• Les premières aides financières versées à la Grèce avaient d’abord servi à payer les factures d’achat d’armements...

    ––– SECOURIR LES CRÉANCIERS PRIVÉS ET LAISSER LE RESTE –––  ••••••••••• Maintenant la Grèce peut bien couler, on leur a tout pris ! •••••••••••  LE CYNISME DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES MIS EN PRATIQUE AU DÉTRIMENT DES PEUPLES

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    En mars dernier, un membre du FMI, le Brésilien Paolo Batista, déclarait sur une chaîne de télé grecque que la majeure partie de l’argent qui avait été prêté à Athènes l’avait été pour secourir des créanciers privés, en aucun cas pour aider le pays. « La Grèce a reçu des sommes énormes, mais cet argent a été principalement utilisé pour permettre le désengagement, par exemple, des banques françaises ou allemandes »

    http://www.marianne.net/agora-dette-grecque-ces-revelations-vont-faire-mal-100234626.html

    Additif des plus intéressant et révélateur :

    Le Mouvement de la paix souligne que les premières aides financières versées à l’ancien gouvernement avaient d’abord servi à payer les factures d’achat d’armements présentées par les États vendeurs dont la France et l’Allemagne, sans contribuer de fait à la sortie de crise, bien au contraire dans la mesure où c’est autant d’argent qui a manqué pour faire face aux besoins économiques et sociaux du peuple grec. Le Mouvement de la Paix : http://www.marianne.net/agora-dette-grecque-ces-revelations-vont-faire-mal-100234626.html

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  • Le FMI a déjà fait 2,5 milliards € de bénéfice sur ses prêts à la Grèce depuis 2010...

     

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    La Grèce Ne Joue Pas Mais Tente Simplement De Rester Vivante!

     
    Signez l'appel international pour l'annulation de la dette grecque et la fin des mesures d’austerité!  

    Brisons les chaînes de la dette grecque !

      http://cadtm.org/Brisons-les-chaines-de-la-dette,11797    http://cancelgreekdebt.org/fr/
     
     
    Les exigences de l'Europe qui visent ostensiblement à assurer que la Grèce puisse assumer le service de sa dette extérieure sont une réaction irritée, naïve et fondamentalement auto-destructrice.
     
    Quoi que l'on puisse dire à propos des politiques économiques passées de la Grèce, de son économie non compétitive, de sa décision de rejoindre la zone euro, ou des erreurs que les banques européennes ont fait en prêtant de manière excessive à son gouvernement, la situation économique du pays est saisissante. Le taux de chômage se situe à 25%. Le chômage des jeunes est de 50%. 
    En outre, le PIB de la Grèce a diminué de 25% depuis le début de la crise en 2009, son gouvernement est insolvable et beaucoup de ses citoyens souffrent de la faim. 

    Les conditions en Grèce aujourd'hui rappellent celles qui prévalaient dans l'Allemagne de 1933. Bien sûr, l'Union européenne n'a pas à craindre l’arrivée d'un Hitler grec, non seulement parce qu'elle pourrait facilement écraser un tel régime, mais aussi – et surtout – parce que la démocratie de la Grèce a prouvé une maturité impressionnante tout au long de la crise. Néanmoins, il y a quelque chose que l'UE devrait craindre : la misère au sein de ses frontières et les conséquences pernicieuses pour la politique et la société du continent. 
     
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    Malheureusement, le continent reste divisé selon des lignes tribales. Allemands, Finlandais, Slovaques et Hollandais – entre autres – n’ont cure de la souffrance des Grecs. Leurs dirigeants politiques se soucient de leur circonscription, pas véritablement de l'Europe. L’aide à la Grèce est un sujet particulièrement sensible dans les pays où les partis d'extrême droite gagnent en importance ou les gouvernements de centre-droit font face à une opposition de gauche populaire. 

