• 25 Juillet 2018

    Publié par El Diablo

    Depuis 100 jours, 150 FACTEURS  des HAUTS-DE-SEINE se battent contre la déshumanisation du service public

    Depuis le 26 mars 2018, près de 150 factrices et facteurs des Hauts de Seine sont en grève illimitée pour empêcher le licenciement de l'un d'entre eux, Gaël Quirante, et aussi contre la dégradation de leurs conditions de travail. «En défendant la cause des postiers des Hauts de Seine, c'est une société de droits collectifs et de solidarité que nous défendons» soulignent les nombreuses personnalités qui signent cette tribune. Une caisse de grève est en ligne.

     

    Depuis le 26 mars 2018, près de 150 factrices et facteurs de plusieurs bureaux de postes des Hauts de Seine sont en grève illimitée.

     

    Elles et ils sont entrés en grève dans un premier temps pour empêcher le licenciement de l'un d'entre eux, Gaël Quirante, postier et délégué syndical.

     

    La direction de la Poste s'acharne à vouloir le licencier depuis dix ans mais sans succès malgré de multiples tentatives. Or, en ce début d'année, elle est arrivée à ses fins grâce au coup de pouce de Muriel Pénicaud. Elle a autorisé son licenciement contre l'avis de ses propres services au ministère du travail qui n'y voyaient qu'acharnement anti-syndical de la Poste et sa volonté de se débarrasser de ce militant, comme d'un caillou dans son soulier.

     

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  • 25 Juillet 2018

    Publié par El Diablo

    L’ex-président de l’Équateur Rafael CORREA dénonce la « torture » infligée à Julian ASSANGE (par Glenn Greenwald)

    Source : The Intercept, Glenn Greenwald, 16-05-2018

     

    L’ex-président de l’Équateur Rafael Correa, dans un entretien exclusif avec The Intercept, mercredi matin, a dénoncé le traitement que le gouvernement actuel de son pays inflige à Julian Assange, lui interdisant de recevoir des visiteurs dans son ambassade à Londres. Il y voit une forme de « torture » et une violation des devoirs de l’Équateur de protéger la sécurité et le bien-être d’Assange. M. Correa a déclaré que cela se produit dans un contexte où l’Équateur n’entretient plus de « relations souveraines normales avec le gouvernement américain – seulement de la soumission ».

     

    Correa a également réagi hier à un article du Guardian qui fait débat en affirmant que « l’Équateur a financé une opération d’espionnage de plusieurs millions de dollars pour protéger et soutenir Julian Assange dans son ambassade au centre de Londres ». L’ancien président s’est moqué de l’histoire comme étant hautement « sensationnaliste », accusant le Guardian de chercher à dépeindre les modestes mesures de sécurité ordinaires d’une ambassade comme quelque chose de scandaleux ou d’inhabituel.

     

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    LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS :

     


  • RYANAIR : la révolte

    Publié le 25 juillet 2018 par FSC

    Les économistes du système n'avaient de cesse de vanter le succès du transport aérien low-coast.

    Face à la lutte des personnels contre les conditions qui leur sont imposées pour assurer les profits des actionnaires ils sont contraints de faire profil bas.

    Un constat : le chantage au dumping social ne fonctionne que jusqu'au moment où les salariés décident collectivement de ne plus avoir peur, de ne plus accepte la mise en concurrence et d'engager la lutte pour leurs droits.

    La voie à suivre partout pour surmonter les divisions et acculer le capital au recul !

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    SOURCE 20 minutes

    600 vols annulés. 100.000 passagers touchés. Un bras de fer avec la direction. Au plus fort de la saison touristique, les hôtesses et stewards de Ryanair sont appelés à faire grève mercredi et jeudi en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Italie, conduisant la compagnie à annuler 600 vols. Cinq syndicats ont demandé aux personnels de cabine de cesser le travail dans ces pays pendant deux jours, obligeant Ryanair à contacter 100.000 passagers pour leur proposer un changement de vol ou un remboursement complet. Selon la compagnie irlandaise à bas prix, «90% des passagers concernés ont été transférés sur un autre vol».

    L'Espagne - deuxième destination touristique au monde derrière la France - est le pays le plus touché. La compagnie a prévu que la grève pouvait y affecter «jusqu'à 200 des 830 vols quotidiens» qu'elle opère. Au Portugal comme en Belgique, Ryanair a estimé que le mouvement pouvait toucher 50 vols quotidiens.

    Les syndicats n'ont «pas peur»

     

    En Espagne, les syndicats ont assuré ne pas craindre les menaces de suppressions d'emploi lancées la veille par la compagnie à bas coût. «Environ 20% des revenus de Ryanair viennent de sa base espagnole. Sincèrement, c'est une menace parce que c'est le style de Ryanair mais cela ne nous fait absolument pas peur», a déclaré à la presse Monique Duthiers, présidente du syndicat SITCPLA, juste avant le début d'une ultime réunion de négociation organisée par le gouvernement espagnol.

    «Si ce n'est pas Ryanair, ce sera une autre entreprise qui nous donnera du travail, car nous sommes un pays intéressant» commercialement, a ajouté Ernesto Iglesias du syndicat USO-aérien.

    L'Espagne était en 2017 après la France le deuxième pays le plus touristique au monde, avec 82 millions de visiteurs.

