précisant qu’«on peut être physique sans être violent». Pour preuve, la jeune femme assure qu’elle n’a jamais eu peur de Dominique Strauss-Kahn pendant la relation qu’elle raconte avoir eue avec lui. Sa discussion téléphonique avec l’avocat de Nafissatou Diallo, en revanche, lui laisse un moins bon souvenir.

    «On est tous à la recherche de la vérité»

    Marie-Victorine a fui Los Angeles, où elle réside, pour échapper aux médias, qui s’étaient procuré une lettre adressée à son père dans laquelle elle évoquait sa liaison avec DSK, mais aussi au harcèlement de Kenneth Thompson. L’avocat la contacte finalement le 18 juillet. «Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales», raconte-t-elle au JDD.

    Egalement contactée par le procureur Cyrus Vance, Marie-Victorine promet que si on le lui demande, elle ira témoigner. «Après tout, on est tous à la recherche de la vérité», note-t-elle tout en prévenant que son témoignage «servirait sans doute plus la défense que l’accusation. D’ici-là, la jeune femme aura peut-être eu le fin mot de l’histoire. Elle doit retourner aux Etats-Unis, et aimerait y rencontrer DSK. «Il me dirait la vérité. C’était un grand truc entre nous: ses yeux parlent énormément.»

     

    Julien Ménielle

  • Le Pen, père et fille

    sarkofrance | 1 août 2011 at 07:17 | Catégories : Chroniques de droite | URL : http://wp.me/p5uc3-1zK

    Vendredi 29 juillet, Jean-Marie le père nous a gratifié de l'une de ses provocations dont il a le secret, huit jours après la tuerie d'Oslo.

    "La folie d'un dingo ce sont des choses qui arrivent. En revanche, les conséquences meurtrières me paraissent quand même beaucoup plus liées à la naïveté de l'Etat norvégien qu'à la folie de ce dingo. (...) comment peut-on imaginer que je veuille diminuer la responsabilité de ce bonhomme que je ne connais pas ?" "Ce qui est irresponsable, c'est l'attitude de l'Etat norvégien, qui met une heure et demie à envoyer une police pour maîtriser cet énergumène""

    Anders Breivik a tué 77 personnes (et non 85 comme nous l'avions écrit dans un premier temps).

    Pour le président d'honneur, ces 77 décès sont davantage liées à la "naïveté" de la police norvégienne qu'à l'auteur des crimes lui-même.

    Prenons le au mot : on imagine que Jean-Marie Le Pen aurait été donc ravi dans l'un des deux cas suivants : (1) l'arrestation préemptive d'Anders Breivik sur la foi de ses déclarations xénophobes et autres appels au meurtre, (2) l'exécution sur place dudit Breivik dès le début de la tuerie.

    Par ces déclarations, Jean-Marie Le Pen ne visait qu'à entretenir son fond de commerce : brailler suffisamment fort pour dépasser les 5% de suffrages qui, aux élections, vous donnent remboursements des frais de campagne et subventions nationales, pour renflouer les caisses de son parti et entretenir famille et proches, tous grassement salariés du Front national.

    On attend toujours la réaction de la fille Marine.

    L'UMP a déjà mis 24 heures à s'indigner.