    Bien sûr, les politiciens européens ne sont pas aveugles à ce qui se passe en Grèce. Ils n’ont pas non plus été complètement passifs. Au début de la crise, les créanciers européens de la Grèce ont évité un allégement de la dette et ont exigé des taux d'intérêt punitifs sur les fonds de renflouement. Cependant, alors que la souffrance des Grecs s’intensifiait, les décideurs ont fait pression sur les banques du secteur privé et d'autres détenteurs d'obligations pour qu’ils annulent la plupart de leurs revendications. A chaque étape de la crise, ils se sont contentés de faire ce qu'ils pensaient que la politique nationale pouvait supporter – et évité d’en faire plus. 

    En particulier, les politiciens européens rechignent à prendre des mesures qui impliqueraient directement les contribuables. Le gouvernement grec a demandé à l'Europe d'échanger les dettes existantes avec de nouvelles créances afin de verrouiller des taux d'intérêt bas et des maturités longues. Il a également demandé que les paiements d'intérêts soient liés à la croissance économique. (De manière notable, il n’a pas demandé de baisses de la valeur nominale de sa dette). 

    Or, un allégement de la dette de ce genre vis-à-vis des gouvernements européens ou de la Banque centrale européenne a été maintenu hors de la table des négociations. Ces mesures exigeraient probablement un vote parlementaire dans les pays de l’ensemble de la zone euro, où de nombreux gouvernements font face à une opposition intense du public – peu importe le caractère évident du besoin. 

    Plutôt que d'affronter les obstacles politiques, les dirigeants européens se cachent derrière une montagne de rhétorique pieuse et absurde. Certains insistent que la Grèce doit aller au terme de son programme de paiement, quels que soient les conséquences humanitaires et économiques – sans mentionner le fait qu’aucun des gouvernements grecs précédents n’aient jamais réussi à respecter ses termes de paiements. D'autres prétendent se soucier des conséquences d'aléa moral de l'allégement de la dette, en dépit du fait que la dette du secteur privé du pays a déjà été radiée à l'insistance de l'UE, et qu'il y a des dizaines, sinon des centaines, de précédents de restructuration des dettes de souverains insolvables. 

    Il y a près d'un siècle, à la fin de la Première Guerre mondiale, John Maynard Keynes a offert un avertissement qui détient une grande pertinence aujourd'hui. Alors, comme aujourd'hui, les pays créanciers (principalement les États-Unis) exigeaient que les pays profondément endettés honorent leurs dettes. Keynes savait qu'une tragédie se préparait. 
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    « Les peuples mécontents d'Europe voudront-ils arranger leur existence pour toute une génération, pour qu’une part appréciable de leur production quotidienne serve à assurer à l'étranger des paiements ? », demanda-t-il dans Les Conséquences économiques de la paix . « Bref, je ne pense pas qu'aucun des tributs  en question soient payés, ou tout au moins plus de quelques années. » 

    Plusieurs pays européens semblent désormais ne demander pas mieux que de forcer la Grèce dans un défaut pur et simple et de provoquer sa sortie de l'euro. Ils croient que les retombées peuvent être contenues  sans panique ni contagion. Cela est un vœu pieux typique chez les politiciens. En effet, il s’agit du type d’insouciance qui a conduit le secrétaire au Trésor américain, Hank Paulson, à laisser tomber Lehman Brothers en septembre 2008, ostensiblement pour donner une « leçon » au marché. Une leçon qui nous vaut d’être encore et toujours en train de tenter de sortir de la crise provoquée par l’erreur monumentale de Paulson. 

    De même, Keynes a regardé avec horreur comment les décideurs économiques ont gaffé à plusieurs reprises dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, durant les bouleversements des années 1920 et au cours de la Grande Dépression des années 1930. En 1925,Keynes a critiqué  l'insouciance de ceux « qui sont assis dans le peloton de tête de la machine ». Il a fait valoir « qu'ils sont immensément imprudents dans leur insouciance, leur vague optimisme et leur croyance confortable qu’il ne se passe jamais vraiment rien de sérieux. Neuf fois sur dix, rien de vraiment grave ne se produit – juste un peu de détresse pour certains individus ou groupes. Mais nous courons un risque de la dixième fois… » 

