•  01 /08 /Août /2011 10:27

    Changement de méthodes chez Régional !

    Nous avions déjà parlé, il y a quelques temps, de la nouvelle « stratégie » de la direction de la compagnie en matière de relations sociales : « on ne cède pas ».... « on ne laisse plus rien passer ».

     Modus operandi mis à l'épreuve lors du dernier conflit, avec le « succès » que l'on connait.

    Encore une nouveauté, la direction communique maintenant régulièrement sur des sujets aussi divers que, la Négociation Annuelle Obligatoire, les bases province, les sanctions infligés à des salariés de l'entreprise.

     

    Savez vous qu'il y a un lien direct entre le peu d'articles concernant l'actualité de la compagnie sur notre blog et la vague de communication de la direction ?

    En effet, pourquoi « enfoncer le clou » ?

    La communication de la direction est tellement maladroite, qu'il devient inutile d'en rajouter.

     

    Chronologiquement.

    Episode 1 : La NAO.

    Nous n'avons même pas eut à informer les salariés de la teneur de la première réunion et de la tournure que prenait ce début de négociation, la direction, dans une lettre aux salariés, affirmant, chiffres à l’appui, que leur pouvoir d'achat avait augmenté et, qu'il était donc totalement inutile de demander des augmentations de salaire.

    Réactions immédiates des intéréssés : « de qui se moque t'on ? », « ...les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veux... ».

    Une grande part de la mobilisation autour de cette augmentation nécessaire et justifiée trouve son origine dans cette communication. Il est important de signaler, que cette réaction indignée ne vint pas seulement de militants syndicaux, mais bien de salariés de tous bords choqués par la communication de la direction.

     

    Épisode 2. Le conflit.

    Communication vidéo du président aux accents Gaulliens. Flashback période mai '68. Il ne manquait que l'allusion à « la chienlit » et le noir et blanc.

    Fin de conflit, une intervention à la réalisation digne « des chiffres et des lettres » entre Mrs Matheu, Grosse et notre responsable à la communication. « Voyelle », « consonne » , « On ferme Marseille », « Vous avez toute la confiance du groupe »...

    Avis des salariés « de toutes façons, on est maître de rien, c'est Air France qui décide... »

     

    Épisode 3. Sanctions envers des salariés. Explications et justifications.

    Surtout ne pas mettre en cause le syndicat auquel appartient l'un des salariés dont le comportement est décrit dans cette lettre.

    Pour cette raison, il y est fait aussi état d'un incident plus ancien, n'ayant rien à voir avec l'affaire, plus récente de notre Camarade Délégué Syndical CGT.

    Cet amalgame est sensé « rationaliser » la réaction de la direction. La mise en parallèle de situations aussi différentes de celles décrites dans cette communication, n'a pas d'autres but.

    Nous ne pouvons tolérer de telles dérives de comportements. Auraient'ils écrit...

    Sauf que les deux situations ne sont absolument pas comparables. Si le premier incident concerne un problème professionnel ayant dégénéré, il en est tout autre de la sanction infligé à notre Camarade.

    Effectivement, Laurent à répondu à un mail. Sauf qu'il y a répondu par erreur, ne pensant jamais que ses propos pourraient un jour être lus par d'autres personnes que trois de ses Camarades.

    Ainsi, et je pense que tout le monde en est convaincu, on n'écrit en fonction des personnes à qui on adresse le courrier.

    « Putain quel emmerdeur celui-là » dit on en parlant de son chef de service. Est ce « condamnable » ? Va t'on pour autant se précipiter sur Outlook pour lui écrire ?

     

    Récemment, lors d'une séance de négociations PN / PS particulièrement houleuse, des propos faisant état à d'éventuels recours à des moyens plus expéditifs ont été évoqués. La direction était présente , et a participé avec les Organisations Syndicales, aux plaisanteries qui tournaient autour de ce sujet, car ce n'était que des plaisanteries, personne n'ayant jamais pensé qu'il fallait convaincre l'organisation syndicale XXXX à coup de batte de base-ball.

    Pourtant, c'est bien ce qui a été dit lors de cette séance de « négociations »

     

    Pourquoi alors, aujourd'hui dans l'affaire qui touche Laurent, ne pas vouloir reconnaître l'influence du contexte, de la manière dont cela a été écrit et pourquoi ?

