• 28 Juin 2015

    Publié par Michel El Diablo

    VICTOIRE des gardiens d'immeubles ! Préservation du logement de fonction et des charges locatives gratuites
    VICTOIRE des gardiens d'immeubles ! Préservation du logement de fonction et des charges locatives gratuites

    ENCORE UNE VICTOIRE AVEC LA CGT

     

    La C.G.T. reçue à Matignon obtient la préservation de la gratuité du logement de fonction et des charges des gardiens. 

    Après que la C.G.T. ait organisé les 2 rassemblements devant le ministère de la fonction publique et obtenu le soutien de l'ensemble des organisations syndicales, d'amicales de locataires, de la Fédération des OPH, du ministère du logement,.... un nouveau rassemblement a eu lieu le 25 juin à Matignon pour interpeller le premier ministre, Manuel Valls, qui devait arbitrer cette question.

    Une délégation de la C.G.T. a été reçue, il a été obtenu
     l'engagement que les gardiens territoriaux pourront préserver la gratuité de leur logement de fonction et des charges locatives. Le cabinet du premier ministre doit faire parvenir un courrier dans ce sens au ministère de la fonction publique et à la C.G.T.

    C'est une nouvelle victoire obtenue grâce aux luttes de la C.G.T.  Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à ce résultat. Nous invitons également ceux qui n'ont pas participé aux actions à remercier les collègues qui se sont impliqués en participant aux rassemblements et en défendant les intérêts collectifs.

    C'est une nouvelle démonstration que par l'action nous pouvons faire aboutir nos revendications. En effet la direction nous avait indiqué qu'elle appliquerait ce décret dés septembre s'il n'y avait pas de changement.

    Vous avez eu raison de faire confiance à la C.G.T. en élisant majoritairement ses candidats dans les instances représentatives du personnel. Avec la C.G.T. vous êtes consultés, vous agissez, vous obtenez des résultats.

    La C.G.T. le syndicat solidaire, efficace, unitaire

    SOURCE:


  • 28 Juin 2015

    Publié par Michel El Diablo

    EURO : « Le danger c'est que la GRÈCE sorte et que ça marche » [Charles GRAVE]

    Charles Gave, président de l'Institut des Libertés, était l'invité de Nicolas Doze dans "Les Experts" sur BFM Business le 30 mars 2015.


  • 28/06/15

    Grèce: le référendum du gouvernement Tsipras approuvé par le Parlement grec

     

    Publié le 28/06/15 à 02:29
     
    Grèce: le référendum du gouvernement Tsipras approuvé par le Parlement grec

    Le Parlement grec a approuvé dans la nuit de samedi à dimanche le référendum proposé par le gouvernement d'Alexis Tsipras sur la dernière offre d'accord faite par les créanciers (UE, FMI) à la Grèce.

     SOURCE

     
    Posté par Jocegaly à -

  • bambou11

     
     
    28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 04:43

    Alors que le Qatar vient encore de faire l'actualité lors de la récente vente de 24 avions de combat Rafale et lors du scandale des corrompus de la FIFA où le doute est sérieusement mis sur la validité des coupes du monde de football à Moscou et dans cette petite monarchie du Golfe, il n'est pas inutile de revenir sur un essai paru à l'automne dernier. Celui de Vanessa Ratignier avec Pierre Péan, Une France sous influence, sous-titré : quand le Qatar fait de notre pays son terrain de jeu.

     

    Il y a peu de secteurs marchands où l'émirat ne s'installe pas en France, l'industrie, les médias, le sport, l'immobilier haut de gamme et aussi l'hôtellerie de prestige... La liste n'est pas exhaustive. Journaliste indépendante, Vanessa Ratignier est l'auteur des séries documentaires sur France 5, Manipulations, une histoire française, en 2011 et Qatar, en 2014, des films-enquêtes en collaboration avec Pierre Péan que l'on ne présente plus, auteur de L'argent noir en 1988, La République des mallettes en 2011, ou encore TF1, un pouvoir, sans oublier La face cachée du Monde en 2003.

