• 26 Février 2015

    Publié par Michel El Diablo

    Pablo Iglesias (dirigeant de PODEMOS) : un "Judas" pour le VENEZUELA ?

    Podemos contre la Révolution bolivarienne au Venezuela ?

    Plusieurs dirigeants de Podemos ont pris position, ces derniers jours, contre le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela. Ils reprochent à Nicolas Maduro d'avoir fait arrêter le Maire de Caracas, Antonio Ledezma, suite à la tentative de coup d'Etat déjoué ces dernier jours - article et traduction Nicolas Maury

    °°°°°°

    Tania González, députée européenne de Podemos, lors d'une conférence de presse (que l'on peut retrouver ici)a condamné l'arrestation du Maire de Caracas Antonio Ledezma. Ce dernier a été arrêté et transféré devant la justice pour avoir participé à une tentative de coup d'Etat contre le gouvernement légitime et démocratique du Venezuela.

    Pablo Iglesias, Secrétaire général de Podemos, dans une émission sur Telecinco, a déclaré : "Je vais être très clair sur ce point, je ne aime pas un maire soit arrêté. Savoir si il a commis un crime c'est secondaire. Mais je n'aime pas cela arrêter un maire ". De plus, en encore plus grave, le leader de Podemos c'est dit favorable à la présence des multinationales espagnoles au Venezuela et a demandé au gouvernement vénézuélien et au gouvernement espagnol "d'abaisser la tension", légitimant ainsi l'ingérence espagnole dans la politique interne du Venezuela. (source ici)

    Pablo Iglesias un "Judas" pour le Venezuela

    Orlando Romero, journaliste sur la station publique "Radio Nacional Venezolana" (RNV) a accusé Pablo Iglesias de renier la "révolution bolivarienne" et "Hugo Chavez".

    "Il suffit de regarder une vidéo où ce gars, ce Judas nie toute relation avec le régime bolivarien. Les journalistes l'on interrogé sur sa relation avec Chavez, sa relation avec le régime bolivarien et sa relation avec le Président Maduro . Il la nie, se lave les mains comme Pilate et déclare qu'il n'a rien en commun avec le Venezuela bolivarien".

    Le journaliste vénézuélien accuse Iglésias d'utiliser malgré tout l'image de Chavez pour obtenir les suffrages des personnes qui cherchent un changement réel en Espagne. Il accuse Podemos de plonger l'Espagne dans la confusion.

     

    SOURCE:


  • Chômage et précarité: tout va très bien madame la marquise

    26 Février 2015 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs Publié dans #politique

    Chômage et précarité: tout va très bien madame la marquise

    Si vous avez écouté hier au moins un des médias de la pensée unique libre et non faussée, l'austérité imposée par le système capitaliste ça marche vu que la reprise est en route et que le chômage décline. Et de citer les chiffres publiés par le gouvernement à tire-larigot.

    Sur la reprise, encore eut-il fallu de dire laquelle. En effet, si ce sont des profits des actionnaires ou des salaires des pdg, ça baigne. Quant à la fraude et à l'évasion fiscale dues aux cols blancs, de ce côté-là, ça va bien, merci.

    Lisez plutôt ce que dit la CGT sur le chômage de masse des jeunes et des sans emploi de plus de 50 ans. Prêtez attention aux catégories B et C, ceux qui sont astreints aux petits boulots, à la précarité et au temps partiel imposé. Sous la pression de l'UE capitaliste, les milliards d'aide publique accordés au patronat français n'ont pas créé d'emploi. Le dernier exemple est la Poste où 6 284 emplois ont été supprimés en 2014, alors qu'on lui a refilé 350 millions d'euros publics et que son résultat  d'exploitation progresse de 16%.

     

    Communiqué de la CGT:

    Premiers chiffres du chômage 2015 : l’urgence d’une autre politique confirmée

    Malgré la présentation qui en est faite, les chiffres du chômage de janvier 2015 confirment la progression de 2014. En effet, si on peut se féliciter des 19100 inscrits de moins à Pôle emploi, en incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, la hausse est de 0,3 %. Par ailleurs, le chômage des jeunes, celui des chômeurs de longue durée et des plus de 50 ans ne cessent de s’aggraver. Plus que jamais nous devons tous prêter attention aux catégories B et C, c’est à dire aux salariés inscrits au chômage et travaillant partiellement : au-delà des désormais 3,5 millions d’inscrits au chômage total (catégorie A), ils sont désormais presque 2 millions à vivre la précarité du travail aléatoire, la spirale des petits boulots et du temps partiel imposé.

