• 24 Juillet 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Un mec bien sout tout rapport, adoubé par le premier de la cordée qui gouverne la France à droite et à droite. Alexandre Benalla, 26 ans, et déjà lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie nationale, le grade juste avant colonel et général. C'est dire ses compétences en la matière de défense de notre patrie. Mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années. Regardez donc du côté de notre Jupiter suprême.

    Donc, ledit Alexandre Benalla était adjoint au chef de cabinet de notre présidmonarc. Normal, sous la 5e République, l'élu sur le trône de l'Elysée n'a de comptes à rendre à personne. Il peut avoir aussi le nombre de conseillers qu'il veut dans son cabinet. Des conseillers élus par personne, tout comme en passant les membres de la Commission européenne de l'UE du capital.

    Et re-donc, pour servir son patron, Alexandre Benalla disposait d'un badge pour entrer à l'Assemblée nationale et faire ce qu'il voulait. Et pas qu'à la buvette. Si vous ne le savez pas, l'ex-banquier d'affaires commis dans le palais de l'Elysée dispose déjà de Christophe Castaner, hier de la gôche aux affaires -au propre comme au figuré-. Ledit Castaner est sous-ministre à plein temps chargé des Relations avec le Parlement. C'est dire que peut-être il avait besoin d'un commissaire politique pour ne pas qu'il déraille. Non?

    Et re-re-donc Alexandre Benalla disposait d'une bagnole de police de fonction du dernier cri avec tout le tintouin qui va avec. Et accrédité ainsi par notre premier de cordée national, il participait à de nombreuses réunions sur la sécurité publique sans être le moins du monde ni flic ni pandore. Bon, c'est vrai qu'il fut garde-du-corps attitré du candidat Macron pour la présidentielle.

    26 ans et bientôt locataire à titre gratuit d'un duplex rénové à grands coup d'argent public dans une annexe dorée du palais de l'Elysée. Son salaire, plus de 7 000 euros par mois. Une rémunération et des avantages de service public que seuls les cheminots, avec leur statut, peuvent obtenir. Si, si, cela est bien connu.

    Alexande Benalla a été filmé lorsqu'il tabassait un jeune couple dans Paris. Sans être ni flic ni pandore, je l'ai déjà dit. Cela s'est passé le 1er mai 2018. Et dès le 2 du même mois, la préfecture de police de Paris, le ministre de l'Intérieur et Manu 1er en personne étaient informés de la méchante chose. Mais joker, l'existence d'Alexandre Benalla suivait son cours sous les ors de notre mauvaise république.

    Dimanche, avant la réunion de la commission d'enquête des députés, en urgence, Emmanuel Macron recevait ledit ministre de l'Intérieur, ledit sous-ministre chargé des relations avec le parlement et son premier chambellan. Pas pour parler du Tour de France que cela soit dit.

    Bref, protégé par des tas de fusibles, Manu 1er ne risque rien. Et sa majorité à l'Assemblée nationale dresse un mur infranchissable pour que sa grandeur ne soit pas entendue par ladite commission d'enquête des députés. On est pour la démocratie exemplaire ou on ne l'est pas.

    Et sur l'audition sous serment de Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, deux dessins pris sur Médiapart.

    Affaire Macron-Benalla: c'est l'histoire d'un mec...
    Affaire Macron-Benalla: c'est l'histoire d'un mec...


  • Lundi secret du sud-Avesnois N°5
     

     
     

     
    Rendez-vous n°5 le lundi 30 juillet à partir de 17h30

    Apéritif original en After Work

     
    Après l’effort d’une journée de travail, laissez-vous tenter par le réconfort
    d’une mise au vert avec apéritif original !

    Convivialité, échanges et détente avec dégustation des produits locaux (fromages de Chimay, bière de Thiérache, saucisson de la ferme Angus de Trélon…).
    L’occasion pour nous de vous faire découvrir le cadre chaleureux des
    jardins d’une authentique demeure Fourmisienne.

