• Venezuela : Arrivée du second bateau de blé russe

    Publié le 23 Septembre 2017 par Bolivar Infos

    Caracas, 22 septembre 2017, AVN – Le vice-président de la République Tareck El Aissami a informé que jeudi soir est arrivé au port 30 Puerto Cabello, état de Carabobo, le second bateau de blé en provenance de Russie.

     

    Jeudi soir est arrivé à Puerto Cabello un bateau avec 32 000 tonnes de farine de blé pour la boulangerie en provenance de Russie, » a-t-il indiqué vendredi lors d'une réunion du Conseil de l'Economie et de la Production qui s'est déroulée dans l'état d'Aragua.

     

    Il a souligné que ces 32 000 tonnes de céréales complètent les premières 60 000 que comprend l'accord signé cette année entre le président Nicolás Maduro et son homologue Vladimir Poutine.

     

    Dans une conversation avec Venezolana de Televisión, il a rappelé que jusqu'en décembre prochain, le Venezuela recevra 60 000 tonnes de blé en provenance de Russie.

     

    Le 1° septembre, le premier bateau de blé russe est arrivé au Venezuela. Cette mat!première sera distribuée aux 10 000 boulangeries du pays et à l'agro-industrie.

     

    El Aissami a également annoncé que dans les caisses que distribuent les Comités Locaux d'Approvisionnement et de Production (CLAP) aux familles vénézuéliennes, on inclura au moins 1 Kg de farine de blé en provenance de Russie.

     

    traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos


  • La guerre mondiale qui vient sera provoquée par les États-Unis

    23 Septembre 2017 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Impérialisme, #États-Unis, #Chine, #GQ, #Théorie immédiate

    La guerre mondiale qui vient, qui la veut?

    Le danger de guerre actuel provient exclusivement des États-Unis qui ont obtenu leur hégémonie mondiale en gagnant les trois précédentes (on peut considérer la Guerre froide en comptant les conflits localisés qui l’ont accompagné (Viet Nam, Proche Orient) comme la troisième), et qui sont tentés de la conserver en s’engageant dans une quatrième.

    Aucune autre puissance n’est en mesure de menacer la paix. Le terrorisme, notamment, n’est qu’un instrument au service des États-Unis, soit un allié direct comme en Syrie, soit un adversaire idéal qui ne présente aucun danger réel, et qui joue son rôle dans la mise en condition militaire des peuples occidentaux, et leur acceptation, au rebours de leurs valeurs individualistes, d’un État policier et d’une société de contrôle total.

    Les États-Unis du capitalisme en déclin de l’année 2017 peuvent croire qu'ils ont objectivement intérêt à la guerre dans cette décennie. Leur équipement militaire hypertrophié et leur expérience du combat réel leur donnent la certitude trompeuse d'une victoire dans n’importe quel conflit armé classique, à condition qu’ils puissent construire le consentement de leur opinion à une telle démarche sanguinaire, mais cette avance est financée par la contribution du reste du monde à commencer par la Chine, qui comble les déficits abyssaux de l'économie américaine, et d’ici dix ou vingt ans elle aura disparu.

     Depuis la crise de 2008, ils sont entrés dans une phase agressive, s’attaquant à des nations petites ou moyennes, le plus souvent en utilisant des collaborateurs locaux, des séparatistes, des réactionnaires religieux, des intermédiaires en apparence non étatiques et des auxiliaires étrangers, et surtout une « société civile » ad hoc cultivée dans leurs universités  et recrutée dans un certain nombre de pays stratégiques.

    Mais ils ont aussi mené des guerres directes dont le but réel semble bien tout simplement de maintenir en état opérationnel leurs forces armées et de tester leurs armements. Ils sont d'ailleurs déjà lancés dans une cyber-guerre ouverte avec le reste du monde.

    Il faut bien comprendre que la déclaration officielle de guerre au terrorisme en septembre 2001 a une importance fondamentale dans l’histoire de l’Empire américain : il s’agit d’une revendication de souveraineté qui porte sur l’ensemble du territoire mondial, et qui met fin à la politique internationale telle qu’elle était pratiquée depuis les traités de Westphalie au moins (1648). Ils revendiquent le statut et rang de seul État souverain.

    Mais les moyens indirects ont eu leur préférence depuis leur relatif échec en Irak et en Afghanistan.