    13 jours de grève. Un mouvement extrêmement dur et très tendu. Notre Camarade très impliqué mais isolé sur le site de Nantes où l'on ne peut pas dire que la mobilisation fut à la hauteur de celle de Clermont-Ferrand, (mais pour des raisons très compréhensibles).

    Résultat : une pile qui met du temps à se décharger.

    Pourquoi tout mélanger dans cette communication, et ne tenir aucun compte de la situation et de l’environnement qui ont provoqué cet incident ? Pourquoi ne pas parler de la lettre d'excuse que Laurent à écrit au salarié concerné?

     

    Savez quelle a été la réaction des collègues à la réception de ce courrier directionnel ?

    « Pourquoi nous racontent t'ils ça ? C'est ridicule de citer les propos.. » « On croyait qu'ils voulaient le retour au calme, c'est vraiment idiot »

     

    Le plus « beau » de cette com. étant quand même sont titre, où il serait question de respect, une valeur à partager.

    Alors là c'est quand même la noix de coco sur le baba au rhum !

     

    Le respect ne commence t'il pas par dire « bonjour » aux salariés quand on les croise ?

    Le respect ne commence t'il pas par répondre aux questions que pose un salarié sur son planning, ses congés, sa situation personnelle etc... ?

    Le respect, ce n'est pas tout simplement répondre à un salarié qui postule à un poste, et qui, durant plusieurs mois, attend seulement un courrier qui lui signifierait la prise en compte de son postulat ?

    Le respect ne commence t'il pas par reconnaitre le travail de l'un de ses agents comme étant équivalent à celui d'un cadre absent?

     

    En résumé, la direction est'elle, elle, toujours respectueuse de ses salariés ?

    Nous ne le pensons pas.

     

    Dans une autre vie, l'un de mes Camarade Syndicaliste me répétait régulièrement « Qui veux du respect s'en procure ».

    Je n'ai jamais oublié ce « Dolo », jamais...

     


  • Lundi 1 août 2011 1 01 /08 /Août /2011 08:30

    01Avec 4 103 7000 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B et C, soit une hausse de 4% sur l’année, c’est la vie de millions de femmes et d’hommes qui est mise à mal.

    Les chiffres catastrophiques du chômage pour le mois de juin traduisent, de manière criante, l’échec des politiques menées en matière d’emploi par le Gouvernement. Celles-ci sont loin d’être à la hauteur de la situation économique, plus que morose, que connaît notre pays.

    Un constat : l’emploi ne s’améliore pas, la crise est toujours là et l’austérité imposée aux populations aggravera la situation.

    Voilà des mois que la CGT s’inquiète du maintien d’un chômage élevé et de la montée de la précarité pour tous et les chiffres du mois de juin ne font que confirmer l’aggravation de la situation des seniors, des jeunes et des chômeurs de longue durée.

    Juin a été cruel pour les seniors avec une forte augmentation de 2% sur le mois (+13% sur un an). Et leur situation ne peut que s’aggraver avec le recul de l’âge du départ à la retraite et l’augmentation de la durée des cotisations, conséquences de la dernière réforme des retraites adoptée par le Gouvernement contre l’avis de la majorité des citoyens.

    Les moins de 25 ans sont également fragilisés avec une hausse de 1,4% en juin. Comment le Président Sarkozy va-t-il s’y prendre pour valoriser un bilan si négatif, alors qu’il fait de « l’emploi des jeunes » un de ses thèmes privilégiés.

    Enfin les chômeurs de longue durée peinent à se réinsérer sur le marché du travail et comme le mois dernier, ils continuent à grossir les rangs des minima sociaux. Leur nombre atteint les 1 560 000 personnes inscrites depuis plus d’un an, soit une progression de 10% sur un an (+1% en un mois). Ils représentent désormais 38% du total des demandeurs d’emploi en juin.

    Xavier Bertrand s’est fixé comme objectif peu ambitieux de passer sous la barre des 9% de chômeurs d’ici la fin de l’année. Il faudra qu’il nous explique comment il compte s’y prendre !