    Au programme :
    - Moment de convivialité dans le cadre chaleureux des jardins
    d’une authentique demeure Fourmisienne

    - Découverte et dégustation de fromages et bières locales
    (Chimay, saucissons ferme Angus…)


    Tarif : 8€/pers - places limitées (30 personnes)
    Rendez-vous à la Chambre d’Hôtes des Rouets, 46 rue des Rouets à FOURMIES

    Réservation Office de Tourisme du Sud-Avesnois : 03 27 61 16 79


    Prochaine sortie le lundi 6 août… suivez-nous pour découvrir chaque semaine ce que l’on vous a réservé …
     

     
     
    Réservation : 

    Office de Tourisme du Sud-Avesnois
    20a, rue Jean Jaurès - BP 20077 - 59613 FOURMIES Cedex
    Tél.: +33 (0) 3 27 61 16 79


    Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h
     
     

     


  • Flash info! La troisième guerre mondiale est enfin terminée!


    Par Dmitry Orlov – Le 16 juillet 2018 – Source Club Orlov

    Palmier Encoberto

    À l’insu de tous, la troisième guerre mondiale fait rage depuis près de trois décennies, depuis l’effondrement du mur de Berlin. Elle a été précédé par la Guerre froide, qui a pris fin lorsque Mikhaïl Gorbatchev a capitulé face à l’Ouest, provoquant la dissolution du Pacte de Varsovie dans la confusion. En dépit de sa capitulation, l’Occident n’a jamais abandonné son plan de détruire le Pacte de Varsovie avec certaines parties de l’ex-URSS, puis de conquérir et démembrer la Russie elle-même. En l’absence de toute menace militaire à l’Est, l’OTAN, avec son jumeau parasite, l’Union européenne, s’est implacablement étendue vers l’Est, engloutissant pays après pays. Elle a maintenant conquis l’ensemble du Pacte de Varsovie, plus la Moldavie et les trois minuscules États baltes, et elle se lance maintenant vers d’autres espaces de l’ex-URSS : l’Ukraine, la Géorgie et l’Arménie. La raison pour laquelle presque personne en Occident ne se rend compte que la troisième guerre mondiale a eu lieu est que l’Occident a subi un effondrement mental aussi profond que l’effondrement physique de l’URSS. La Russie s’est remise de son effondrement ; l’Occident ne le fera probablement jamais.

     

    Bien que l’Occident prétende lutter contre la Russie, c’est un pur fantasme. La posture défensive de la Russie est telle qu’aucune stratégie militaire contre elle n’est même planifiable. La doctrine militaire russe stipule qu’il n’y aura plus de guerres sur le sol russe : si elle est envahie, elle livrera immédiatement le combat à l’ennemi en utilisant des armes de précision à longue portée, y compris à portée intercontinentale. Elle stipule également que la Russie répondra à toute menace existentielle en utilisant des armes nucléaires si besoin est. Et donc le Pentagone, avec l’OTAN en remorque, ne rêve même plus d’attaquer la Russie. Ce rêve était vivant à un moment donné, quand les États-Unis ont cru possible d’éliminer la capacité de dissuasion nucléaire de la Russie en utilisant une première frappe nucléaire, mais depuis lors, la Russie s’est réarmée avec des armes plus avancées que les États-Unis. Le rêve est maintenant mort.

    Au lieu de cela, l’effort consiste à « contrer une agression russe » qui n’existe pas. La Russie n’est simplement pas intéressée à envahir qui que ce soit ; elle a déjà toutes les terres et toutes les ressources naturelles dont elle pourrait avoir besoin. Après s’être réarmée et avoir fait ses preuves en Syrie, la Russie réduit maintenant ses dépenses de défense en faveur de programmes nationaux qui profiteront à sa population. Comparez cela aux dépenses de défense aux États-Unis et dans le reste de l’OTAN : elles établissent de nouveaux records. Clairement, l’Occident ne combat pas la Russie. Il se bat contre lui-même, et par conséquent, il va, par définition, à la fois perdre et gagner, en même temps. Avec ses dépenses militaires – de loin les plus importantes et le plus insensées du monde – les États-Unis se sont engagés dans la voie de la désagrégation financière, comme l’URSS auparavant.