    Ils ont réussi à prendre le contrôle du gouvernement de plusieurs États en instrumentalisant une opposition stipendiée de longue date, et en pratiquant avec l’aide des grands groupes de médias une déstabilisation intérieure de grande échelle. Comme l'a symboliquement établi la destruction de l'ambassade à Belgrade en 1999, l’ennemi principal des États-Unis est bien entendu la Chine, dont le surgissement prochain au premier rang économique mondial épouvante l’oligarchie occidentale. Les actions erratiques de l’Occident piloté par les États-Unis ont paradoxalement renforcé ce rival, en consolidant son alliance avec la Russie, et l’effondrement annoncé de la présidence Trump n’a fait qu’accélérer ce mouvement.

    Une guerre directe contre la Chine, sous la forme de pression externes et de blocus maritime et aérien de son territoire, dont le littoral est étroitement verrouillé par les bases américaines, est techniquement possible et même jouable, pour gagner, mais au prix de provoquer une très forte crise économique internationale dont les effets seraient imprévisibles si la victoire n'était pas immédiate. Les militaires ne font rien d’imprévisible. Mais ils ont une certaine tendance à la surestimation de leurs capacités, qui en l’occurrence sont incontestablement très fortes, et la tentation de chercher des solutions technologiques à des problèmes stratégiques, notamment pour neutraliser les armes nucléaires.

    Cependant, les États-Unis eux-mêmes ne sont pas un sujet géopolitique pleinement souverain, et le pouvoir réel va se chercher dans un milieu international où leurs ressortissants sont les plus influents mais non exclusivement. Milieu composé des institutions financières et des banques, des cadres dirigeants des multinationales et des ONG qui recrutent leurs cadres dirigeants dans les mêmes écoles, des médias internationaux, etc. Dans ces milieux, la perspective d’une guerre qui ne soit plus une guerre asymétrique à zéro mort dans son camp crée un malaise.  Ils conservent parfois la culture historique suffisante pour comprendre que la guerre ouverte comme solution des contradictions du capitalisme n’est pas la meilleure option, parce qu'elle peut déboucher sur la révolution comme la Grande Guerre de 1914 à débouché sur la Révolution d'Octobre. Ils soutiendront donc toutes les guerres néocoloniales ou contre-révolutionnaires, mais chercheront à éviter un conflit majeur avec les puissances émergentes capitalistes. D'autre part, en cas de guerre mondiale ouverte et déclarée, l'expérience historique montre que la puissance qui en a pris l'initiative perd la mise.

    Certains alliés secondaires (Grande Bretagne, France, Israël, Arabie saoudite) peuvent être tentés de jeter de l'huile sur le feu pour acquérir un rang de « senior partner » dans l’alliance occidentale.

    Tout ce qui contribue à affaiblir la résistance à l'hégémonie des États-Unis rend la guerre plus probable, car elle crédibilise chez les pions qui nous gouvernent l'idée d'une guerre technologique victorieuse propre et rapide. L'effondrement de la Libye a rapproché le monde de la catastrophe. La résistance de la Syrie, mais aussi de la Corée, face aux ingérences impériales, éloigne la guerre.

    Contrairement aux apparences, un va-t-en guerre brouillon et impulsif à la tête des États-Unis dans le genre Donald Trump est moins dangereux qu'un politicien consensuel comme son adversaire malchanceuse Hillary Clinton, qui n'engagerait de guerre contre la pays visé qu'à la suite d'une longue préparation médiatique et d'une subversion interne à grande échelle, mais qui ne lâchera pas sa proie facilement, pour ne pas perdre la face. Et cela, même s'il peut être à titre individuel réticent face aux aventures militaires, comme c'était le cas d'Obama.

    Cela dit s'il y a un pays où les contradictions du capitalisme s'aiguisent de manière décisive, ce sont bien les États-Unis.

    L'anti-impérialisme et le mouvement international pour la paix sont donc redevenus les priorités existentielles pour l’avenir de l’humanité.

    GQ , 13 août 2017


  • PARIS - projection du documentaire "Venezuela, les raisons obscures", de Hernando Calvo Ospina. - Ambassade Venezuela/Maison de l’Amérique latine

    L’Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela invite à la projection du documentaire

    "Venezuela, les raisons obscures"

    en présence du réalisateur (VO sous-titrée en français)

    MERCREDI 27 SEPTEMBRE 2017 à 19h00

    Auditorium de la Maison de l’Amérique latine
    217, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
    métro 12 - Solférino

    URL de cette brève 5553
    https://www.legrandsoir.info/paris-projection-du-documentaire-venezuela-les-raisons-obscures-de-hernando-calvo-ospina-ambassade-venezuela-maison-de-l.html

