• Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
    • Janna Jihad 11 ans reporter palestinienne et Ahed Tamimi reçues en Afrique du Sud


      Deux très jeunes militantes palestiniennes, Janna Jihad, 11 ans, devenue la plus jeune reporter palestinienne, et Ahed Tamimi, 16 ans, viennent de terminer une tournée en Afrique du Sud, où elles ont été acclamées pour leur résistance contre l’occupation. 
      Ahed Tamimi de Nabi saleh devenue célèbre... (suite)
    • Mariages mixtes et défections américaines menacent Israël


      Charles Freilich, universitaire américain, et ancien conseiller pour la sécurité israélienne s’inquiète dans Newsweek, de la perte d’influence d’Israël au sein de la population américaine. 
      Un père de famille israélien est accusé d’avoir tué sa fille de 17 ans, qui souhaitait se convertir à l’islam par... (suite)
     
       


     


  • Le verrou de Bercy : un outil du pouvoir pour préserver la fraude fiscale ... et ça va continuer !

    Publié le 26 juillet 2017 par FSC

    Le verrou de Bercy c'est un privilège du ministère des finances, un dispositif qui réserve à l'administration le monopole des poursuites pénales en matière de fraude fiscale, sauf accord du ministère de l'Économie.
    Le Sénat, où la droite est majoritaire, avait adopté à l'unanimité, dans le cadre de l'examen des textes relatifs à la moralisation de la vie publique, un amendement qui levait en partie ce verrou.

    Le pouvoir et la majorité macronienne se sont opposé à cette suppression.

    Cette décision est une décision de protection des fraudeurs, des fraudeurs les plus fortunés et des grandes entreprises!

    Rappelons que la fraude fiscale c'est 80 milliards d'euros par an qui échappent au budget de l'état.

    Mais Macron et ses députés godillots en bons représentants de l'oligarchie préfèrent ponctionner les pauvres, les étudiants (5 euros par mois ratiboisés sur l'APL) et les petits retraités (1,7% supplémentaires de CSG).

    Une politique au service de l'oligarchie inique et illégitime qui à l'inverse légitime une résistance de masse pour s'opposer aux contre-réformes et en premier lieu à celle du code du travail!

     

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    SOURCE : Libération

    A l'Assemblée, En marche protège le «verrou de Bercy

    Des députés de tous les bancs ont pourtant tenté de supprimer ce monopole de l'administration fiscale sur les poursuites en matière de fraude. Sans convaincre le groupe LREM.

    Verrouillé… à triple tour. Le fameux «verrou de Bercy», qui permet au ministère des Finances de déterminer les dossiers de fraude fiscale qui sont transmis ou non à la justice, a été maintenu, ce mardi à l’Assemblée, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi «rétablissant la confiance dans l’action publique». La Garde des Sceaux et la rapporteure (LREM) du texte ont seulement proposé de mettre sur pied une nouvelle mission d’information sur la pertinence de ce mécanisme qui empêche les poursuites pénales pour fraude sans le feu vert de l’administration fiscale. Mais les députés de la majorité ont refusé sa suppression et même sa levée partielle.

    L’opposition avait pourtant peaufiné son offensive contre le verrou de Bercy (aussi appelé monopole de Bercy). Peu avant la reprise des débats, des députés de quatre groupes (communistes, socialistes, France insoumise et Constructifs), avaient tenu une conférence de presse pour appeler à «faire sauter ce privilège d’un autre temps», dixit Fabien Roussel (PCF). Si les députés Les Républicains n’étaient pas représentés, certains ont aussi déposé des amendements visant à supprimer ce mécanisme. Et les députés Modem ont également proposé, au moins, son aménagement.

    «Il ne peut y avoir deux justices»

    «Cet anachronisme protège des évadés fiscaux: il ne peut y avoir deux justices selon que vous soyez puissant ou misérable, que vous présidiez Google ou soyez simple contribuable», dénonce Fabien Roussel. Alexis Corbière estime, lui, que le verrou de Bercy «rompt l’égalité devant la loi».

