• Notre sélection des sorties

    en Sud-Avesnois

    pour un week-end réussi !

     

     
     





    Vendredi 26 janvier


    Michèle HERLIN

    1 rue Heureuse


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    TRELON

     

     





    Dimanche 28 janvier

    Ca reste entre nous

    Théâtre Jean Ferrat


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    Théâtre Jean Ferrat

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  • La Chine enverra-t-elle des troupes en Syrie…


    … pour protéger l’initiative des Routes de la soie contre le terrorisme mené par les États-Unis ?


    Protecting the Belt and Road Initiative From US-Led Terrorism: Will China Send Troops to Syria?


    Federico PieracciniPar Federico Pieraccini – Le 9 janvier 2018 – Source Strategic Culture

    Un thème intéressant concernant la Syrie est l’implication de la République populaire de Chine dans le conflit. Alors que l’assistance diplomatique et économique de la Chine a été constante, sa contribution militaire à la Syrie est moins connue. Il est important pour la Chine et la Russie de contenir et de vaincre le phénomène terroriste au Moyen-Orient, ainsi que de déjouer les stratèges de l’État profond américain qui ne cessent d’employer le djihadisme comme arme pour déstabiliser les projets d’intégration en Eurasie.

     

    Le Djihad international, sous la direction économique et stratégique des États-Unis, a recruté des dizaines de milliers de terroristes au fil des ans et les a envoyés en Syrie. Parmi ceux-ci, un nombre significatif vient du groupe ethnique ouïghour, situé dans la province chinoise autonome du Xinjiang, en particulier de la ville de Kashgar, géographiquement située à l’extrême ouest et proche des frontières du Kirghizistan et du Tadjikistan.

    L’emploi de minorités ethniques et religieuses pour déstabiliser la majorité d’une population donnée a été un artifice ancien sur lequel s’appuyaient à maintes reprises de grandes puissances. Nous nous souvenons ainsi de l’utilisation de l’islam radical en Tchétchénie pour frapper la Fédération de Russie sur son « ventre mou » dans le sud-ouest du pays. Deux guerres et des attaques terroristes répétées montrent que la zone n’a pas encore été totalement pacifiée. Les wahhabites, une minorité sunnite (anti-)islamique, se sont révélés être l’étincelle parfaite pour enflammer les tensions entre chiites et sunnites dans la région du Moyen-Orient et au-delà. Le cas des extrémistes islamistes ouïghours au Xinjiang ne fait pas exception, et le gouvernement central chinois est bien conscient du danger potentiel d’un soulèvement interne ou d’un sabotage ciblé dans la région.

    Il n’est pas surprenant que les mesures de sécurité aient été renforcées dans la région, avec des exercices contre les attaques terroristes et les émeutes menées par la police et les groupes paramilitaires. Pékin ne sous-estime pas le danger que représentent les populations susceptibles d’être manipulées par des étrangers.

    Alors que le soutien économique aux séparatistes islamistes ouïghours provient plus probablement de la Turquie que de l’Arabie saoudite – pour des raisons historiques – il convient de souligner l’attitude très proactive de la Chine face à ce problème. En plus de renforcer la sécurité intérieure et d’avoir une politique de tolérance zéro vis-à-vis de ces idéologies extrémistes, Pékin contribue depuis 2011, économiquement et diplomatiquement, à la guerre syrienne contre les djihadistes.

    Les estimations officielles situent à environ 5 000 le nombre de terroristes ouïghours chinois en Syrie, et la stratégie de Pékin reflète celle déjà mise en œuvre dans la Fédération de Russie. Plutôt que d’attendre que les tueurs hautement qualifiés retournent chez eux, mieux vaut affronter le danger dans un pays étranger, gagnant ainsi un avantage stratégique et tactique par rapport à ceux qui financent et manipulent la terreur, c’est-à-dire l’appareil de l’État profond américain.