     


  • Pourquoi la liberté d’expression est un conte de fées


    Par Bruno Guigue − Septembre 2017

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    La liberté d’expression fait partie des nobles principes dont se prévalent les régimes qui se disent “civilisés” et se prétendent “démocratiques”. Pour l’idéologie libérale, les choses sont simples. Comme nous sommes libres et égaux, nous jouissons tous de la possibilité de nous exprimer comme nous l’entendons. Attachée à notre nature, cette liberté inaliénable serait à la portée de tous. Dans ce monde idéal où les libertés n’attendent que l’initiative individuelle pour s’accomplir, où chaque individu est un Robinson en attente d’une île déserte pour y bâtir un monde à son image, chacun serait libre de s’exprimer en toutes circonstances.
     
    En réalité, il suffit de formuler clairement – comme nous venons de le faire – ce que devrait être la liberté d’expression pour s’apercevoir qu’elle est non seulement irréelle, mais absolument impossible sous le régime social qui est le nôtre. Elle est irréelle, en effet, pour la simple raison que tous les citoyens ne peuvent pas exercer cette liberté dans les mêmes conditions. Lorsqu’on vante la liberté d’expression qui régnerait dans les démocraties occidentales, on se contente en réalité d’une liberté abstraite, “formelle” comme disait Marx, et on raisonne comme s’il suffisait d’ouvrir la bouche pour jouir de cette merveilleuse liberté accordée à tous.
     
    Or cette liberté tant vantée est un véritable conte de fées, car son exercice effectif – et non la simple possibilité abstraite de cet exercice – suppose la possession de moyens dont nous ne sommes pas également dotés. Dans le monde féerique du libéralisme, cette inégalité ne pose aucun problème, mais il se trouve que nous vivons dans le monde réel. Si je n’ai pas les mêmes idées que mon voisin, il n’est pas indifférent de savoir qu’il possède un journal alors que je n’en possède aucun. Sa liberté d’expression ne sera pas équivalente à la mienne. Dans une société où une minorité détient la majeure partie du capital, il est clair que certains sont “plus libres” que d’autres. Parce qu’ils monopolisent l’exercice de la liberté d’expression, les riches, en réalité, en privent les pauvres.
     
    Envisagée de manière concrète, la question de la liberté d’expression, par conséquent, recoupe celle de la propriété des moyens d’expression. En France, une dizaine de milliardaires possède la quasi-totalité des titres de la presse écrite et audiovisuelle, nationale et régionale. Mais ce n’est pas par amour pour la “liberté d’expression” que ces détenteurs de capitaux ont pris le contrôle des médias. Si c’était le cas, la ligne éditoriale de ces organes de presse ne serait pas monolithique jusqu’à la caricature. Elle ne refléterait pas aussi crûment les choix idéologiques d’une caste qui entend imposer sa vision du monde. “La liberté de la presse, disait Marx, est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des journaux et des journalistes dans l’intérêt de créer une opinion publique favorable à la bourgeoisie.” Le matraquage médiatique ayant conduit le godelureau de la finance à l’Élysée en est un bon exemple.
     
    On objectera que malgré cette mainmise sur les médias on peut s’exprimer comme on veut sur la Toile. C’est vrai et faux à la fois. Heureusement, de nombreux sites animés par des bénévoles diffusent une information alternative qui bat en brèche le discours dominant. Mais ce n’est pas un combat à armes égales. Les médias officiels disposent de moyens colossaux qui proviennent non seulement de leurs actionnaires privés mais aussi de subventions publiques. Organe central du parti euro-atlantiste, le quotidien Le Monde, par exemple, perçoit 4 538 000 euros de la part de l’État (2015). Bien sûr, de tels subsides n’empêchent pas ce journal de publier des énormités. On peut même se demander s’il n’y a pas une relation de cause à effet. Chacun se souvient des nombreux articles dans lesquels le “quotidien de référence” annonçait la chute imminente de Bachar Al-Assad, conformément à la doctrine du Quai d’Orsay.
     
    Si les sites d’information alternative percevaient le dixième de ce que touchent neuf milliardaires pour maintenir en vie leurs feuilles de chou, on imagine à peine ce qui se passerait. Mais cette répartition équitable de la manne publique ne risque pas de voir le jour. Le système médiatique des démocraties libérales, en effet, repose à la fois sur la concentration capitaliste et la faveur du pouvoir. Un bon journal est un journal qui dit ce qu’il faut dire – du point de vue de l’oligarchie – et à qui l’État donne les moyens d’éliminer la concurrence. Le summum a été atteint lorsque la ministre sortante de l’Éducation nationale a ordonné aux établissements d’offrir aux lycéens un accès gratuit à une dizaine de journaux tout en leur demandant de dissuader les élèves d’aller s’informer sur Internet. En les prenant au berceau, nul doute qu’on obtiendrait encore de meilleurs résultats.
     
