• 21/05/18

    Poutine : ma mère respirait au milieu des cadavres.

    Le 30 avril 2015 – Source Russia Today

     

    Poutine se souvient des dures épreuves de ses parents au siège de Leningrad.

    Le Président russe Vladimir Putin (RIA Novosti)

    Vladimir Poutine a écrit une chronique (quelque chose qu’il fait très rarement), rappelant l’histoire de ses parents qui ont survécu aux rigueurs du blocus de Leningrad, la mort de son frère, et la Seconde Guerre mondiale avec des détails très personnels.

     

    «Mon père respirait avec un roseau dans un marais, tandis que les nazis, passaient à quelques pas de là.»

    Le père de Poutine, Vladimir, a rejoint un petit groupe de sabotage sous les ordres du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures (NKVD), dont la mission était de faire sauter les ponts et les lignes de chemin de fer près de Saint-Pétersbourg (alors Leningrad), a rappelé le président russe dans sa chronique du journal le Russian Pioneer. Sur les 28 membres du groupe, 24 sont morts dans des combats avec les nazis près de Saint-Pétersbourg.

    Un jour, les soldats allemands les pourchassaient dans les bois. Le père de Poutine a survécu parce qu’il s’est caché dans un marécage pendant plusieurs heures.

    «Et il [le père de Poutine] a dit que, lorsqu’il était immergé dans le marais et respirait grâce à un roseau, il entendait des soldats allemands passer à seulement quelques pas de lui et il a entendu les aboiements des chiens.»

    Son père a raconté comment il a été blessé, ce qui l’a rendu invalide et l’a obligé à vivre, pour le restant de ses jours, avec des morceaux de grenade dans la jambe.

    Le père de Poutine : Vladimir Spiridonovich Poutine

    Poutine rappelle les paroles de son père :

    «Je faisais une sortie derrière les lignes nazies avec mes compagnons de lutte. Nous avons rencontré tout à coup un soldat allemand. L’homme nous regardait attentivement. Il a pris une grenade, puis une autre, et les a jetées vers nous.»

    «La vie est une chose si simple et si cruelle», a conclu le président russe.

    Lorsque le père de Poutine s’est réveillé, il ne pouvait pas marcher et il y avait un autre problème, il devait rejoindre son groupe stationné sur l’autre rive de la grande Neva, qui était gelée.

    «La Neva était constamment surveillée et exposée au feu de l’artillerie et des mitrailleuses. Il n’y avait presque aucun moyen d’atteindre la rive opposée.»

    On s’ennuie sans rumeurs ‘: Poutine apparaît en public après un semaine d’hystérie des médias

    Cependant, par chance, le père de Poutine a pu s’approcher de son voisin, qui, malgré le feu ennemi a réussi à le transporter dans un hôpital local. Les fragments de la grenade étaient logés profondément dans sa jambe et les médecins ont préféré ne pas les enlever afin de sauver le membre.

    Le voisin qui l’avait aidé l’attendait à l’hôpital, et après avoir constaté que l’opération avait été un succès, il lui a dit: «Très bien, maintenant vous allez vivre, et moi je vais à la mort.»

    Cependant, ils ont tous deux survécu à la guerre, mais le père de Poutine pensait que son sauveur était mort depuis une décennie. Dans les années 1960, ils se sont rencontrés par hasard dans un magasin, la rencontre a été pleines de larmes.

    «Mon frère est mort de la diphtérie pendant le blocus de Leningrad»

    Le frère aîné de Poutine est né pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour soutenir son fils, le père de Poutine donnait secrètement ses propres rations d’hôpital à sa femme. Mais quand il a commencé à s’affaiblir, «les médecins et les infirmières ont compris ce qui se passait», a déclaré M. Poutine, rappelant les récits de ses parents.

    L’enfant a été enlevé à la famille par les autorités et placé dans un foyer d’accueil d’où il attendait d’être évacué.

    «Il est tombé malade dans le foyer d’accueil, ma mère a dit qu’il avait eu la diphtérie, il n’a pas survécu. Et on ne leur a n’a même pas dit où il a été enterré. Ils n’ont jamais été informés.»

    Le président russe Vladimir Poutine (Reuters / Mikhail Klimentyev) 

    C’est seulement l’année dernière que Poutine a réussi à trouver des informations sur son frère et le lieu où il a été enterré.

    «Et c’était bien mon frère, a écrit M. Poutine. Non seulement l’adresse du lieu où il est mort, mais les nom, prénom et date de naissance correspondent. Il a été enterré dans le cimetière Piskarevsky [à Saint-Pétersbourg]. Et même la zone spécifique a été mentionnée

    «Au milieu des corps, mon père a vu ma mère»

    Quand la mère de Poutine s’est retrouvée seule, son fils était mort et son mari  encore à l’hôpital, elle est tombée malade. Les médecins la considéraient comme morte et l’ont transportée, avec d’autres cadavres, pour l’enterrement. Par une chance extraordinaire, le père de Poutine est sorti de l’hôpital en temps opportun.