    Aujourd'hui, les créanciers européens de la Grèce semblent prêts à abandonner leurs engagements solennels sur l'irrévocabilité de l'euro afin de ne pas céder sur la nécessité de récolter quelques miettes auprès des retraités du pays. S’ils devaient poursuivre leur exigence jusqu’au bout, obligeant la Grèce à sortir de la zone euro, le monde perdrait à jamais la confiance en la longévité de l'euro. Au minimum, les membres les plus faibles de la zone euro seraient soumis à des pressions croissantes. Dans le pire des cas, ils seront touchés par un nouveau cercle vicieux de panique et de fuite des déposants, faisant dérailler la reprise européenne naissante. Alors que la Russie teste la détermination de l'Europe à l'est, le moment du pari de l'Europe ne pouvait pas être pire. 

    Le gouvernement grec a raison de mettre des limites. Il a une responsabilité envers ses citoyens. Le véritable choix, après tout, n’est pas dans le camp de la Grèce, mais de l'Europe. 

    Traduit de l’anglais par Timothée Demont 
    Jeffrey D. Sachs, professeur de développement durable, professeur de politique et gestion de la santé, et directeur de l'Institut de la Terre à l'Université Columbia, est également Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les Objectifs du Millénaire pour le développement. 
    © Project Syndicate 1995–2015
     
     
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  • Nouveaux sur notre site  http://cubasifranceprovence.over-blog.com
    En page d’accueil:
    1)Amérique Latine: Présenter les pays progressistes comme des pays qui ont échoué fait partie de la stratégie de la conspiration, un article d’AVN du 17 juin 2015 traduit par Françoise Lopez.
    2)Venezuela: Communiqué du Gouvernement sur les déclarations du Gouvernement de Colombie, en date du 23 juin 2015 traduit par Françoise Lopez.
    3)Venezuela: Communiqué du Gouvernement sur les déclarations de la Coordinatrice du Département d'Etat pour l'Anti-terrorisme, en date du 23 juin 2015 traduit par Françoise Lopez.
    4)Cuba: S'il y a des prisonniers politiques, qu'on nous en donne la liste!, un article du Resumen Latinoericano y del Tercer Mundo du 23  juin 2015 traduit par Françoise Lopez.
    5)Venezuela: Maduro alerte sur la campagne pour déformer la réalité des violences de la droite, un article d’AVN du 23 juin 2015 traduit par Françoise Lopez.
    6)Equateur: Les mouvements sociaux condamnent les tentatives de déstabilisation de la droite, un article de Telesur publié par RHC le 23 juin 2015.
    7)Cuba, un membre actif du Parlatino, un article de  RHC du 23 juin 2015.
    8)Cuba: Le Centre National de Recherche Scientifique fête ses 50 ans,  un article d'AIN publié par RHC le 23 juin 2015.
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez


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      Édition du Jeudi 25 juin 2015  
     
     
     
    L'édito de Charles :
     

    « Les Américains ils sont gentils parce qu’ils nous ont libérés en 1945… ! »

     
    Lire l'article
     

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Qui n’a pas entendu cette ritournelle au ras des pâquerettes dans son entourage pour clore tout débat définitivement avant même qu’il ne commence sur nos « amis » les Américains.

    « Si les Américains n’étaient pas venus en 1945, nous parlerions allemand »…

    C’est à la fois vrai et faux. Peut-être que nous parlerions plus vraisemblablement russe, car si je ne remets aucunement en cause le débarquement allié en Normandie, dont les Normands d’ailleurs se souviennent encore, dont les villes normandes ont d’ailleurs gardé le souvenir, sans oublier les femmes normandes violées (et celles des autres régions aussi) par nos très aimables libérateurs qui avaient déjà préparé une nouvelle monnaie pour la France et à laquelle nous avons échappé uniquement par le courage d’un Charles de Gaulle, bref, je ne remets pas en cause le débarquement car sinon je serais immédiatement taxé d’antiaméricaniste primaire (ce que je ne suis pas, je le précise).

