• Le Venezuela en vrai

    Par Filip
    En octobre dernier j’ai pu me rendre au Venezuela, et de mon voyage j’ai rapporté énormément de photos. Je ne peux m’empêcher d’en extraire les meilleures et de les partager avec vous. Si un pays devait se résumer à des violences insurrectionnelles et des pénuries, il y a longtemps que celui-ci aurait implosé. Alors qu’est-ce qui se passe quand il n’y a pas de violences ou de files d’attente ?
    1. Avant de commencer, je tiens à écrire un rapide préambule.

      Toutes les photos que vous allez voir ont été prises par moi-même à l’aide d’un smartphone. Certaines ont été capturées in extremis à bord d’une voiture quand d’autres ont vu le jour dans le calme sommet d’une montagne. Ce qui m’importe davantage que la netteté, c’est le message que peut renfermer une photo.
      Autre point sur lequel je veux insister, c’est qu’il n’y a pas dans ces images des files d’attente devant des supermarchés ou des cocktails Molotov volant dans les airs. C’est à la fois volontaire et involontaire. En ce qui concerne les cocktails Molotov, difficile d’en voir s’écraser lorsqu’il n’y a pas de manifestations de l’opposition (ce qui était le cas quand j’y étais). Pour les files d’attente, je n’ai pas non plus de photos, mais cela ne signifie pas que je les nie. Il y a en effet certains produits qui manquent périodiquement et localement, mais bien des supermarchés sont remplis et les Vénézuéliens ne meurent pas de faim, bien que la situation soit difficile.
      Enfin, mon séjour se concentre essentiellement sur la capitale Caracas et les photos également donc. Mais pour avoir aussi été en province, je trouve que Caracas est une sorte de condensé qui représente assez bien toute la complexité et la diversité de la société vénézuélienne. Donc ce n’est pas la peine de me reprocher le fait que les photos soient centrées sur Caracas car je le sais et le précise.

      Les choses étant clarifiées, nous pouvons donc commencer. Le Venezuela en vrai, c’est quoi ?

    2. Le Venezuela, c’est des maisons en briques, autrefois en tôle et terre séchée, emboîtées les unes sur les autres…

    3. …qui côtoient des maisons de familles très aisées (surtout à l’est de Caracas comme ici), fortifiées comme des prisons.

      Je n’ai malheureusement pas de photos acceptables de bâtiments de logements sociaux, qui eux aussi sont énormément présents.

    4. Le Venezuela, c’est des gens qui se promènent sur la Plaza Bolivar à Caracas…

      Au fond à gauche on peut apercevoir une statue du Libertador Simon Bolivar, et à droite la Casa Amarilla, siège de la chancellerie du Venezuela.

    5. …et d’autres qui jouent aux dominos à deux pas d’ici, avec en fond des fresques murales à l’effigie d’Ernesto « Che » Guevara et du défunt président Hugo Chavez.

      Ce qui m’a le plus frappé, c’est qu’il n’y a pas un mur qui ne soit pas recouvert de messages politiques, que ce soit du gouvernement ou de l’opposition. C’est impressionnant, vraiment. En se promenant dans les rues, on ressent une forte politisation autour de nous, mais surtout un très fort clivage entre gouvernement et opposition.

    6. Le Venezuela, c’est donc des fresques, des affiches, des graffitis, partout, jusqu’aux murs de l’Assemblée Nationale…

      Ici on voit des slogans chavistes sur les murs extérieurs de l’Assemblée Nationale.
      « Territoire chaviste » , « Ici personne ne se rend »

    7. …et y compris ceux de l’opposition, qui a le droit au même titre que les chavistes, d’installer des panneaux de propagande géants.

      Sur ce panneau on peut voir l’opposition réclamer la libération de Leopoldo Lopez, qu’elle considère comme un « prisonnier politique »*.

      * : Qui est Leopoldo Lopez ? J’en dresse un bref portrait dans Révolution bolivarienne de B à M #4 (La fabrique du « martyr » Lopez)

    8. Le Venezuela, c’est les sourires de (très) jeunes musiciens…

    9. …après avoir assisté à un spectacle de danse traditionnelle en plein air.

    10. Le Venezuela, c’est l’ascension au sommet d’une montagne…

      Ici au Parc National El Avila.

    11. …pour y voir un spectacle de mime…

    12. …ou pour faire une promenade en altitude.

    13. Le Venezuela, c’est faire ses courses tranquillement dans des supermarchés/marchés (oui ça existe aussi)…

    14. …puis aller acheter son journal (la majorité d’opposition) chez ce monsieur qui tient un kiosque au milieu d’une rue piétonne.

    15. Le Venezuela, c’est pour certains rendre hommage au défunt président Hugo Chavez dans son mausolée…

      Le mausolée se trouve dans un bâtiment que l’on appelle le Cuartel de la Montana, dans lequel Chavez avait planifié son coup d’Etat en 1992 et qui s’était soldé par un échec. Cet événement avait considérablement augmenté sa popularité auprès des classes populaires qui le découvraient alors.

