• Notre sélection des sorties

    en Sud-Avesnois

    pour un week-end réussi !

     

     
     




    Jusqu'au 26 août

    Exposition collective

    AT WORK 3

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    AVESNOIS


    FOURMIES/TRELON/

    FELLERIES/

    SAINS DU NORD

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    Du 17 mai au 15 juillet


    Flore Giachetti

    expose au ValJoly


    EPPE SAUVAGE

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    Samedi 2 juin

    Fête du vélo

    Place Verte


    FOURMIES

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    Samedi 2 juin

    Concerts Rockabilly

    Véhicules anciens


    OHAIN

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    Vendredi 1er juin

    Jeanfi Janssens


    Complet


    Théâtre Jean Ferrat

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    Contactez-nous !

    Office de Tourisme du Sud-Avesnois
    20a, rue Jean Jaurès - BP 20077 - 59613 FOURMIES Cedex
    Tél.: +33 (0) 3 27 61 16 79 - Fax: +33 (0) 3 27 57 30 44


    Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
     
     

     


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       




     


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    Que la honte soit des obséquieux

    Quelques grains de sable dans les rouages.

    Que la honte soit des obséquieux

    Maudits valets !

     

    Ils sont les fidèles serviteurs de leurs maîtres, les défendent quoi qu’ils fassent et sont prêts à toutes les bassesses pour chanter leurs louanges. Ils se prosternent plus bas que terre, avalent des couleuvres et sont disposés à vendre leur âme pour servir les puissants. Il faut avouer qu’ils ont bien raison, s’ils sont d’une quelconque utilité, c’est ainsi qu’ils bénéficieront de privilèges et d’avantages, qu’ils seront considérés alors qu’ils ne sont rien. Par contre s’ils ne sont rien, s’ils ne sont que des bouffons pathétiques, ils n’auront jamais le bonheur de récolter le fruit de leur immonde bassesse.

    Mais quand un valet de la seconde sorte vient pourfendre celui qui se dresse contre ses maîtres, la chose devient intolérable tout autant qu’insupportable. Qu’il avale son orgueil et sa dignité pour bénéficier d'avantages et de privilèges qu’il pense lui revenir de droit, tel est son choix et son indignité mais qu’il réclame de la mesure chez celui qui ne se plie pas devant les puissants est chose inacceptable.

    Qu’ils aillent se faire voir ailleurs ceux qui aiment à vivre courbés et obséquieux mais de grâce qu’ils ne réclament pas des autres de se plier à leur image. Les puissants ont besoin de se satisfaire des éloges des valets et détestent rien tant que les foudres des esprits libres. C’est seulement grâce aux seconds qu’ils peuvent parfois revenir les pieds sur terre et se rendre compte qu’ils abusent tandis que les êtres courbés les poussent à toujours plus de sottise.

    Les valets les desservent en les renforçant dans l’idée qu’ils ont en tout point raison. Ils sont leurs mauvaises consciences tout autant que des pousses au crime. Avec eux les canailles ne se donnent aucune limite, sont disposés à en faire toujours plus. C’est parce qu’il existe au contraire d’eux, des esprits libres qu’il est permis de signifier aux puissants combien ils abusent ! Quand ceux là sont des bouffons, ils poussent leurs maîtres à se penser au-dessus du commun alors qu’ils ne sont rien qui vaille.

    Nous savons des valets qui se voient récompenser pour leur servilité. Ceux-là sont bien nés ou ont quelque importance qu’il convient d’exploiter. Grand bien leur fasse, ils ont ainsi privilèges et avantages, considération et reconnaissance. Tout cela est fictif et s’appuie sur du sable. Ils sont flattés, ils reçoivent leur dividende, une récompense qui s’appuie sur le vent tout autant que le vide. Quant aux bouffons, ils se leurrent grandement, ils n’ont rien à attendre puisqu’ils n’ont rien à donner !

    Nous n’avons que faire d’être de cette clique qui profite de l’indulgence et des privilèges des puissants. Le mépris de leurs maîtres est de toute manière au bout du chemin. Ils ont la même absence de considération pour les flatteurs tout comme pour ceux qui les critiquent. Mais si les seconds conservent leur dignité, les premiers la bradent pour pas grand chose. Les guignols en font tant que même leurs idoles savent que le vent se dissimule derrière leurs paroles creuses.

    Qu’ils sont pitoyables ceux qui déroulent le tapis rouge et chantent les louanges de leurs maîtres. Ils attendent des récompenses et de la reconnaissance. Ils sont parfois payés en retour de leur indignité mais le plus souvent ils sont pareillement méprisés. Seuls les margoulins héritent de quelques retours sur investissement. Il en va des cireurs de pompes comme des cordonniers, pour être bien chaussés, il convient d’être bien nés.

    Il y a quelques flatteurs professionnels, des défenseurs de l’inacceptable, des gens capables de vendre leur âme pour des privilèges, pour se voir récompensé d’un sourire narquois de la part de ceux qui ne cessent d’abuser d’eux. Pauvres êtres serviles, ils se pensent indispensables à ceux dont ils n’ont de cesse de vanter les mérites, en fait ils ne sont rien d’autre pour eux que des souffleurs de vide.