    L’impasse des politiques d’austérité est patente : pour retrouver la croissance, il faut changer d’orientation et cesser de détruire les investissements publics, retrouver une politique industrielle digne des enjeux de notre époque. Les milliards d’aides accordées au patronat n’ont pas créé d’emplois, il faut en faire le bilan et conditionner strictement ces aides à des embauches, à la relocalisation des emplois.

    De plus alors que moins d’un chômeur sur deux est indemnisé par l’assurance chômage (2,5 millions sur 5,5 , et 3,5 si on rajoute les minima sociaux ...), le gouvernement sous la pression de l’UE continue de stigmatiser les demandeurs d’emploi.

    La convention 2014 a à peine commencé à produire ses effets depuis le 1er juillet, les droits rechargeables non épuisables depuis le 1er octobre, générant des économies considérables sur le dos des seuls privés d’emploi indemnisés, qu’il est déjà question pour MM. Valls et Macron de réduire les allocations. Face aux libéraux qui demandent toujours moins de droits sociaux pour mieux s’accaparer les richesses créées par le travail, la CGT propose une politique de relance, de lutte contre la fraude et l’optimisation fiscales, et appelle les salarié-e-s comme les privés d’emploi à se mobiliser pour l’emploi et les droits sociaux et contre l’austérité.

    Le 3 mars, des mobilisations à l’initiative de nos organisations auront lieu à l’occasion de la négociation, exigée par la CGT, d’un avenant à la convention UNEDIC pour pallier le problème des droits rechargeables non épuisables.

    Montreuil, le 25 février 2015


  • 25Feb

    LOI MACRON : EXPLICATIONS PAR LA CGT

    Publié par aragon 43  - Catégories :  #syndicalisme

    LOI MACRON : EXPLICATIONS PAR LA CGT

    LOI MACRON :

    Le gouvernement passe en force pour faire reculer les droits des salariés

    Le gouvernement a fait le choix, pour la première fois depuis 2006 et le Contrat Première Embauche, de recourir au 49-3 pour faire passer le projet de loi Macron sans vote à l’assemblée nationale. Après avoir choisi d’inscrire dans la loi les propositions du Medef, le gouvernement passe à nouveau en force en contournant la représentation nationale. Encore un déni de démocratie !

    L’impossibilité du gouvernement à faire voter un tel texte constitue un sérieux échec. La prise de conscience des députés sur les arguments, notamment apportés par la CGT, est une première étape dans une dynamique pour les salariés, que nous devons amplifier. En effet, le projet de loi Macron donne plus de liberté au patronat et à la finance et moins de droits pour les salariés, et ne permettra aucune création d’emploi.

    Le projet de loi contient quatre mesures particulièrement dangereuses :

    La déréglementation des licenciements

    Avec la loi dite de sécurisation de l’emploi, les ruptures conventionnelles et la multiplication des contrats précaires, il est aujourd’hui très facile de licencier. Cependant, le projet de loi va plus loin et casse encore les protections dont bénéficient les salariés en cas de plan social :

    lorsque des licenciements ont lieu dans une entreprise placée en redressement ou liquidation judiciaire, le contenu du plan social sera désormais apprécié à l’échelle de la filiale et pas du groupe. Cela exonère de toute responsabilité les grands groupes de sociétés et facilite encore les licenciements boursiers en leur permettant de mettre en faillite artificiellement des filiales pour pouvoir « dégraisser » ;

    l’employeur peut décider seul quel site sera touché par les licenciements économiques et quel site sera épargné, sans même que les syndicats aient leur mot à dire. Normalement l’employeur doit mettre en œuvre des critères précis pour désigner les salariés licenciés (âge, charge de famille, compétences etc.). C’est désormais la porte ouverte à l’arbitraire et aux discriminations entre salariés d’une même entreprise ;

    Le gouvernement enterre tout contrôle par l’inspection du travail des licenciements de moins de dix salariés

    La banalisation du travail du dimanche

    Dans le commerce, le projet de loi permet de :

    passer de cinq à douze dimanches ouverts par an ;

    pour toutes les zones qui seront considérées comme des zones touristiques, ouvrir 52 dimanches par an et ouvrir jusqu’à minuit ;

    le projet de loi ne prévoit aucune compensation salariale ou horaire minimale.

