• 22 Juillet 2017

    Publié par El Diablo

    Nicolas Hulot ( photo : Gilles BASSIGNAC / Divergence)

    Nicolas Hulot ( photo : Gilles BASSIGNAC / Divergence)

    Une nouvelle fois, par la voix de son ministre de l’énergie, M. Hulot auditionné le mardi 18 Juillet 2017 au Sénat, le gouvernement s’attaque au fondement du service public de l’électricité et du gaz. Il décide de mettre fin aux tarifs réglementés et réclame la privatisation des barrages en imposant la mise en concurrence des concessions.

    Dans son communiqué du 19 juillet 2017, la FNME CGT explique qu’il s’agit véritablement d’un nouvel acte de guerre à l’encontre du service public de l’électricité et du gaz.

    "Depuis la semaine dernière, M. Hulot couvert par Matignon et l’Elysée mène des charges insupportables et inadmissibles à l’encontre du service public de l’électricité et du gaz en France". Les annonces de fermeture potentielles dans le nucléaire de 17 réacteurs, voire 25 hier (qui dit mieux !?), de la fin de la filière thermique (Charbon, gaz… qui va produire à la pointe de consommation !?), de la vente aux spéculateurs privés des barrages hydroélectriques, de l’absence de maîtrise des stocks de gaz avec risque de pénurie hivernale ou encore de la décision de mettre fin aux tarifs réglementés, il s’agit en fait d’une attaque ciblée contre le service public de l’énergie.


    Pourquoi choisir de mettre fin aux tarifs règlementés quand l’ensemble des associations de consommateurs en France y sont opposées !? Fait du prince ou adhésion aux orientations l’ultralibéraux européen prônant cette mesure ? Un tel choix ne fera qu’accroître la précarité énergétique ainsi que les inégalités.

    Pourquoi "choisir la vente des barrages au secteur privé quand les fédérations syndicales françaises et européennes, attelées à la mobilisation des salariés et à la mobilisation des collectivités locales ont fait reculer l’injonction de la Direction Générale de la concurrence de Bruxelles depuis plus d’un an et demi !?


    Pour la FNME CGT, il s’agit là d’une nouvelle attaque contre le service public de l’électricité et du gaz. Sans aucune concertation, méthode labellisée par ses soins, le gouvernement reste sourd aux demandes de rencontres sollicitées par la FNME CGT et préfère porter les mauvais coups dans le dos des travailleurs et des citoyens en période estivale en s’attaquant au modèle énergétique français."

    La FNME CGT ne peut rester sans réaction devant une telle situation. Elle en appellera dès la rentrée à la mobilisation des salariés de l’énergie. Elle appelle de ses voeux à la construction d’une intersyndicale forte et sans concessions. "Pour défendre le service public il faut de nouveau que l’ensemble des salariés de l’énergie rentre en résistance !"

    SOURCE:


  • Emir Kusturica : «Les pays capitalistes se dirigent vers le fascisme» (EXCLUSIF)

    Emir Kusturica : «Les pays capitalistes se dirigent vers le fascisme» (EXCLUSIF)
    Emir Kusturica

    Evoquant les difficiles relations entre la Russie et l'Occident, le réalisateur serbe Emir Kusturica confie à RT sa vision de Vladimir Poutine, Donald Trump, et de la situation en Ukraine, en laquelle il voit une redite de la guerre de Yougoslavie.

    RT : Vous avez un jour dit que la Serbie était respectée dans le monde entier, et ce grâce à Vladimir Poutine. Quelle en est selon vous la raison ?

    Emir Kusturica (E. K.) : Vladimir Poutine, à mon avis, a fait quelque chose de très important pour le monde entier. Car, comme l'a dit un écrivain russe fort instruit, c’est la démocratie qui a souffert le plus après la chute de l’URSS.

    A l’époque de l’Union soviétique, les démocrates français, italiens, anglais... tâchaient de démontrer à ceux qui étaient de l’autre côté du rideau de fer que régnait une vraie démocratie dans leur pays. Avec la chute de l’URSS, ils n’avaient plus rien à prouver à personne. Il ne fallait que suivre le mouvement du progrès naturel, qui est, en grande partie, alimenté par le côté obscur de la nature humaine.

    Aussi, j'approuve les actions de Vladimir Poutine, qui, avec une manière, fine, qui lui est propre, remet la Russie sur pieds après la période Eltsine, afin que le peuple puisse être fier de son histoire et – et c'est le plus important – de sa culture.