    16. …ou pour d’autres, préférer boire un coup et lire un livre au bar-bibliothèque ouvert par l’Etat.

    17. Le Venezuela, c’est des gens qui s’assemblent pour manifester…

      J’y étais en période électorale, lors des élections régionales d’octobre 2017.

    18. …puis qui se séparent pour aller voter…

      Ici un centre de vote à la base aérienne de La Carlota, Caracas.

    19. …et qui se rassemblent pour fêter leur victoire (si victoire il y a).

      Ici au mur de Petare, Caracas, un barrio très pauvre où règne en effet l’insécurité, surtout la nuit.

    20. Le Venezuela, c’est des étudiants de l’Université Centrale du Venezuela qui peuvent se détendre à l’ombre des arbres du campus…

      La cité universitaire de l’UCV est vraiment impressionnante, tant par sa taille que par sa diversité de disciplines qu’elle accueille. Elle a d’ailleurs été déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

    21. …ou faire un tour au jardin botanique de la Fac pour y admirer la faune et la flore…

    22. …et après les cours se rendre au théâtre quasi-gratuitement.

      Ici on voit la file d’attente, non pas pour l’entrée d’un supermarché, mais pour l’entrée du théâtre Teresa-Carreno, un des plus grand de Caracas.

    23. Enfin, le Venezuela, c’est cette jeune femme émue par l’affection dont fait preuve celui qui deviendra son mari…

    24. …tandis que sur une fenêtre quelque part, chien et chat attendent patiemment cette même affection de leur maître.

      Ainsi s’achève ce portfolio. J’espère avoir réussi à vous montrer que le peuple vénézuélien ne se résume pas aux images que l’on reçoit dans nos médias. Derrière les dépêches, derrière les Unes de presse, il y a des êtres humains qui vivent, parfois contre vents et marrées, mais qui vivent.

      Source : Le Blog de Filip, https://blogs.mediapart.fr/535983/blog/221017/le-venezuela-en-vrai


  •  
     
    En avant-première, et avant le ministère, le groupe la France insoumise vous livre ici le projet de loi sur l'agriculture, qui sera discuté à l'Assemblée ce printemps.
    Je l'ai lu tôt ce matin.
     Mon analyse minute :
    Entendu par la Commission des affaires économique, le président de la Fédération nationale bovine, Bruno Dufayet, réclamait un « nouveau contrat social entre les agriculteurs et la société ». Je le cite : « Qu'attend-on de nous ? Vous voulez la compétition, le modèle néo-zélandais ? On le fera. Une agriculture familiale, de proximité, qui intègre le bien-être animal ? On le fera. Vous voulez tout à la fois ? C'est aux Français, et à vous, les politiques, de fixer un cap. »
     Eh bien, comme redouté, ce nouveau cap ne sera pas fixé. François Ruffin
     
     
     
    Le projet de loi et notre réaction
     
     
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    Picardie debout !
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    www.francoisruffin.fr

     


  • 25 Janvier 2018

    Publié par El Diablo

    Pourquoi EUROPA CITY fait débat

    Par César Armand – le 19 janvier 2018

     

    250.000 m2 pour du commerce et de la culture ? Un gâchis écologique pour certains parlementaires, la mort des commerces de proximité d'après des élus locaux. En face, Immochan et le Val-d'Oise défendent le projet de créer 12.000 emplois non-délocalisables.

     

    Le 12 décembre dernier, la députée (FI) de la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis, a priori pas ou peu concernée par le projet de zone commerciale géante Europacity, sur la route de l'aéroport Roissy-CDG, interpelle Nicolas Hulot à l'Assemblée nationale.

     

    Dans la continuité d'une tribune publiée dans Libération quelques jours plutôt, la représentante de Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte dénonce « une empreinte carbone équivalente à 170 hypermarchés » sur 300 hectares, alors que l'Île-de-France perd, selon elle, chaque année 1 400 hectares de terres agricoles. Clémentine Autain - puisque c'est elle dont il s'agit - fustige l'inadéquation d'Europacity avec le plan Climat et défend le projet Carma : le groupement de Coopération pour une ambition rurale et métropolitaine agricole.

    […]

    LIRE LA SUITE :

    La tribune publiée dans Libération en lien ci-dessous:

    PLUS D'INFORMATIONS :


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       
     

     


  • Février 2018
     
     
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      Février, le mois le plus court de l'année mais riche en événements !
    De nombreuses activités pour le jeune public
    De la musique, du théâtre, des spectacles...
     
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      Exposition temporaire
    "Une passion partagée" jusqu'au 4 mars 2018
    Collection Gigi et Marcel Burg
     
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    Croustillant pomme/chèvre miel de l'Avesnois
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