    Jusqu’à présent, il y a eu un soutien continu au gouvernement syrien venant de Pékin, à la fois économique et diplomatique. Cependant, la rumeur au cours des dernières semaines veut que les forces spéciales chinoises et les vétérans de la guerre seront déployés en Syrie pour éliminer la menace islamiste qui souffle sur la frontière ouest de la Chine.

    Comme toujours, quand Pékin décide de bouger, il le fait sous le radar, avec une extrême prudence, surtout militairement. Les stratèges militaires chinois ont non seulement l’intention d’agir de manière préventive contre la déstabilisation interne, mais aussi de réagir de manière asymétrique à l’implication américaine dans la mer de Chine méridionale et dans d’autres zones situées dans la sphère d’influence de la Chine. L’intervention des troupes chinoises au Moyen-Orient (quoique en nombre limité) signalerait un changement d’époque dans la région, un changement qui a été entamé par le trio saoudo-israélo-américain dans un effort pour utiliser le chaos contrôlé, par le biais du terrorisme islamiste, mais qui se trouve être un chaos qu’ils sont incapables de gérer.

    Prévenir la propagation du terrorisme en Asie, et plus généralement en Eurasie, est naturellement un objectif important pour la Russie et la Chine, en particulier en vue de projets d’infrastructure ambitieux comme l’Initiative ceinture et route (BRI) : les Routes de la soie. Une grande partie du succès de ce projet dépendra de la capacité du gouvernement chinois et de ses partenaires (le Pakistan, l’Afghanistan et la Turquie en particulier) d’empêcher la déstabilisation attisée par les tensions ethniques et religieuses le long de la route, comme au Pakistan.

    L’incursion de la Chine en Syrie impliquera quelques unités des forces spéciales, d’une part l’Unité des forces spéciales de la Région militaire de Shenyang, connue sous le nom de « Tigres de Sibérie », et d’autre part l’Unité des forces spéciales de la région militaire de Lanzhou, connue sous le nom de « Tigres de la nuit ». Ces unités auront des responsabilités de conseil, d’entraînement et de reconnaissance. Semblable à l’engagement russe en Syrie, la participation chinoise restera aussi cachée et limitée que possible. L’objectif chinois, à la différence du russe, concerne l’acquisition d’une expérience dans la guerre urbaine, en plus de la chasse aux djihadistes, et plus généralement, tester l’état de préparation militaire dans des conditions de guerre dont l’expérience manque à Beijing.

    L’implication de la Chine en Syrie est moins évidente que celle de la Fédération de Russie. Les objectifs stratégiques des chinois sont très différents de ceux des Russes, surtout en ce qui concerne la capacité de la Russie à projeter ses forces loin de chez elle. Les Chinois et les Russes augmentent leurs capacités opérationnelles, tant en termes de défense de leurs frontières territoriales qu’en termes de capacité à projeter leur puissance, suite aux moyens accrus de leur marine de guerre et de leurs forces aérospatiales. La Syrie offre à Pékin l’occasion idéale de s’investir dans la lutte mondiale contre le terrorisme, évitant ainsi d’éventuelles insurrections dans son propre pays. En outre, il sert à envoyer un message clair à des rivaux comme les États-Unis qui pourraient avoir l’intention d’utiliser les terroristes islamiques pour déstabiliser la Chine.

    Pékin est conscient de la perversité de l’emploi du terrorisme pour faire avancer les objectifs géostratégiques de ses adversaires occidentaux et n’a pas l’intention de succomber aux vagues d’attaques ou de chaos coordonnées par les puissances occidentales. Mieux vaut prévenir que guérir, la Russie et la Chine semblent avoir complètement adopté cette philosophie en décidant, de différentes manières, d’aider des alliés comme la Syrie, l’Égypte et la Libye à combattre le terrorisme.

    En termes de diplomatie et d’aide économique, la contribution sino-russe pourrait être décisive pour intégrer le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord dans les grands projets en cours de développement, tels que l’initiative BRI (Routes de la soie) et l’Union eurasienne. Nous en sommes encore au stade préliminaire, même si 2018 pourrait marquer la fin des conflits majeurs dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), avec la perspective de la reconstruction économique.