    La sphère médiatique une fois verrouillée par l’oligarchie, la liberté d’expression est un droit formel dont l’exercice effectif est réservé à ceux qui la servent. La liberté d’expression se résume dans cet univers orwellien à la dictature de la doxa, le procès en “complotisme”, version moderne du procès en sorcellerie, permettant de neutraliser les récalcitrants. Mais cela ne suffit pas. Non seulement l’espace médiatique est saturé par l’idéologie dominante pour cause d’actionnariat privé, mais on veille aussi à ce que l’espace public reste sous contrôle. On refuse alors à un intellectuel américain de l’envergure de Noam Chomsky l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale où il devait faire une communication à caractère scientifique. Transformé en SDF, cet éminent linguiste coupable d’un obscur délit d’opinion (il eut le tort de critiquer Israël et les USA) trouva refuge au centre culturel belge.
     
    Pour sauver ce qui reste de cette liberté d’expression moribonde, on pouvait alors espérer que le service public de l’information, hors de portée des affairistes et des lobbies, puisse faire contrepoids. C’était sans compter sur l’intervention du pouvoir. On a récemment pu voir une remarquable émission de la série “Un œil sur la planète” consacrée à la Syrie. Avec un rare professionnalisme, l’équipe de France 2 dévoilait les aspects contradictoires du drame syrien, rompant avec la narration dominante de cette guerre par procuration. Mais le lobby qui défend les intérêts de l’OTAN et d’Israël a procédé au nettoyage. Après quinze ans de bons et loyaux services, l’émission Un œil sur la planète vient d’être effacée des programmes de la chaîne. Aucun motif n’a été avancé. CQFD.
     
    Pour défendre la liberté d’expression, il faut d’abord cesser de lui prêter une réalité qu’elle n’a pas. On fait comme si chacun était libre d’en jouir, alors qu’il s’agit d’une possibilité dont la réalisation dépend de moyens dont le simple citoyen est dépourvu. Tant que ces moyens sont monopolisés par la bourgeoisie d’affaires, cette réalisation est chimérique. Dans les prétendues démocraties, la liberté de la presse est le manteau dont se drape la classe dominante pour formater l’opinion. “La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature”, disait Chomsky. Toute parole qui échappe à la censure de la classe dominante est une victoire, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La seule façon de promouvoir le pluralisme, c’est l’expropriation sans condition des magnats de la presse.
     
    Bruno Guigne

  • 23 Septembre 2017

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    22 septembre 2017, signature des lettres de cachet contre les droits collectifs conquis par les travailleurs, autrement dit le Code du travail

    L'ex-banquier d'affaires a pris la pose devant les caméras dans son palais de l'Elysée. Il s'était entouré de sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ex-DRH de Danone et ex-dirigeante d'entreprises, et de Christophe Castaner, son porte-voix officiel, ex-député du parti socialiste et ex-chef de file des socialistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Mais les bastilles, même celles qu'on croyait de droit divin, sont faites pour tomber. Et avec elles toutes les arrogances des privilégiés et leurs palais.

    Le 22 septembre 1792, la nation française proclamait la 1ère République. Elle mettait ainsi fin à des siècles de monarchie absolue de droit divin. Et la Marseillaise, entonnée à cette occasion, n'était pas encore devenue que le couplet chanté lors d'un évènement sportif français.

    Elle était le Chant de guerre pour l'armée du Rhin ou Chant de marche des volontaires de l'armée du Rhin. La patrie était en danger. Venaient vers elle les monarchies européennes coalisées et l'armée contre-révolutionnaire française, dite des Princes, faites de nobles immigrés et de mercenaires.

    Ce chant est repris par les volontaires du Midi, notamment ceux de Marseille, qui montent à pied vers Paris. D'où bientôt la Marseillaise de la Révolution française.

    Allons ! Enfants de la Patrie !
     Le jour de gloire est arrivé !
     Contre nous de la tyrannie,
     L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
     Entendez-vous dans les campagnes
     Mugir ces féroces soldats ?
     Ils viennent jusque dans vos bras
     Égorger vos fils, vos compagnes