    Face à l’échec avéré des politiques de l’emploi du gouvernement, la CGT réitère ses demandes :   

                                   

    -        augmenter les salaires pour relancer la consommation et donc l’économie

    -        élaborer une véritable politique industrielle 

    -   renforcer les services publics et non les démanteler afin de renforcer la cohésion sociale ;    

    -     renoncer à la loi Tepa, qui défiscalise les heures supplémentaires et empêche les embauches ;                                                    

    -        soumettre toute subvention publique à la condition d’une véritable politique d’emploi.

     

     

    Face à cette situation, la CGT confirme, pour la rentrée, son appel à une mobilisation de grande ampleur des salariés du public et du privé, afin d’améliorer l’emploi et le pouvoir d’achat de tous.


  • Nouveau billet sur Variae : Quand le professeur Pécresse vous expose la stratégie Sarkozy pour 2012

     

    Quand le professeur Pécresse vous expose la stratégie Sarkozy pour 2012

    Posted:31 Jul 2011 02:40 AM PDT

    Pénible découverte dans Le Monde ce jour que la tribune – Point de vue, dans la rubrique Savoirs (ça ne s’invente pas) – de Valérie Pécresse, intitulée Cinq conditions pour désendetter le pays. L’appellation Point de vue est bien généreuse, ou pudique, pour ce qui s’apparente plus à un tract de propagande gouvernementale, et qui déchaîne d’ailleurs les commentaires furieux des lecteurs du quotidien.

    Je ne développerai pas ici ce qui a été largement expliqué cette semaine, chez plusieurs confrères blogueurs et au sein de l’opposition par François Hollande en particulier – ce qu’il y a d’éminemment comique à voir une majorité prêcher l’abstinence budgétaire, après avoir généreusement plombé les comptes publics. Le papier de Valérie Pécresse tombe bien évidemment sous le coup de la même critique. Mais l’intérêt de cette opération de communication, pour moi, est ailleurs : elle présente, par le menu, les grands traits de la campagne et du discours de Nicolas Sarkozy dans les mois à venir.

     

    Prendre de la hauteur. On a beaucoup glosé sur la représidentialisation d’un Nicolas Sarkozy qui s’attacherait à rompre avec les « casse toi pov’ con », les « avec Carla, c’est du sérieux » et autres accès d’hyperactivisme qui ont fini par lasser ceux qui l’avaient élu. Dans ce papier, Valérie Pécresse, ministre débutant sur son poste, n’hésite pourtant pas à prendre la pose professorale, voire arbitrale, et à dicter des « conditions » pour cadrer le débat sur la dette. Ou comment passer du statut d’acteur à celui de juge au-dessus de la mêlée – et donc mécaniquement au-dessus du lot. Responsable pour deux, face à la démagogie de l’opposition.

     

    Noyer les responsabilités. La crise, divine surprise pour les sarkozystes ? Elle leur permet en tout cas d’une part d’échapper au bilan de leur seule action – tout est la faute de la crise – et d’autre part de se mettre en valeur comme défenseurs du pays dans une conjoncture mondiale difficile. Devant l’urgence, il n’y a plus vraiment de responsabilité individuelle, ni de divergences idéologiques : « En France comme partout en Europe et aux Etats-Unis, la réduction de la dette publique s’impose comme une priorité absolue […] [pour] les responsables politiques, de droite comme de gauche ». La situation française n’est plus qu’une déclinaison locale d’une problématique générale, bien plus grave que les futiles divergences partisanes et politiciennes.

     

    La page blanche. « Notre dette […] est le fruit de 25 années de facilité, durant lesquelles les déficits ont été considérés comme un mal nécessaire, quand ils n’étaient pas purement et simplement ignorés ». Mais le RPR-UMP, et Nicolas Sarkozy, n’ont-ils jamais été au pouvoir, n’ont-ils jamais exercé de responsabilités budgétaires ? Il faut lire très attentivement ce texte pour y trouver des indices de l’identité des occupants actuels de Matignon et de l’Elysée : François Fillon n’apparaît que comme adversaire des « hausses d’impôts », Nicolas Sarkozy n’est évoqué que pour le « plan de relance » qu’il a mis en place contre la crise, et pour la fameuse « règle d’or » qu’il appelle à voter. Insister le moins possible sur le bilan de 2007-2012, essayer de prendre l’initiative politique pour éviter le débat sur ce dernier : refaire du candidat Sarkozy un homme neuf.