    De l’autre côté de l’hémicycle, c’est l’UDI Philippe Vigier (Les Constructifs) qui critique un «bouclier judiciaire protège certains quand les autres sont toujours autant exposés» et demande au gouvernement de «faire en sorte que cette loi de moralisation ne soit pas entachée par un manque de courage».

    Mais alors que le Sénat avait proposé une levée partielle du monopole de l’administration fiscale en matière de poursuites pour fraudes, la majorité, elle, refuse, pour l’heure de toucher au dispositif. Et propose de se laisser le temps de la réflexion. Préférant un «examen au fond du dispositif existant», la rapporteure du projet de loi, Yaël Braun-Pivet suggère l’installation d’une mission d’information parlementaire, rejointe par le président de la commission des finances, Eric Woerth. «Ne légiférons pas dans la précipitation», temporise le député LR.

    «Une vision trop fantasmée»

    «Le coup de la commission ! Quand il s’agit de protéger les puissants, il faut toujours prendre son temps», peste Alexis Corbière (France insoumise), quand le communiste André Chassaigne rappelle: «On a des sacs et des sacs de travaux qui ont été réalisés sur le sujet.» Une mission menée par Alain Bocquet (PCF) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) a ainsi planché sur la lutte contre les paradis fiscaux en 2012. Et les parlementaires ont plusieurs fois débattu de la pertinence du mécanisme, dans la foulée du scandale Cahuzac. Un cas éclatant de l’incongruité du verrou de Bercy: celui-ci était ministre du Budget lors des révélations de Mediapart sur ses comptes cachés à l’étranger. S’il n’avait pas dû démissionner, le ministre Cahuzac aurait donc dû décider s’il fallait engager des poursuites contre le contribuable Cahuzac.

    «En 2012 nous n’étions pas là, certains d’entre vous étaient là et ces réformes n’ont pas été faites, contre-attaque Laëtitia Avia (LREM). Il n’y a pas de rejet dans nos rangs mais il faut un minimum de méthode.» Nicole Belloubet, appelle, elle à «ne pas avoir une vision trop fantasmée du verrou de Bercy», estimant qu’il existe déjà «une collaboration très active et des échanges fluides» entre justice et administration fiscale. Lesquelles «ne gagneraient en rien à être concurrentes».

    Un compromis avait pourtant été proposé, avec la levée partielle du monopole: la justice pourrait se pencher sur d’éventuelles fraudes, sans attendre l’autorisation du ministère des Finances, si elle planche déjà par ailleurs sur des infractions connexes (abus de confiance, abus de bien social, etc). C’était la solution introduite dans le texte par le Sénat lors du débat début juillet et à nouveau suggérée par des députés de tous les bancs. Ces amendements ont été rejetés. La semaine dernière, en commission des Lois, un amendement du gouvernement prévoyait de revenir sur la mouture du Sénat: il avait été adopté ric-rac par 25 voix contre 24. Mercredi en séance, les groupes France insoumise, PS et PCF, les Constructifs, Modem et 30 députés LR ont voté pour la levée partielle, rejoints par 12 députés LREM. Dix se sont abstenus. Insuffisant.

    Laure Equy


  • mercredi 26 juillet 2017

    La démacronisation est en marche

    Baisse des APL : Robert Hue lâche Macron 

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    Soutien d'Emmanuel Macron, l'ancien Premier secrétaire du Parti Communiste Français dénonce la baisse des aides aux logements décidée par le gouvernement.

    La baisse des APL n'en finit pas de faire couler l'encre. Cette fois, c'est l'ancien premier secrétaire du Parti Communiste Français Robert Hue, soutien d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle, qui a pris sa plume pour dénoncer la baisse des aides au logement. Dans un communiqué du mouvement des progressistes, sa nouvelle formation politique, Robert Hue dénonce une mesure "particulièrement indécente", conjuguée à l'annonce de la baisse de l'impôt sur la Fortune (ISF), qui "touchera des familles et des jeunes dont on connaît bien les difficultés".

    "Fidèle à son profond attachement à la justice sociale, le Mouvement des Progressistes s’insurge contre cette décision et souhaite qu’une toute autre direction soit prise afin que les propositions faites pendant la campagne électorale par le candidat Emmanuel Macron – hausse du pouvoir d’achat, protection des classes sociales les moins favorisées – soient véritablement mises en oeuvre", a averti le sénateur du Val-d'Oise.