    Federico Pieraccini

    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone


  • Amiante : la Cour de cassation donne raison aux ex-salariés de Bosch à Beauvais

    Publié le 24 janvier 2018 par FSC

    Les salariés de l'usine Bosch de Beauvais avaient été déboutés en appel en 2016. Les indemnisations seront "certainement" de 8.000 euros.

    La Cour de cassation a donné raison aux quelque 400 ex-salariés de l'usine Bosch de Beauvais, qui avaient été déboutés en appel en 2016, pour le préjudice d'anxiété liée à la présence d'amiante, a-t-on appris samedi auprès leur avocate.

    "Ça fait un plaisir fou." "La Cour de cassation a cassé l'arrêt de la cour d'appel d'Amiens (de décembre 2016), nous ne sommes plus déboutés. Ça fait un plaisir fou", a affirmé à l'AFP Me Barbara Vrillac, confirmant une information du Parisien.

    Dans un arrêt du 20 décembre 2017, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Douai pour qu'elle fixe les indemnisations, qui seront "certainement" de 8.000 euros, selon Me Barbara Vrillac.

    Indeminisation infirmée en Cour d'appel. Reconnu en 2010 par la Cour de cassation, le préjudice d'anxiété découle d'une souffrance liée à la peur de tomber malade à cause d'une exposition passée à une substance dangereuse. En décembre 2016, la Cour d'appel d'Amiens avait infirmé l'indemnisation des anciens salariés, jugeant que "Bosch a repris les actifs de la société, et non pas les passifs comme l'amiante", avait alors expliqué à l'AFP Me Barbara Vrillac. Cette fois-ci, "la Cour de Cassation a dit à Bosch, qui avait repris le site en 1996 (année de l'interdiction de l'amiante) : vous avez repris le site, vous avez repris les salariés, donc vous avez repris tout leur passé", a-t-elle ajouté.

    L'usine Bosch de Beauvais, qui fabriquait des systèmes de freinage, avait fermé en 2010. Devant la cour d'appel de Paris, en juin 2016, 80 salariés et ex-salariés de l'usine Bosch de Drancy (Seine-Saint-Denis) avaient, eux, obtenu 8.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice d'anxiété. Bosch, qui s'était pourvu en cassation, a vu son pourvoi rejeté, dans un autre arrêt de décembre.

    "Rendons justice à la Cour de cassation." "Je ne peux être que déçu, mais rendons justice à la Cour de cassation", a réagi Dominique Olivier, DRH de Bosch France, sollicité par l'AFP. Le caractère cancérogène de l'amiante est connu depuis les années 50, mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977.

     


  • 24 Janvier 2018

    Publié par El Diablo

    photo d'illustration (source: l'humanité)

    photo d'illustration (source: l'humanité)

    Le 23 janvier 2018 

    Pendant qu’Emmanuel Macron s’étend sur les 700 emplois créés par le groupe Toyota en France, on ne l’entend pas sur les 2400 suppressions d’emploi à Carrefour. Pourtant, 700 créations pour 2400 suppressions équivalent bien à 1700 suppressions ! Ce plan social d’ampleur a été préparé dans le plus grand secret par la direction de Carrefour, sans inclure à aucun moment les représentants des salariés, et annoncé brusquement mardi 23 janvier. Les trois grands syndicats, CGT, CFDT et FO, ont protesté contre cette annonce réservée en avant-première à la presse ! Il y a une volonté de la direction d’empêcher les syndicats de préparer et discuter un contre-projet.