    Tout en prétendant combattre la Russie, l’Occident a attaqué et détruit des pays du monde entier – la plupart du temps avec beaucoup de succès, mais à quelques exceptions près. L’Afghanistan, l’Irak et la Libye sont maintenant en ruines. Ce succès est quelque peu tempéré partout où la Russie devient tangentiellement impliquée ; dans ces cas, le résultat inévitable est un état fragmenté et semi-défunt : l’Ukraine moins le Donbass et la Crimée, la Géorgie moins l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud et le prix dément de la province d’Idlib (la réserve à Gremilins désignée) moins le reste de la Syrie. Partout où les Occidentaux empiètent sur les intérêts russes, ouvertement et violemment ou par la boxe de l’ombre, la Russie impose facilement des lignes rouges que l’Occident n’ose pas affronter.

    La seule sorte de guerre « chaude » entre l’Occident et la Russie (qui n’est vraiment que tiède) est dans le domaine des sanctions économiques, et la Russie en est très reconnaissante. Ces sanctions ont été très utiles pour stimuler le remplacement des importations, pour donner un élan nécessaire à la dédollarisation et pour développer des alternatives à la finance occidentale, tandis que les contre sanctions contre les exportations agricoles de l’UE ont stimulé l’agriculture russe. Depuis que les sanctions ont été imposées sur l’insistance des États-Unis, tout en nuisant largement aux pays de l’UE, elles ont contribué à désunir l’Occident. En vérité, la Russie ne pouvait pas demander un meilleur ennemi : impressionnant seulement sur le papier et toujours désireux de marquer contre son camp.

    Mais toutes les bonnes choses doivent finalement prendre fin, et même la troisième guerre mondiale ne peut pas durer éternellement. Cette prise de conscience s’impose lentement, entraînant un comportement de trahison au sein du camp occidental alors que les différents États récemment conquis commencent à se retourner vers Moscou. Le président moldave, Dodon, a déclaré que son adhésion à l’UE ne mettrait pas en péril ses bonnes relations avec la Russie. La révolution colorée des manuels scolaires en Arménie a conduit le nouveau président soi-disant pro-occidental à se précipiter pour rassurer tout le monde sur le fait que l’Arménie restera un allié fidèle de la Russie, nonobstant les accords de coopération de l’UE.

    Pendant ce temps, à travers l’océan Atlantique, les divers plans financiers frauduleux qui ont permis aux États-Unis, avec l’OTAN en remorque, de se noyer dans l’oubli, montrent des signes d’effondrement. Les barrières douanières appliquées aux pays avec lesquels les États-Unis accusent des déficits commerciaux obligeront la production à se tourner vers les producteurs nationaux. Mais il y a une raison pour laquelle ces produits ont été importés : les États-Unis sont un producteur relativement coûteux. Ramener la production au pays va donc entraîner de l’inflation. Et comme une grande partie de la dette américaine est indexée sur l’inflation, les paiements d’intérêts vont rapidement engloutir le budget fédéral. La seule solution est que les États-Unis commencent à augmenter encore plus rapidement leur dette, mais alors la dédollarisation va progresser à travers le monde et la demande pour la dette américaine sera en baisse.

    Ce manque à gagner imminent dans les dépenses de défense peut-il être compensé ailleurs ? Eh bien non ; la France et l’Allemagne – les pays qui constituent le noyau de l’Imperium occidental – rejettent les demandes américaines d’augmentation des dépenses de défense, réalisant, malgré leur propre rhétorique, qu’il s’agit d’un gaspillage d’argent pur et simple. Il apparaît progressivement que les nouveaux systèmes d’armements défensifs et offensifs de la Russie ont rendu la plupart des armements occidentaux obsolètes et empêcheront les forces occidentales d’opérer dans les zones où ces nouvelles armes sont déployées. Par conséquent, ils sont en forte demande dans le monde entier. La Turquie, le deuxième membre de l’OTAN [par l’importance des troupes, NdT], cherche à acquérir plusieurs bataillons de systèmes de défense antiaérienne S-400, malgré les vives protestations américaines. L’Arabie saoudite, un allié américain convaincu, cherche à faire de même, ayant réalisé que les missiles Patriot de Raytheon qu’elle avait acquis sont pires qu’inutiles. En investissant plus d’argent dans les poches de Raytheon, Lockheed Martin, Boeing, BAE System ou d’autres entreprises de défense américaines, certains riches deviendront encore plus riches, mais cela ne rendra pas leurs produits plus abordables ou plus efficaces.

