• 31/08/2011 10:43:15
    Un nouvel article sur le blog savoiesdavenir.over-blog.org

    Serge Moati: Entre Aubry et Hollande "on sait pas quoi dire"

     

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  • Mardi 30 août 2011 2 30 /08 /Août /2011 20:26


    Par DESIRS D'AVENIR HERAULT

     

    Ségolène Royal ou l’imagination au pouvoir 

    Mardi 30 août 2011. Désirs d'Avenir Paris par Patrick Ardoin

     

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     On entend depuis longtemps déjà la hiérarchie du  parti socialiste reprendre les idées novatrices de Ségolène Royal. Les termes utilisés : démocratie participative, donnant/donnant, ordre juste, écologie sociale, et on peut multiplier ici les exemples, se retrouvent maintenant dans leur bouche.

     

    Le projet du parti socialiste comporte lui aussi de nombreuses suggestions de notre candidate :

     

    La création d’une banque publique d’investissement pour les PME, la lutte contre les licenciements boursiers, la modulation des impôts sur les sociétés, la création des circuits courts agricoles, la préparation de l’après pétrole et de l’après nucléaire et la mutation écologique, le non cumul des mandats, la rénovation démocratique avec la démocratie participative…… et la liste est loin d’être terminée !!

     

    Enfin, l’idée des primaires de gauche n’est-elle pas évidemment celle de Ségolène ?

     

    De retour des universités d’été de La Rochelle, cette constatation m’a encore davantage frappé et cette fois au niveau des candidats eux-mêmes.

    - Lorsque l’on entend François Hollande mettre dans ses cinq objectifs prioritaires : la démocratie et les territoires, puis-je dire que je me pince.

    - De même, lorsque Martine Aubry surenchérit longuement sur l’importance de la sécurité dans l’action politique, je m’époumone.

     

    Alors doit-on s’en réjouir et se satisfaire que les idées de Ségolène soient reprises ?

     

    Sur un certain plan, oui bien sûr, même si l’arrière goût de faire du Ségolène sans Ségolène Royal a malgré tout du mal à passer. Surtout si l’on repense (excusez cette digression peu solidaire mais bien présente) aux tricheries du congrès de Reims.

     

    Mais cette appropriation plutôt saine ne peut en aucun cas convenir parce qu’elle est notoirement insuffisante !

     

    Au moins deux raisons à cela :

     

    • La première :

    Si de nombreuses idées sont certes reprises, bien d’autres ne le sont pas.

    Et c’est bien dommage ! En voilà deux à titre d’exemples :

    Une, qui aurait bien changé le paysage politique français et nous aurait mis aujourd’hui en bien meilleure position pour gagner en 2012 :

    La rénovation du parti socialiste.

     

     

    Une autre :

    L’adoption d’une ligne politique internationale exigeante, respectueuse des pays amis et basée sur des partenariats équitables, au plus près des populations.

    Cette idée de Ségolène est essentielle car universelle.

     

    • La deuxième :

    Devenir président de la République consiste à vouloir remplir une fonction cruciale engageant des responsabilités lourdes à l’égard du peuple qui lui fait confiance. Outre qu’il faut avoir un caractère solide et serein, il faut avoir une vision politique claire, ressentir les besoins des gens et disposer de la capacité d’imagination indispensable pour y répondre.

     

    Sur ce dernier point, la copie ne peut valoir l’original.

     

    Reprendre des idées d’autrui, même si les bonnes sont reprises, ne peut tenir de politique et, en aucun cas, être un garant pour appliquer les solutions voulues, simplement parce qu’elles ne sont pas pleinement ressenties.

     

    La capacité d’imagination chez un dirigeant politique est une qualité fondamentale.

     

    « L’imagination au pouvoir », ce n’est pas qu’un slogan mais une dimension vitale pour passer de la vision politique à la transformation réelle de la vie quotidienne des gens.

     

    Voilà pourquoi seule Ségolène Royal a la dimension requise pour être présidente de la République française et voilà pourquoi je la soutiens !

     

     

    Patrick Ardoin


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    Mercredi 31 août : 19h05 invitée du Grand Journal de Canal +

    Jeudi 1er septembre : 7h45 invitée de Christophe Barbier sur Itélé

    Dimanche 4 septembre : Invitée de BFMTV 2012

    Mardi 6 septembre : 8h20 invitée de France Inter

    Mercredi 7 septembre : 7h50 invitée de la Matinale de Canal + Caroline Roux

    Jeudi 15 septembre : débat sur France 2/Le Monde

    Mercredi 28 septembre : débat Itélé /Europe 1/ Le Parisien

    Dimanche 2 octobre : 12h45 invitée de Dimanche +

    Mercredi 5 octobre : débat sur BFMTV/RMC/Le Point.
      

  • profencampagne

     
    Mardi 30 août 2011 2 30 /08 /Août /2011 14:43

    http://www.lesdiablesbleus.com/30-categorie-328935.html

    Il n'y a pas que la crise...