     

    De quoi s’agit-il à Carrefour ? Nous faisons face à « plan de départs volontaires », concernant 2400 postes sur les 10.000 de l’administration du groupe. Soit un sur quatre ! Cette réduction des effectifs accompagne une stratégie de centralisation et rationalisation administrative du groupe. Jusqu’alors présent sur plusieurs sites, donc assurant de l’emploi à plusieurs endroits, il sera maintenant centralisé. Le chômage va encore toucher les mêmes territoires : le siège de Boulogne et le projet de nouveau siège dans l’Essonne sont sacrifiés. Cette suppression n’est que la face émergée de l’iceberg. En même temps, le groupe réduit de 100.000 m² la surface de ventes des hypermarchés, et veut céder les supermarchés Dia (273 magasins). Sans repreneurs, ces derniers vont également fermer. Il y a donc en réalité un second plan social déguisé. Au total, d’après la CGT, ce sont 10.000 emplois qui sont menacés.

     

    L’offensive est tout azimut à Carrefour. Des sites sont déjà en grève aujourd’hui (par exemple à Château-Thierry) contre leur basculement en statut de location-gérance. Grâce à ce statut, Carrefour exclut ses salariés des avantages liés aux accords d’entreprise, en les plaçant formellement sous la direction d’un nouvel employeur. D’après les premières estimations, la perte de salaire atteindrait 2 mois par an ! Cela concerne pour l’instant cinq sites, mais quarante sont visés.

    Ce plan social est notamment lié à la montée dans l’actionnariat de nouveaux porteurs. Les actionnaires historiques sont de moins en moins nombreux, et les banques étasuniennes Bank of America ou JP Morgan détiennent désormais 12% du capital. C’est-à-dire que pour 1 euro d’achat redistribué en bénéfice aux actionnaires, 12 centimes filent directement dans les caisses de ces groupes financiers. Et ces acteurs font pression pour accroître encore leur rendement, au prix des emplois. Cela s’ajoute aux pratiques d’optimisations fiscales du groupe Carrefour, qui vole ainsi les contribuables français.

     

    Les syndicats ont appelé à une journée de grève le 8 février. Mais depuis l’annonce ce matin, l’action Carrefour en Bourse a pris 6%. Entre deux sommets « choose France » où il glorifie des prédateurs de la finance et des évadés fiscaux, le président de la République compte-t-il agir concrètement pour sauver les emplois ?

    SOURCE :


  • 24 Janvier 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Et l'emploi et notre pouvoir d'achat, mister président?

    Pendant que, avec l'argent public, Macron régale à Versailles 140 pdg de l'hyperpuissance capitalistique internationale, Carrefour -ce n'est qu'un exemple-, avec des aides publiques et du bénéfice en 2017, solde l'emploi pour accélérer ses profits, sans que Macron ne s'en inquiète. Le président des riches est bien celui des riches et du patronat.

    L'UE du capital a définitivement exclu de sa liste des paradis fiscaux nombre de ses états membres, comme par exemple l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg ou Malte. Ces dits états mettent pourtant à la disposition des riches et des multinationales les mécanismes clés de l'évasion fiscales. Les mêmes multinationales ont été reçues en grandes pompes à Versailles par Macron. Surtout, ne cherchez pas l'erreur.

    En tout cas, les gardiens de prisons ont bien raison de rajouter, à leurs premières et justes colères sur leurs conditions de travail et l'emploi, des revendications salariales.

    Pour en revenir à Carrefour, l'ONG Oxfam déclare:" Il faudrait 11 674 années à un salarié du textile au Bangladesh pour gagner ce que gagne le pdg de Carrefour dont sa marque Tex produit une partie de ses vêtements au Bangladesh".

    Carrefour, c'est 1 milliard d'euros de bénéfice en 2017 et 1,2 milliard d'euros d'aides publiques en CICE et exonérations de cotisations sociales au nom de la sauvegarde de l'emploi.

    Bruno Le Maire, ministre des Finances des riches et du patronat, vient de promettre "d'être vigilant sur l'accompagnement" des milliers de salariés que Carrefour supprime. Sans blââgue!!

    Et l'emploi et notre pouvoir d'achat, mister président?