    «Quand il est arrivé à la maison, il a vu les médecins qui transportaient des cadavres. Et il a vu ma mère. Il est venu plus près d’elle et il lui semblait qu’elle respirait.» Elle est toujours en vie !, a-t-il dit aux médecins.

    Ils ont insisté, disant qu’elle allait bientôt mourir, mais il a refusé de les écouter, et à la place il les a frappés avec ses béquilles.

    «Et il a pris soin d’elle. Elle a vécu», écrit le président russe. Ses parents sont morts à la fin des années 1990.

    Vladimir Poutine avec sa mère (Image de wikipedia.org) 


    «Mes parents ne nourrissent aucune haine pour l’ennemi»

    Chaque famille a perdu des êtres chers dans cette guerre, a déclaré M. Poutine.

    «Mais ils [la famille de Poutine] n’avaient pas de haine pour l’ennemi, ce qui est incroyable. Pour être honnête, je ne les comprends toujours pas vraiment

    Il se souvient des paroles de sa mère, qui a dit qu’elle ne détestait pas les soldats allemands car ils «étaient des gens ordinaires et ont également été tués dans la guerre.»

    Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

     
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  • 21/05/18

    Plus de 8000 Israéliens ont quitté les territoires occupés

     

    Plus de 8000 Israéliens ont quitté les territoires occupés

    Selon un rapport officiel du régime israélien, plus de 8000 Israéliens ont annulé, durant la dernière décennie, leur nationalité israélienne pour pouvoir émigrer vers d’autres pays.

    Le Centre d’intégration pour les familles IBIM a annoncé que 8308 Israéliens ont annulé, ces 12 dernières années, leur nationalité pour émigrer vers d’autres pays.

    L’année 2015 a enregistré le nombre le plus élevé d’émigrations, avec 749 Israéliens qui ont rendu leurs passeports israéliens et quitté les territoires occupés, lit-on dans les pages du journal israélien, Yediot Aharonot.

    Ce nombre était estimé en 2013 à environ 470 personnes, nombre qui, avec une hausse de 18 %, a atteint 635 en 2014.

    Les pays de destination choisis par ces Israéliens pour l’immigration sont respectivement l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Autriche, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

    Les sources officielles du régime israélien indiquent que le nombre total des Israéliens abandonnant leur nationalité est de 8300. Il semble pourtant que ce chiffre soit beaucoup plus élevé, au regard de la mauvaise situation économique et des conditions de vie difficiles dans les territoires occupés.

    Photo: L’exode des Israéliens à l’aéroport de Ben Gourion. ©middleeasteye

    source: http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/06/25/472144/Emigration-isralienne-en-hausse

     

    lien : https://reseauinternational.net/plus-de-8000-israeliens-ont-quitte-les-territoires-occupes/

     
    Posté par Jocegaly à

  • 21/05/18

    Trump, Israël et l’Iran – Pour mieux comprendre (Général Dominique DEMAWARDE°

     

    Trump, Israël et l’Iran – Pour mieux comprendre

    Par Général Dominique Delawarde

    Lorsque l’on examine attentivement, après  16 mois de présidence TRUMP, l’état de l’opinion publique américaine et le taux d’approbation de l’action présidentielle, on fait très vite le triple constat suivant :

    1 – La politique économique de TRUMP est plébiscitée sur la moyenne des 8 derniers sondages, effectués par 8 organismes différents, depuis le 6 avril 2018 : 50,6 % approuvent, 44,3 % désapprouvent, 5,1 % ne se prononcent pas

    https://www.realclearpolitics.com/epolls/other/president_trump_job_approval_economy-6182.html

    2 – La politique étrangère est à l’inverse largement désapprouvée depuis le 6 avril 2018: 43,4 % approuvent, 51,2 % désapprouvent, 5,4 % ne se prononcent pas.

    Toutefois, le taux d’approbation de la politique étrangère a évolué dans un sens moins défavorable à Trump depuis le retrait de l’accord iranien et le transfert de l’ambassade à Jérusalem. Sur la moyenne des sondages effectués depuis le 11 mai 2018 : 47,5 % désapprouvent, 45% approuvent.

    https://www.realclearpolitics.com/epolls/other/president_trump_job_approval_foreign_policy-6183.html

    3  – S’agissant de la direction générale du pays, 53 % des sondés estiment que la conduite du pays va dans la mauvaise direction, 40,2 % pensent le contraire, 6,8 % ne se prononcent pas.

    https://www.realclearpolitics.com/epolls/other/direction_of_country-902.html

    Pour Trump dont les partisans au Congrès vont bientôt devoir affronter les élections de mi- mandat en novembre prochain, la situation n’est pas si mauvaise qu’elle ne paraît.