    Pour l'épisode 1, voir ICI

    Nicolas Sarkozy, comme il l'a démontré avec sa sortie sur le "Karcher", est allé chercher les électeurs du Front National en empruntant un chemin très éloigné de la droite républicaine. Il l'a fait en agressant verbalement les "jeunes des banlieues" (expression fourre-tout qui caricature des réalités très complexes mais que les sarkozystes se gardent bien d'expliquer) et en utilisant Police et Gendarmerie pour les mettre au service, non pas des citoyens, mais à celui de sa politique et de son objectif électoral.

    Souvenez-vous... Nous sommes très exactement entre le 27 octobre et le 17 novembre 2005. Les banlieues françaises s'embrasent et une Grande Peur s'empare des petits commerçants et artisans, majoritairement électeurs du FN. Cette fois, ils voteront pour celui qui incarne, à leurs yeux, l'espoir du passage à l'acte et non l'incantation permanente de Jean-Marie Le Pen.

    Ces révoltes, contrairement à ce que la droite et les "porte-flingues" de Nicolas sarkozy ont répété à l'époque jusqu'en 2007, n'étaient en aucun cas des mouvements ethniques, religieux ou raciaux. Les arrestations ont très souvent concernés des jeunes, notamment dans le nord de la France, qui n'avaient rien de maghrébin ou d'africain. En Bretagne, 90% des interpellations recouvraient des "blancs aux yeux bleus" prénomés Jean-Marc ou Stéphanie. Mais cela ne devait pas faire partie des "éléments de langage" de l'époque. A l'image, à chaque 20H, on ne voyait que des "blacks" et des "beurs"...

    Parmi les destructions, intolérables évidemment, perpétrées en cet automne 2005, certaines ont plus particulièrement frappé les esprits. Il s'agit des incendies ou saccages divers dans des établissements scolaires. Il y en eut un nombre non négligeable. Arrêtons-nous un instant sur ce point.

    La France a, depuis Ferry, voire depuis l' "inventeur fantasmé" de l'école (Charlemagne), un rapport intime, quasi sacré avec son Ecole. S'attaquer à une Ecole, c'est s'attaquer tout à la fois à la République, à l'Héritage du Conseil National de la Résistance, à ses ancètres, à l'Histoire de France! C'est un sacrilège.

    Ceci n'interdit pas néanmoins, sociologiquement et sans analyse morale, de s'interroger: pourquoi se sont-ils attaqués à l'Ecole?

    Il fut un temps où l'Ecole intégrait. Pas tout le monde certes car l'ecole d'hier a laissé beaucoup de monde en chemin. Mais ces "abandonnés" trouvaient néanmoins leur place dans une France encore très ouvrière, très agricole et ayant besoin de bras. Perçue comme "ascenceur social" très longtemps, l'Ecole, non seulement ne permet plus l'ascension d'un très grand nombre mais reproduit les inégalités qu'elle combattait jadis.

    Les jeunes des banlieues n'ont pas brûlé des écoles. Ils ont brûlé ce qui leur semble être une vaste escroquerie dont ils sont les victimes, après que leurs parents l'aient été aussi. Victimes car, sortis de l'institution, ils ne trouvent que des emplois déqualifiés, des salaires très bas. parfois ni l'un ni l'autre.

    Nicolas Sarkozy, plutôt que tout tenter pour freiner cette dérive de reproductions des inégalités, enfonce le clou. Il supprime des postes d'enseignants, tire un trait sur la formation. En somme, l'Ecole a plus à craindre de celui qui devrait en être le premier défenseur que des "casseurs" de banlieues.

    La France s'ennuyait en Mars/avril 1968... En 2005, pendant trois semaines, elle sera en colère par les voix d'une partie de sa jeunesse. Une jeunesse sans revendications précises, apolitique. Apolitique car délaissée totalement par TOUS les partis à l'époque: UMP, PS, PC et autres groupuscules de la gauche révolutionnaire (Il faut avoir vécu une fois seulement une réunion d'une des formations de la "gauche extrême"... C'est extrêmement sélectif!...). Au vide abyssal des propositions, des SOLUTIONS, cette jeunesse-là a répondu par un autre vide: la révolte pour la révolte. Mais elle poussait aussi un cri: EGALITE! (Pas égalitarisme... Egalité...). En cassant, en pillant, en brûlant, une partie non négligeable et pourtant négligée de ce pays a exigé son INTEGRATION. C'était là, mal verbalisé, leur unique revendication "politique".

    Nicolas Sarkozy, habilement, aidé en cela par des éditorialistes nombreux et des journalistes à la plume paresseuse, a traduit ce mouvement SOCIAL en révoltes MAGHREBINES et AFRICAINES, maghébins et africains "évidemment" inassimilables.

    En 2011, RIEN n'a été réglé. La crise frappe durement ces populations écartées. Mais il n'y a pas que la crise financière et mener campagne sur ce thème seulement, comme le fait François Hollande qui, malgré ses promesses, ne parle JAMAIS de la jeunesse ni à la jeunesse, est d'une dangerosité extrême.

    D'autres écoles brûleront encore... Et il faudra alors mettre le candidat Sarkozy face à SES responsabilités puis avoir le courage, comme le fait Ségolène Royal, d'aller offrir des SOLUTIONS à ces FRANCAIS-LA!

    A suivre...    

    A visiter:

    http://www.lesdiablesbleus.com/30-categorie-328935.html