     

    Un fil rouge traverse cette radiographie passionnante de l'action du Qatar en France, celui de Sarkozy cédant aux volontés du petit émirat. Bel exemple, lors de la destruction de la convention fiscale entre les deux pays, le Qatar fut, durant son quinquennat, exempté de la taxation sur les plus-values immobilières ! Joli cadeau quand on connait le poids des investissements immobiliers de cet État du Golfe ! Un cadeau qui crée sans doute la suspicion sur le financement du divorce onéreux de Sarkozy par ses amis Qataris, autour de trois millions. Un des premiers chapitres du livre est consacré à l'axe Qatar-France et à la dérive de nos élites. "Au-delà de la corruption de quelques-uns, c'est tout un système qui est perverti." La monarchie pas trop éclairée de ce micro-État est celle d'une seule famille : les Al-Thani, une famille peu avare ! Invitations multiples, remises de prix divers, réceptions, et décorations. Rien qu'en 2010, 66 personnalités françaises décorées et pas que des politiciens, mais aussi historien, poète, humoriste, éditorialiste. Sans oublier le fameux Forum de Doha où la monarchie invite nos parlementaires pour discuter de démocratie ! Si si ! En 2013, la délégation française comptait 83 membres dont 21 députés de toutes tendances. Un forum où l'on ne parle pas des travailleurs immigrés (94% de la main d'œuvre du pays) traités comme des esclaves, et qui meurent sur les chantiers des tours et des futurs stades envahis par une canicule endémique. Pas pour parler non plus du poète Mohamed al-Ajami, condamné à quinze ans de prison pour avoir écrit une ode aux printemps arabes, ni pour parler des entrepreneurs français retenus dans l'émirat suite à des divergences financières avec leur associé qatari, ni pour parler des journalistes arrêtés. La philosophie qatarie est d'ailleurs simple :

     

    Tout s'achète, y compris les gens !

     

    "Entre 2000 et 2012, le PIB de l'émirat est passé de 35 à 185 milliards de dollars..." Une richesse nommée pétrole et gaz (Troisième réserve mondiale). Reconnaisons que Sarkozy ne fut pas le seul à s'offrir au Qatar, avant lui, Chirac et Pompidou, après lui, Hollande. Une sorte de continuité de l'État, une continuité primordiale pour cette France située dans le peloton de tête des marchands d'armes.

    Au fil des chapitres, le lecteur fasciné comprend l'influence profonde du Qatar dans les pays arabes et dans notre hexagone. La petite monarchie est entrée au capital de Total, Vinci, Suez Environnement, Vivendi, Veolia, LVMH, Orange et s'empara du PSG. Sans le moindre doute pour nos élites. Rien à dire sur cet État esclavagiste du XXIe siècle pour reprendre Sharan Burrow de la Confédération syndicale internationale (CSI). D'édifiants chapitres sont aussi consacrés à Al Jazeera, à la scandaleuse vente d'un bien d'État en 2007, le centre Kléber à Paris, ou encore de l'affaire des fonds banlieues, avec le débat du prosélytisme du Qatar dans les banlieues, sorte de colonisation par l'argent dira à juste titre Mélenchon en 2012... Sont aussi passés en revue,la guerre au Mali, EADS et Areva, la nouvelle chaîne BeIN Sports (1,5 millions d'abonnés), mais aussi les victimes françaises du Qatar, Air France et Canal +.

    Un essai très documenté qui est accablant pour cette monarchie qui fait de la France sa vitrine avec la complicité active de nos élites. Tout peut s'acheter, donc on peut vendre à tous ! A lire de toute urgence en attendant qu'une FIFA enfin assainie annule sa décision d'une future Coupe du monde au Qatar.

     

    Dan29000

     

    Une France sous influence

    Quand le Qatar fait de notre pays son terrain de jeu

    Vanessa Ratignier avec Pierre Péan

    Éditions Fayard

    2014 / 484 p / 23 euros

     

     

    LE SITE DE L'EDITEUR


  • 28/06/15

    Démocratie contre garrot

    Sur CANAILLE LE ROUGE

    Démocratie contre garrot

    Publié le 27 Juin 2015

    Les armes de l'UE  Plus qu'un programme  une pratique revendiquée affichée et mise en oeuvre

    les prédateurs

    les prédateurs

    28 mai 2015, Dresde : réunion des grands argentiers du capital.

    C'est là qu'ils ont ajusté la forme de l'agression :

    à chaque concession imposée, exiger plus ou la mort. 

     Devant la surenchère permanente de la BCE et du FMI qui nous rappellent au plan économique les us et pratiques de Franco pour éliminer ses opposants (balles dans le dos et garrot), le gouvenement grec décide d'en appeler à la souveraineté du peuple pour décider de son avenir.

    Pour cela il l'invite à se prononcer par voie de référendum,  chacun pourra ainsi donner de la voix dans le sens qu'il estime juste.

    La constitution française dispose aussi de cet outil cela permet d'allègrement la violer en n'en respectant pas le résultat.

    Chacun sait comment la droite officiellement la gÔche en catimini puis officiellement arrivée aux affaires, usent du pouvoir pour s'affranchir des choix du peuple souverain.