    Pourquoi l’Occident a-t-il des problèmes avec Vladimir Poutine ? Quels sont les avantages que présente la position du président russe ? Prenons l’exemple de l’Asie. Il s'agit de la région la plus peuplée, dotée de grandes puissances économiques, notamment la Chine. Les meilleurs réalisateurs asiatiques tournent des films dédiés à des questions d’éthique, d'auteurs des XIXe et du XXe siècles et que nous pouvons trouver dans les livres des grands écrivains russes.

    C'est l'histoire qui nous montrera qui a raison et qui a tort, et non pas ceux qui essayent de réduire à zéro le rôle de la culture dans l'histoire de l’humanité. A chaque fois que je me rends en Occident, je m'entretiens avec des intellectuels qui en savent très peu sur Vladimir Poutine et la Russie contemporaine. Celui qui a interdit les importations de semences OGM mérite au minimum qu’on le respecte. C’est l’un des pires aspects de notre monde : nous sommes en proie à la production de Monsanto, qui n’a rien de naturelle et qui est quotidiennement à l'origine de cas mortels. Vladimir Poutine a interdit les OGM et revitalisé l’agriculture russe. Les résultats qu’il a obtenu sont splendides. En outre, c’est un homme qui préserve la culture de son pays. Pour cette raison, c'est un héros.

    Lire aussi : Pour Emir Kusturica, Vladimir Poutine est «un type bien»

    RT : Qu'avez vous pensé de la récente rencontre entre Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump ?

    E. K. : Je considère que Donald Trump n’a toujours pas dit ce qu’il devait dire. Je parle des promesses faites au cours de sa campagne électorale, promesses qu’il a oubliées. Il y a deux choses à faire remarquer. Premièrement, le fait est que l’Etat profond est derrière toutes les décisions importantes prises aux Etats-Unis. Deuxièmement, le complexe militaro-industriel américain est tellement puissant que le président ne peut pas agir sans le consentement d’autres personnes. Je trouve que la position de Vladimir Poutine est positive et en même temps, supérieure. J’ai également remarqué un peu d'incertitude dans le comportement du président américain. Je dirais même que cette rencontre nous a prouvé que ce n’était pas lui qui prenait les décisions. Et ça, c’est un grand problème pour l’humanité dans son ensemble.

    RT : Ici même, à Mecavnik, en Serbie, vous avez récemment tourné votre film On the Milky Road, dans lequel Monica Belucci et vous-même jouez les rôles principaux. Ce film a reçu un grand prix à Sébastopol, en Crimée. Le 23 juillet prochain, vous envisagez de donner un concert à Yalta, autre ville de Crimée. N’avez-vous pas peur des sanctions ?

    E. K. : Non. La vie n'a de sens que si tu es libre, si tu fais ce que tu veux. Tout au long de ma vie, je suis resté fidèle à mes décisions, à ma façon de faire. Dans cette situation je préférerais que les sanctions soient imposées à ceux qui donnent des concerts, disons, à New York ou même à Washington, où tant de guerres ont été préparées. Prenons l’exemple de Mouammar Kadhafi, ou le chaos que les Américains sèment dans le monde entier depuis déjà 20 ans. Si on doit imposer des sanctions, ce n'est certainement pas contre des musiciens qui jouent là où ils l'entendent, surtout à Yalta.

    RT : Que pensez-vous de la situation en Ukraine ?

    E. K. : La situation en Ukraine, telle que je la connais, ressemble à celle qui a eu cours en Yougoslavie. Nous assistons aux pressions de l'Occident. Au cours de l'unification européenne, l’Ouest a divisé la Yougoslavie. Et quoi qu'on dise de l'impossibilité de maintenir son intégrité, la Yougoslavie divisée est devenue un casse-tête pour le monde entier. La destruction n’émane pas de ceux qui veulent sauver leur patrie, mais de ceux qui paient pour la déstabilisation de cette dernière.

    Victoria Nuland [diplomate américaine, chargée de l'Europe au département d'Etat de 2013 à 2017] a déclaré publiquement qu’il avait fallu 50 milliards de dollars pour plonger l'Ukraine dans un tel chaos. En outre, comment pouvons-nous soutenir des gens qui ont des conceptions nazies ? Les événements qui ont lieu dans le monde prouvent que les pays capitalistes se dirigent vers le fascisme.

    Lire aussi : Non, ce n’est pas parce qu’il est ami avec Vladimir Poutine qu’Emir Kusturica ne sera pas à Cannes

    Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.