     
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  • L’accord Trump-Poutine sur la Syrie à l’épreuve du feu


    Par Ray Mc Govern – Le 10 juillet 2017 – Source Counterpunch

    La perspective immédiate d’une amélioration significative des relations entre les États-Unis et la Russie dépend maintenant de quelque chose de tangible : les forces qui ont saboté les accords de cessez-le-feu antérieurs en Syrie réussiront-elles à le faire à nouveau, pour que les rêves de « changement de régime » des néo-conservateurs et des libéraux interventionnistes puissent se réaliser ?

    Ou le président Trump réussira-t-il là où le président Obama a échoué en forçant les bureaucraties étasuniennes militaires et du renseignement à respecter ce cessez-le-feu plutôt que de laisser l’insubordination régner ?

     

    Ce sont vraiment des questions de vie ou de mort pour le peuple syrien et elles pourraient avoir aussi de profondes répercussions pour toute l’Europe, qui a été déstabilisée par le flot de réfugiés fuyant la violence horrible dans cette guerre par procuration qui déchire la Syrie depuis six ans.

    Mais vous en saurez  peu sur cette importante priorité en lisant les grands titres des journaux étasuniens de samedi matin qui continuent leur longue obsession sur la question plus éphémère de savoir si le président russe Vladimir Poutine va confesser son péché d’« ingérence » dans les élections étasuniennes de 2016 et promettre de se repentir.

    D’où les manchettes: « Trump et Poutine parlent de l’ingérence électorale » (Washington Post) et « Trump questionne Poutine au sujet de son ingérence dans les élections » (New York Times). On a eu aussi droit aux habituels cris d’orfraies des commentateurs de CNN et de MSNBC lorsque Poutine a osé nier que la Russie s’était mêlée de ces élections.

    Le potentiel d’un cessez-le-feu dans le sud de la Syrie – entrant en vigueur ce dimanche – a visiblement peu intéressé les grands journaux et les nouvelles télévisées.

    Pourtant, la clé de l’évaluation de Donald Trump par Poutine va consister à voir si le président des États-Unis est assez fort pour que le cessez-le-feu convenu d’un commun accord soit respecté. Comme le sait bien Poutine, Trump devra canaliser les mêmes forces de l’« État profond » qui ont réussi à décourager des accords similaires dans le passé. En d’autres termes, les chances actuelles pour que ce cessez-le-feu tienne ne sont pas bonnes ; pour que cet accord survive, il ne faudra pas moins d’un miracle.

    Le secrétaire d’État Rex Tillerson devra faire face aux extrémistes du Pentagone et de la CIA. Tillerson s’attend probablement à ce que le secrétaire de la Défense James « Mad Dog » Mattis et le directeur de la CIA, Mike Pompeo, coopèrent en ordonnant à leurs troupes et à leurs agents en Syrie de contenir les « rebelles modérés » soutenus par les États-Unis.

    Mais il reste à voir si Mattis et Pompeo pourront contrôler les forces que leurs agences ont déclenchées en Syrie. Si l’histoire récente peut servir de guide, il serait stupide d’exclure un autre attentat « accidentel » provoqué par les États-Unis contre les troupes du gouvernement syrien, une « attaque chimique » bien médiatisée ou tout autre « crime de guerre » insensé pour lequel les médias sociaux et les médias traditionnels vont immédiatement accuser le président Bachar al-Assad.

    Une expérience amère

    Le cessez-le-feu partiel de l’automne dernier en Syrie, minutieusement négocié pendant plus de 11 mois par le secrétaire d’État John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et approuvé personnellement par les présidents Obama et Poutine, n’a duré que cinq jours (du 12 au 17 septembre) avant d’être annulé à cause des attaques aériennes « de la coalition » sur des positions bien connues de l’armée syrienne, attaque qui a tué entre 64 et 84 soldats syriens et blessé environ 100 autres.