    Pendant ce temps, l’OTAN continue d’avancer – une fuite en avant vers nulle part. L’OTAN est un mastodonte bureaucratique plus une poignée de soldats qui n’ont pas mené à bien une seule mission depuis des décennies. La bureaucratie se concentre sur la construction de l’Empire, toujours à la recherche de plus de points sur la carte à colorier, dans le but… d’ajouter à la taille de sa bureaucratie, bien sûr ! Mais il n’y a nulle part vers où l’OTAN puisse se développer une fois que les minuscules miettes du Monténégro et de la Macédoine auront été englouties. Ni l’Ukraine ni la Géorgie ne sont digestes puisque ces deux pays ne contrôlent même plus leurs propres territoires. En désespoir de cause, les bureaucrates de l’OTAN ont décidé de s’étendre… en Colombie, faisant de cette nation sud-américaine un « partenaire de l’OTAN ». Peut-être un changement de nom est-il en train de faire tomber le « N » ?

    Ou peut-être est-il temps d’arrêter toute cette opération ? Mais comment ? La réponse est évidente : la troisième guerre mondiale doit se terminer par une victoire retentissante de l’Occident sur lui-même. La manière exacte de procéder est une question de propagande, mais comme en Occident la plupart des organisations médiatiques sont très peu nombreuses et largement contrôlées par la CIA, l’effort d’écriture de scénarios devrait être facile à organiser. Notez que la nouvelle réalité n’a pas besoin d’avoir quelque chose à voir avec la réalité réelle. Cela peut être une ruse transparente, comme « l’agression russe » (par laquelle la Russie est prête à envahir la Lituanie ou l’Estonie – une suggestion qui fait rire les Russes) ou l’idée que la Russie « a envahi » la Crimée ou l’Ukraine orientale. Les médias occidentaux mentent tous les jours, que ce soit sur les attaques chimiques syriennes ou sur les empoisonnements russes « hautement probables » au Novitchok en Angleterre. Les populations de l’Ouest sont déjà habituées à être trompées, ce serait donc plus ou moins la même chose.

    Mais puisque l’Occident a combattu contre lui-même lors de cette troisième guerre mondiale, sa victoire sera aussi sa défaite. En effet, non seulement il est en train de perdre, mais il est également envahi – par des foules de migrants des différents pays qu’il a détruits, les ayant utilisés comme ennemis de substitution dans sa bataille fictive contre la Russie. Donnez-lui quelques décennies de plus, et à ce rythme, l’Occident ne sera plus, sa population à reproduction lente étant remplacée par les nouveaux venus beaucoup plus féconds. Les pays qui le composent se dissoudront dans une mer de migrants et ressembleront aux régions les plus peuplées du Tiers Monde. Cela rendra sans doute les Russes un peu tristes ; après tout, ils n’auraient pas pu demander un meilleur ennemi.

    Les cinq stades de l'effondrementDmitry Orlov

    Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateur de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

    Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone

      

  • Mossad: 2 scientifiques palestiniens assassinés en Algérie

    Publié par Gilles Munier sur 24 Juillet 2018, 06:48am

    Catégories : #Mossad, #Palestine, #Gaza, #Algérie, #Sionisme

     

    Revue de presse : presstv.com (23/7/18)*

    Deux scientifiques palestiniens ont été tués d’une manière suspecte dans un appartement à Alger.

    La chaîne al-Mayadeen a annoncé que deux scientifiques palestiniens avaient été retrouvés morts dans un appartement en Algérie.

    Les deux Palestiniens identifiés sont Suliman al-Farra, 34 ans et Mohammed Albana, un médecin de 35 ans, tous deux originaires de Khan Younès dans la bande de Gaza. Le rapport indique qu’ils ont été retrouvés morts dans un appartement d’al-Farra, à Zeralda, dans la banlieue d’Alger.

    Selon les rapports palestiniens, les deux scientifiques, récemment diplômés en Algérie, auraient été assassinés par les agents du Mossad. Aucune confirmation officielle n’a été communiquée.