  • 19 Juillet 2017

    Publié par El Diablo

    Jean-Claude Mailly (source photo: Ouest-France)

    Jean-Claude Mailly (source photo: Ouest-France)

    Force ouvrière, il y a les déclarations de Jean-Claude Mailly, qui contrastent étonnamment avec le positionnement entendu en 2016 contre la loi El Khomri. Mais il y a aussi plusieurs prises de position dans des départements, dans des intersyndicales, qui restent en phase avec le combat de l’an dernier.

    En Ile de France, pour le rassemblement du 27 juin, l’appel unitaire reproduisait l’intersyndicale de 2016. Nous mettons à disposition d’autres textes, puis des extraits d’un article du Canard Enchainé, qui fait état des débats dans Force ouvrière.

     

    Force ouvrière : plusieurs prises de position s’opposent au projet Macron

    Extrait du « Canard Enchainé » :

    « Fronde syndicale contre le patron Mailly »

     

    […] « Un nombre croissant de responsables de Force ouvrière avouent ne plus se reconnaître dans ses propos étrangement conciliants sur la réforme du Code du travail.

    Dernier épisode en date, le jeudi 6 juillet : le secrétaire gé­ néral du syndicat a passé un moment difficile devant la com­mission exécutive de FO réunis­ sant les 35 principaux diri­geants du syndicat. Alors que les échanges, d’ordinaire,  sont plutôt  plan-plan, plusieurs ga­lonnés n’ont pas hésité à mettre en cause la  bienveillance sup­posée de leur secrétaire général   vis-à-vis  de Muriel Pénicaud. Mais, comme il l’a confié à plusieurs reprises  au  «  Canard », Mailly s’en tient à sa ligne : le gouvernement pratique la concertation ; FO attendra de lire ses ordonnances pour, éven­ tuellement, réagir. Dès le len­demain de cette commission, le boss a même diffusé une circulaire pour réaffirmer sa position : « C’est à la fin du marché qu’on compte les bouses. »

    Décote bretonne

    Les frondeurs n’ont pas été convaincus. Les représentants de plusieurs départements ont même exigé la convocation im­médiate du comité confédéral national (le « parlement » du syndicat, souverain entre deux congrès), alors que sa prochaine réunion était programmée pour fin septembre. Les départe­ments  bretons, flanqués de la Manche et de la Loire-Atlan­tique, entretiennent la jacque­rie ; la responsable du Finistère, Nadine  Hourmant,  menace : « Le vent d’ouest va bientôt sauf­ fier sur Paris. » Le Rhône et les outre-mer se sont joints à la ré­bellion. Quelques grosses fédé­rations professionnelles, comme celle de l’équipement public et privé – un fourre-tout syndical allant de Météo -France aux toi­lettes publiques – , soutiennent le mouvement.

    […]

    « On ne peut pas se contenter de parlote avec un gouvernement qui s’attaque à nos droits ! peste l’un des frondeurs. En 2015, notre dernier congrès nous a mandatés pour combattre la loi Macron . Nous devons donc ré­clamer son abolition et dire non aux ordonnances. » Un respon­sable de fédération s’énerve en comparant les déclarations syn­dicales. «C’est incroyable de voir que les interventions de Laurent Berger dans la presse sont plus fermes que celles de Mailly ! On est même forcé de constater que le syndicaliste le plus offensif est le président de la CFE-CGC. »

    […]

    A. G.

     

     

    SOURCE:

     


  • Quand la justice vient au devant des intérêts du patronat et précède le contenu de la loi travail en pire !

    Publié le 22 juillet 2017 par FSC

    On sait bien qu'un des aspects de la loi travail en gestation est de réduire les indemnités de licenciement, même en cas de licenciement abusif pour "rassurer" les patrons et leur permettre de liquider les emplois le meilleur marché possible.

    Dans le cas de Bruno et des salariés d'Ardennes Forge la Cour ce cassation revient sur les indemnités versées aux victimes d'un plan social pour exiger le remboursement de sommes versées il y a 7 ans !

    L'indignation et la solidarité doivent s'exprimer le plus haut possible sur l'état et les pouvoirs publics pour qu'une telle vilénie soit effacée !

    __________

    SOURCE : Le parisien 

    Comme 46 ex-salariés d'une usine des Ardennes fermée en 2008, cet ancien ouvrier doit rembourser une partie de l'argent reçu. Mais il n'a plus rien.