    Ces mesures banaliseront le travail du dimanche et risquent de casser les contreparties qui existent actuellement. De nombreuses études démontrent que cela ne génèrera aucune création d’emploi : un achat du dimanche se substituera à un achat du lundi et un emploi du dimanche supprimera un emploi le lundi ! C’est l’ensemble des salariés qui sont concernés, si d’avantage de salariés du commerce travaillent le dimanche ou la nuit, cela nécessite plus de transports, de dispositifs de garde d’enfants…Ces dispositions nuisent particulièrement aux femmes qui représentent déjà 80% des salariés à temps partiel et sont très présentes dans le secteur du commerce.

    La casse de la justice prud'homale

    Après avoir supprimé l’élection des conseillers prud’homaux, le projet de loi Macron vise à limiter l’action des juges syndicaux et à les remplacer par des juges professionnels ne connaissant pas le monde du travail. Pour améliorer la justice prud’homale, et accélérer les procédures pour les salariés, la CGT a fait de nombreuses propositions. La priorité est d’augmenter les moyens des conseils de prud’hommes pour accélérer les procédures.

    La privatisation et la déréglementation de nombreux secteurs

    Après la privatisation désastreuse des autoroutes, le projet de loi continue à vendre les « bijoux de famille ». Il prévoit notamment la privatisation de deux aéroports (Lyon et Nice) et du groupe stratégique industriel d’armement (GIAT), la libéralisation de la filière de traitement du sang et des transports en autocar.

    Au lieu de passer en force, le gouvernement ferait mieux d’entendre les salariés. Pour créer des emplois durables, la Confédération Européenne des Syndicats et l’ensemble des organisations syndicales européennes proposent de rompre avec les politiques d’austérité et d’adopter un plan de relance. Alors que les richesses que nous créons servent de plus en plus à rémunérer les dividendes et le capital, il est nécessaire pour sortir de la crise de revaloriser le travail et d’augmenter les salaires et les pensions.

    De premiers reculs du gouvernement qui en appellent d’autres

    La mobilisation des salariés a déjà permis de faire évoluer le texte et d’obtenir :

    • l’obligation d’appliquer le droit français pour les salaires des routiers circulant pour des entreprises étrangères sur le ter­ritoire français.

    un statut pour le défenseur syndical qui accompagne les salariés en justice.

    Le gouvernement a reculé sur :

    le secret des affaires, qui aurait limité la liberté d’expression dans l’entreprise et permis à des employeurs d’envoyer en prison des lanceurs d’alerte, des syndicalistes ou des journalistes ;

    la réforme de la médecine du travail, qui visait à limiter l’action des médecins du travail et la responsabilité des employeurs.

    Cependant, le risque existe que ces dispositions reviennent dans d’autres textes. Seule la mobilisation l’empêchera !

    La CGT appelle les salariés à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications notamment le 9 avril, lors de la journée d’action et de grève interprofessionnelle.


  • mercredi 25 février 2015

    La Grande-Bretagne vient d’envoyer ses premiers soldats en Ukraine

     
     
     
    Officiel : la Grande-Bretagne vient d’envoyer ses premiers soldats en Ukraine (source : le Premier ministre David Cameron himself).
     
    Oh bien sûr, ils n’y vont pas officiellement pour se battre, mais pour "conseiller et éduquer" l’armée ukrainienne. Oh bien sûr, la voie diplomatique (et les sanctions contre la Russie) doivent prévaloir (PM Cameron dixit).
     
    Qu’importe si, en même temps, les accords de Minsk sont rejetés par l’armée ukrainienne qui refuse le retrait prévu des armes lourdes. Qu’importe si les néonazis de "Secteur droit" (en ukrainien : Пра́вий се́ктор, Pravyï sektor), alliés de circonstance du gouvernement de Kiev, jugent unilatéralement ces accords inconstitutionnels.
     