    Donc les gentils GI nous ont libérés (en faisant comme à chaque fois qu’ils apportent la démocratie quelque part) en bombardant, en pillant et en violant, et les viols furent particulièrement terribles en Allemagne. D’ailleurs, les Russes n’étaient pas en reste (mais les Russes, ce sont des vilains et des horribles, d’ailleurs c’était déjà la faute à Poutine) puisque la Gazette de l’armée rouge expliquait noir sur blanc aux soldats popov qu’après l’effort… le réconfort et qu’il pouvait se servir à volonté.

    Alors oui les Américains nous ont « libérés », et oui ils ont aussi essayé d’occuper politiquement, militairement et économiquement l’Europe. Ce ne fut pas tant une libération de l’Europe qu’une forme d’annexion soft, fût-elle habillée sous des atours séduisants. Le combat des présidents français fut de tous les instants pour tenter de limiter et d’endiguer au mieux la toute-puissance américaine.

    Le dernier président français fut Jacques Chirac.

    Oui, que l’on aime ou pas Chirac, que l’on critique ou pas son bilan, Chirac fut le dernier président français capable de tenir tête aux États-Unis d’Amérique, avec brio, intelligence et sagesse.

    L’histoire, écrite par le vainqueur, oublie vite certains aspects passés sous silence. Pourtant, souvenez-vous de 2003. Souvenez-vous de la position morale de la France. Souvenez-vous de la posture de notre pays, seul, face aux États-Unis et à leurs mensonges sur les armes de destruction massive en Irak.
    Souvenez-vous du discours de De Villepin que « Sarko l’américain » voudra pendre à un croc de boucher quelques années après.

    Souvenez-vous de ce que disait la voix de la raison française. On n’apporte pas la démocratie par les armes. On n’attaque pas un pays sous des prétextes mensongers. Vous allez destabiliser toute une région, amplifier le terrorisme au lieu de l’éradiquer, vous allez mettre en danger les minorités religieuses, vous allez faire plus de morts encore, vous allez ruiner des pays entiers, vous allez massacrer un peuple… et cela ne se fera pas avec l’accord de la France. La France ne sera pas complice de ce massacre.

    Les États-Unis ont puni la France effectivement. Nous n’avons pas signé de contrats, pas vendu de Rafale sous Chirac… mais… la France était grande.

    Mitterrand, cet antiaméricain primaire !

    Mitterrand, François, le président de ma jeunesse, pendant 14 ans ! Voilà ce qu’il déclarait à propos des Américains. Méditez ces déclarations pour celles et ceux qui ne les connaissaient pas :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »

    Sarkozy l’américain assumé et Hollande le capitulard !

    Sarkozy fut l’artisan parfaitement assumé de l’alignement de la France sur Washington. Un alignement total, un alignement complet, unilatéral. Retour dans le commandement intégré de l’OTAN, soumission politique, internationale et économique aux intérêts économiques américains avec un épisode peu connu mais pourtant révélateur, puisque Sarkozy, alors ministre de l’Économie, vendra plusieurs centaines de tonnes d’or de la Banque de France à un prix très bas afin de faire baisser les cours de l’or qui commençaient à frémir pour être « agréable » à nos partenaires d’outre-Atlantique, entraînant une perte financière colossale pour notre pays (à noter qu’à l’époque, Chirac était encore président, mais un président affaibli et malade).

    Puis vint Hollande… Oui, voilà… Bon ben Hollande, il fait le canard et fait comme si de rien n’était… Tout le monde sait le rôle abject joué par les USA dans le monde, les pressions, les chantages, les menaces que ce pays utilise pour maintenir son hégémonie à tout prix.

    Je ne condamne pas les États-Unis pour deux raisons. D’abord, il faut toujours distinguer le peuple de ses dirigeants et des actions de ces derniers, ensuite parce que les USA sont dans leur rôle. On ne peut pas reprocher à un pays de vouloir préserver son leadership et sa domination mondiale.

    En revanche, il serait temps, grand temps de se poser des questions et les vraies questions sur le rôle de nos élites dans notre abandon de souveraineté.