    «Harcèlement»

     

    Les syndicats demandent à la compagnie d'appliquer la législation de chacun des pays où elle emploie du personnel, et exigent les mêmes conditions de travail pour les salariés sous contrat et les intérimaires. Ryanair n'entend n'appliquer que la législation irlandaise parce que ses avions sont immatriculés en Irlande et que la majeure partie du travail effectué par son personnel a lieu à bord de l'avion.

    Face à un malaise social grandissant, la compagnie a signé pour la première fois ces derniers mois plusieurs accords de reconnaissance de syndicats mais les négociations restent difficiles dans certains pays. Des syndicalistes ont dénoncé une forme de «harcèlement» de la part de Ryanair, qui a prévenu lundi que la poursuite des grèves pourrait à terme la pousser à revoir son calendrier hivernal, «ce qui pourrait entraîner une réduction des flottes» d'avions, mais aussi des «pertes d'emplois»


  • 25 Juillet 2018

    Publié par El Diablo

    Affaire BENALLA : PRÉMICES de la FONCTION PUBLIQUE selon MACRON (CGT Fonction Publique)

    Attachée à la démocratie et à la justice, la CGT Fonction publique considère comme indispensable que ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Benalla aille à son terme, dans la plus grande transparence et que tous les responsables soient jugés.

     

    Dans ce cadre, la CGT Fonction publique soutient la demande de la CGT Police Ile de France d’être auditionnée par la Commission des Lois.

     

    Mais, d’ores et déjà, à partir des faits vérifiés, la CGT Fonction publique tient à souligner les dérives graves dont ce dossier est tristement révélateur. Car, c’est bien une politique générale qui autorise – si ce n’est encourage – de tels faits inacceptables.

     

    Qui est ce monsieur Benalla, si ce n’est un agent contractuel rémunéré sur les deniers publics?

     

    Voilà qui éclaire d’une lumière crue, les turpitudes inhérentes aux recrutements de gré à gré dans la Fonction publique et, sans doute la préfiguration de ce que pourrait être le contrat de mission cher à l’exécutif.

     

    Notons d’abord que cette personne, âgée de 26 ans, dont ni la qualification exceptionnelle ni la compétence avérée ne sautent aux yeux, bénéficie d’un salaire brut au minimum (les chiffres varient) près de 3 fois supérieur à celui d’une infirmière en fin de carrière et 2 fois à un professeur des écoles.

     

    Et ne parlons pas de la voiture de fonction et de l’appartement!

     

    Relevons ensuite que, sans les révélations des médias, des exactions d’une extrême gravité, connues par les autorités, n’auraient donné lieu qu’à une sanction très modeste, prise dans l’opacité que permettent les conditions d’emploi non statutaires, afortiori dans les hautes sphères. Ce n’est pas le cas de nombreux fonctionnaires qui, pour des fautes bien moins graves, sont traduits manu militari devant des conseils de discipline et sont frappés de sanctions souvent bien plus lourdes...

     

    Enfin, observons combien il est aisé que, toujours en l’absence de règles, un agent puisse être recasé dans de nouvelles fonctions sans que rien ne démontre ses capacités à les occuper.

     

    Or, en plaidant pour le recours massif aux non titulaires dans la fonction publique, en imposant au parlement des amendements ouvrant tous les postes de direction aux contractuels, c’est bien ce système généralisé que souhaitent mettre en place le Président de la République et le gouvernement.

     

    Le libéralisme étant sans vergogne, précisons que, à l’autre bout de la chaîne, le pouvoir en place n’aura aucun scrupule à développer une précarité inique et insupportable!

     

    A l’opposé de ces orientations éhontées, la CGT Fonction publique continue plus que jamais de se mobiliser pour un statut général rénové et renforcé, porteur de règles transparentes et collectives, permettant l’égalité d’accès à tous les emplois publics et garant d’égalité de traitement de tous les citoyens.

     

    Montreuil, le 23 juillet 2018

     


  • 25 Juillet 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Pas devant la commission d'enquête parlementaire, puisque selon la constitution monarchique de la République, notre présidmonarc n'a de comptes à rendre à personne.

    Non, Il est descendu hier de son Olympe de l'Elysée pour parler à Ses députés à la semelle plombée. Eux qui entérinent Sa politique de droite favorisant les riches et le patronat au nom d'un nouveau monde.

    Oui, hier, mardi 24 juillet grâce à Lui, Il est descendu devant Ses commis le représentant à l'Assemblée nationale. C'était au cours de leur pot de fin d'année scolaire. Et entre gens du même monde au service des forces de l'argent, on a adoré La parole divine de Manu 1er.

    Pour le reste, vous le peuple d'en bas, circulez, il n'y a plus rien à voir. Manu 1er a programmé au Journal Officiel la mise à la retraite de Son directeur de cabinet. Lui qui a tout endossé hier devant les députés. Sauf de dire combien Alexandre Benalla touchait comme rémunération sans être déclaré au Journal Officiel comme collaborateur du palais de l'Elysée. Chut, secret défense, l'a soutenu la présidente macroniste de la commission d'enquête.

    Tout ça tombe bien. Les téloches ce matin diffusent les dires de Notre présidmonarc. La preuve:

    Affaire Macron-Benalla: Ouf, ça y est, Jupiter a parlé

    De ce fait, mon blog va faire une pause estivale, radieux que tout aille mieux madame la marquise. Non?