    Le pire n'est jamais certain. Après avoir perdu son emploi en 2008, Bruno Flamant vient d'apprendre qu'il devra en plus rembourser 18 500 € sur ses indemnités de licenciement. La décision, révélée par France Bleu, est définitive. Elle est le fruit d'un arrêt de la Cour de cassation en début de semaine. Bruno n'est pas le seul. Il fait partie des 47 ex-salariés d'Ardennes Forge qui se sont retrouvés sur le carreau et qui devront tous rendre de l'argent. En tout, sur les 900 000 € d'indemnités perçues, ils sont sommés de rembourser environ 500 000 €. Un vrai coup de tonnerre dans le ciel social de la région. Sept ans plus tard, cette double peine inattendue tient du cauchemar.

    Après la liquidation judiciaire d'Ardennes Forge il y a neuf ans, Bruno, ex-ouvrier métallurgiste de 58 ans, a vécu une descente aux enfers. Marié, père de 3 enfants, il se souvient des jours où il a fallu « renoncer à certains repas pour que les gamins puissent manger ». Lueur d'espoir en 2010 lorsque les prud'hommes lui attribuent 24 000 € d'indemnités. Le chiffre impressionne, mais c'est juste assez pour éponger les dettes, rembourser les crédits à la consommation et dénicher — sur les conseils de Pôle emploi — une voiturette sans permis pour chercher du travail dans la région. Facture : 12 000 €, un investissement lourd pour les modestes revenus familiaux.

    Nouveau rebondissement en début de semaine avec la décision de la Cour de cassation. Bruno devra rembourser 18 500 €. Impossible pour lui, qui en a perdu le sommeil. Certes, il travaille aujourd'hui aux espaces verts de la mairie d'Aiglemont, à une dizaine de kilomètres de chez lui. Mais il n'empoche que 893 € par mois. Même pas assez pour couvrir le loyer de sa maison — 393 € par mois —, payer l'eau, l'électricité et remplir le frigo. « La fin du mois arrive le 15, murmure-t-il. A ce moment-là, nous n'avons quasiment plus rien dans le porte-monnaie... »

    Il peste : « La Cour de cassation nous demande de payer les pots cassés une deuxième fois ! » Si les juges ont revu les indemnités à la baisse, c'est parce que la cour d'appel de Reims (Marne), en 2012, a réduit le périmètre des préjudices dont ont souffert les ex-salariés. Elle n'a retenu que le licenciement abusif et la Cour de cassation, cette semaine, a validé l'analyse. « En clair, la justice estime que les salariés ont perçu des compensations trop importantes qu'ils doivent rembourser », résume Me Yvon Léostic, leur défenseur.

    Bruno se sent au bord du gouffre. « Mon angoisse, c'est qu'il ne me reste pas suffisamment de jours à vivre pour tout rembourser. L'idée de laisser des dettes à mes enfants m'obsède et me terrorise. » Hélas, côté justice, plus de recours à espérer. La Cour de cassation juge en dernier ressort. « Aujourd'hui, personne ne peut rembourser », confie Denis Coune, ex d'Ardennes Forge et représentant des salariés. A Nouzonville, la bourgade où l'entreprise était établie, le maire est abattu. « Je suis à la tête d'une ville qui économiquement s'éteint, se désole Florian Lecoultre (PS). Je ne peux pas faire plus qu'accompagner par les services de l'aide sociale. »

    La solidarité locale, régionale, voire nationale pourrait-elle permettre aux 47 de rembourser leurs indemnités ? D'échapper au risque de saisie de leurs maisons ? « L'Etat doit faire quelque chose. La ministre du Travail, le Premier ministre ou le président de la République doivent intervenir pour que le couteau soit retiré de sous la gorge de ces pauvres gens. Car aujourd'hui, je parle vraiment d'une question de vie ou de mort », affirme l'élu.

      Le Parisien

  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
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      Les escadrons de la mort israéliens ont été lancés sur les manifestants palestiniens qui revendiquaient le droit d’accéder à leur lieu de culte, la Mosquée Al Aqsa à Jérusalem-Est, ce vendredi, tuant 3 jeunes Palestiniens et en blessant des centaines d’autres. Macron peut être fier du chèque en blanc... (suite)
       
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      « Apprendre à tuer un Palestinien pour 100 € seulement » : tel est l’argument de vente de l’une des nombreuses entreprises israéliennes proposant aux touristes des stages de tir à balles réelles sur cibles « terroristes ».
      « Dans la vie, ils sont comptables, banquiers ou hommes d’affaires. Certains sont... (suite)