     

    L’amnésie sélective. Le corollaire de la page blanche. Dans l’exposé des sources de la dette – la crise d’une part, l’Etat trop dispendieux d’autre part – la question des recettes (et de leur baisse) n’est jamais évoquée. Quid du bouclier fiscal, des heures supplémentaires défiscalisées, du cadeau fait aux restaurateurs avec la TVA ? Pourquoi ne plus défendre ou mettre en avant ces mesures jadis emblématiques du sarkozysme triomphant, millésime 2007 ?

     

    Le protecteur. « Soutenir le pouvoir d’achat des foyers les moins favorisés […] protéger les Français et les entreprises de la brutalité de la crise ». Qu’il est loin le temps de la rupture ! Protéger les Français, également, de l’impôt, qui reste le grand mal socialiste : « L’impôt ne peut résoudre » l’équation réduction du déficit + augmentations budgétaires, « sauf à atteindre des montants que les ménages et les entreprises ne pourront pas absorber ».

     

    TINA. Il n’y a pas d’alternative, c’est le message tout entier de cette tribune, qui multiplie les expressions de l’obligation et de l’impossibilité : « s’impose », « devront » / « devra », « passe nécessairement par », « impérativement », « nous ne pouvons pas » … On liste une série de contraintes substantialisées qui conduisent à une conclusion simple : pour qui d’autre voter que pour celui – quels que soient les griefs que l’on a à son encontre – qui mène le navire national par gros temps, et par le seule chemin possible ? La grande peur de la dette sert le TINA libéral, qui sert à son tour le TINA sarkozyste : il n’y a pas d’alternative politique sérieuse au sortant.

     

     

    Romain Pigenel


  • 5980327829_6335f4cc75_z-1-.jpgQuel est le sens de la gauche ? Le clivage gauche / droite est-il encore pertinent ? Où va la gauche aujourd’hui ?

    La dernière expérience gouvernementale de la gauche en France remonte à Lionel Jospin. Une expérience qui s’est achevée dans le drame de la campagne présidentielle de 2002 marquée par la maladroite formule face aux licenciements « l’Etat ne peut pas tout », remettant en cause le sens même d’un pouvoir de gauche, et l’élimination dès le premier tour qui a laissé l’électorat de gauche désemparé. En 2006, les sympathisants  adhérent en masse au Parti socialiste pour soutenir la candidature de Ségolène Royal afin d’assurer un renouveau de la gauche.

    Depuis 2007, Ségolène Royal est devenue le principal leader de la gauche française. Quel est le bilan de son action depuis 2007 ?

     

    La gauche ce fut d’abord la lutte pour la République, par opposition à la monarchie ou au bonapartisme, mais aussi pour faire triompher certaines valeurs. Car en France, la République ce n’est pas seulement un régime politique. La République a apporté le suffrage universel, les libertés, l’Etat de droit, la laïcité. Le premier combat de la gauche, ce fut de donner à la République ses valeurs, valeurs incarnées par son drapeau tricolore et par sa devise : liberté, égalité, fraternité.

    On doit à Ségolène Royal d’avoir rétabli cette dimension historique à la gauche républicaine. Alors que l’extrême droite tentait de s’approprier les symboles de la République, étrange revirement de l’histoire, Ségolène Royal a combattu, et ce ne fut pas facile au sein même de son parti, pour redonner à la gauche le sens de la République. Imposant le drapeau tricolore, restaurant dans le discours de gauche la devise républicaine, la socialiste a réussi à redonner cette dimension républicaine à la gauche.

    C’est ce qui lui permet aujourd’hui de défendre les valeurs de la République. Ce qui lui permet de pouvoir répondre à François Fillon, dans la polémique concernant Eva Joly, en lui rappelant le sens de la nation dans notre République. C’est ce qui lui permet de pouvoir proposer un vaste rassemblement jusqu’aux républicains gaullistes.