    Le Mossad a organisé ces derniers mois plusieurs attentats terroristes contre des scientifiques palestiniens, dont Fadi al-Batch qui était la dernière victime du Mossad à Kuala Lumpur, en Malaisie.

    Fadi al-Batch, professeur d’université et membre du Hamas, a été tué en avril dernier par deux hommes armés en moto en pleine rue à Kuala Lumpur. Le scientifique palestinien Fadi al-Batch, spécialisé dans l’énergie, était originaire de Jabaliya dans la bande de Gaza.

    *Source : Presstv.com


  • Pression de l'Elysée: Alain Gibelin se réveille et parle une autre langue

    Publié par wikistrike.com sur 24 Juillet 2018, 10:28am

    Catégories : #Politique intérieure

    L'homme vachement à l'écoute n'a pas compris la question qui lui était posée, bien qu'elle fut répétée à deux reprises dans le silence totale et bien que le co-rapporteur ait terminé la séance par les rappels de ses dires. Un coup de pression venant de l'Elysée est certain. Mais de qui se moque-t-on à la fin ?

    L'homme vachement à l'écoute n'a pas compris la question qui lui était posée, bien qu'elle fut répétée à deux reprises dans le silence totale et bien que le co-rapporteur ait terminé la séance par les rappels de ses dires. Un coup de pression venant de l'Elysée est certain. Mais de qui se moque-t-on à la fin ?

     
     

    Dans un courrier adressé à la présidente LaREM de la Commission des lois, Yaël Braun-Pivet, le directeur de l'ordre public auprès de la préfecture de police dit avoir mal compris la question qui lui était posée lundi lors de son audition devant la commission d'enquête parlementaire, et notamment les dates évoquées.

    L'Élysée peut pousser un ouf de soulagement. Lors de son audition devant la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale lundi soir, le directeur de l'ordre public et de la circulation auprès de la préfecture de police (DOPC), Alain Gibelin, a laissé entendre que l'Élysée avait menti sur la sanction infligée à Alexandre Benalla en mai dernier. Alors qu'il était sous serment, il a en effet certifié que l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements entre le 2 et le 18 mai, dates auxquelles il était censé avoir été suspendu par la présidence de la République. Contacté par Le Figaro après ces déclarations, l'Élysée a immédiatement apporté un «démenti formel», et affirmé qu'Alexandre Benalla n'avait «participé à aucune réunion durant sa période de suspension».

    Parole contre parole, donc? Non, car selon nos informations, cette polémique devrait connaître une issue très prochaine, et plutôt en faveur de l'Élysée. Plusieurs sources bien informées au sein du groupe La République en marche (LaREM) indiquent en effet que le directeur de l'ordre public, Alain Gibelin, a rédigé une lettre à l'attention de Yaël Braun-Pivet, la présidente de la Commission des lois, qui préside actuellement la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Benalla. Dans sa missive, Alain Gibelin revient sur ses déclarations de la veille et dit avoir mal compris la question qui lui était posée par Marine Le Pen: il affirme qu'il pensait que la présidente du Rassemblement national évoquait la période allant du 2 mai au 18 juillet, et non du 2 mai au 18 mai. Le courrier devrait être envoyé dans la journée.

    Toujours selon nos informations, le patron des députés LaREM, Richard Ferrand, devrait évoquer ce rétropédalage lors de la réunion de groupe qui doit se tenir à huis clos ce mardi matin à l'Assemblée nationale. Le chef de file des députés marcheurs veut «faire un point musclé» pour rassurer ses troupes, et baser son argumentaire sur deux points. Après avoir rappelé que les agissements d'Alexandre Benalla sont inacceptables, il va s'inquiéter du «mensonge» qui est selon lui «entretenu» par plusieurs protagonistes de cette affaire. Le premier ministre Édouard Philippe, qui ne s'est pas exprimé sur la polémique depuis son passage sur le Tour de France la semaine dernière, a prévu d'assister à cette réunion. Il répondra ensuite publiquement à plusieurs interpellations de l'opposition lors des questions au gouvernement à 15 heures.

     

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