    Trump sait qu’il lui faut gagner ces élections s’il veut terminer son mandat dans de bonnes conditions et garder toutes ses chances de ré-élection. Il sait aussi que les électeurs US se déterminent davantage sur les résultats économiques que sur la politique étrangère. Il sait que le résultat sera serré mais qu’il a, pour l’instant, un léger avantage dans toutes les projections. Il sait enfin qu’il ne peut assurer le résultat qu’avec le soutien des lobbies les plus puissants qui peuvent aider les quelques candidats les plus menacés en leur apportant les aides financières et médiatiques nécessaires au succès de leur campagne. L’AIPAC (American-Israel Public Affairs Committee) est incontestablement le lobby dont le soutien fera la différence le 6 novembre prochain.

    L’AIPAC et Netanyahu souhaitaient la sortie de l’accord sur le nucléaire iranien. Ils ont eu satisfaction. Ils souhaitaient la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Ils ont eu satisfaction.

    Au Sénat, 35 des 100 sièges sont à renouveler (27 démocrates, 8 républicains). La carte électorale montre qu’il n’y aura  incertitude dans le résultat que pour 8 sièges (AZ, FL, IN, MO, NV, ND, WV, TN). Il suffit aux républicains d’en remporter 2 sur les 8 pour ne pas être minoritaires dans le nouveau Sénat. L’affaire est quasiment assurée, surtout avec le coup de pouce de l’AIPAC.

    Pour les élections à la Chambre, les 435 sièges sont à renouveler. La carte électorale et les sondages montrent que le combat est, en fait, limité à 31 circonscriptions, les autres joutes électorales étant jouées d’avance. Sur ces 31 circonscriptions, 27 sont tenues par les républicains et 4 par les démocrates. Les républicains doivent l’emporter dans 15 circonscriptions pour garder la majorité. Là encore, un soutien financier et médiatique ciblé des suppôts de l’AIPAC devrait faire la différence.

    Sauf faute majeure de Trump, les élections de mi-mandat s’annoncent sous les meilleures auspices pour ses partisans. Une ré-élection de Trump en 2020 n’est donc plus à exclure.

    Le retrait de l’accord iranien en mai 2018, suivi du transfert de l’ambassade US à Jérusalem, pour tenir les promesses faites à l’AIPAC en mars 2016, en échange d’une victoire assurée aux élections de novembre et d’une bonne chance de ré-élection en 2020 : voilà ce que l’on peut appeler «le deal du siècle», passé par l’équipe néoconservatrice de Trump avec l’AIPAC (donc Netanyahu). Ça c’est de la politique !

     

    LIEN: https://reseauinternational.net/trump-israel-et-liran-pour-mieux-comprendre/

     
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  • Venezuela : La couverture des élections présidentielles par les médias internationaux

    21 Mai 2018, 15:17pm

    Publié par Bolivar Infos

     

    Aux élections de ce dimanche au Venezuela, le Président Nicolás Maduro a été réélu pour la période 2019-2025 avec 67,7% des voix ( 5 823 728 ).

     

    Cependant, les médias internationaux alignés sur les secteurs de la droite internationale continuent à donner une information polarisée sur ces élections.

     

    La couverture donnée par les chaînes de Colombie, des Etats-Unis, d'Espagne, entre autres, a été sous-tendue par une campagne médiatique contre le Gouvernement vénézuélien pour discréditer les réussites révolutionnaires et en pas reconnaître la position de ceux qui sont venus voter.

     

    Soi-disant irrégularités

     

    L'une des principales informations dont la presse étrangère s'est fait l'écho a été les dénonciations de fraude faites par les ex-candidats d'opposition Henri Falcón et Javier Bertucci. Falcón a même demandé que les élections soient refaites en octobre 2018.

     

    Ces médias n'ont pas fait état des déclarations des 150 accompagnants internationaux venus de 40 pays d’Afrique, d'Asie d'Amérique d'Europe, et d'Océanie qui ont souligné la transparence et l'efficacité du système électoral vénézuélien pendant tout le processus électoral.

     

    « Je ne connais pas au monde un processus électoral plus transparent et plus rigoureux que celui du Venezuela. Ce que j'ai vu, c'est qu'il y a une ambiance festive et de démocratie, » a assuré l'observatrice internationale représentante permanente de la Mission de l'Union Africaine aux Etats-Unis Arikana Chihombori Quao.

     

    Pour éviter qu'il y ait des doutes sur la régularité du processus, le Président réélu a appelé instamment les accompagnants internationaux à rester dans le pays jusqu'à ce que soit vérifiée la totalité des votes.

     

    Attaques concernant la participation

     

    Ces mêmes médias soulignent qu'il y a eu une faible participation à ces élections, d'environ 48%.