     

    La gauche ce fut ensuite la lutte pour le progrès social. L’industrialisation de la France s’est accompagnée d’une exploitation féroce de la main-d’œuvre ouvrière par le capital. Ce fut la mise à l’usine des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions terribles. Contre cette exploitation, il a fallu des hommes et des femmes pour combattre et imposer la question sociale. Les radicaux s‘opposent aux opportunistes, les socialistes vont aller plus loin, remettant en cause le système capitaliste, cette loi du marché qui broie les hommes, Jean Jaurès va leur apporter sa voix. 

    On doit à Ségolène Royal de porter toujours cet idéal de progrès social. Lors de la campagne de 2007, on lui doit les mots les plus justes, les plus forts, le combat contre l’exclusion d’une partie de la jeunesse en France, car pour Ségolène Royal il n’y a pas une jeunesse de souche, la France a besoin de toute sa jeunesse. On lui doit le combat contre ce que François Mitterrand appelait « les forces de l’argent », ces prédateurs de la finance qui veulent imposer leur mondialisation en refusant toute réglementation et faire régner la loi du plus fort. On lui doit le combat contre les remises en cause de la protection sociale en France, dans la ligne libérale de Nicolas Sarkozy. Alors que d’autres socialistes préféraient rester à l’écart, Ségolène Royal est montée en première ligne pour la défense de la sécurité sociale et de la retraite à 60 ans. Expliquant qu‘il fallait préserver ce droit social pour les Françaises et les Français qui ont commencé  à travailler tôt et qui ont l’espérance de vie la plus courte.

    Le combat social de Ségolène Royal, n’est pas un positionnement tactique pour une campagne électorale, il ne s’agit pas de sauter comme un cabri en se déclarant de gauche, de gauche, de gauche, … c’est un engagement qu’elle mène dans son action politique avec les forces de gauche.

     

    La gauche c’est aujourd’hui la prise en compte de la question écologique. Faute de prendre suffisamment en compte cette dimension, un courant écologique autonome s’est constitué : aux socialistes la question sociale et aux écologiques la question écologique. Les choses semblent bien réparties, les alliances du deuxième tour réunissent les deux forces politiques.

    On doit à Ségolène Royal d’avoir réussi à imposer la question écologique au Parti socialiste. La bataille ne fut pas simple car pour la branche traditionnelle du socialisme, l’écologie n’est pas un thème socialiste. On entend encore les discours de socialistes considérant que seuls les sujets sociaux doivent être mis en avant. Ségolène Royal s’est battue pour expliquer les trois dimensions de l’écologie : la protection environnementale fondamentale pour préserver la planète, mais aussi l’intérêt économique car ce sont des énergies, ce sont des activités nouvelles à développer, et la dimension sociale. Sa prise de position contre la taxe carbone en est la plus illustre démonstration, la mutation écologique ne peut se faire sur le dos des catégories sociales les plus fragiles.

    Cet engagement, qui ne date pas d’hier, sur la question écologique, ses actions fortes dans sa région, font aujourd’hui de Ségolène Royal la candidate écologique crédible.  

     

    La gauche de Ségolène Royal, c’est toute la gauche : républicaine, sociale et écologique. Ce triple engagement lui permet aujourd’hui de proposer un vaste rassemblement des forces de gauche et républicaine. Il ne s’agit pas de proposer aux Français et aux Françaises une image carte postale de campagne électorale, d’alliances entre chefs de partis pour gagner une élection en additionnant des voix. Il s’agit de proposer une réelle orientation politique pour l’alternance en 2012. Voilà pourquoi il est important que Ségolène Royal qui porte ce rassemblement dans ses combats, dans nos combats, tous les combats de la gauche, gagne ces Primaires. Elle est aujourd’hui, au-delà des appareils politiques, le principal leader des gauches en France. 

     

    Philippe Allard


  •   01/08/2011 00:26:20
    Un nouvel article sur le blog danactu-resistance.over-blog.com

    Bretagne à Grande vitesse : Sud Rail lance un débat utile

    Bretagne à Grande Vitesse : SUD Rail Bretagne lance le débat ! Syndicat SUD Rail Bretagne Bretagne à Grande Vitesse Introduction « en instituant la vitesse comme valeur et la maîtrise de la distance…

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