    Nos dirigeants sont en tout point au mieux des capitulards pétochards ou au pire des collaborateurs. Je ne suis donc pas du tout un antiaméricain primaire, j’affirme néanmoins haut et fort que la France ne doit pas avoir peur de prendre son destin en main et que notre pays n’est jamais aussi grand que quand il est indépendant.

    Vive la France !

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.

    Charles SANNAT

    (pour m’écrire charles@lecontrarien.com)

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

    Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

    « L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »
    (Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)


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    Emploi : En mai... rien de nouveau, le chômage monte encore ! + 69 000 chômeurs

     
     
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    Superbe résultat économique de la reprise hollandesque puisqu’au mois de mai, ce sont 69 000 de chômeurs de plus si l’on prend en compte les catégories A, B  et C… Nous sommes donc loin de l’inversion prévue de la courbe.

    Ci-dessous le communiqué officiel de la DARES disponible sur le site du ministère de l’Emploi.

    Charles


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    Géopolitique : Nicolas Dupont-Aignan : « Les États-Unis ne connaissent que le rapport de force ! » NON au TAFTA

     
     
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    Évidemment qu’il faut se poser de sérieuses questions sur l’opportunité de signer un tel accord commercial tant les méthodes utilisées par les Américains sont malhonnêtes.

    D’ailleurs, ce fameux TAFTA sera conclu sur le dos des peuples de part et d’autre de l’Atlantique, car en aucun cas il n’est dans l’intérêt des gens et des


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    Idée & Point de vue : LA vérité selon l'Ambassadeur de France à Moscou jusqu'en 2013, Jean de Gliniasty !!

     
     
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    Un ex-diplomate français accuse Washington d’être à l’origine de la crise ukrainienne… Ce n’est d’ailleurs pas un petit diplomate de second rang puisqu’il s’agit de notre ancien ambassadeur à Moscou… l’un des plus beaux postes, l’un des plus prestigieux évidemment.

    Alors lorsqu’un ancien diplomate de ce niveau « l’ouvre », on écoute et


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    Video : Philippe Béchade sur BFM au sujet de la Grèce !!

     
     
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    Il est rare, très rare de voir notre ami Philippe Béchade dans un tél état d’agacement (mais rassurez-vous, cela reste du Philippe, un homme toujours calme et pondéré), puisqu’il lâchera même un terrible « c’est n’importe quoi » !! C’est dire !!

    Je me moque mais, vous l’aurez compris, avec une infinie gentillesse et une grande


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  • Troisième révolution industrielle : un rapport prône la généralisation à toutes les régions du master plan du Nord-Pas-de-Calais

    IndustriePublié le jeudi 25 juin 2015

    Remis à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal le 22 juin 2015 et présenté deux jours plus tard en présence de l'économiste américain, Jérémy Rifkin, le rapport de l'avocate Corinne Lepage, "L'économie du nouveau monde", distingue la région Nord-Pas-de-Calais comme le modèle pour transformer le système économique français. En France, la troisième révolution industrielle partirait donc du Nord-Pas-de-Calais.