    Ce n'est pas parce que Canaille le Rouge dit depuis des mois que la voie proposée par Syriza est piègée qu'il va tourner la tête ou hurler avec les loups, d'autant qu'en appeler à la souveraineté populaire marque une inflexion positive.

    La meilleur façon d'aider le peuple Grec n'est-elle pas ici d'exiger la fin de la forfaiture de 2015 et le respect du vote du peuple souverain ? 
     

    Concenant la Grèce, Tsipras avait à peine fini son allocution invitant le peuple à choisir, que la finance (qui est à la démocratie ce que le chancre mou est à l'érotisme) tendait ses crêpes mortuaires et filets pour enfermer le débat :

    Ce qui dans Le Monde donne ceci :

     

    "Les Européens vont-ils sous la pression revoir leur copie et faire de nouvelles propositions pour éviter une nouvelle période d’instabilité politique à l’issue incertaine pour la zone euro ? A Maximou (le Matignon grec) on affirme que Hollande et Merkel ont été prévenus du référendum.

    La question cruciale est désormais la suivante : quelle sera la réaction de la Banque Centrale Européenne qui, grâce à une ligne de financement d’urgence (l’ELA), assure la survie du secteur bancaire grec depuis plusieurs mois déjà ? Deux émissaires grecs, Euclide Tsakalotos et Yannis Dragassakis, doivent rencontrer samedi le gouverneur de la BCE Mario Draghi. Dans un premier temps M. Draghi pourrait réagir en durcissant les conditions de financement du secteur bancaire grec en augmentant la décote sur les collatéraux (garanties) acceptées pour les fonds obtenus via l’ELA."


    Notons que le Monde, si prompt à faire un micro-bobo-trottoir et donner la parole à la BCE et y cueillir les bruits de couloir n'a pas pris la peine de donner à ses lecteurs la déclaration de Tsipras convoquant les électeurs pour le rérédendum.

    Chacun pourra noter que pour la porte plume de l'UE accréditée par Le Monde, c'est la Grèce qui met l'UE et la BCE (appelées ici les européens) sous pression.

    Un peu comme si on écrivait "en refusant les licenciements la CGT met le patronat sous pression" quelle curieuse déontologie journalistique.

    Ensuite, regardons de plus près la fin du pararaphe :

    Face à la démocratie le garrot :

    "Dans un premier temps M. Draghi pourrait réagir en durcissant les conditions de financement du secteur bancaire grec en augmentant la décote sur les collatéraux (garanties) acceptées pour les fonds obtenus via l’ELA"

    S'il fallait d'une phrase définir le totalitarisme du capital représenté par le patron de la BCE la voila.

    il faut dire que ce Draghi mérite d'être mis de nouveau sous le faisceau des projecteurs ( pour le coup, au regard de l'histoire contemporaine et de ses pratiques, faisceau lui va bien) : 

    Ancien patron pour l'Europe (continent) de Glodman Sachs, c'est lui qui organise la faillite de la cgrèce avec la spéculation sur  les fonds pourris.

    Canaille le Rouge ne résiste pas au plaisir de ressortir ce petit joyau qui mériterait d'être plus connu :

    Goldman Sachs avait échangé de la dette grecque à un taux fictif en 2001, permettant à Athènes de maquiller ses comptes publics. Aujourd'hui le pays fortement endetté doit 600 millions d'euros à la banque américaine.

    Le coup de main de Goldman Sachs à la Grèce pour maquiller ses comptes lui aura rapporté quelque 600 millions d'euros, révèlent Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi, dans un article de l'agence Bloomberg (La TRIBUNE 9 mars 2012).

    Kikecéty qu'est patron de Goldman Sachs à l'époque ? Vous avez gagné c'est Draghi. Lequel, dès qu'arrivé à la tête de la BCE, prend sa première mesure qui signe la trace de la Hyène financière : le  6 septembre 2012, il annonce un programme illimité de rachat de dette des pays de la zone euro ayant du mal à se financer sur les marchés ; de quoi organiser la mise sous la tutelle des marchés financiers tout pays ayant des vélléités de souveraineté pour servir les banques. Celles-ci avec l'aval de la BCE  vont convertir ainsi leur ardoises spéculatives privées en dette publiques à solidairement assumer (donc contre leur souveraineté) et honorer par les peuples de l'UE. 

    En cette fin juin, Monsieur de Bruxelles installe le garrot sur la place publique.

    Va-t-on laisser garroter le peuple grec ? 

    Rédigé par Canaille Lerouge

     
    Posté par Jocegaly à -