    Oublions ceux-là, bouffons pitoyables, êtres de rien qui se gonflent d’une importance fictive. Les valets assez vils pour s’abaisser à défendre les gredins et les canailles ne peuvent être nos amis, surtout quand ils se ridiculisent dans cet exercice douteux. Il convient de conserver sa dignité tout autant que sa respectabilité. Ce n’est pas en cirant les pompes des gredins que l’ont peut marcher la tête haute. Qu’importe si les canailles font tout leur possible pour vous mettre à l’écart, ils ne sont rien qui vaille et l’histoire leur rendra raison tout pareillement à ceux qui ont vécu courbés pour leur servir la soupe.

    Que ces tristes personnages repensent leur comportement ! Attendre de la considération de la part de ceux qu’ils servent ainsi est tout aussi illusoire que d’espérer du respect de ces êtres sans honneur. Ils font fausse route, il n’y a pas de place pour les gueux au pays des margoulins. Voilà ce qu’il convenait d souffler à l’oreille de ceux-là. Il convient de ne jamais brader son honneur pour des gens qui n’en valent surtout pas la peine !

    Ils se pensent importants du seul fait qu’ils ne cessent de cirer les pompes à des êtres sans importance. Qu’ils n’oublient jamais que le miroir ne fait que renvoyer les reflets illusoires de la vacuité et de l’orgueil. Qu’ils aillent au diable !

    Honteusement leur.

    Que la honte soit des obséquieux

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  • François Ruffin

    Député de la Somme

    0

    « Un seul député insoumis présent, sur 17, sur l’interdiction du glyphosate. Je suis trop déçue ! » On a reçu un paquet de courriels comme ça, et des remarques sur Facebook.

    Alors que répondre ? La vérité.

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    Au fait, j'ai débarqué sur Telegram !

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    François Ruffin

    90 Chaussée Saint-Pierre

    80000 Amiens

    contact@picardiedebout.fr

     


  • Les États-Unis deviennent une menace pour l’économie et la sécurité de l’Europe


    L’Iran refuse d’envisager une alternative et pivote vers la Russie et la Chine


    Par Elijah J Magnier – Le 22 mai 2018 – Source ejmagnier.com

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    « L’Iran rejettera toute offre de la Communauté européenne et même des États-Unis, de revenir à la table des négociations et de reprendre la rédaction de l’accord nucléaire en échange de garanties de Téhéran d’arrêter de développer son programme de missiles, de se retirer de Syrie en lâchant ses alliés (le Hezbollah au Liban, le Djihad palestinien du Hamas, les Houthis au Yémen) car ce qui est en jeu, c’est la sécurité nationale iranienne, sa constitution et sa doctrine », a déclaré un haut responsable iranien impliqué dans les négociations du programme nucléaire.
     

    Tous les milliards que l’Europe pense pouvoir offrir à l’Iran pour restructurer et modifier l’accord nucléaire ne changeront pas nos vues et nos objectifs. L’Iran sera certainement touché par de nouvelles sanctions, mais il existe des alternatives économiques sur la table. Celles-ci existaient déjà au temps des précédentes sanctions qui ont duré des décennies. Aujourd’hui, l’Iran de 2018 n’est plus l’Iran de 1979. Nous avons des partenaires et des alliés dans le monde entier.

    La source était inflexible : « L’Imam Ali Khamenei nous l’a dit clairement : Si les Américains demandent un doigt et que nous le leur donnons, ils demanderont la main, et s’ils prennent la main, ils demanderont le bras et s’ils l’obtiennent, ils demandent le corps. L’objectif est de soumettre Téhéran au contrôle américain et d’éloigner l’Iran de la Russie. Nous ne nous sommes pas soumis au cours des quatre dernières décades depuis que notre révolution islamique a gagné, alors cela ne se produira certainement pas aujourd’hui. »

    La question est de soumettre l’Iran : c’est une question de contrôle, pas de fabrication de bombe nucléaire. Il s’agit de frapper les alliés de la Russie qui ont réussi à vaincre les États-Unis sur leur terrain de jeu (le Moyen-Orient) permettant à la Russie de revenir, plus forte que jamais, sur la scène internationale. Cet objectif américain (pas très bien caché !) est en effet clairement manifesté par les 12 conditions impossibles du secrétaire d’État américain Mike Pompeo, un diktat visant à soumettre l’Iran et permettre aux USA de définir les « choix » et les alliés de l’Iran.

    Le jour où le président Donald Trump a annoncé le retrait américain de l’accord nucléaire, le président russe a souligné qu’il n’était pas intéressé par la position américaine : « Moscou est engagée dans tous ses accords avec l’Iran ».