    Par des remarques publiques qui frisent l’insubordination, les hauts fonctionnaires du Pentagone ont, quelques jours avant l’attaque aérienne du 17 septembre, montré un scepticisme exceptionnellement public concernant les aspects clés de l’accord Kerry-Lavrov, comme le partage d’informations avec les Russes (une disposition importante de l’accord approuvé par Obama et Poutine).

    La résistance du Pentagone et le bombardement « accidentel » des troupes syriennes ont provoqué ces mots inhabituellement effrontés de la part du ministre des affaires étrangères, Lavrov, à la télévision russe, le 26 septembre :

    « Mon bon ami John Kerry (…) est soumis à de vives critiques de la part du système militaire étasunien. Malgré le fait que, comme toujours, [ils] ont garanti que le commandant en chef des États-Unis, le président Barack Obama, l’a soutenu dans ses contacts avec la Russie (…) apparemment, les militaires n’écoutent pas vraiment leur commandant en chef. »

    Lavrov a en particulier critiqué le président du Comité conjoint des chefs d’état-major, le général Joseph Dunford, pour avoir déclaré au Congrès qu’il s’opposait à l’échange de renseignements avec la Russie, en dépit du fait que, comme Lavrov l’a fait remarquer, « les accords, passés sous les ordres directs du président russe Vladimir Poutine et du président américain Barack Obama, ont stipulé qu’ils échangeraient des renseignements. » Notant cette résistance à l’intérieur de la bureaucratie militaire américaine, Lavrov a ajouté : « Il est difficile de travailler avec de tels partenaires ».

    Poutine a repris le thème de l’insubordination dans un discours du 27 octobre au Valdai International Discussion Club, dans lequel il se lamentait ouvertement :

    « Mes accords directement négociés avec le président des États-Unis n’ont pas donné de résultat (…) des gens à Washington sont prêts à faire tout leur possible pour empêcher que ces accords soient mis en pratique. »

    À propos de la Syrie, Poutine a dénoncé l’absence d’un « front commun contre le terrorisme après de longues négociations, des efforts considérables et des compromis difficiles ».

    La porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Lavrov, entre-temps, a même exprimé sa sympathie pour le chimérique effort fourni par Kerry, en le gratifiant d’un « A ». Dans la foulée, le secrétaire à la défense, Ashton Carter, a envoyé des avions de guerre américains pour tuer prématurément ce cessez-le-feu si minutieusement préparé par Kerry et Lavrov depuis près d’un an.

    De son coté, Kerry a exprimé ses regrets, avec des mots reflétant l’espoir désabusé seyant au principal diplomate du seul pays « indispensable » au monde, concédant qu’il n’avait pas été en mesure d’aligner toutes les forces en jeu.

    Kerry s’est plaint publiquement de son cessez-le-feu en lambeaux le 29 septembre 2016 : « Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi compliqué au cours de toute ma vie publique, en ce sens qu’il y a probablement environ six guerres, ou plus, en même temps – Kurdes contre Kurdes, Kurdes contre la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Iran, les sunnites, les chiites, tout le monde contre EI, le peuple contre Assad, al-Nusra [affilié syrien d’al-Qaïda]. Il s’agit d’un mélange de guerre civile, de guerre ethnique, de stratégies régionales et de guerres par procuration, il est donc très difficile de faire s’entendre les forces en présence. »

    Admettre la prééminence de l’État profond

    Ce n’est qu’en décembre 2016, dans une interview avec Matt Viser du Boston Globe, que Kerry a reconnu que ses efforts pour trouver un accord avec les Russes avaient été contrariés par le secrétaire de la Défense, Ashton Carter, ainsi que toutes ces forces qu’il trouvait si difficile à aligner.

    « Malheureusement, nous avons eu des divisions dans nos propres rangs qui ont rendu la mise en œuvre [de l’accord de cessez-le-feu] extrêmement difficile à accomplir, a déclaré Kerry. Mais ça (…) aurait pu fonctionner. (…) Le fait est que nous avons conclu un accord avec la Russie (…) un effort de coopération.