    Qu’importe si cette dangereuse escalade confirme la déroute des armées du président Porochenko devant les forces rebelles.
     
    Aujourd’hui, n’en déplaise à quelques esprits illuminés, nous n’avons toujours aucune confirmation sérieuse de l’implication des forces russes sur le terrain des combats. Mais nous sommes officiellement informés de l’engagement désormais direct de l’Otan.
     

     

  • Jean-Christophe Cambadélis, l'équilibriste précaire du PS

     

     

    Jean-Christophe Cambadélis à l'Assemblée nationale le 16 décembre 2014.Jean-Christophe Cambadélis à l'Assemblée nationale le 16 décembre 2014. - CHAMUSSY/SIPA

    20 Minutes avec AFP

    Certains y voient une subtile position d'équilibriste, d'autres une prise de position a minima. A l'issue du bureau national mardi soir, la direction du PS a rappelé à l'ordre les députés «frondeurs » pour avoir voulu voter «contre» la loi Macron, tout en réclamant, sur ce texte, d'être davantage écouté par le gouvernement.

    Le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a fait voter en bureau national (BN) mardi soir, par 29 voix pour, 9 abstentions et 3 non participation au vote une «résolution» en trois parties.

    La première rappelle à l'ordre les parlementaires qui voulaient voter contre la loi Macron, obligeant la semaine dernière Manuel Valls à dégainer l'article 49-3 de la Constitution: «en toutes circonstances, ils doivent respecter la règle de l'unité de vote de leur groupe». Et le patron du PS de dénoncer un «manque de respect, de camaraderie et de fraternité», lors d'une conférence de presse à l'issue du BN.

    Rappel à la règle d'unité de vote

    Mais il a aussi rappelé que le PS était «un parti de débat». Mais «à la fin, parce que nous sommes une organisation et pas une association de copains», il y a «une décision collective» qui «s'applique à tout le monde».

    Deuxièmement: désormais, «pour les textes essentiels», selon Jean-Christophe Cambadélis, «le bureau national, en dialogue avec les groupes socialistes au Parlement, donnera ses consignes sur les textes après audition du gouvernement».

    «Il n'y aura pas de vote contre» à l'avenir, est persuadé le premier secrétaire, sans expliciter, ce qui fonde cette certitude, alors même que la semaine dernière entre 30 et 40 députés PS s'apprêtait à voter contre la loi Macron. «C'est une analyse», a-t-il éludé.

    Petite tape sur les doigts du gouvernement

    La consigne pourra d'ailleurs être assez libre: « Par exemple, sur le texte concernant la fin de vie, le BN peut parfaitement décider qu'il laisse la liberté de conscience aux députés socialistes », a-t-il dit.

    Enfin, et là c'est une critique forte envers le gouvernement, le texte de la résolution demande que le PS soit davantage entendu sur la loi Macron. Il estime que le mémorandum adressé à l'automne au gouvernement avant l'examen de la loi Macron, et dans lequel il préconisait par exemple le chiffre de sept dimanches ouverts au commerce, contre 12 dans la loi Macron, «n'a pas été étudié comme il aurait dû» et «doit l'être en seconde lecture».

    Pas de sanctions à la veille des élections mais...

    Mais si jamais des députés récidivaient en voulant voter contre un texte de loi ? «Dans ce cas, le BN se réunira (...) il peut saisir la commission des conflits (...) il peut y avoir un certain nombre de mesures qui vont du blâme à l'exclusion».

    Pas de sanction donc, comme le réclamaient certains à «l'aile droite» du parti. «L'idée était de sortir par le haut des difficultés que nous avons rencontrées la semaine dernière (...) J'ai privilégié le chemin du rassemblement, je suis contre la fragmentation », s'est défendu Jean-Christophe Cambadélis, tout à son rôle d'équilibriste en vue du prochain congrès de Poitiers (début juin). Il brigue sa succession et un adoubement par le vote des militants.

    «Je ne voyais pas, dans le moment, un débat conduisant aux exclusions», a-t-il ajouté, alors que la majorité de gauche, affronte dans un mois des «élections décisives dans un climat de division à gauche jamais vu». Le gauche pourrait perdre 30 à 40 départements.