    L’Iran ne croit pas que Barack Obama ait poussé un accord nucléaire pour satisfaire Téhéran ou le récompenser. Et cette ancienne administration américaine était convaincue que l’Iran ne s’inclinerait pas. Ainsi, elle espérait que Téhéran serait prête à discuter d’autres questions (sa politique du Moyen-Orient, par exemple), et garderait ses distances avec les géants russe et chinois (les concurrents de Washington), prêts à remplacer les États-Unis et l’Europe en Iran pour aider à surmonter les sanctions américaines.

    En effet, l’Iran estime que la Russie, la Chine et de nombreux autres pays (comme l’Inde et la Turquie) ne respecteront pas non plus les sanctions américaines. Même si l’Europe se retirait de l’accord nucléaire dans le délai proposé par l’Iran à l’UE (40 à 60 jours) sans donner des garanties suffisantes, l’Iran ne respecterait en aucun cas une proposition américaine.

    Lors de la signature de l’accord sur le nucléaire en 2015, l’Iran était divisé en deux clans : un voulait passer des contrats économiques avec l’Europe et un autre voulait se concentrer sur des contrats avec principalement la Chine et la Russie.

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    Aujourd’hui, si l’Europe se retire ou ne fournit pas de garanties adéquates à l’Iran, d’autres partenaires (Russie et Chine) sont prêts à intervenir. Par exemple, si Total se retire du champ gazier South Pars, la CNPC chinoise est prête à le remplacer (Total possède 50,1% du gâteau, la CNPC 30% et PetroPars 19,9%). Si Airbus et Boeing se retirent de l’accord en réponse à la volonté et aux sanctions américaines, ils vont perdre 39 milliards de dollars et seront remplacés par des firmes russes.

    Cela ne signifie pas que l’Iran ne perdra pas de vrais partenaires en Europe. Cependant, il n’a pas beaucoup gagné jusqu’à présent, car il n’a reçu que 10 des 150 milliards de dollars d’actifs iraniens gelés aux États-Unis. Par conséquent, la « perte réelle » n’a pas eu lieu − parce que l’Amérique n’a pas respecté l’accord mais l’a laissé moisir avant de le transmettre finalement à l’ère Trump.

    Trump ne comprend pas que la politique de piraterie et sa conduite avec les pays du Moyen-Orient soient pour eux un cadeau et une forme de chantage qui maintient leurs dirigeants au pouvoir. Trump veut dominer la République islamique et maintenir un « contrôle » mondial unilatéral : Obama a compris qu’il ne pouvait plus prétendre à cela. Trump n’accepte tout simplement pas le retour de la Russie et refuse de partager le pouvoir.

    Il est vrai que la Russie s’était aussi engagée dans les sanctions américaines contre l’Iran, alors qu’elle était faible (à partir des années 1990 et jusqu’en 2011). Mais la situation a changé depuis la guerre en Syrie. Les changements dans l’équilibre du pouvoir ont émergé lorsque l’axe de résistance dans la guerre syrienne − avec la Russie (qui n’en fait pas partie, mais le soutien au Levant) − a vaincu les États-Unis et ses alliés européens et moyen-orientaux en prévenant un « changement de régime ». Ainsi, l’Iran − et ses alliés − ne se sentent nullement en position de faiblesse face à l’escalade des positions américaines à leur encontre.

    Il y a longtemps que le président Bachar al-Assad a été invité à abandonner la cause palestinienne et les organisations qu’il hébergeait en Syrie et le « Hezbollah » libanais : il a refusé et la guerre a été menée contre son pays. Le Hezbollah a reçu une offre en milliards de dollars pour arrêter d’attaquer Israël et retirer ses armes du sud du Liban : son secrétaire général a rejeté les offres japonaises et américaines répétées. L’Iran a également rejeté ces milliards et la levée des sanctions pour cesser de soutenir la Palestine et le Hezbollah. Lorsque les États-Unis ont découvert que le recours à la force militaire et au changement de régime ne fonctionnait pas au Levant pour écraser les ennemis d’Israël et ceux en dehors de son orbite dominante, ils se sont tournés vers la guerre économique et de nouvelles sanctions.

    Aujourd’hui, la Communauté européenne rejoint la ligne de « l’axe de la résistance » contre l’intimidation de Trump. Le vieux continent dominé par l’UE sera le plus touché par les sanctions américaines contre l’Iran et son partenaire américain. Trump se comporte avec ce que l’on suppose être ses partenaires européens de la même manière qu’il traite les pays arabes (une politique d’encouragement et d’intimidation, principalement avec l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats).

    Ainsi, les États-Unis ont non seulement menacé l’Iran et « l’axe de la résistance », mais ils menacent la sécurité et l’économie des pays européens, alliés historiques. Trump pousse le monde vers le militarisme, et vers la séparation et l’aliénation aux États-Unis, avec sa politique unilatérale débridée qui refuse d’accepter le fait accompli : le temps de l’unilatéralisme est terminé.

    Elijah J Magnier

    Note du Saker Francophone
    
    Cet article est extrait d'une analyse du blog Les Chroniques du Grand Jeu dont on ne peut que vous recommander la lecture assidue. Vous pouvez aussi trouver régulièrement des traductions en français sur le blog de l'auteur EJ Magnier faites par Daniel G.

    Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone






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