    Nous avons eu des gens dans notre gouvernement qui ont été fortement opposés à cela, a-t-il dit. Je le regrette. Je pense que c’était une erreur. Je pense que vous auriez une situation différente là-bas, maintenant, si nous avions pu le faire. »

    Le Globe’s Viser a décrit Kerry comme étant frustré. De fait, ce fut une rude manière pour Kerry de mettre fin à près de 34 ans de carrière dans le service public.

    Après les discussions de vendredi avec le président Trump, les yeux du Kremlin seront fixés sur le secrétaire d’État Tillerson, en veillant à voir s’il aura plus de chance que Kerry d’obtenir que le successeur d’Ashton Carter, James « Mad Dog » Mattis et le dernier directeur-captif de la CIA, Pompeo, s’alignent sur ce que le président Trump veut faire.

    Alors que le nouveau cessez-le-feu entre les États-Unis et la Russie entrera en vigueur dimanche, Poutine sera impatient de voir si, cette fois, Trump, contrairement à Obama, pourra faire respecter un cessez-le-feu en Syrie ; ou si, comme Obama, Trump sera incapable de l’empêcher d’être saboté par les acteurs de l’État profond de Washington.

    La résultat se verra dans les actes et, clairement, beaucoup dépend de ce qui se passera dans les prochaines semaines. À ce stade, c’est un acte de foi de la part de Poutine d’avoir confiance dans le fait que ce cessez-le-feu tiendra.

    Ray McGovern

    Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.


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    25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 08:54
    En Allemagne : la honte de la misère...

     

     

     

    En Allemagne, les inégalités ne cessent de se creuser : derrière les performances économiques de ce pays,  se cache la misère du peuple.

    Cette Allemagne qu'on n'a cessé depuis des années de nous donner en exemple a atteint un nouveau record, avec un taux de pauvreté de 15, 7 %.

     

    Triste record ! Triste réalité ! Plus de douze millions de personnes sont victimes de cette misère sociale.

     

    L'Allemagne devient un pays où les pauvres se cachent : ils ont honte de leur dénuement, ils ont honte de leur indigence, comme s'ils étaient coupables et responsables de leur propre désarroi.

     

    C'est une question de culture, explique Christoph Butterwegge, ancien candidat à la présidence de la République.

    " L"Allemagne est le pays de l'obéissance, ici, on ne révolte pas, et la société allemande a tendance à estimer que celui qui est pauvre n'a pas mérité autre chose, parce qu'il a dû commettre des erreurs, parce qu'il ne sait pas gérer son argent..." précise-t-il.

     

    C'est terrifiant !

    Voilà une société qui en vient à culpabiliser les pauvres, qui, préoccupée avant tout de croissance, de performance en oublie de fournir à chacun la possibilité de vivre dignement.

    Voilà une société qui sombre dans le mépris de ses pauvres.

    Voilà une société qui masque le chômage avec des emplois précaires et mal rémunérés.

     

    Les pauvres s'effacent, disparaissent, d'autant qu'ils votent en moyenne beaucoup moins que les riches.

    D'eux-mêmes, ils se privent de tout moyen de s'exprimer : ils n'existent plus, ils ne sont plus rien.

     

    En Allemagne, les minijobs se sont multipliés, ainsi que les bas salaires, les allocations sont distribuées au compte-gouttes.

     
     Il faut savoir aussi que de plus en plus de vieux Allemands malades sont maintenant envoyés dans des maisons de retraite à l'étranger en raison de la hausse des prix et de la dégradation de la qualité des rémunérations.

    Certains n'hésitent pas à employer à ce sujet le terme de "déportations", une façon de se débarrasser des personnes âgées encombrantes.

     

    Partout dans le monde les inégalités se creusent et plus particulièrement en Allemagne.

     

    Comment peut-on, ainsi, masquer ses pauvres ? Car l'état allemand lui-même fait semblant de ne pas voir cette misère sociale, il refuse de la regarder en face.

    L'Allemagne est compétitive, mais à quel prix !

    Il serait temps d'ouvrir les yeux sur la situation sociale que connaît ce pays...

     

     

     

     

    Source : un article de Marianne

     

    https://www.marianne.net/monde/l-allemagne-le-pays-ou-les-pauvres-se-cachent

     

     

     

     

    En Allemagne : la honte de la misère...
     
     

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