    "L'économie du nouveau monde" est le titre du rapport que l'avocate Corinne Lepage, ex-ministre de l'Environnement de Jacques Chirac, a remis lundi 22 juin 2015 à la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal. Le mandat consistait à réfléchir sur la transition de la France vers une économie d'un internet des objets écologiques et intelligents et vers une troisième révolution industrielle. "L'économie du nouveau monde" reprend très largement les propositions de l'économiste américain, Jérémy Rifkin, qui reposent sur la convergence des nouvelles technologies de l'information et de la communication, de l'énergie renouvelable, c'est-à-dire, sans fossile, ni fissile, avec ses applications sur le transport et la production industrielle et, enfin, un nouveau mode de production et d'organisation de la société autour de la territorialisation.
    Cette interconnexion change le monde plus rapidement que certains pouvaient l'imaginer. L'Etat, en particulier, resterait "bloqué sur une économie du XXe siècle" sans vraiment croire à la troisième révolution industrielle, d'après les auteurs du rapport. Pourtant, relève Corinne Lepage lors de la présentation de son rapport au siège du site français de covoiturage BlaBlaCar, le 24 juin, "il existe d'innombrables initiatives sur les territoires, dans les petites et moyennes entreprises, mais elles sont trop isolées. Nous avons voulu comprendre pourquoi tant de réussites sont bloquées par un plafond de verre". C'est l'objet de son rapport qui propose, pour le briser, une série de réformes touchant à la fois au domaine fiscal, financier, législatif ou normatif, que ce soit au niveau de l'Etat, des entreprises, des collectivités locales ou des secteurs d'activité. Jérémy Rifkin qui était présent lors de la présentation, voit dans ce rapport, "la feuille de route de l'Etat vers la troisième révolution industrielle". Corinne Lepage corrige : "Ces créations peuvent être l'œuvre de la société civile pour une large part". Et le rapport de compléter : "Car l'entrée dans le nouveau monde est l'affaire de tous et l'expérience prouve que les citoyens, les entreprises et les collectivités locales sont infiniment plus actifs et efficaces que l'Etat dans cette métamorphose."

    Les régions au coeur du plan d'action

    C'est la raison pour laquelle, le rapport propose un plan d'action par acteur en insistant tout particulièrement sur le rôle actif des régions. La conclusion principale du rapport est que le Nord-Pas-de-Calais est "incontestablement la région qui a une vraie vision de ce que pourrait être un projet régional à long terme afin d'entrer dans la troisième révolution industrielle". Cette région, avec la chambre de commerce et d'industrie (CCI) Nord de France, a lancé en octobre 2013 un master plan de la troisième révolution industrielle pour parvenir à l'autonomie énergétique, avec le concours de l'équipe d'experts de Jérémy Rifkin. Le groupe de travail note que "la communauté des entrepreneurs de la région, les municipalités, la société civile, les universités, les écoles secondaires et les familles ont été pleinement mobilisés et travaillent en collaboration à la construction et au développement d'une troisième révolution industrielle écologique et intelligente, créant ainsi de nouvelles opportunités pour les entreprises, et d'emplois pour la région". Derrière le concept de troisième révolution industrielle apparaissent en effet de nouveaux métiers. Les prévisions permettent d'envisager 36.000 nouveaux emplois dans la région à l'horizon 2020.
    De tous les territoires du Nord-Pas-de-Calais émergent des initiatives liées au master plan. Aujourd'hui, plus de 150 projets ont été recensés. Par exemple, à Lille, le lycée Baggio, labellisé "lycée des métiers des sciences de l'ingénieur et du développement durable" sensibilise ses élèves à la transition énergétique. Le chantier naval Socarenam de Boulogne-sur-Mer travaille lui, sur un programme "navires du futur" initié par l'Ademe pour limiter la consommation d'énergie sur les chalutiers. Quant à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), toute la ville s'est transformée en un laboratoire des nouvelles pratiques en matière de développement durable (logement, déplacements, énergies renouvelables…).

    Une occasion historique

    Le rapport poursuit en disant que "la refonte de la carte régionale offre une occasion historique de créer une dynamique favorisant le passage au nouveau monde". Le rapport se termine par l'observation que "le moment est donc venu de proposer la généralisation de cette stratégie de développement en permettant aux régions d'emprunter, en l'adaptant à chaque territoire, la stratégie du master plan du Nord-Pas-de-Calais. Le modèle existe, il suffirait de reproduire la méthodologie en l'adaptant aux caractéristiques de chaque région".
    L'Etat, de son côté, "est à la croisée des chemins", relève le rapport. Ajoutant : "A minima, il pourrait choisir, avant d'y être contraint par la transformation du monde, de ne plus constituer un obstacle sur la voie du nouveau monde. Mais il pourrait aussi décider d'en devenir un moteur." Après tout, comme le remarque Jérémy Rifkin : "C'est dans l'ADN de la France de mener des révolutions !"

    Valérie Grasset-Morel