     

    Cependant, dans d'autres élections comme celle Macron en France à laquelle il y a eu 42% de participation en 2017 ou de Donald Trump aux USA ( qui a obtenu 46% des voix avec une participation de 54%), ils n'ont fait aucune référence à ce taux de participation.

     

    Même le pourcentage de participation à l'élection de Juan Manuel Santos (environ 47%), proche de celui de l'élection Nicolás Maduro (environ 48%) n'a pas été mis en avant par ces médias à l'époque.

     

    Malgré la guerre économique contre le Venezuela et une campagne de boycott à l'intérieur du pays et à l'étranger qui s'est exprimée dans les menaces de Gouvernements d'ingérence, plus de 8 603 936 de personnes se sont rendues aux urnes et ont exercé leur droit de vote dans la paix et la tranquillité. La journée s'est déroulées sans incidents.

     

    Source en espagnol :

    https://www.telesurtv.net/news/cobertura-mediatica-internacional-comicios-venezolanos-20180521-0002.html

    URL de cet article :

    http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2018/05/venezuela-la-couverture-des-elections-presidentielles-par-les-medias-internationaux.html


  • Victoire de Maduro : «Seuls Washington et ses alliés s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien»

    Victoire de Maduro : «Seuls Washington et ses alliés s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien»© Marco Bello Source: Reuters
    Image d'illustration : Nicolas Maduro lors d'un rassemblement à Caracas, le 23 janvier
    Après le succès de l'assemblée constituante vénézuélienne et la réussite du parti chaviste aux dernières municipales, Nicolas Maduro a remporté la présidentielle. Pour l'universitaire Salim Lamrani, «on ne peut lui nier sa légitimité démocratique».

    Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il est l'auteur du livre Fidel Castro, héros des déshérités, (Editions Estrella, 2016), préfacé par Ignacio Ramonet.

    RT France : L'élection présidentielle au Vénézuela va-t-elle changer quelque chose ?

    Salim Lamrani : Cette élection présidentielle est la preuve que le Venezuela est une démocratie qui fonctionne normalement, même si les médias occidentaux s’échinent à présenter ce pays comme un régime autoritaire. Il en ressort logiquement une image caricaturale de la révolution bolivarienne, bien éloignée de la réalité. Depuis l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, il y a eu près de 20 processus électoraux dans le pays.

    Le problème du Venezuela n’est pas Nicolas Maduro. Le problème est que ce pays subit le joug d’une opposition putschiste et antidémocratique qui refuse systématiquement le suffrage populaire dès lors qu’il lui est défavorable. Le peuple vénézuélien mérite une opposition digne de ce nom car une opposition constructive et respectueuse de la volonté du peuple est nécessaire à la vie politique.

    RT France : Cette élection pourrait-elle marquer un changement de place du Venezuela sur la scène internationale ? Après sa réélection, Nicolas Maduro, gagne-t-il en légitimité et crédibilité ? Les sanctions internationales peuvent-elles durer ?

    Salim Lamrani : Nicolas Maduro dispose de la légitimité suprême que lui ont conférée ses concitoyens en l’élisant président de la République. Seuls Washington et ses alliés, dont l’Union européenne, s’opposent à la volonté du peuple vénézuélien et aux règles démocratiques. On peut exprimer un désaccord avec la politique menée par le gouvernement, mais en aucun cas lui nier sa légitimité démocratique.

    On ne peut pas pointer du doigt le système électoral vénézuélien quand il est défavorable à l’opposition et l’applaudir quand cette même opposition obtient la majorité à l’Assemblée nationale ou remporte des municipalités ou des Etats.

    L’Union européenne reste un nain politique incapable de s’affranchir de l’influence étasunienne

    Les sanctions internationales sont illégitimes et inefficaces. Depuis plus d’un demi-siècle, Washington impose des mesures de rétorsion économique iniques à Cuba qui affectent les catégories les plus vulnérables de la population et constituent le principal obstacle au développement du pays. Il en est de même pour le Venezuela. Il est regrettable que l’Union européenne, au lieu d’adopter une position indépendante et constructive vis-à-vis du Venezuela, s’aligne sur la politique étrangère des Etats-Unis. Si l’Union européenne est une puissance économique indéniable, elle reste un nain politique incapable de s’affranchir de l’influence étasunienne.

    RT France : Comment a été perçue cette élection en Amérique latine ?

    Salim Lamrani : Les alliés de Washington s’alignent sur la politique de leur maître et considèrent que ces élections sont illégitimes. Les autres nations du continent respectent la décision souveraine du peuple vénézuélien et l’indépendance du pays en ne s’immisçant pas dans ses affaires internes.

    Lire aussi : Venezuela : largement réélu, Maduro dénonce «l'empire» et appelle au dialogue avec les citoyens